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Pseudo-sciences et zététique, avez vous un avis debunké ?

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Sujet de la discussion Pseudo-sciences et zététique, avez vous un avis debunké ?
Voila, on a un thread sur les ondes, un sur les ovnis, un sur les chemtrails, et même un sur le foot, alors je me dis qu'on a aussi droit a un espace d'expression dédié au lol zetetique, parce que quand même, ces gens sont bien funs.

J'inaugure avec une émission appelée a entrer dans la légende de la zetetique, l'interview de jacques grimaud par la TeB :



Le rat taupe nu !
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4271
Je comprends tout à fait .
Je te remercie pour ton attention à mon égard .
Je suis moi-même prudent avec ce que je ressens .
Bon comme c'est le seul truc qui m'a sorti de la m**** même si c'est un effet placebo , je préfère ne pas le perdre en y croyant plus :clin: . Je vais donc avoir tendance par réflexe de "survie" à chercher la validation .

[ Dernière édition du message le 17/02/2025 à 16:42:46 ]

4272
Je suis tout à fait d'accord avec les posts d'Iktomi.

J'ajoute que je pourrais décortiquer ton post argumentant les bienfaits de la méditation, non pas (du tout) pour te contredire, mais pour montrer quelle est la démarche face à ces genres de questionnements.

Iktomi a déjà répondu concernant les témoignages. Je ne vais que répondre le plus brièvement possible sur la question des études : je t'invite (mais vraiment) à aller écouter la série de podcasts de Meta de choc que j'ai postés plus haut.
Pour la faire courte : UNE étude scientifique ne fait pas une preuve scientifique
UNE étude scientifique répliquée (c'est-à-dire donnant les mêmes résultats dans les mêmes conditions avec les mêmes critères et les mêmes processus) commence à faire un indice sérieux... si d'autres études ne montrent pas le contraire.

Concernant les constatations des modifications cérébrales en IRM, deux mises en garde :
1- toute activité impliquant un entraînement régulier montrera des modifications cérébrales : met quelqu'un au piano ou à la guitare et quelques mois ou années plus tard, tu verras les conséquences sur les centres de motricités, réflexe, ouïe...
2- Albert Moukheiber lui-même, peu suspect d'être anti-scientifique ou anti-neuroscience, dit que ces dernières souffrent d'un grave biais qui fait qu'elles ont probablement actuellement atteint leurs limites : un être n'est pas qu'un cerveau et un IRM n'est pas la vie normale.
En d'autres termes, les choses constatées en IRM ne valent... qu'en l'IRM.

Je redis : si la méditation te fait du bien, au nom de quoi quiconque te dirait d'arrêter ? Modulo ce qu'a évoqué Iktomi.

Concernant ses effets délétères, j'ai fait une petite recherche rapide. J'ai trouvé des évocations dans la presse selon lesquelles dans un pourcentage non négligeable des pratiquants, elle génère des angoisses, des épisodes dépressifs et carrément dans certains cas (en proportion faible, mais pas négligeable) des épisodes psychotiques.

L'explication serait que quand on ne va pas bien, qu'on a un terrain dépressif ou pire, se retrouver confronté à ses idées noires, ses mauvais souvenirs, ses peurs n'est pas le meilleur truc qu'on puisse faire, surtout en l'absence d'un thérapeute formé pour vous aider à les confronter ou affronter.

C'est des trucs glanés dans la presse, pas des sources universitaires, donc ça vaut ce que ça vaut.
En toute logique, je dirais que toute chose étant à double tranchant (pharmakon), un truc qui influe sur le cerveau ou le mental peut forcément ne pas avoir que des conséquences positives.

Ceci n'implique pas de rejeter à priori la méditation, mais d'éviter de ne la considérer que comme une pratique bénéfique, sinon anodine (tout comme les huiles essentielles) et encore moins comme une panacée.

