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réactions au dossier Le Mois vert d'Audiofanzine 2024

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Sujet de la discussion Le Mois vert d'Audiofanzine 2024
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Pour la deuxième année, Audiofanzine fait son Mois vert : un mois consacré à l’information et à l’échange autour des problèmes environnementaux, pour mieux en comprendre les différents aspects comme pour voir les interactions de ce dernier avec le monde de la musique et de l’audio.


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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

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91
La guerre est quelque chose d'assez naturel d'une certaine façon, dans la mesure où on l'observe dans la nature lorsque deux prédateurs se disputent la même carcasse, ou encore deux clans ou colonies se disputent un territoire : la motivation du vivant quel qu'il soit est toujours la même, à savoir croître en consommant des ressources et cela s'observe autant sur des bactéries que des coraux, des singes que des fourmis, et même des plantes. Ce qui fait que l'occident est pacifié, ce n'est pas tant une forme de sagesse, c'est juste que le colonialisme dans un premier temps, puis l'organisation du commerce dans un second temps, ont permis à nos nations de se procurer un flux de ressources sans avoir besoin de faire la guerre. Que ce flux s'interrompe, et nous retrouverons nos intincts belliqueux très vite.

En partie à cause du stress hydrique qui en 2030 touchera, selon l'ONU, la moitié de la population mondiale mais aussi de la volonté de s'accaparer les dernières ressources, les services de renseignement américains avaient souligné à la COP26 que les risques de guerre allaient monter d'un cran à compter de cette date : certains feront la guerre pour de l'eau ou du pétrole, d'autre pour refuser des migrations massives motivée par des famines. Et je n'ai aucun doute que l'Europe, si jamais elle se trouve en situation délicate, se rappellera qu'elle est une des plus grandes puissances militaires au monde et le fera savoir à des territoires disposant de ressources stratégiques pour elle, le seul souci étant que ces dernières seront aussi convoitées par la Russie, la Chine et les USA... Des navires de guerre se croisent déjà dans le cercle arctique où russes, américains, chinois et européens font savoir qu'ils sont là pour mettre la main sur les nombreuses ressources carbonées qui s'y trouvent...
Un exemple parmi d'autres...

Et plus sur les enjeux géopolitiques en Arctique :


Alors après, chaque pays servira à son peuple une raison différente pour justifier tel ou tel conflit, comme ça avait été le cas en Afghanistan ou encore en Irak, mais c'est en cela que le réchauffement climatique et l'épuisement des ressources inquiètent plus que les conflits mêmes, car ils seront la motivation de la plupart des conflits dans les années à venir. Si on veut la paix, c'est donc bien à ce problème qu'il faut s'attaquer en premier lieu...

Pour revenir à nos préoccupations audio, sans rentrer dans la terreur d'une guerre mondiale nucléaire, soulignons que si un conflit éclatait entre de telles puissances, il passerait d'abord par des blocus économiques sur tel ou tel approvisionnement ou tel ou tel import. Or, le problème de l'Europe à l'heure actuelle, c'est qu'elle est le moins autonome des blocs en terme de ressources minières et énergétiques. Pour caricaturer, disons que si demain nous nous fâchons avec les USA ou la Chine, je ne donne pas cher des étals de nos magasins en matière de produits électroniques par exemple. Et encore moins de produits liés à notre passion qui sera le cadet des soucis de nos états. Il est donc crucial que nous travaillons à notre autonomie dès à présent, d'où l'importance de déployer des solutions énergétiques tant qu'on peut le faire par exemple...

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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

[ Dernière édition du message le 05/03/2024 à 13:39:53 ]

92
Sinon, retrouver toute la résilience du niveau de vie de la préhistoire :facepalm::facepalm:

101112

93
Citation :
les services de renseignement américains avaient souligné à la COP26 que les risques de guerre allaient monter d'un cran à compter de cette date : certains feront la guerre pour de l'eau ou du pétrole, d'autre pour refuser des migrations massives motivée par des famines.


