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Test de Kontakt 3 de Native Instruments - Full Kontakt

Native instruments remonte pour la troisième fois dans l’ascenseur en surcharge des sampleurs logiciels. Le combat est rude pour se démarquer mais avec de sérieux atouts tels que 33 Go de samples et un mode ‘performance’, Kontakt pourrait bien faire la différence.

Native instru­ments remonte pour la troi­sième fois dans l’as­cen­seur en surcharge des sampleurs logi­ciels. Le combat est rude pour se démarquer mais avec de sérieux atouts tels que 33 Go de samples et un mode ‘per­for­man­ce’, Kontakt pour­rait bien faire la diffé­rence.

 

Vue 'performance'

Dès que j’en­tends le nom de Native Instru­ments, je me repré­sente une bande de geeks mangeurs de pizza, scot­chés à leur PC sous Linux. Cette image proba­ble­ment erro­née de NI, je pense l’avoir formé en 2002, l’an­née du premier Kontakt. L’équipe teutonne se déci­dait à sortir son sampler logi­ciel, un peu après tout le monde et même s’il s’agis­sait d’une mini­ré­vo­lu­tion, elle avait les défauts de ses quali­tés. En ce qui me concerne, l’ou­til me donnait l’im­pres­sion d’être un de ces share­wares géniaux, parti pour être éter­nel­le­ment en version bêta, déve­loppé par un surdoué socia­le­ment dimi­nué et vivant seule dans un studio de 17,5 m2 quelque part dans son monde, inca­pable de commu­niquer autre­ment que par adres­sages mémoire et réfé­rences de pizza.

Kontakt avait quelques gènes en commun avec Reak­tor. C’était un de ces génies qu’on admire et évite à la fois, tant il est diffi­cile d’avoir une conver­sa­tion normale. ('Terrible le match de foot, hier, non ? – Oui, fasci­nant de voir la quan­tité d’éner­gie ciné­tique qu’il serait possible de mesu­rer sur un ballon au cours des 2H de jeu.')

Conscient que le côté ultra­geek de l’in­ter­face était un handi­cap commer­cial qui ne pouvait que nuire aux nombreuses quali­tés du produit, NI s’est débattu : d’abord en sortant une version 2 (toujours beta ahem) avec une inter­face théo­rique­ment plus intui­tive, puis en décli­nant le produit en deux versions simpli­fiées : Kompakt et Intakt, respec­ti­ve­ment lecteur de samples et lecteur de boucles.

Mais les plus rensei­gnés d’entre vous ont dû apprendre que Native Instru­ments renonçait appa­rem­ment à cette poli­tique qui consis­tait à propo­ser plus de produits plus simples plutôt qu’un seul produit compliqué et ont pure­ment et simple­ment supprimé Kompakt et Intakt du cata­logue.

Doit-on en conclure que Kontakt 3ème du nom peut assu­mer à lui seul le rôle de sampler géné­ra­liste tout en restant l’ul­time couteau suisse du sound design à base de sample ? Est-il arrivé au meilleur compro­mis GUI/fonc­tion­na­li­tés ? Armé de 33 GB de samples prêts à l’usage, pourra-t-il conqué­rir le cœur de tous les utili­sa­teurs y compris ceux qui ne cherchent rien d’autre qu’un truc qui lit des échan­tillons ? Mon PC Pentium IV 3Ghz Hyper­threa­ding, pourvu de 1 Go de Ram, 2 disques SATA dont 1 en 10K T/min, une Motu 828M­KII et 2 UAD-1, parvien­dra-t-il à assu­rer un fonc­tion­ne­ment sans faille ?

 

La vue 'perfor­man­ce’

L’ins­tal­la­tion de Kontakt ne pose aucun problème parti­cu­lier, si ce n’est celui du temps à y consa­crer ! Il va falloir enchaî­ner les 5 DVD et lais­ser le programme d’ins­tal­la­tion faire son petit bazar avec. Le programme Service Center se charge de vous accor­der votre légi­ti­mité de client payant content en simpli­fiant le système d’au­to­ri­sa­tion des logi­ciels, à condi­tion d’avoir une connexion inter­net sur le poste de travail. Sinon, c’est la puni­tion des numé­ros de séries inter­mi­nables, des chal­lenges / request, etc. Vive­ment que Native Instru­ment se mette à l’iLok !

 

Explorateur

Je suis un utili­sa­teur comme un autre : quand j’ins­talle 33 GO de joujoux, je veux tout de suite faire mumuse, invoquer ainsi ma muse ! Après le premier lance­ment, Kontakt construit la base de données des samples, instru­ments, et ‘mul­tis’ dispo­nibles sur mon disque dur. Je peux alors parcou­rir la liste dans l’ex­plo­ra­teur inté­gré de Kontakt ou bien taper un mot pour filtrer la liste avec unique­ment les noms le compre­nant. Je tape ‘Flu­te’ et pouf, j’ai la liste de tout ce qui possède ‘flu­te’ dans son nom. Indé­nia­ble­ment pratique. Par contre, plutôt que d’avoir un explo­ra­teur de fichier d’une part et une base de données qui affiche une liste de programme en vrac d’autre part, j’au­rai préféré avoir une seule vue avec arbo­res­cence et la fonc­tion de recherche.