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[ Dernière édition du message le 17/02/2025 à 17:17:33 ]

4273
Quant à l'effet contextuel / placebo : en principe, même en sachant que c'est "pour de faux", ça fonctionne quand même. C'est pour ça que les croyances en tout un tas de remèdes de grand-mères, rebouteux, barreurs de feu et compagnie, sont si ancrées et durables.
Mais c'est un peu plus fragile quand même quand tu sais qu'on te fait prendre du faux, donc je comprends totalement ta frilosité.

[ Dernière édition du message le 17/02/2025 à 20:03:21 ]

4274
Citation de Pretextat :
Enfin piano quand-même , la méditation de pleine conscience n'est pas une pratique marginale émergeant d'un groupe d’illuminés au fin fond du Tibet implorant le gourou des vers solitaires.


J'ai pris un cas extrême, et le raccourcis est assez peu fairplay, c'est vrai. Mais la MPC ne fait pas du tout consensus au sein des communautés scientifiques. En gros, on ne sait pas encore où on nage. Je te souhaite d'être prudent, non seulement vis à vis de la pratique en elle-même, mais surtout vis à vis de ceux qui vivent de son commerce (formations, stages payants,...). La meilleure sonnette d'alarme que je te recommande, c'est de cerner vite les tentatives de mise à l'isolement par rapport à la médecine dite conventionnelle. Les tarifs pratiqués sont aussi un bon indicateur.
4275
Citation de jensouniev :
Mais la MPC ne fait pas du tout consensus au sein des communautés scientifiques.

Je lisais sans trop réfléchir et du coup j'étais en train de me demander le sens de ton post, je croyais que tu parlais du sampler :facepalm:
4276
Je ne paye rien et je pratique seul comme ca je ne risque rien ; Je ne suis pas le seul a pratiquer comme ca .

En fait si une revue dit qu'un groupe de chercheur.es diplômé.e.s en science ont démontré.e.s , ben finalement ce n'est pas encore une preuve scientifique ? :?!:

[ Dernière édition du message le 17/02/2025 à 20:40:39 ]

4277
Non. Déjà, parler de "preuve" en matière de sciences est assez ambigu. On lui préfère le terme de consensus scientifique.

Donc, prenons un chercheur ou un groupe de chercheur, un labo... Ils mènent une recherche. S'ils la mènent, c'est souvent qu'ils supposent déjà un résultat. Ils ont bien un postulat de départ qu'ils vont chercher à vérifier. Normal.
C'est déjà un petit biais : s'ils ne trouvent pas, ça ne fera pas de publication alors que l'absence de résultat est un résultat.

Passons.

Ensuite, leur recherche est financée. Cette question du financement de la recherche est devenue brûlante. Comme les gens qui mettent les sous le font en attendant des résultats, les chercheurs ont intérêt à en avoir.

Bon, ça n'implique pas malhonnêteté ou fraude, heureusement. Mais même au niveau inconscient, la tentation est grande de trouver absolument quelque chose.

Ensuite, on a les résultats bruts de l'étude. Il reste à les interpréter. Et là, il faut le faire sans se gourer. Dans le podcast que j'ai recommandé, on a l'exemple d'une étude qui avait fait les choux gras de la presse et dont l'invitée du podcast a vite vu qu'il y avait une grosse c*** dans l'interprétation des résultats, les chercheurs ayant tout simplement oublié un paramètre essentiel. Ce qu'ils ont d'ailleurs reconnu rapidement et republié un article qui démontait... leur propre article précédent.

Il y a donc le fameux article. C'est lui qui sera normalement revu par les pairs avant publication.
Il peut être publié dans différentes revues. Certaines prestigieuses sont plutôt crédibles et il y a une vraie revue. D'autres sont des revues prédatrices qui se contentent d'encaisser les sous de la publication sans la moindre révision. Entre les deux, il y a un panorama de revues plus ou moins prestigieuses et sérieuses.
Un article n'a pas du tout la même crédibilité, le même gage de sérieux s'il est publié dans une revue prestigieuse ("Nature", "Science", "The journal of medecine" sauf erreur de ma part) que dans une revue prédatrice. En gros, si les premières valent 9/10, les secondes valent -9/10 :mrg:

Donc, il faut voir dans quelle revue l'article a été publié avant de lui accorder un quelconque crédit.

