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Sujet Aux ingés-mastering:qui demande de pousser le volume pour être compétitif ds la Loudness War ?

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Sujet de la discussion Aux ingés-mastering:qui demande de pousser le volume pour être compétitif ds la Loudness War ?

Salut tout le monde 

Voilà, la question est dans le titre ! Je me demande d'où vient la demande de réduire la dynamique et de pousser de plus en plus le "loudness" des morceaux.

Dans beaucoup articles, je lis que ça vient des artistes eux-mêmes, qui veulent avoir un son "compétitifs". Ca se voit de manière très claire sur ce forum, où beaucoup d'amateurs veulent faire du "loud" pour paraître pros.

Dans d'autres, je lis que ça provient d'une pression du producteur/directeur artistique/de la maison de disque.

Je me doute que ce ne sont pas les ingés sons qui impulsent ce phénomène, quoi que, peut-être que c'est rentré dans les moeurs des techniciens du son. Un ingé son qui a masterisé l'album à -13dB RMS se dira peut-être qu'il a pas mal de dynamique, alors que c'est bien peu par rapport aux albums des années 70 dont il n'est pas rare qu'ils affichent -20 dB RMS.

Alors je me demande, dans le fond, comment ça se passe. Comment est négocié le volume moyen de l'album, quelles personnes prennent part à cette négociation, qui avance quels arguments.

Est ce que vous avez des trucs à dire là dessus, est ce que vous avez des anecdotes à raconter ? Ca m'intéresse énormément.

Merci !



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141
Citation :
Mais bon, en même temps en classique on fait pas de mastering.

On en faisait pas.

Quel que soit la qulité du système de diffusion, qu'ont a foutre les gens qui sont dans un mariage de Schubert, Rossini et consort ? S'il y a de la dynamique, ils seront dérangés par l'absence subite de musique lors des piani. Au contraire, en mix ciné, on maitrise le système de diffusion, et on a des auditeurs attentifs, donc on peut se permettre un mix avec de la dynamique.

JM
142
Citation de : Jan
On en faisait pas.

Tu peux développer ? Est ce que la "loudness war" est une logique qui commence aussi à empreigner le classique ? Etant donné qu'un des critères fondamental dans le classique est la fidélité, et que la dynamique fait partie intégrante de la musique, comment ça se justifie dans le milieu ? Qui décide de faire ça ?

143
Jolx sans vouloir paraitre discourtois il me semble que la réponse a ta question a déja été faite plus haut, il s'agit d'une question de "circonstance"

 

 

144
Désolé mais je ne comprends pas bien, quelles circonstances ? Jan dit que "la compression a fait son apparition sur certains enregistrements classiques depuis quelques années", mais j'aurais voulu plus de détails. Quel type de musique classique (sur du contemporain ?), qu'est ce qui a changé pour qu'on compresse aujourd'hui, est ce que ce qu'on peut aussi appeler ça une loudness war ? Etc etc.
145
Je parlais des circonstances de diffusion.

loudness war n'est pas égale a compression, mais a SURcompression , en soi techniquement de réduire la dynamique d'un son n'est pas mauvais, c'est l'abus de ce traitement qui l'est...

 

 

146

Ben oui, je n'ai jamais dis le contraire.

Après, quand Jan disait qu'on commence à compresser du classique, je ne pense pas qu'il parlait des musiques de mariages, ou destinées à ce genre de diffusion ? Et si on ne compressait pas certaines musiques classique auparavant et qu'on le fait maintenant, c'est qu'il y a quelque chose qui a changé. Quoi ? Pas la musique, puisque c'est la même. Le public ? Je ne pense pas non plus que le classique soit devenu grand public. Le système d'écoute ? Pour du classique, c'est pas des iPod, donc ça me paraît pas non être plus un élément explicatif. Etc etc. Je voulais juste un peu plus de détails. bave

147

Le fait que la loudness war devienne une logique dans la production de musiques de jazz et de classique ne me semble pas une hypothèses non pertinente. Voilà ce que dit Bob Katz par exemple :

Citation de Mix Online :
Katz, who has worked with a full range of rock, pop, classical and jazz artists — including 150 records for the audiophile Chesky label, where he once served as technical director — paints a grim picture. “About three weeks ago, a very well-known jazz pianist, with a trio of some of the finest jazz musicians on the planet, said that he loved his master, but, ‘It's not as loud as some of the more recent things, so I'm willing to sacrifice its sound to make it a little more competitive, loudness-wise.’ I'm thinking, ‘It has come to this? Why would you have to be the least bit concerned about a jazz recording being “competitively loud”?’ I've heard that even some classical musicians are beginning ‘loudness envy.’”
http://mixonline.com/mag/audio_big_squeeze/

En gros, il dit qu'un pianiste de jazz très connu lui a demandé un jour de sacrifier un peu le son de ses morceaux pour les rendre plus compétitifs au niveau du loudness ! Katz dit ensuite qu'il a même entendu des musiciens classiques qui ont des envies de loudness.

[ Dernière édition du message le 14/05/2010 à 01:09:26 ]

148

 

 

149
Peut etre l'influence du HIPHOP dans le Jazz mrgreen

 

 

150
Justement, c'est une question très intéressante : est ce qu'il y a une sorte de contagion ? Comment expliquer que ce phénomène apparaissent dans le jazz et aussi dans le classique ? Perso je connais très peu le jazz, et j'ai loué quelques CD pour voir. Dans les trucs récents, y'a des albums très peu compressés, comme Invisible Sun d'Aka Moon (2000), dont un des morceau au hazard est à -23dB RMS avec peak à -3, mais aussi d'autres assez, voire très, compressés, comme Waitin' For Spring d'Elisabeth Kontomanou (2005), dont un des morceaux au hazard est à -11dB RMS avec peak à 0.