Ma première jour­née avec Kontakt aura donc consisté à char­ger les instru­ments livrés avec et à frap­per les touches de mon clavier tel un Glenn Gould sous cocaïne se remet­tant tout juste du choc que lui a causé la frac­ture de ses deux poignets.

L’in­té­rêt numéro de 1 de four­nir des banques de sons avec un sampler, c’est de propo­ser des instru­ments qui permettent de présen­ter certaines spéci­fi­ci­tés du produit. La première nouveauté que l’on découvre alors est la vue perfor­mance.

Les instru­ments s’em­pilent les uns sur les autres dans l’es­pace de rack et s’af­fecte le plus petit canal midi dispo­nible. Par défaut, c’est aussi ce qui déter­mine l’ordre de range­ment des instru­ments. Ex. vous char­gez un piano affecté sur le canal 1, une basse sur canal 2, une batte­rie sur canal 3. Vous suppri­mez la basse et char­gez un set de percus­sion, il pren­dra le canal 2 et s’in­ter­ca­lera entre les le piano et la batte­rie. C’est un détail, mais j’ap­pré­cie la logique de cette affec­ta­tion.

Mais la nouveauté qui saute aux yeux, c’est que chaque instru­ment à une mini inter­face person­na­li­sée : une texture de fond et des contrôles perti­nents pour son usage.

Vue performance

Par exemple, les cuivres de la banque de sons appe­lée ‘Band’, affichent un para­mètre ‘arti­cu­la­tion’ qui permet de choi­sir entre plusieurs types d’ar­ti­cu­la­tions, dont un mode ‘ran­dom’. Dans ce mode, quand vous jouez une note plusieurs fois de suite, vous n’en­ten­dez pas toujours le même son : parfois le son se termi­nera sur un glis­sando, parfois, le timbre sera légè­re­ment plus rauque, etc., à l’ins­tar de la fonc­tion Huma­ni­zer de EZdrum­mer.

En bref, il est désor­mais possible, quand l’on crée un instru­ment de lui affec­ter une icône ainsi qu’une texture de fond person­na­li­sée. Il sera possible pour les plus fortiches d’af­fec­ter les contrô­leurs qui leur semble­ront les plus utiles afin que ceux-ci soient immé­dia­te­ment acces­sibles. Parfois, il s’agira de para­mètres que l’on ne pour­rait avoir autre­ment. Ceci est rendu possible grâce à une évolu­tion de la fonc­tion­na­lité la plus pitto­resque de Kontakt : les scripts dont la puis­sance n’a d’égale que son opacité pour les musi­ciens peu enclins à déve­lop­per leurs dons d’in­gé­nieurs-infor­ma­ti­ciens.

En bref, il est désor­mais possible pour les créa­teurs d’ins­tru­ments d’af­fec­ter une icône, une texture de fond person­na­li­sée et les contrô­leurs qui leur semble­ront utile de propo­ser aux utili­sa­teurs afin que ceux-ci aient immé­dia­te­ment accès aux para­mètres les plus perti­nents pour l’ins­tru­ment. Parfois, il s’agira de para­mètres que l’on ne pour­rait avoir autre­ment.

La vue perfor­mance est donc le pont du geek vers l’homme moyen : elle permet tout à la fois de présen­ter les carac­té­ris­tiques d’un instru­ment et de rendre le rack (la zone où s’em­pile les instru­ments) un poil moins tris­toune.

 

La bank de sons : œuf, jambon, fromage

Reve­nons un petit peu sur la banque de son, car c’est un des prin­ci­paux argu­ments commer­ciaux du produit et je subo­dore que cela inté­resse beau­coup de monde, d’au­tant que vous êtes contraint de l’ache­ter avec Kontakt 3. Il n’existe pas de Kontakt tout nu.

En quelques mots, c’est une banque touche-à-tout d’ex­cel­lente qualité. Je ne peux pas dire que j’ai pris grand plai­sir à jouer avec tous les instru­ments, malgré la bonne qualité globale des sono­ri­tés. Par exemple, les pianos ont de jolis timbres, mais leur dyna­mique est peu exal­tante. Vous trou­ve­rez un piano droit, ce qui est plutôt rare, qui apporte une couleur inté­res­sante. Pour les batte­ries, je n’ai rien trouvé de sédui­sant.

Les samplers ne samplent plus !


