réactions au dossier Le Mois vert d'Audiofanzine 2024
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Los Teignos
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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?
Miss Tubishi
haes
(mais tu parlais peut-être d'autres animaux?)
https://www.mnhn.fr/fr/pourquoi-les-mammouths-ont-ils-disparu#:~:text=Aujourd%27hui%2C%20tous%20les%20mammouths,de%20l%27extinction%20des%20mammouths.
UNE DISPARITION MULTIFACTORIELLE
L’extinction d’une espèce reste multifactorielle et se produit sur un temps long, qui se compte souvent en plusieurs milliers d’années.
Pour les mammouths laineux, un réchauffement climatique très rapide aurait fait disparaître le type de steppe froide dans lequel ils s’épanouissaient. Contrairement à la toundra actuelle, cette steppe était aride et favorisait le développement d’une importante biomasse végétale herbacée. Cet écosystème, qui recouvrait une grande partie de l’Europe, de l’Asie et de l’Amérique du Nord, étaient plein d’arbustes, de graminées, et d’autre d’herbes que les mammouths broutaient.
Les humains auraient également pu jouer un rôle dans la disparition de ces Éléphantidés. En effet, l’Homo erectus, qui a été contemporain du mammouth pendant 110 000 ans, mangeait déjà de la viande de mammouth ! Ce facteur humain, pour les scientifiques, ne serait pas la raison principale de l’extinction des mammouths.
Article rédigé en juin 2023. Remerciements à Régis Debruyne, paléogénéticien au Muséum, pour sa relecture et sa contribution.
[ Dernière édition du message le 12/03/2024 à 20:04:31 ]
Los Teignos
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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?
Los Teignos
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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?
DocK'S
Je ne suis pourtant pas une climatosceptique, c’est le cycle naturel de la terre.
La terre à des cycles, oui.
Mais pas sur 1 siècle, sur des dizaines de milliers d'années.
Donc dire que le réchauffement climatique observé sur les dernières décennies (ou même les 2 derniers siècles) tient du cycle naturel te fait automatiquement passer dans le camp des climatosceptiques. (Et à raison selon moi, mais ça n'engage que moi)
Par contre, je fait partie des gens qui sont un peu saoulés qu'on ne parle essentiellement que du réchauffement climatique.
Je vais peut-être un peu caricaturer mais j'ai l'impression qu'il y a 30 ans on parlait essentiellement de la pollution et du fameux trou dans la couche d'ozone, qu'ensuite on a beaucoup parlé de la pollution des océans (dûe notamment aux plastiques) puis aujourd'hui le "truc à la mode" c'est le réchauffement climatique.
Ça me saoule parce qu'en ne focalisant que sur un symptôme, ça donne l'impression (fausse) que tous les autres problèmes n'en sont plus d'une part, et que si on résoud le truc dont on parle le plus, alors tout ira bien, d'autre part.
Il n'y a qu'un seul et même problème, une seule et même cause à tous ces symptômes, c'est l'activité humaine, c'est à dire la surexploitation de notre environnement.
Anonyme-x22
Quand a la valeur morale des actions des organismes d aide humanitaire, mouai ca donne bonne conscience, je donne régulièrement, j ai bonne conscience, agir ou ne pas agir pour finir dignement, moui, le résultat sera identique! Reculer l heure fatidique par tous moyen, se voiler la fasse, jusqu' a finir par alimenter nos implant de vie virtuelle et être nourrie par perfusion, se dématérialiser et survivre a travers un réseau neuronale pour une poignée d'élitiste comme en rêve le directeur du consortium ............ et enfin sauvegarder l histoire de l espèce humaine a travers un super ordinateur qui pourra aller raconter celle ci a d éventuelle autre espèces, mooui, et peux etre wally avec une poigné d humain dérivant dans l espace afin de trouver un autre endroit pour recommencer la même histoire, continuer a espérer un avenir meilleur par foi et illogisme perso, ca devient pire que la religion, moi j en ai assez vu et plus rien ne m intéresse déjà plus depuis les années 2000, donnez moi vite une cabine a suicide c'est un droit qui devrait nous être acquis dignement surtout quand on ne voit aucun intérêt de continuer a souffrir a manger des asticots alors qu on a connu les entrecôtes, pour alimenter une économie, et que tout ce qui nous intéressait n existe plus ou presque, ce fera déjà un de moins et qui partira heureux avec le souvenir de tout ce qu il aimait encore frais.