Ensuite, même dans une revue prestigieuse, ça n'interdit pas les erreurs (ni même les fraudes). Les pairs relisent l'article pour déterminer si l'étude est sérieuse et comment elle s'articule avec l'état des connaissances actuelles, mais ils ne reprennent pas les données brutes pour les vérifier. Il arrive que les revues prestigieuses rétractent des articles au bout de quelque temps. C'est assez rare, mais ça arrive.
Parce qu'ensuite, après publication, les spécialistes du sujet vont étudier l'article. Souvent, ceux qui travaillent sur le même sujet ou un sujet proche, ou un sujet où les résultats de l'étude publiée peuvent avoir un impact, vont reprendre les données brutes et les décortiquer. C'est là qu'on peut s'apercevoir d'erreurs ou (plus rares pour les journaux sérieux) de fraudes.

Le truc, c'est que dans l'intervalle, la presse se sera emparée de l'étude. La plupart des "journalistes scientifiques" se contentent de lire la conclusion, même pas l'article complet, alors qu'il peut y avoir des contradictions ou de sérieuses nuances à cause de ce qu'on a déjà évoqué : courses aux subventions, nécessité de publier un max pour être "coté", etc.
Certains "journalistes" ne s'embarrassent même pas et vont citer des articles pour leur faire dire... le contraire de ce qu'ils disent (une grande spécialité de l'extrême droite notamment, je l'ai vu plusieurs fois). Vu que la plupart des gens ne vont même pas vérifier en allant lire l'article original ou simplement sa conclusion...
Donc, selon le vieil adage "calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose"... tant pis si on ment ou contrefait la vérité : ça fait toujours son petit effet.

Même les "journalistes" ou vulgarisateurs honnêtes peuvent "mécomprendre" la conclusion d'un article, entre autres par manque de bagage dans la spécialité. Déjà que beaucoup ne sont pas eux-mêmes scientifiques ou n'ont pas de formation scientifique. Et puis eux aussi ont leurs biais (leur façon de voir le monde) et la tendance normale pour tout être humain à chercher plutôt ce qui confirme leur façon de penser.

Donc, on voit bien que des articles de presse disant "une étude a montré ceci" ou "des chercheurs ont montré cela", ça ne pèse pas bien lourd.

Parce que pendant ce temps (mais ça prend du temps), les scientifiques qui travaillent dans le même domaine ou le même sujet vont essayer de répliquer l'étude. C'est-à-dire qu'ils vont refaire la même recherche, les mêmes expériences pour voir s'ils aboutissent aux mêmes résultats.
Si c'est le cas, alors les résultats commencent à ressembler à une "preuve". Mais le terme n'est pas bon, parce qu'une autre étude, d'autres découvertes, voire un nouveau paradigme scientifique peuvent ensuite l'infirmer. L'histoire des sciences est pleine de tels retournements.

Si on a plusieurs études sérieuses qui aboutissent aux mêmes résultats, alors on a ce qu'on appelle un consensus scientifique. C'est-à-dire que la chose est considérée comme très probablement vraie... jusqu'à preuve du contraire.
Et si d'autres études différentes, mais connexes, apportent des résultats qui vont dans le même sens, alors la chose est considérée comme très très probablement vraie... toujours jusqu'à preuve du contraire.

C'est tout ça la méthode scientifique. Avec ses biais, ses travers, les travers des humains qui la pratiquent, mais c'est la meilleure méthode qu'on ait trouvée pour approcher au plus près et au plus juste la vérité de notre univers.

Attention : cela ne veut pas dire qu'aucune donnée scientifique ne soit valable ni que toute découverte doive être remise en cause. En revanche, avant de considérer quelque chose comme très très probablement vrai, il faut autrement plus d'une étude ou qu'une recherche.

C'est (je suppose) entre autres pour ça que les prix Nobel ne sont (à ma connaissance) jamais remis pour des découvertes faites dans l'année, mais plusieurs années auparavant, voire une dizaine ou plus : il faut laisser le temps à la communauté scientifique de vérifier si une découverte importante fait bien consensus.