Sur certains forums anglo­phones, on peut lire la frus­tra­tion d’uti­li­sa­teurs de samplers logi­ciels qui déses­pèrent devant l’ab­sence d’une fonc­tion d’en­re­gis­tre­ment des softs vedettes de l’échan­tillon­nage. Il est vrai que le terme ‘sam­pler’ dans son sens premier, c’est-à-dire numé­ri­sa­tion d’un signal audio analo­gique pour créer un échan­tillon mani­pu­lable dans le domaine numé­rique, est tout à fait usurpé. Quand les premiers samplers sont sortis, l’en­re­gis­tre­ment par numé­ri­sa­tion était une tech­no­lo­gie toute neuve et l’on ne pouvait guère espé­rer acqué­rir davan­tage qu’une poignée de seconde pour une qualité médiocre (qui avait toute­fois son charme dans certains cas). La partie numé­ri­sa­tion étant désor­mais pris en charge par votre inter­face audio, ce que l’on rattache aujour­d’hui au mot ‘sam­pler’, c’est para­doxa­le­ment tout ce qui N’EST PAS l’étape de numé­ri­sa­tion. En revanche, on y met tout ce a été rendu possible par cette tech­no­lo­gie au travers des machines du même nom : comman­der un son numé­risé par messages midi, le trans­po­ser en fonc­tion de la note midi, modi­fier sa durée, appliquer des effets ou des filtres dyna­mique­ment, l’as­so­cier à d’autres sons, etc. Les ordi­na­teurs actuels ont des capa­ci­tés sans commune mesure avec ce que pouvait propo­ser un échan­tillon­neur hard­ware, et une inter­face théo­rique­ment bien plus confor­table. Cette flexi­bi­lité accrue est un casse-tête pour les déve­lop­peurs, car offrir de nombreuses possi­bi­li­tés de trai­te­ment dans une inter­face facile d’ac­cès est clai­re­ment un chal­lenge.

Elle a quelques points forts : la banque de sons d’or­chestres extraite de la Vienna Sympho­nic Library est vrai­ment très réus­sie. Je me suis permis d’ailleurs de vous propo­ser un petit essai façon musique de film. Vous y enten­drez exclu­si­ve­ment des sons de cette banque, en dehors d’une boucle de percus­sions issue de la collec­tion ‘World’ et que j’ai abusi­ve­ment trafiqué dans Kontakt. La collec­tion de son ‘World’ est très réus­sie aussi, même si tous les sons ne proposent pas un grand confort de jeu faute d’ar­ti­cu­la­tions supplé­men­taires qui auraient permis un usage plus réaliste de certains instru­ments.

Pour le reste, il y a de très jolies surprises à décou­vrir : ici un orgue bien chaud me rappe­lant la collec­tion très réus­sie de chez Ulti­mate Sound Bank, là une basse élec­trique qui prend vie avec des inflexions parti­cu­lières dans les vélo­ci­tés élevées.

D’une façon géné­rale, les timbres sont souvent très jolis et les fonc­tion­na­li­tés asso­ciées dans la vue perfor­mance souvent pratique, pour autant, on n’en retire pas toujours un grand plai­sir ou un grand réalisme dans le jeu. Évidem­ment, Kontakt ne va pas tirer une balle dans le pied du kata­log de Native Instru­ments : pas ques­tion de concur­ren­cer Akous­tik Piano, Elek­trik Piano, Battery, B4, etc.

J’au­rai tendance à dire qu’il me parait bien plus inté­res­sant de viser des banques spécia­li­sées que de miser sur une banque géné­ra­liste même gargan­tuesque en terme d’es­pace disque et encore, quand les géné­ra­tions me reli­ront ( on peut toujours rêver).

Mais celui qui veut acqué­rir une banque de samples complète pour se faire une bonne base de travail y trou­vera large­ment son compte. Il faut aussi consi­dé­rer ces 33 Go de sons comme une consi­dé­rable provi­sion de victimes pour les nombreuses céré­mo­nies sacri­fi­cielles que vous prési­de­rez dans le but d’in­voquer les démons de la créa­tion ou, plus sobre­ment, comme le maté­riau brut de vos futures sculp­tures sonores, le sound design étant l’atout majeur de Kontakt depuis sa créa­tion. Dans ce but, vous trou­ve­rez quan­tité de timbres très riche et très inté­res­sant à tritu­rer.

Pour résu­mer, les timbres sont inté­res­sants, souvent jolis et four­ni­ront une bonne base de travail pour la recherche de sono­ri­tés nouvelles, ainsi que tous les instru­ments utiles pour compo­ser et arran­ger un morceau de nos jours. Je me prends néan­moins à souhai­ter que Kontakt soit proposé SANS banque de samples et à un prix plus inté­res­sant que les 400 euros qu’on nous en demande. Le produit, sous sa forme actuelle, devrait être un bundle. Se retrou­ver avec 33 Go de sons couvrant tous les domaines signi­fie forcé­ment qu’un ancien du sampling paie pour quelque chose dont il n’a pas vrai­ment besoin.

Impor­ta­tion : Kaputt ?

Un gros reproche souvent fait à Kontakt 2 était sa faible compé­tence dans le domaine de l’im­por­ta­tion des diffé­rents formats.

Avec l’avè­ne­ment de l’ère du ‘soft sampler’, le nombre de formats a explosé et la ques­tion de la capa­cité d’un produit à impor­ter les banques des concur­rents est deve­nue cruciale : fini le temps où il suffi­sait de savoir lire du Akai. Si tel musi­cien a été un utili­sa­teur Giga­sam­pler pendant long­temps et qu’il veut se repen­tir sur l’au­tel de Kontakt, il veut tout de même pouvoir conti­nuer d’ex­ploi­ter ses banques de sons préfé­rées.