Des milliards de gens ne boivent pas de coca et ne connaissent pas internet, qu elle chance ils ont....
A part lire des informations et communiquer en mode impersonnel, ca sert pas a grand chose et on s'en est passé pendant 10000 ans, j ai vecu 20 ans s en avoir et bien plus heureux, je n ai toujours pas de smartphone, pas moins que toutes ces conneries inutiles, montre connecte, lunette a rayons virtuelle, et je ne m'en porte pas plus mal, je n envie meme pas ces gens, c'est plutôt le passe qui me rends envieux de plus des l avènement robotique ce réseau sera utilisé par le robot pour nous transmettre toute infos. 95% d internet c est youtubintagramitok et compagnies... et sa pollue un max pour seulement 5% de réellement utile!
Pessimisme, réalisme, optimisme ce sont des façons différentes de voir les choses point barre, cela n empêche que malgré tout l optimisme des gens et ben on crève quand meme la dalle, on est malade et on a plus de jus, etc les pessimistes et réalistes n ont pas aggraver cette état de fait! Et ceux qui disent c est pire ailleurs ca sera bientôt pour tous le monde pareil, qu elle evolution finir pire qu au commencement de l humanité avec pour seul gain entre temps une evolution technologique, et ben après l extinction, c'est retour case depart, soit utilité de cette espèce/evolution technologique = zero, il ne suffira que d'une défaillance de cette ordinateur et rien ne se sera passé en espérant que quelqu un après puissent tomber dessus, quel blague surtout quand on sait que c est pour la croissance et oui sans croissance on est mort nous dis notre chère premier ......., et ben moi je dirais bien le contraire, que ca serait plus vraie que ses boni mensonges !
[ Dernière édition du message le 12/03/2024 à 21:59:25 ]
enthalpi
Non, il ne s'agissait pas de mammouths mais d'espèces de grands pachidermes herbivoires disparus alors
Noah Yuval Harari parle bien de la disparition rapide des méga mammifères coïncidant avec l'arrivée d'Homo sapiens en Australie et en Amérique du Sud.
Anonyme
Citation :Voilà pourquoi il ne va rien se passer.
Je te suis dans tout ton raisonnement, à savoir que dès l'apparition de Sapiens sur Terre, avant même la sédentarisation d'ailleurs, il entretient un rapport destructif avec l'environnement (on retrace l'exctinction des grands pachidermes tout le long de sa migration, parce qu'il les chassait plus vite qu'ils ne se reproduisaient selon Yuval Noah Harari). Après, toute la question est de savoir si nous assistons à la fin de l'humanité (certains le pensent) ou juste à la fin de la civilisation occidentale mondialisée qui a démultiplié le potentiel destructeur de sapiens. Or, soyons-en convaincu, même mondialisée, cette dernière ne concerne pas tout le monde sur cette planète : des milliards de gens n'ont pas Internet ni ne boivent de coca. Et dans ce deuxième cas, il faut noter qu'il y a eu un après les empires roman, ottoman, aztèque ou égyptien.
Quelle que soit l'hypothèse à laquelle on donne du crédit, face à l'effondrement qui se profile, il nous appartient toutefois, sinon d'organiser l'existence qui nous attend ensuite (et peut-être sera-t-elle meilleure à certains titres), du moins d'organiser une forme de dignité dans la fin. Il faut donc, dans un cas comme dans l'autre, que les gens se saisissent de la chose pour garantir le plus de bonheur possible dans la fin de vie des générations actuelles comme à celle qui arrivent, quand bien même elles seraient les dernières. De ce fait, rien de mon point de vue, pas même le pessimisme, ne peut justifier l'inaction car nous sommes face à un devoir moral qui transcende l'issue même des choses. À l'heure actuelle, des gens se battent par exemple pour freiner la destruction de la forêt amazonienne : même si à la fin elle devait malgré tout se transformer en steppe, leur combat n'aura pas été vain toutefois sur plan moral car il porte sa propre valeur...
Ok l'effondrement d'une civilisation n'est pas la fin, mais ça c'était avant. C'est sacrément optimiste de penser que la vie humaine va rester possible d'ici un siècle avec du +5 degrés. On se dirige à très grand pas vers une planète étuve, donc la fin du vivant. D'année en année le GIEC corrige la tendance en validant la probabilité du scénario qui était considéré comme étant pessimiste auparavant.
