Pseudo-sciences et zététique, avez vous un avis debunké ?

Où en est l’enquête sur les chevaux mutilés ?

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Sur plus de 500 signalements, la grande majorité ne correspondent pas à des actes de cruauté d’origine humaine. Des investigations portent encore sur environ 80 cas. Aucun individu, qui aurait pu commettre une série de mutilations similaires, n’a pour l’heure été appréhendé.

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84,5% de cas sans origine humaine

Un premier bilan de leurs investigations conjointes a été rendu public en décembre dernier. Les chiffres communiqués apportaient une première conclusion très claire : seule une minorité des signalements relevaient d’actes intentionnels en relation avec l’homme. Sur 460 signalements, 84 étaient alors attribués à des faits d’origine humaine (soit 18%). Ce qui donnait 376 cas de blessures naturelles ou accidentelles.

Trois mois plus tard, où en est-on ? Le nombre de signalements de soupçons de mutilations a encore augmenté depuis, certes à un rythme beaucoup plus lent que pendant la période d’intense vigilance médiatique. Et la part de blessures attribuées à l’homme a encore baissé. Ainsi d’après nos informations, sur un total de plus de 520 cas signalés, 84,5% correspondent à des blessures d’origine naturelle ou accidentelle. Soit un peu plus de 80 cas pour lesquels l’enquête a déterminé qu’il y a bien une origine humaine. Sur ces cas précis, les investigations sont toujours en cours.

Quatre condamnations au total

Quant à leurs auteurs, la question reste en suspens. Les enquêteurs ont quand même abouti à une certitude : il ne s’agit pas d’un seul individu qui aurait, de manière sérielle, blessé ou tué tous les animaux. Pour la simple et bonne raison que plusieurs cas avérés d’origine humaine se sont déroulés au même moment, à des endroits très éloignés les uns des autres sur le territoire français. A partir de là, aucune hypothèse n’est encore exclue, de celle d’un groupe coordonnée à celle d’individus se copiant les uns les autres.

En tout état de cause, l’enquête n’a pas abouti à l’interpellation d’un individu qui aurait pu commettre au moins une série d’actes de cruauté. Depuis le début des enquêtes, quatre condamnations ont eu lieu suite à des signalements mais ils ne se rapportent pas à proprement parler au phénomène des mutilations et d’actes de cruauté. Il s’agit, nous indique-t-on, de «comportements déviants», en l’occurrence de sévices sexuels imposés à des équidés.
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