L’im­por­ta­tion sous Kontakt propose deux prin­cipes : soit vous selec­tion­nez un instru­ment (HALion, Giga­Sam­pler, Pulsar, MPC, Enso­niq, etc) dans l’ex­plo­ra­teur et vous le glis­sez/dépo­sez dans le rack, ce qui lance une conver­sion à la volée, charge à vous de le sauve­gar­der où bon vous semble ensuite, soit vous selec­tion­nez le ou les instru­ments et lancer une impor­ta­tion par batch grâce aux boutons « import », ce qui aura l’avan­tage de créer dans le même temps les éléments à ajou­ter dans la base de données de Kontakt.

Outil de rechercheOutil de recherche

J’es­saie d’abord avec quelques sono­ri­tés issues de l’ère Giga­sam­pler : La plupart passe sans problème. J’es­saie le fameux Giga­Piano et là… Argh, toutes les ‘relea­ses’ notes sont trop fortes.

Le bug ne m’inquiète pas trop : qu’à cela ne tienne, je vais me faire la main sur l’edi­tion. Je me rends sur la partie « groupes » (pour groupes de samples/zones de mapping) et grosse erreur de ma part, j’en­tre­prends de les selec­tion­ner dans la minus­cule fenêtre qui les liste ! Le procédé s’avère rapi­de­ment trop fasti­dieux et c’est là que l’on­glet « moni­tor » de la partie gauche (pas au sens de maladroit hein ?) mani­feste son utilité : il nous propose une vue en liste des groupes, filtrable par la saisie de quelques carac­tères. Coup de chance : tous les groupes utilisé pour les « release notes » de ce programme Giga­Sam­pler sont iden­ti­fié par l’ajout de « RT » dans leur nom, je peux donc faci­le­ment les cocher un à un. Vue leur nombre, un petit « select all » quelque part m’au­rait fait plai­sir, CTRL+A n’ayant pas fonc­tionné. Mais voilà c’est fait ! Il m’a été possible de bais­ser le volume pour l’en­semble des release notes d’un seul coup. Pinailleur dans l’âme, je pars à la recherche d’une fonc­tion qui permet­trait d’in­ver­ser la selec­tion ce qui pour­rait me faire gagner du temps sur d’autres trai­te­ment pour tout ce qui n’est pas release notes… Non, ça n’existe pas. Et là c’est plus embê­tant, car rien dans le nom des groupes de « notes on » ne permet pas de les discri­mi­ner de cette manière.

Navigateur d'instrumentsNavi­ga­teur d’ins­tru­ments

Parmi les nombreux services que la vue moni­tor peut rendre, vous pouvez par exemple voir la valeur de n’im­porte quel para­mètre sa valeur dans chaque groupe afin de véri­fier la cohé­rence. Pour reprendre l’exemple de mon Giga­Piano, je peux tout de suite contrô­ler que tous les groupes « Release » notes ont bien le même « volume » (ou pas).

Tout cela, c’est la théo­rie : dans la pratique, il est fort probable que, comme moi après plusieurs essais, vous rencon­triez des bugs d’af­fi­chage ne rafraî­chis­sant pas l’état de la case quand vous la cochez par exemple. Un double click dans la colonne pour l’obli­ger à se réor­don­ner par case cochée à résolu le problème, tempo­rai­re­ment. Vous pour­rez rencon­trer aussi sans doute des gros ralen­tis­se­ment de l’in­ter­face pendant la sélec­tion de zone de mapping sur les programmes un peu complexes. Vive­ment le patch !

Je fais de nombreux test d’im­por­ta­tion et il y a des petits accrocs : l’im­por­ta­tion de programmes pour Battery, trouvé sur un CD de samples ache­tés chez Speed­soft, passe par une phase où il me faut lui indiquer où trou­ver les samples. Diffi­cile de savoir si cela est dû à l’ou­til d’im­por­ta­tion de Kontakt ou à la manière dont les programmes ont été écrits.

J’es­saie un programme Halion. Surprise, Kontakt n’im­porte pas les samples, son programme pointe vers le chemin par défaut qui était présent dans le programme Halion. Pas très grave, ça se corrige faci­le­ment. Toute­fois, je rencontre des soucis de réglages d’en­ve­loppes ADSR sur certains programmes.

Et puis au bout d’un moment, une impor­ta­tion Halion échoue complè­te­ment. Le programme n’avait pas l’air compliqué pour­tant. Il génère un fichier Kontakt corrompu. Et par la suite, plus aucun programme n’est correc­te­ment importé. Je ferme et relance le plug-in. Toujours pareil. Reboot.

Et les CD Akaï ? J’in­sère un de mes vieux CDs pous­sié­reux dans le lecteur. L’ex­plo­ra­teur de fichier de Kontakt détecte le format tout de suite. Je parcours le CD et là il me faut glis­ser/dépo­ser, l’im­por­ta­tion par batch échouant pour une raison obscure.