Alors en ce qui me concerne, s'il y a des gens à écouter, c'est pas forcément les services américains. :mrg:
D'une part les USA qui ont une culture de violence sont un des pays les plus belliqueux au monde. C'est curieusement aussi le pays qui a - et de loin - les plus grosses dépenses militaires : 660 milliards de dollars par an.
(A titre de comparaison, c'est 10 fois la Russie, en tous cas avant la guerre, avec 60 milliards de dollars).

Ensuite, le gouvernement américain et l'administration américaine sont gangrenés par le complexe militaro industriel qui a tout intérêt à ce qu'il y ait des guerres. Business is business et de toutes façons, ça ne sont pas ceux à qui ça rapporte qui vont mourir à la guerre.

L'avenir, c'est aussi le fruit de la production des imaginaires. Installons des imaginaires de guerre ou de survivalisme, de mondes à la Mad Max et on aura ce futur parce que c'est ce à quoi tout le monde se sera préparé.
Installons des imaginaires d'entraide, de coopération et on a de bonnes chances d'avoir cet avenir parce que c'est ce à quoi les gens se seront préparés.

Ensuite, je m'étonne qu'un fan de Pablo Servigne promeuve l'idée que la guerre serait dans la nature alors que lui-même professe l'inverse : que ce qui est le plus répandu dans la nature, c'est la coopération.
Certes, deux fauves peuvent se disputer une carcasse. Uniquement s'ils sont tous deux affamés et il n'iront pratiquement jamais jusqu'à s'entretuer. Juste voir lequel arrivera à intimider l'autre pour avoir la paix.
Contrairement aux humain, le fauve mangera ce dont il a besoin et laissera le reste, fut-ce à un "concurrent". Il ne s'emparera pas de toute la carcasse pour aller la vendre avec bénéfice et constituer un capital qui lui permettra de s'enrichir en faisant travailler les autres.
A l'inverse, l'humain est aussi capable, même (et surtout) s'il a faim, de partager son pain. Il est capable, même (et surtout) s'il a froid, de partager son manteau. Et pas besoin d'être François d'Assise pour ça : c'est le comportement majoritairement constaté dans les catastrophes naturelles.

L'imaginaire de "la loi du plus fort" est une pure construction occidentale pour justifier sa prédation et sa domination sur le reste du monde : "c'est naturel". C'est aussi une pseudo règle qui arrange bien les dominants : "si on domine, c'est naturel parce qu'on est le plus forts, les plus malins, les plus adaptés". On en entend clairement les échos en creux dans les discours anti-pauvres qui innondent nos médias et notre monde politique : les pauvres le sont parce qu'ils prennent les mauvaises décisions, ne savent pas thésauriser, sont fainéants...
De la même façon qu'on a été jusqu'à construire des zoos d'humains pour développer une idéologie raciste justifiant la colonisation.

Si "la loi du plus fort" gouvernait effectivement la nature, la terre ne serait peuplée que d'éléphants, d'ours, de lions, de tigres, de crocodiles et de boas constricteurs.

D'ailleurs, la théorie de l'évolution des espèces n'a à ma connaissance jamais parlé de loi des plus forts, mais des plus adaptables. Et c'est même pas les plus adaptables à leur environnement qui se développent. Sinon, pourquoi les canards mâles seraient aussi mal camouflés ? :mrg:
94
Citation :
Ensuite, je m'étonne qu'un fan de Pablo Servigne promeuve l'idée que la guerre serait dans la nature alors que lui-même professe l'inverse : que ce qui est le plus répandu dans la nature, c'est la coopération.


Je suis tout autant fan de Servigne que j'écoute Mignerot et tout le spectre qui se trouve entre les deux. :clin: Je ne crois pas spécialement à l'apocalypse nucléaire, et je suis bien d'accord avec toi sur ce que tu dis de la culture belliqueuse américaine... Mais cette seule culture pourrait suffire à déclencher de nombreux conflits car elle l'a déjà fait à de maintes reprises et que la guerre a cela de particulier qu'il ne faut pas nécessairement que les deux veuillent la faire : un seul suffit...

