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Sujet café du coin : analyse et commentaire de l'actualité poliltique

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Sujet de la discussion café du coin : analyse et commentaire de l'actualité poliltique
Un endroit qui fleure bon la France et ses discussions interminables au comptoir pour parler de politique.

Je lance cette question : que pensez-vous de la suppression de l'ISF ?

[ Dernière édition du message le 16/04/2020 à 15:13:02 ]

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621
je me suis juste défoulé contre clerks après qu'il m'ait insulté, attribué des idées idiotes, et balancé ses inepties sur l'état - réfléchissez bien à qui est votre ami en temps de crise-, bon courage aux autres.

Ah, Byzance...

622
Désolé sublime mais je ne pense pas t'avoir insulté, si c'est le cas ben toutes mes zexcuzes... Aller porte toi bien...

[ Dernière édition du message le 10/05/2020 à 22:27:12 ]

623
L'état et les services publics sont deux choses différentes.

On peut avoir un truc collaboratif, de l'entraide, des services, sans forcément avoir d'état.

Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.

http://soundcloud.com/djardin

624
clerks : ok.

Ah, Byzance...

625
Citation de Djardin :
L'état et les services publics sont deux choses différentes.

On peut avoir un truc collaboratif, de l'entraide, des services, sans forcément avoir d'état.

Vi tout-à-fait... Mais c'est pas en diminuant encore les moyens de l'action publique que l'on va y arriver. Ni même en en defonçant/dénonçant les fonctionnaires qui restent, car ils deviennent un exutoire et en plus servent de forêt pour cacher l'arbre de la honte.
Ce n'est pas en faisant porter le chapeau de la merdasse sanitaire actuelle, à des "institutions d'états (parce qu'on parle de la Spf:Santé publique France, qui est le resultat de fusion d'anciennes entités de l'état) qu'on reglera le problème.
Que l'on veuille séparer cette "action publique" de l'état pourquoi pas :bravo: réinventont la sécurité sociale et.. étendont son action comme le préconise Frio par exemple.
Le discours contre "L'ÉTAT ET SES FONCTIONNAIRES" qui tourne en boucle, alimenté par l'executif lui même, pour pouvoir être libre d'achever tout ce qui reste, me fatigue :facepalm:tellement il est cousu de fil blanc.
626
l'Etat s'est arrogé les missions qui ressemblent aux pratiques de solidarité, ou bien il les légifère, ou il délègue (les restos du coeur...), du coup il a désorganisé la solidarité de classe. les mutuelles étaient auparavant des caisses de solidarité entre ouvriers. maintenant ces entités boursicotent et sont entre les mains de la bourgeoisie.
les services publics n'ont jamais servi à éliminer la pauvreté mais acheter la paix sociale. le meilleur exemple étant celui des sans abris, un problème que l'Etat ne veut pas régler autrement que par des solutions non pérennes qui par ailleurs peuvent être bien plus coûteuses que du provisoire.

Ah, Byzance...

627
la bourgeoisie est comme un poisson dans l'eau à l'Assemblée nationale et les grandes administrations publiques, parmi les hauts fonctionnaires, et au gouvernement. les élections modifient très peu ce lobbying permanent.
l'Etat est leur outil de prédilection pour maintenir l'ordre social.

Ah, Byzance...

628
D'accord avec Clerks. A noter cette contradiction : Quand on parle d "un truc collaboratif, de l'entraide, des services", mais sans Etat, cela fait penser au débat marxiste versus proudhonien. Communistes contre anarchistes. En penchant du côté anarchiste.

Friot rappelle que la cotisation sociale est au coeur du communisme (et il veut étendre son champs à l'investissement pour se débarrasser des prêteurs, des riches quoi). La cotisation permet de mutualiser un risque sans pour autant en donner la gestion à l'Etat. Ca pourrait paraître anarchiste, pourtant Friot est au parti communiste - Réseau salariat.

En fait le communisme du XXIe siecle ne sera pas forcément l'opposé du capitalisme dans le sens où tout n'appartiendra pas à l'Etat comme pense beaucoup de gens qui ont peur de perdre leurs petites propriétés.

Le communisme, cela pourrait être un système proche de ce que l'on connait mais où les prêteurs et les patrons ne seraient plus nécessaires. Les flux de salaires et d'investissement seraient gérés par des caisses de salaire et d'investissement qui seraient gérées par les salariés eux-même.

Et c'est aussi compatible avec une vision anarchiste qui ne veut pas d'un Etat qui centralise tout.

[ Dernière édition du message le 11/05/2020 à 00:26:27 ]

629
Citation :
c'est aussi compatible avec une vision anarchiste qui ne veut pas d'un Etat qui centralise tout.

qui ne veut pas d'Etat tout court.
Lénine avait tenté d'amadouer les anars en reprenant le slogan "le pouvoir aux soviets", et en sortant un bouquin expliquant qu'un Etat communiste n'existerait que dans une phase transitoire avant l'avénement de la révolution.
les bolcheviks ont liquidé les soviets et l'Etat soviétique s'est avéré être un des plus forts et des pires qui soit. ainsi Lénine a donné raison aux critiques faites à Marx sur son aile gauche depuis le début...

Ah, Byzance...

630
La solidarité de classe, si elle a pu exister c'est bien parce qu'a un moment, y a eu le CNR ou des mecs comme Ambroise Croizat qui ont réussi à s'inviter à la table du pouvoir(les politiques) .Et zont pas commencé à créer la sociale , que déja les "mutualistes" commençaient, le détricotage de la sociale (de mémoire, un doc à propos de Stéphane Hessel lors de la publication d"indignez vous") donc les mutuelles mouais, chui pas aussi confiant que toi dans le truc .

Bref "l' etat"(?) là je parle de l'executif donc du politique, il n'a jamais eu d'action sociale que parce qu'il a été sous pression populaire, il me semble ou alors pour faire de la 'com'.

Maintenant il joue une comedie de l'action, alors que ça fait un baille qu'il n'y a plus d'action possible : plus de moteur dans le machin (le moteur =les fonctionnaires koa, infirmière, profs...), et pour cause c'est eux l'équipe d'avant (Macron ministre de l'économie, conseiller de l'elysée, pis l'équipe Sarkozy aussi, pis celle d'avant aussi... ) qui ont commencé à démonter le bouzin... Et là ils veulent finir.Alors ont peut toujours vouloir revoir le système mais je pense que quand ont joue le jeu, qu'on gere pas 'que' en fonction des budgets, la sécurité sociale ça fonctionne pas si mal.