En résumé, pour l’im­por­ta­tion, je dirais qu’on est dans la moyenne, les programmes passent en géné­ral pas trop mal hormis quelques petits embê­te­ments pas trop graves.

 

Kontakt à l’étroit

Bon OK, passons sur les soucis d’im­por­ta­tions : Kontakt est réso­lu­ment tourné vers l’ave­nir, il n’a que faire des formats du passé.

Widescreen

Néan­moins, ma mésa­ven­ture avec les groupes me donne envie de creu­ser la ques­tion de la taille de la zone de travail dans Kontakt. Un bouton permet de choi­sir entre 3 tailles de fenêtre prédé­fi­nies (que l’on peut person­na­li­ser en fonc­tion de ses besoins). Je choi­sis la plus grande, mais elle dépasse en hauteur dans mon séquen­ceur (Cubase SX 3), je pars donc recti­fier les dimen­sions et ré applique mon choix.

La fenêtre a une hauteur plus confor­table, ce qui, en mode édition d’ins­tru­ment permet d’ac­cé­der à plus de choses rapi­de­ment. La fenêtre est plus large, mais c’est sans inté­rêt, le gain ne profite qu’à la zone réser­vée à l’ex­plo­ra­teur de fichier / Base de donnée /moni­teur qui me semblait bien assez claire. La zone de travail est toujours aussi resser­rée. Ça ne respire pas beau­coup. Pour la plupart des para­mètres, on s’en contente, mais pour la fenêtre de mapping, c’est un peu limite, et pareil pour la fenêtre d’édi­tion de la forme d’onde du sample.

Bien­ve­nue dans un monde de scrol­ling verti­cal où la roulette de la souris n’est pas recon­nue en mode plug-in ! Du moins, jusqu’à ce qu’un utili­sa­teur vous explique sur un forum l’uti­lité de l’op­tion de confi­gu­ra­tion appelé « capture mouse from host »… Si ce n’est pas une option de geek, ça ! La fenêtre d’édi­tion d’un instru­ment se présente un peu façon Reason ; tous les outils sont empi­lés les uns sur les autres. Chaque fois que vous affec­tez une modu­la­tion à un para­mètre, elle se rajoute tout en bas, dans un dossier prévu à cet effet et juste en dessous de l’ef­fet modulé, une ligne appa­raît vous préci­sant le para­mètre modi­fié par quel type de modu­la­tion. Sur cette ligne, un bouton vous permet alors de faire rapi­de­ment scrol­ler la fenêtre jusqu’à l’en­droit où se trouve le réglage de la modu­la­tion, qui sera alors enca­dré en jaune pour que vous la repé­riez plus faci­le­ment dans tout ce bordel. Sur la modu­la­tion, vous trou­ve­rez un bouton pour faire le chemin inverse, c’est-à-dire vers l’ef­fet dont vous modu­lez un des para­mètres.

Pas évident à expliquer, j’es­père que vous me suivez. En gros, vous passez beau­coup de temps à aller de haut en bas, dans l’in­ter­face. Native Instru­ment a donné le nom de Quickjump, soit le terme marke­ting pour brico­lage. Même si ça fonc­tionne bien, je ne trouve pas ça très pratique, ni très lisible, ni très ordonné. Par exemple, si on affecte une modu­la­tion à une ouver­ture de filtre, mais on veut régler l’ou­ver­ture de départ du filtre à un niveau opti­mum, on passe sans arrêt de l’ef­fet à la modu­la­tion et c’est un peu…­lourd. C’est comme tout, on s’y fait.

En mode Plug-in, les fenêtres d’édi­tions de formes d’onde, de mapping et de sélec­tion de groupes sont toutes petites. Dans le cas du mapping et de la forme d’onde, il est possible de zoomer pour un travail précis, mais dans ce format, le compro­mis est toujours le même : vous gagnez en préci­sion mais vous perdez la vue d’en­semble.

En mode Stan­da­lone, vous béné­fi­ciez de la possi­bi­lité de « déta­cher » la fenêtre Mapping de la fenêtre de Kontakt et de l’agran­dir selon trois formats prédé­fi­nis. En revanche, elle souffre d’un gros incon­vé­nient dans ce mode : le drag-and-drop depuis l’ex­plo­ra­teur de fichier de Kontakt ne marche plus ! Il faut repas­ser dans la vue de Kontakt pour faire pouvoir glis­ser les samples sur la grille de Mapping : c’est bébête.

Le sample editor possède égale­ment la faculté de se déta­cher pour un plus grand confort. C’est heureux. Comme nous le verrons dans la rubrique suivante, il y a des détails dans l’er­go­no­mie qui sont à revoir. A noter cepen­dant que si le sample editor s’avère plutôt stable dans la fenetre de Kontakt, il m’a en revanche grave­ment planté Kontakt en mode « déta­ché », à plusieurs reprises, parfois avec la néces­sité d’un reboot à la clé. Pas cool. Vive­ment les patches !