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Rha le soulagement de voir qqun écrire tout ça alors que ça fait plusieurs jours que j'essaie de trouver la force de le faire en vain... :mrg: :facepalm:

Et merci notamment de rappeler le fait que de trop nombreuses études échouant à démontrer une chose ne publieront pas, car ce sera vu comme un échec du point de vue des financeurs notamment, alors que c'est aussi un résultat, qui peut même ouvrir des voies tout à fait intéressantes.
On a d'ailleurs le concept de sérendipité basé là dessus : échouer à trouver/prouver qqchose, mais se faisant, découvrir un truc qui n'a souvent rien à voir, mais s'avèrera utile. (la colle du post-it est né comme ça, le téflon et le velcro aussi...)

Et puis on a les ig-nobel... qui au départ était décerné de manière parfaitement ironique et très décalée, et qui au fil du temps concerne de vraies recherches, avec parfois des réflexions ou des retombées surprenantes. :mrg:
(liste des prix par année)

Un exemple : prix 2024 de Démographie décerné à
Saul Newman, pour avoir constaté que de nombreuses affirmations concernant l'existence de supercentenaires et d'autres records d'âge extrême proviennent de régions où la durée de vie est courte, où il n'y a pas d'actes de naissance et où les erreurs d'écriture et les fraudes à la retraite sont fréquentes.

Ou en 2020, le prix de la Paix
Aux gouvernements indien et pakistanais pour avoir envoyé leurs diplomates sonner aux portes de leurs ambassades réciproques au milieu de la nuit avant de partir en courant.

:mrg:

Et d'autres un peu plus critiques :

Prix d'Education médical 2020 à
Jair Bolsonaro du Brésil, Boris Johnson du Royaume-Uni, Narendra Modi d'Inde, Andrés Manuel López Obrador du Mexique, Alexandre Loukachenko de Biélorussie, Donald Trump des États-Unis, Recep Tayyip Erdogan de Turquie, Vladimir Poutine de Russie et Gurbanguly Berdimuhamedow du Turkménistan pour avoir profité de la pandémie de Covid-19 pour démontrer que les politiciens pouvaient avoir un effet beaucoup plus immédiat sur la vie et la mort que les scientifiques ou les médecins. Alexandre Loukachenko a donc reçu son deuxième prix Ig Nobel, le premier étant celui de la paix en 2013.

[ Dernière édition du message le 17/02/2025 à 23:25:41 ]

4279
Sacrés pavés, tous les deux. Et fort instructifs.

Je rajouterai que :

1) Normalement, un scientifique qui monte une expérience, s'il le fait bien, c'est pour essayer de prouver que son hypothèse ne marche pas. Et il a intérêt à lui faire des croches-patte bien comme il faut, à son hypothèse. Lui casser les jambes. Si ça doit craquer, ça craque et on passe à autre chose. Quand l'expérience rate, c'c'est-à-dire qu'il échoue à mettre son hypothèse en défaut, alors l'hypothèse a une certaine solidité et il tente de publier.

2) Normalement, les fameux pairs (dont a parlé Will) qui lisent le brouillon de son article sont de la même discipline et si possible de la même spécialité. Pas des collègues : des concourants. Ils ont tout intérêt à saquer son article s'il ne fait pas la maille, déjà pour ne pas passer eux-mêmes pour des guignols, mais aussi parce que les publications amènent des financements. Les financements qu'il n’aura pas sans publication, ils peuvent espérer en piocher quelques miettes. Mais en même temps, ils n'ont pas intérêt à le saquer pour rien, déjà parce que le même gus peut être un jour un pair re-lecteur, mais surtout parce que s'il est empêché de publier un gros truc dans une revue prestigieuse et doit se rabattre sur une revue mineure, c'est la grosse revue qui va sonner les cloches des re-lecteurs pour leur avoir fait passer un scoop sous les nez. Et normalement, les re-lecteurs, ils veulent aussi être publiés un jour dans la grosse revue.