Si je crois en outre sincèrement aux vertus de la coopération et de l'entraide à l'échelle locale, la chose reste encore à démontrer au niveau des nations qui restent des animaux bien moins civilisés que les hommes et bien moins encadré par des règles ou des lois (on peut sans par exemple utiliser deux bombes atomiques ou des armes chimiques sans jamais avoir de compte à rendre à personne). J'ajouterai à ça que tous les grands blocs actuel ont un sacré passif en la matière à commencer par l'Europe : avant l'Allemagne, la France, l'Angleterre et l'Espagne avaient réussi à se partager le monde en le mettant à feu et à sang, et c'est d'ailleurs en grande partie sur ce partage que repose encore aujourd'hui notre confort et notre puissance, l'impérialisme économique ayant succédé à l'impéralisme colonial, les pauvres ayant succédé aux esclaves, par intérêt du système camouflé en progrès social et philanthrope.

Sans vouloir spécialement défendre enfin une idée de la loi du plus fort, je dis juste que le conflit a toujours fait partie de la nature, et que même s'il se traduit pas nécessairement par un combat sanglant, il peut aussi prendre la forme d'une course à la ressource qui laissera les autres mourir de faim ou de soif. En dehors de la gestation gémellaire, nous sommes tous issus d'un unique spermatozoïde qui a "tué" tous les autres en arrivant le premier.

D'ailleurs :
Citation :
Certes, deux fauves peuvent se disputer une carcasse. Uniquement s'ils sont tous deux affamés et il n'iront pratiquement jamais jusqu'à s'entretuer. Juste voir lequel arrivera à intimider l'autre pour avoir la paix.

Dans le cas où le gibier manque, celui qui ne mange pas mourra. Or, c'est bien le problème lorsqu'on parle d'épuisement des ressources. Et loin de l'idéalisme niais d'un Rousseau ou du pessimisme de Hobbes, ce que je dis juste, c'est que la vie est programmée pour croître en dévorant des ressources dans les limites de son possible. De fait, ce n'est sans doute pas par politesse ou égard pour l'écosystème que l'éléphant ou le crocodile n'envahissent pas la planète, c'est parce leur gestation complexe comme les territoires dans lesquels ils évoluent exercent une contrainte sur leur prolifération. De ce point de vue d'ailleurs, c'est le lapin le plus fort.:clin:

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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

95
Citation :
c'est le lapin le plus fort
ah s'il avait un fusil certainement .. :mrg:

Non les plus fort ce sont les virus et bactéries .. et vu la fonte des glaces des pôles certaines de ces petites bêbêtes vont bientôt nous mettre tou(te)s "d'accord" ..
https://www.nationalgeographic.fr/sciences/environnement-fonte-de-la-cryosphere-des-virus-millenaires-pourraient-sechapper-des-glaces

101112

[ Dernière édition du message le 05/03/2024 à 19:57:41 ]

96
Citation :
A l'inverse, l'humain est aussi capable, même (et surtout) s'il a faim, de partager son pain. Il est capable, même (et surtout) s'il a froid, de partager son manteau. Et pas besoin d'être François d'Assise pour ça : c'est le comportement majoritairement constaté dans les catastrophes naturelles.

Il suffit juste d'une promotion de Nutella au supermarché, pour voir les gens s'arracher le pot des mains.
Pendant le covid, les gens se battaient à sang au rayon PQ.
Oui, le partage existe dans les pays sous-développés.
Dans les pays "développés", le cerveau et les mentalités n'ont pas forcément suivi.:clin:
97
Citation :
Oui, le partage existe dans les pays sous-développés.
Vrai pour le peuple mais pas leurs dirigeants, ceux là sont d'ailleurs loin d'être écologiste, très souvent caporaliste ..

101112

[ Dernière édition du message le 06/03/2024 à 06:36:43 ]

98
Citation :
ce que je dis juste, c'est que la vie est programmée pour croître en dévorant des ressources dans les limites de son possible.