A noter qu’il est possible d’af­fec­ter un éditeur audio alter­na­tif. Vous pouvez par exemple lancer depuis Kontakt un Wave­lab ou Sound­forge ou n’im­porte quel outil de ce type pour travailler plus préci­sé­ment votre sample. J’au­rai appré­cié que l’on puisse se donner le choix entre un sound­forge et un Recycle par exemple selon que l’on travaille sur une boucle à slicer (décou­per selon les éléments ryth­miques du fichier) ou un sample à retou­cher. Mais de toute façon, l’in­té­gra­tion avec Recycle n’est pas au mieux : si vous ouvrez un fichier wav dans Kontakt, vous pouvez l’en­voyer dans Recycle pour le slicer, mais celui-ci le sauve­gar­dera au format Rex et il vous faudra le réim­por­ter dans Kontakt pour profi­ter des modif. Si vous ouvrez un fichier Rex dans Kontakt, vous ne pour­rez pas l’en­voyer dans Recycle, un message d’er­reur s’af­fi­chera. D’ailleurs quand vous ouvrez un fichier Rex dans Kontakt et que vous lancez Sound­forge pour l’édi­ter, vous consta­tez qu’il est envoyé au format Wav.

Pour « Slicer », il faut donc soit le faire à l’avance dans Recycle si vous préfé­rez passer par lui, soit vous accom­mo­der de l’in­ter­face de Kontakt, moins pratique sous certains aspects pour les raisons que j’ex­plique­rai plus tard dans cet article.

 

Skulp­ture par Kontakt

Mapping

Sans passer en revue les nombreuses possi­bi­li­tés du sampler le plus complet du marché dans ce domaine, nous allons abor­der quelques-unes des possi­bi­li­tés que la nouvelle version nous propose.

L’in­ter­face de mapping des samples est un peu étroite, comme je le disais. Heureu­se­ment, une bonne partie du travail de mapping peut-être auto­ma­ti­sée à condi­tion d’avoir prévu une nomen­cla­ture claire des noms des samples qui consti­tue­ront votre instru­ment. Kontakt ouvrira une boite de dialogue vous montrant qu’il a iden­ti­fié une struc­ture dans le nom des samples dont il vous faudra préci­ser le sens via une inter­face très simple.

Kontakt permet de tritu­rer un sample grâce à ses nombreux effets dont beau­coup sont l’hé­ri­tage d’autres produits de la marque : des simu­la­teurs d’am­pli et de haut-parleurs direc­te­ment issus de Guitar Rig, un filtre de chez Pro 53, etc.

Les effets sont très effi­caces, de bonne qualité et on s’amuse beau­coup à tritu­rer le son avec. Il est possible d’ap­pliquer des effets à tout un instru­ment, ou seule­ment à un ou plusieurs groupes de samples. Par exemple : on peut appliquer un filtre LP unique­ment sur une zone de vélo­cité, et un autre filtre sur une autre.

On peut faire varier n’im­porte quel para­mètre d’un effet en lui appliquant LFO, via un genre de step séquen­ceur, enve­loppes que l’on dessine et, nouveauté de Kontakt 3, que l’on peut caler ryth­mique­ment sur la grille de slice du sample. Vous pouvez modu­lez l’am­pli­tude dans le temps et de manière très précise grâce à un modu­la­tion shaper qui marche soit par le dessin dans une courbe, soit dans une grille. Les possi­bi­li­tés offertes par le modu­la­tion shaper sont très copieuses contrai­re­ment à ce que sa sobre inter­face peut lais­ser penser et selon les para­mètres avec lesquelles on joue, ne sera pas évident à mani­pu­ler. Mais à force d’es­sai, on fini par comprendre ce qui se passe. En revanche, j’ai regretté de ne pouvoir appliquer des modu­la­tions aux inserts de l’ins­tru­ment comme il est possible de le faire pour les inserts de groupes.

Wave editor

 

Si tout cela est encore trop simple pour vous, il vous est possible de modu­ler n’im­porte quel para­mètre de n’im­porte quelle modu­la­teur de la même maniè­re… Et ainsi de suite… Je ne vous cache pas que les problèmes de la logique de l’in­ter­face évoqué un peu plus tôt dans l’ar­ticle ne s’en complique que davan­tage. Vous vous retrou­ve­rez dans la zone « modu­la­tion » de l’in­ter­face avec une liste de modu­la­tions dont certaines modulent d’autres modu­la­tions et vrai­ment, c’est pas beau à regar­der… Mais on peut pardon­ner devant autant de souplesse du trai­te­ment.

Kontakt 3 nous permet de travailler sur la forme d’onde direc­te­ment dans le plug-in. Encore une fois, la taille de la fenêtre ainsi que quelques erreurs de jeunesse rendent la mani­pu­la­tion pas toujours évidente.

Direc­tion le mode Stand Alone pour un peu plus de confort. Pas suffi­sam­ment toute­fois : Par exemple, la zone de sélec­tion est perdue quand on applique un trai­te­ment, ce qui est très péna­li­sant dans certains cas. Il faudra préfé­rer le travail dans un Wave­lab ou un Sound­forge. Néan­moins, sur le prin­cipe, il peut être très pratique de pouvoir modi­fier la queue d’un sample direc­te­ment dans Kontakt.