Par contre la réflexion qui dit que même si tout est déja foutu, il y a un devoir de moral, c'est bien dit,vraiment.
Mais Los Teignos, ce devoir de morale c'est écopé le Titanic avec un verre (voir un dé à coudre...) donc le devoir moral avec un peu de recul, apparaît comme dérisoire voir stupide. Le mec écopant avec son gobelet sur le titanic ne sauvera même pas une vie, fera même pas gagner une seconde. Donc t'as 2.000 personnes en train de paniquer et courir dans tous les sens, et lui s'occupe inutilement avec son gobelet... Si ça le rassure avec sa conscience, son histoire de morale, grand bien lui fasse. En vrai on des est des animaux, le bien, le mal d'avoir tout défoncé ne veut pas dire grand chose. C'est assez manichéen et c'est encore croire que ses valeurs sont mieux que [ x ou y ]. On a fait des choix, rien n'était interdit, ou bien ou mal. Quoi qu'en disent certains dieu n'est jamais venu me parler ou me donner un mode d'emploi. On a fait ce qu'on a voulu, il y a des conséquences. Bien ou mal, facile avec le recul de juger. Mais la morale c'est de l'imagination et du jugement de valeur. Il n'y a pas de morale ni de bien ou de mal dans la nature, le vivant ou le règne animal. On n'a pas mal agit, on a agit et ça se retourne contre nous, oui.
Donc je respecte ton histoire de devoir moral mais c'est votre conscience, vos valeurs qui vous poussent à ci ou ça pour vous rassurer.
La nature, la vie animale ça n'est pas un film hollywoodien ni de la philo. Le bien, le mal ne sont que des jugements de valeurs, des hiérarchisations de valeurs etc. L'homme accorde beaucoup trop d'importance à sa soit disant intelligence, sa soit disant conscience et de soit disant valeurs qu'il ne respecte jamais... On en a fait quoi? À part tout bousiller?
Will Zégal
Par contre la réflexion qui dit que même si tout est déja foutu, il y a un devoir de moral, c'est bien dit,vraiment.
Mais Los Teignos, ce devoir de morale c'est écopé le Titanic avec un verre (voir un dé à coudre...) donc le devoir moral avec un peu de recul, apparaît comme dérisoire voir stupide.
Je me suis souvent posé la question. Je reste assez pessimiste quant à la possibilité de l'humanité de se sauver, donc, je me suis forcément posé la question "est-ce que ça vaut le coup que je me bouge le cul ou est-ce que je continue sans me faire chier à polluer comme un occidental lambda ?"
Deux raisons m'ont conduit à entrer en transitions. La seconde est imparable.
La première, c'est l'espoir malgré tout et la conviction que si on fait, on n'est pas sûr de réussir, mais si on ne fait pas, on est sûrs d'échouer.
La seconde, c'est que si j'ai la chance de mourrir tranquillement sur un lit de mort, je veux pouvoir regarder mes belles-filles, mes neveu et nièce et éventuellement leurs enfants dans les yeux et dire "j'ai fait tout mon possible". Je ne veux pas qu'iels aient à me reprocher le monde qu'on leur laisse.
Coramel
Des mots parfaitement choisis, comme toujours. Retenons en un : dignité.
Quelle que soit l'hypothèse à laquelle on donne du crédit, face à l'effondrement qui se profile, il nous appartient toutefois, sinon d'organiser l'existence qui nous attend ensuite (et peut-être sera-t-elle meilleure à certains titres), du moins d'organiser une forme de dignité dans la fin. Il faut donc, dans un cas comme dans l'autre, que les gens se saisissent de la chose pour garantir le plus de bonheur possible dans la fin de vie des générations actuelles comme à celle qui arrivent, quand bien même elles seraient les dernières. De ce fait, rien de mon point de vue, pas même le pessimisme, ne peut justifier l'inaction car nous sommes face à un devoir moral qui transcende l'issue même des choses. À l'heure actuelle, des gens se battent par exemple pour freiner la destruction de la forêt amazonienne : même si à la fin elle devait malgré tout se transformer en steppe, leur combat n'aura pas été vain toutefois sur plan moral car il porte sa propre valeur...
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