Je ne suis pas biologiste, mais mes connaissances actuelles m'inclinent encore à contredire ce point qui me semble très simpliste.

Je donnerais juste l'exemple des points d'eaux où les herbivores peuvent venir boire en toute tranquillité (ou presque) alors que les prédateurs pourraient s'en servir comme Uber pour avoir le casse-croute livré à leurs pieds.
Et surtout, l'exemple des forêts et en fait de la plupart des écosystèmes qui, à part en cas d'invasion par une plante invasive, sont des équilibres entre être vivants pourtant en "concurrence" pour les ressources.
Pour en revenir aux forêts, on sait désormais que arbres, champignons, diverses plantes et animaux entretiennent des rapports complexes qui sont plus proches de la symbiose que de la prédation.

Citation :
la guerre a cela de particulier qu'il ne faut pas nécessairement que les deux veuillent la faire : un seul suffit...

Gandhi désapprouve.

Citation :
Dans les pays "développés", le cerveau et les mentalités n'ont pas forcément suivi

D'après Servigne, mais aussi d'après Fernand Braudel ou Régine Pernoud, c'est l'oppulence qui conduit à la prédation. Dans un cadre de ressources limitées, c'est le partage qui prédomine.
Ce n'est donc pas de la nature de l'homme de se les accaparer. Au Moyen-Âge, il était très mal vu de consommer, parce qu'on savait que ça signifiait anhiler une ressource.
Consommer :
Étymol. et Hist. A. Ca 1120 consummer « détruire, anéantir » (Psautier d'Oxford, éd. Fr. Michel, 118, 87 [consummaverunt me in terra])
Ce sont les "grandes découvertes" (amérique notamment) et l'arrivée massive de ressources qu'il fallait bien écoulé ont conduit à rendre la consommation non seulement socialement acceptable, mais ostentatoire.
D'autant que le développement de nombreuses techniques pendant le Moyen-Âge a conduit à plus d'abondance. Les deux phénomène, ont permis le début d'accumulation du capital. La conjonction de cette accumulation, du besoin de système proto-bancaire pour le commerce devenu international ont permis la création d'une classe bourgeoise capitaliste. Laquelle devait montrer son pouvoir (commercial et financier) face à la noblesse par la consommation ostentatoire.

Los Teignos : mon propos n'est pas de te contredire. Je suis globalement d'accord avec ce que tu dis. Mais dans ce que tu dis, il y a aussi un imaginaire (prédation "naturelle", loi du plus fort, conflits inévitables) qui est celui qu'on nous a inculqué et qui, au vu de mes connaissances et lecture accumulées au fil du temps, me semble souvent à côté de la réalité ou en tous cas largement à nuancer.

Bien sûr que les pénuries de ressources risquent fortement d'augmenter les guerres et de générer des conflits. Mais ça n'est pas non plus une fatalité ou ça ne sera pas forcément une généralité.

Quant aux américains, vu ce qui se dessine (hélas) dans ce pays, il n'est pas impossible qu'ils soient trop occupés à se faire la guerre entre eux pour aller faire chier les autres.
99
Citation :
Los Teignos : mon propos n'est pas de te contredire. Je suis globalement d'accord avec ce que tu dis.

J'en suis convaincu aussi, Will, le reste tenant dans une vision plus ou moins optimiste de l'homme à travers son histoire.

Sur ce point, puisque tu convoques Gandhi, je suis obligé de souligner qu'au-delà du symbole important qu'il a été, l'Inde ne s'est pas affranchie du joug colonialiste en suivant ses thèses non violentes, mais bien dans un des plus fameux bains de sang de l'histoire mondiale. À sa petite échelle, Luther King n'a pas fait mieux que de préparer le terrain aux Black Panthers autrement moins pacifistes. Et l'histoire de la révolution Française, ce n'est pas celle du clergé et de la noblesse qui lisent Les Lettres Persanes et prennent gentiment conscience qu'ils faut réformer la société au nom du progrès social, c'est celle d'un peuple affamé qui enfonce les portes de la plus grande prison de Paris pour en ressortir avec la tête de Delaunay sur un pic. Et ce sera la première d'une longue série...