À noter égale­ment que l’édi­tion de forme d’onde à son propre système d’undo/redo en plus de celui proposé par Kontakt 3. Et il y a des situa­tions où il vaut mieux ne pas se trom­per, sous peine de vous retrou­ver au tout début de vos mani­pu­la­tions.

 

Kontak­tus RMX

La fenêtre d’édi­tion des formes d’ondes de Kontakt 3 nous permet égale­ment de gérer le slicing, c’est-à-dire la découpe d’un son qui présente des éléments ryth­miques en plusieurs petits morceaux. Ceci permet plus de souplesse pour les mani­pu­la­tions ryth­miques. Le travail sur les slices peut-être partiel­le­ment auto­ma­tisé. En revanche, tout comme avec Recycle, il peut fréquem­ment arri­ver de devoir faire une bonne partie du travail à la main pour un slicing propre de la boucle.

Il y a trois façons de créer les slices : en mode auto­ma­tique métro­no­mique, c’est-à-dire en fonc­tion d’une valeur de durée (blanche, noire, croche, etc.), soit par détec­tion dans la forme d’onde qui marche bien, soit tout à la main. Cette dernière méthode est à pros­crire : plutôt que de nous donner un mode ‘bou­ton gauche : j’ajou­te’, ‘bou­ton droit : j’en­lè­ve’, NI a cru bon de propo­ser deux modes : un mode ‘ajout de slice’ et un mode ‘sup­pres­sion’, ce qui ne permet pas un travail très fluide. Devoir cliquer sur le bouton ‘mode suppres­sion’ pour enle­ver un slice rajouté par erreur et retour­ner cliquer sur le bouton ‘mode ajout’ pour conti­nuer son travail de découpe est loin d’être la façon la plus fluide de procé­der.

Pour l’édi­tion des slices ou le travail sur la forme d’onde de manière inten­sive, on ne pourra pas vrai­ment se passer d’un Wave­lab, Sound­forge et/ou Recy­cled. Mais il est bien pratique de pouvoir tester un reverse de slice in situ par exemple.

Enveloppe slice

Petit bug très désa­gréable, quand j’ef­fec­tue deux clics trop rappro­chés pour écou­ter un slice plusieurs fois de suite, Kontakt ferme l’édi­teur audio. Rapi­de­ment horri­pi­lant. En mode Stan­da­lone, dans la vue agran­die, le problème ne s’est pas posé.

En revanche, s’il est possible de faire un « drag and drop » des slices sur la grille de mapping depuis l’édi­teur audio pour faire son mapping à la main, en mode stan­da­lone, vous perdez cette possi­bi­lité dès lors que vous êtes mode « déta­ché/agrandi » de l’un ou l’autre des éditeurs. C’est du détail, vous me direz, on peut s’en tirer sans ça, mais ça peut vite deve­nir pénible quand on mani­pule des programmes char­gés et que l’on se voit contraint de fermer et réou­vrir les editeurs plusieurs fois de suite.

Une fois votre fichier correc­te­ment slicé, vous pouvez deman­der à Kontakt 3 de géné­rer le mapping des slices sur le clavier ainsi qu’un fichier midi pour votre séquen­ceur qui exécu­tera votre boucle au travers de ce mapping, vous donnant la possi­bi­lité de modi­fier le tempo, mais aussi le groove, la quan­ti­za­tion, etc.

Parmi les choses fort sympa­thiques propo­sées par la gestion des slices de Kontakt, il est possible de caler des formes d’en­ve­loppe sur les slices afin de faire varier les para­mètres d’un effet en fonc­tion du slice sur lequel il se trouve. Vous pouvez par exemple, ouvrir un filtre systé­ma­tique­ment sur les slices de caisse claire, le refer­mer sur ceux de grosse caisse, le faire varier sur les posi­tions inter­mé­diaires. Paral­lè­le­ment, vous pouvez faire varier la réson­nance du filtre de la même façon. Tant qu’on y est pourquoi ne pas essayer aussi avec les para­mètres drive et tone de l’ef­fet ‘Skrea­mer’ (simu­la­tion d’une pédale d’over­drive de type tube screa­mer pour guitare) ?

J’ai pris une boucle de darbouka trou­vée dans ma banque de son wav person­nelle, et je lui ai fait subir ce genre de trai­te­ment. Vous pour­rez écou­ter le résul­tat en suivant ce lien.

Autant le dire, on a là un outil de travail très puis­sant, permet­tant des mani­pu­la­tions plus créa­tives que ce qu’un Stylus RMX nous offre. Dommage qu’on ne puisse impor­ter les boucles slicées de Stylus direc­te­ment dans Kontakt.

Konk­lu­zion : Kompliké mais Komplet

Kontakt veut être le sampler le plus fourni du marché, mais il se sent à l’étroit dans le format plug-in (en atten­dant la nouvelle norme VST3) et les compro­mis à suppor­ter nous rendent la vie diffi­cile, de même que la philo­so­phie de son ergo­no­mie qui nous impose sa logique au lieu d’em­prun­ter des approches plus connues.

