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Sujet Pseudo-sciences et zététique, avez vous un avis debunké ?

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Sujet de la discussion Pseudo-sciences et zététique, avez vous un avis debunké ?
Voila, on a un thread sur les ondes, un sur les ovnis, un sur les chemtrails, et même un sur le foot, alors je me dis qu'on a aussi droit a un espace d'expression dédié au lol zetetique, parce que quand même, ces gens sont bien funs.

J'inaugure avec une émission appelée a entrer dans la légende de la zetetique, l'interview de jacques grimaud par la TeB :



Le rat taupe nu !
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2171
Citation de El :
Quand on est étranglé par les lobbies qui essayent d'étouffer la recherche libre, il faut bien trouver des fonds pour poursuivre son oeuvre humanitaire.


ROFL
2172
C’est pour ça qu’il avait été obligé de se rapprocher d’un gourou d’une secte qui prétendait soigner notamment le sida et le cancer en mangeant des fruits et en se basant sur notre odorat.

Le gourou était Guy-Claude Burger.

(Peut-être qu’il faisait une réaction allergique à son patronyme)
2173
Je pensais pouvoir me passer du smiley qui va bien. :(
2174
Moi j’avais compris ton second degré !
:bravo: :bise:

[ Dernière édition du message le 24/09/2019 à 16:08:57 ]

2175
Le Dr était déjà à un degré encore supérieur. Ca devient compliqué.

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

2176
Franchement je ne savais vraiment pas dans quel fil partager ces deux articles, et je me suis dis qu'ici serait à peu près le point de chute "logique" le plus proche.

Citation :
Eva Illouz : « Le développement personnel, c'est l'idéologie rêvée du néolibéralisme »

Eva Illouz s’est fait connaître pour avoir expliqué « pourquoi l’amour fait mal » et, plus récemment, comment la dictature du bonheur s’est infiltrée en douce dans nos vies. Alors faut-il en vouloir à notre Chief Happiness Officer ? A-t-on encore le droit de crier dans l’open space sans passer pour un fou ? Et à quel futur de l’égalité peut-on s’attendre après #MeToo ? De passage à Paris, la sociologue franco-israélienne a accepté de répondre à nos questions existentielles sans en vouloir à notre « happycondrie ».

« Il est où le bonheur ? Il est où ? » Sommes-nous en train de vous confier que cette chanson de Christophe Maé résonnait avec insolence dans nos têtes alors que nous nous apprêtions à rencontrer Eva Illouz ? Absolument. Précisons que le bonheur est le thème d’Happycratie, essai édifiant paru à l’été 2018 (Premier Parallèle). Halte à la dictature du bonheur, alertent la sociologue franco-israélienne et le docteur en psychologie Edgar Cabanas, car celle-ci se révèle piégeuse. Vous voulez être heureux ? Les livres de développement personnel, qui caracolent en tête des ventes, vous attendent. Et puisqu’il suffit de « voir les choses positivement », pourquoi plaider pour de meilleures conditions de travail, de meilleures écoles, un meilleur futur ?

Tel est le fil rouge de la pensée d’Eva Illouz, qu’elle écrive au sujet de l’animatrice vedette Oprah Winfrey ou sur la trilogie érotique Fifty Shades : la psychologie ne peut pas tout expliquer. Même ce qui nous semble relever de l’intime reflète des normes. Même la souffrance amoureuse peut être lue sociologiquement (Pourquoi l’amour fait mal, Seuil, 2012) : vous ne cessez d’enchaîner les ruptures, d’accord, mais la modernité des rapports amoureux (transformés notamment par le consumérisme) a aussi sa part de responsabilité. Enfin, nos émotions ne résisteraient pas à la mainmise du capitalisme : c’est la thèse d’un ouvrage collectif (Les Marchandises émotionnelles, Premier Parallèle, 2019) dirigé par Eva Illouz, qui analyse comment les industries du tourisme, du sexe ou du cinéma visent à nous transformer intimement.

Née en 1961 à Fez dans une famille juive marocaine, elle arrive à Sarcelles à l’âge de 10 ans, part quelques années plus tard étudier aux États-Unis, se tourne vers la sociologie – la lecture de Belle du Seigneur d’Albert Cohen aurait inspiré ce choix – et vit aujourd’hui entre Paris, où elle est chercheuse à l’EHESS, et Israël, où elle est professeure de sociologie à l’université hébraïque de Jérusalem. Elle parle couramment français, hébreu, anglais et allemand. L’interview se fait heureusement pour nous dans la première des quatre langues. Celle qui dissèque les sentiments en laisse peu transparaître. La sociologie est son sport de combat. Un sport dont, c’est l’avantage, le terrain dépasse souvent les frontières du présent pour ouvrir des pistes convaincantes sur le futur.


https://usbeketrica.com/article/eva-illouz-le-developpement-personnel-c-est-l-ideologie-revee-du-neoliberalisme

Citation :

« Happycratie » : faut-il en finir avec le développement personnel ?


Qu’il y a t-il de plus normal que vouloir être heureux ? Et qu’y aurait-il de mal à vouloir ouvrir au plus grand nombre la voie du bonheur ? Si l’obsession de notre époque pour l’épanouissement et les livres de développement personnel peut sembler innocente, elle est le produit d’une industrie juteuse loin d’être inoffensive, alertent la sociologue Eva Illouz et le docteur en psychologie Edgar Cabanas. Happycratie : comment l’industrie du bonheur a pris le contrôle de nos vies (Premier Parallèle, 2018) met en garde contre les effets pervers d'une société du bonheur érigé comme religion. Une lecture éclairante, qui appelle à quitter l’obsession égocentrique de l’amélioration de soi, et à combattre une tyrannie de l’optimisme - des smileys à l'embauche de « chief happiness officers », des hashtags #happy aux instituts de développement personnel - nous détournant des efforts nécessaires pour transformer la société, et pourquoi pas le futur.

« Surmontez votre stress et vos pensées négatives. Développez votre résilience. Happify est la destination incontournable pour des solutions efficaces et basées sur la science pour améliorer la santé émotionnelle et le bien-être au XXIème siècle ».

Sur les conseils d’Eva Illouz et Edgar Cabanas, nous visitons le site d’Happify, application utilisée par plus de 3 millions de personnes, et accessible dans sa totalité pour 11,99 dollars par mois. L’application se propose d’aider chacun à réguler son état émotionnel, suivre son « score de bonheur » et à lui donner un bilan quotidien de sa « santé émotionnelle ». Tout ceci grâce à la science et ses « stratégies d’augmentation du bonheur issues de recherches révolutionnaires en psychologie positive », lit-on encore dans une fascinante rubrique où est répété à l’envie que oui, réjouissons-nous, car la science a enfin trouvé la recette pour « modifier notre niveau de bonheur pour de bon ».


https://usbeketrica.com/article/happycratie-faut-il-en-finir-avec-le-developpement-personnel

[ Dernière édition du message le 15/10/2019 à 08:45:18 ]

2177
Je crois que j'en avais deja parlé, mais les podcasts Meta de choc sont de haute qualité. Pour ceux que Mendax a fini par saouler, on a la un ton beaucoup plus France Culture, sans être coincé du cul.

2178
Je me note ça dans un coin, merci pour le partage

"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus

2179
Elle a bien trop peu de vues par rapport à la qualité des conversations.
2180
Ah, Clément Frèze. Étonnant ce magicien ! :bravo:

[ Dernière édition du message le 21/10/2019 à 16:01:31 ]