Dès la présence de Sapiens sur terre et sa dispersion depuis l'Afrique vers l'Europe puis sa descente des Amériques, on note qu'il sème sur son passage l'extinction d'espèces de grands pachidermes parce que son rythme de consommation dépasse de beaucoup leur rythme de gestation. Les paléonthologues observent par ailleurs que les guerres seraient apparues dès la sédentarisation (ce qui induit l'instinct de propriété) alors qu'on n'en a pas trace à l'époque du nomadisme, et on est là bien avant les Moyen-Âge, bien avant même des empires basés sur l'oppulence, la possession, la conquête qui se sont effondrés les uns après les autres : l'empire Romain notamment. Après, Servigne, Braudel ou Pernoud peuvent à loisir dénoncer l'accumulation de richesses de l'idéal bourgeois comme source de tous les maux, d'aucuns peuvent également dénoncer les révolutions industrielles qui ont fait de l'homme un être à super pouvoirs, je peux même être d'accord avec cette dénonciation et les effets néfastes produits par ces systèmes et événements, il n'en reste pas moins que ces aspects ne sont que des catalyseurs (formidables catalyseurs il est vrai) de ce qu'était Sapiens à la base : une espèce invasive qui, comme tout organisme vivant, est programmé pour convertir de la ressource en énergie et proliférer. Deux choses peuvent s'opposer à cela dans la nature : la prédation et la privation de ressource. C'est la loi des écosystèmes sachant que ce qui rend l'homme particulièrement dangereux et invasif, c'est qu'il est parvenu à se hisser au-dessus des écosystèmes pour les terraformer à son avantage et que contrairement à quantité d'animaux, il ne cale pas sa consommation sur la capacité des ressources à se re-générer. Il ne peut pas toutefois se hisser au-dessus des lois de la physique : c'est ce qu'il découvre avec stupeur aujourd'hui...

Là où nous sommes parfaitement d'accord en tout cas, c'est que ce n'est pas ceux qui gagneront les guerres qui seront forcément les mieux armés pour l'avenir, mais bien ceux qui sauront le mieux s'organiser : à supposer que l'Occident qui a le plus de moyens militaires annexe par la force tous les territoires comprenant des ressources, il finira par s'effondrer sur lui-même s'il continue à surconsommer ces dernières.

Là où nous sommes d'accord aussi sans doute, c'est que toute la beauté de l'homme tient dans les institutions sophistiquées qu'il est capable de créer, parce que la Morale décrite par Kant vaut mieux que Kant lui-même, et que la capacité que nous avons à organiser des systèmes pour contrecarrer nos propres instincts est le véritable espoir. C'est ce qui peut nous garder de ce que nous sommes depuis toujours au fond, que nous continuons d'être malgré le vernis civilisationnel, et qui a été peint par Gerricault dans le Radeau de la méduse que je n'ai jamais vu comme une peinture des affres bourgeois, mais comme un beau portrait de Sapiens, avec tout le sous-texte qui est celui de l'oeuvre.

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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

[ Dernière édition du message le 06/03/2024 à 11:33:52 ]

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Tu m'as en tout cas donné envie de lire sur le Moyen-Âge car, intuitivement, en pensant à l'accaparement de richesses de la noblesse et du Clergé pendant cette période, en pensant aux multiples guerres de conquête qui l'ont traversé, je ne suis pas certain que le bons sens qui y régnait en matière de consommation de ressources tenait tant à une forme de respect de la nature qu'à une une population faible sur le plan démographique et contenues par les guerres et épidémies, et par une compression de l'instinct humain par un biais religieux et politique extrêmement fort, laquelle a fourni toute la dynamique de la révolution bourgeoise au XVIIIe.

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[ Dernière édition du message le 06/03/2024 à 11:49:56 ]