Kontakt est un puis­sant outil de sound design à base de samples et permet des program­ma­tions de banques de samples très évoluées pour les profes­sion­nelles du sampling. Mais l’uti­li­sa­teur de base va peut-être souf­frir de cette philo­so­phie quelque peu autis­tique qui voudrait que tout passe par lui et à sa façon. Qui peut le plus peut le moins toute­fois, et Kontakt ne fait pas excep­tion : une fois dépas­sée la phase de fami­lia­ri­sa­tion, tous ces embê­te­ments vous semble­ront sans doute anec­do­tiques.

Il vous faudra déter­mi­ner si vous êtes du genre patient ou bien à vous décou­ra­ger faci­le­ment. Si vous êtes dans le premier cas, alors il est certain que vous serez aux commandes d’un outil puis­sant dont vous ne pour­rez plus vous passer. Et puis ce qui est sympa avec ce genre de produit, c’est qu’on ne cesse de décou­vrir de nouvelles choses à chaque utili­sa­tion ! Je mets à part les utili­sa­teurs qui connaissent déjà les versions anté­rieures : sous réserve qu’une mise à jour soit publiée rapi­de­ment pour corri­ger les petits problèmes de stabi­lité, il va sans dire qu’ils ont tout à gagner à passer à la version 3 !

Kontakt 3 a égale­ment quelques petits bugs de jeunesse, même si rien de tout cela n’est catas­tro­phique. On déplo­rera juste des compor­te­ments parfois étranges et désa­gréables comme cette ferme­ture intem­pes­tive de la fenêtre d’édi­tion wave­form quand on double-clique ; certes, on apprend à éviter les quelques rares plan­tage en trou­vant des solu­tions de rechange. Mais c’est tout de même dommage que NI n’ar­rive pas à sortir un produit stable dès le lance­ment. En revanche, je me dois d’ex­pri­mer mon admi­ra­tion devant la faible charge CPU en regard des trai­te­ments que l’on peut accu­mu­ler.

En défi­ni­tive, Kontakt me fait donc penser à Cyrano de Berge­rac : doué et talen­tueux, mais handi­capé par son inter­face, il inspi­rera sans doute plus d’un concur­rent mais peinera peut-être aussi à séduire un large public. D’un autre côté, le pari de Native Instru­ments est sans doute le plus durable : les évolu­tions de la norme VST3 laissent penser que NI pourra donner au moteur de Kontakt l’in­ter­face qu’elle mérite et l’af­fran­chir du carcan rigide et inadapté qu’était avant cela le format « plug-in ».

Vive­ment Kontakt 4 alors !

 

[+] Le nouveau mode Perfor­mance qui faci­lite la vie et améliore la vue.
[+] Tout-en-un : édition de forme d’onde, décou­page des boucles en slice, effets send et d’in­serts
[+] Nombreuses possi­bi­li­tés de trai­te­ment du son
[+] Effets de très bonne qualité (Convo­lu­tion, Simu­la­tion d’am­pli, HP, etc.)
[+] Le poten­tiel des scripts pour les musi­ciens ascen­dants déve­lop­peurs
[+] Mapping intel­li­gent des samples à la créa­tion d’un programme
[+] Banques de sons dans l’en­semble très bonne et très complète

[-] Inter­face pas à la hauteur de l’am­bi­tion des fonc­tion­na­li­tés propo­sées et peu confor­table
[-] Ergo­no­mie pas évidente pour un nouvel utili­sa­teur.
[-] Impor­ta­tion de formats concur­rents parfois approxi­ma­tive, voire buggée
[-] Pas de modu­la­tion pour les inserts d’ef­fets globaux de l’ins­tru­ment
[-] Vive­ment le patch!

  • Le nouveau mode Performance qui facilite la vie et améliore la vue.
  • Tout-en-un : édition de forme d’onde, découpage des boucles en slice, effets send et d’inserts
  • Nombreuses possibilités de traitement du son
  • Effets de très bonne qualité (Convolution, Simulation d’ampli, HP, etc.)
  • Le potentiel des scripts pour les musiciens ascendants développeurs
  • Mapping intelligent des samples à la création d’un programme
  • Banques de sons dans l’ensemble très bonne et très complète
  • Interface pas à la hauteur de l’ambition des fonctionnalités proposées et peu confortable
  • Ergonomie pas évidente pour un nouvel utilisateur.
  • Importation de formats concurrents parfois approximative, voire buggée
  • Pas de modulation pour les inserts d'effets globaux de l'instrument
  • Vivement le patch!
  • Muh Nods 1448 posts au compteur
    Muh Nods
    AFicionado·a
    Posté le 30/04/2017 à 15:19:36
    Merci pour ce test complet!

    Je me demandais, voyant les très nombreuses possibilités de modulations et de triturage de samples, si l'on pouvait moduler les points de bouclage d'un sample, à la manière de certains sampleurs hardware, notamment les E-MU des années 90?

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