3) Normalement, les fameuse grosses revues, ce sont les chercheurs eux-même qui payent pour avoir le droit d'être édités dedans. Plus la revue est prestigieuse, plus c'est cher. Pour un article en open access (disponible en ligne gratuitement par Monsieur tout le monde) dans Nature, c'est 9500€. Faut avoir le moral pour les cracher. Mais alors pourquoi donc il paye ? Parce qu'il y a aussi la question de l'impact factor et l'indice de citation. Plus une étude d'un scientifique est citée par d'autres études ou des livres, plus sa réputation est solide et les financements importants. Publier dans une revue avec un fort impact factor, c'est maximiser ses chances d'avoir un indice de citation qui monte, surtout avec un article en open access puisque les scientifiques du monde entier pourront le lire et donc le citer. Mais pour ça, il faut une bonne étude qui passe le crible des pairs, et il faut payer la revue.

5) (Je sais mais c'est pour la chronologie). Normalement, une fois que c'est publié, en open access ou pas, d'autres scientifiques tentent de refaire l'expérience ou les expériences. Dans les mêmes conditions, si possible, histoire de voir s'ils arrivent aux mêmes résultats que le premier. Si ça marche une fois sur dix, il y a une c... dans le potage. Ils vont aussi, selon les problématiques, tenter de tester l'hypothèse de base dans un champ d'application plus large, ça peut être intéressant. Quand tout va bien, on arrive à ce que disaient mes prédécesseurs : le consensus scientifique. On commence à pouvoir s’appuyer sur l'hypothèse pour prédire des résultats. L'hypothèse devient alors une théorie, fiable jusqu'à preuve du contraire. Cela n'empêche pas certains de refaire les expériences et de les affiner dans les décennies à venir, on ne sait jamais, sur un malentendu... Vous imaginez la gloire de celui qui déboulonnerait Einstein ou Pasteur ? (oui, si ça trouve c'est déjà arrivé, mais j'ai pas l'info sous les yeux :mrg:)

4) Normalement, en corolaire du 3), les revues ayant le souci de leur bonne réputation, pour pouvoir faire raquer ceux qui veulent être publiés au tarif max, doivent être très soigneuses sur ce qu'elles publient. Si un article sur deux se révèle être une daube, les autres chercheurs ne citeront pas et se feront publier ailleurs. La revue se cassera la figure. Donc elle a tout intérêt à avoir du contenu de qualité. Et quand il y a un os dans la choucroute, ça arrive, surtout ne pas mettre la poussière sous le tapis, que non ! Ça se sait toujours pour une revue aussi visible. Donc si besoin, ils font un correctif, un errata, ou ils retirent carrément l'article en disant "On n’aurait pas dû laisser passer". Dans le cas d'un article retiré, c'est potentiellement la fin de la carrière du chercheur qui s'est planté. Il risque d'être tricard partout où c'est sérieux et sans subsides.


Donc, c'est la jungle, bien organisée, avec une chaine alimentaire logique et des plantes qui jouent toutes des coudes pour arriver au soleil. Et du coup c'est sensé poussé droit si planté serré. C'est beau la nature. On a normalement quelques gardes-fous qui vont dans le bon sens et permettent de faire en sorte que l'information finale soit solide. Normalement.
Mais comme n'importe quel système, il y a des couacs, des failles, parfois des fraudeurs. Rien n'est parfait. Cependant, faute d'être parfait, du peu que j'en connais, c'est un des systèmes les moins pourris, j'ai l'impression.


Normalement.
4280
Globalement d'accord.

Juste une précision :
Citation :
Normalement, les fameuse grosses revues, ce sont les chercheurs eux-même qui payent pour avoir le droit d'être édités dedans

C'est aussi à ma connaissance le cas des revues prédatrices. C'est de ça qu'elles vivent. Leur but n'est pas d'être lues (elles ne le sont pas, car proposant du contenu de mauvaise qualité), mais servent à ce que des "chercheurs" (plutôt des pseudos-chercheurs) puissent se prévaloir d'avoir des articles publiés.

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