Aux ingés-mastering:qui demande de pousser le volume pour être compétitif ds la Loudness War ?
- 657 réponses
- 94 participants
- 83 542 vues
- 130 followers

JolX

Salut tout le monde
Voilà, la question est dans le titre ! Je me demande d'où vient la demande de réduire la dynamique et de pousser de plus en plus le "loudness" des morceaux.
Dans beaucoup articles, je lis que ça vient des artistes eux-mêmes, qui veulent avoir un son "compétitifs". Ca se voit de manière très claire sur ce forum, où beaucoup d'amateurs veulent faire du "loud" pour paraître pros.
Dans d'autres, je lis que ça provient d'une pression du producteur/directeur artistique/de la maison de disque.
Je me doute que ce ne sont pas les ingés sons qui impulsent ce phénomène, quoi que, peut-être que c'est rentré dans les moeurs des techniciens du son. Un ingé son qui a masterisé l'album à -13dB RMS se dira peut-être qu'il a pas mal de dynamique, alors que c'est bien peu par rapport aux albums des années 70 dont il n'est pas rare qu'ils affichent -20 dB RMS.
Alors je me demande, dans le fond, comment ça se passe. Comment est négocié le volume moyen de l'album, quelles personnes prennent part à cette négociation, qui avance quels arguments.
Est ce que vous avez des trucs à dire là dessus, est ce que vous avez des anecdotes à raconter ? Ca m'intéresse énormément.
Merci !

Anonyme


JolX, je ne suis que très peu introduit dans le monde de l'enregistrement de la musique classique, mais par exemple, le dernier CD que j'ai enregistré dans ce domaine, le producteur m'avait bien précisé qu'il n'y aurait pas de pré-mastering, ce qui montre que certains en font. Que j'ai écrit "On en faisait pas", c'était bien pour dire qu'actuellement certains en font.
On note que dans les enregistrements d'orchestre notamment, alors qu'on utilisait peu de micros il y a encore 25 ans, il faut maintenant une console 40 voies au minimum pour rater un enregistrement (il est possible que j'exagère un tout petit peu

JM
[ Dernière édition du message le 14/05/2010 à 09:30:57 ]

SampleHunter

c'est une question très intéressante : est ce qu'il y a une sorte de contagion ? Comment expliquer que ce phénomène apparaissent dans le jazz et aussi dans le classique ?Je ne pense pas que l'on puisse parler de contagion. Fort heureusement, les preneurs de son, les ingénieurs, les producteurs et studios qui travaillent dans ces styles musicaux sont très attachés et défendront toujours la qualité, le respect de la musique.
Le problème est que de temps à autre, certains enregistrement sont produits soit par des ignorants, soit par des ingénieurs sans scrupule et sans éthique.
Trop de morceaux de musique finissent trop longtemps après la fin. [Igor Stravinsky]
[ Dernière édition du message le 14/05/2010 à 11:12:24 ]

SampleHunter

On note que dans les enregistrements d'orchestre notamment, alors qu'on utilisait peu de micros il y a encore 25 ans, il faut maintenant une console 40 voies au minimum pour rater un enregistrementEn réalité, cela fait 25 ans qu'il y a débat entre prise de son stéréo et multi-micros. Les deux techniques ayant chacune des avantages et des inconvénients, des défendeurs et des détracteurs. Mais c'est, à mon avis, un débats intéressant mais déconnecté de celui qui nous préoccupe dans ce sujet.
Trop de morceaux de musique finissent trop longtemps après la fin. [Igor Stravinsky]

pemberton

De fil en aiguille, la logique suit son cours et certains enregistrements classiques sont actuellement masterisés. Je ne pense pas qu'on puisse compter ça dans la Loudness War, du moins je l'espère...
perso j'ai ecouté il y a quelques année, le carmina burana de orf en cd.
Et j'ai eu un impression bizarre, manquait quelque chose.
Heureseument j'avais sous la main la version vynile. Ecoute.
Et là à mon grand etonnement, et paradoxalement le vinyle avait plus de dynamique (je ne rentre pas dans le debat CD/33 tours), le début du morceau commencé comme un chuchotement pour terminé en explosion sonore, alors que sur le CD, cette difference de dynamique debut fin etait bien moins faible.
Peut etre est ce du au passage analo/numerique, en tout cas à mon gout c'etait decevant. (surtout que le CD devrait (en theorie) avoir une plage dynamique plus importante que le vinyle)
M'enfin c'est juste une impression pero, peut etre que je me tromper-je, mais bon....

Dr Pouet

J'ai constaté que certaines personnes préfèrent la prise muti-micro parce-qu'elle est plus flatteuse, on entend mieux le timbre de chaque instrument ; ils croient même à l'écoute que ce type de prise est plus réussi, en ne percevant pas le côté plus réaliste d'une prise avec quelques micros (parfois une paire), laquelle est pourtant nettement plus crédible sur l'image stéréo, les réverbs...

SampleHunter

Et là à mon grand etonnement, et paradoxalement le vinyle avait plus de dynamiqueQuand ça arrive, c'est effectivement très décevant. Mais le numérique n'y est effectivement pour rien. C'est l'exemple type d'un travail de remasterisation mal fait et raté, avec probablement un compresseur au milieu.
Peut etre est ce du au passage analo/numerique

Maintenant, d'excellentes versions CD de Carmina Burana doivent pouvoir se trouver. C'est un des atouts des oeuvres classiques avec en permanences de nouveaux interprètes et de nouveaux enregistrements.
Trop de morceaux de musique finissent trop longtemps après la fin. [Igor Stravinsky]

JolX


Justement, c'est une question très intéressante : est ce qu'il y a une sorte de contagion ? Comment expliquer que ce phénomène apparaissent dans le jazz et aussi dans le classique ? Perso je connais très peu le jazz, et j'ai loué quelques CD pour voir. Dans les trucs récents, y'a des albums très peu compressés, comme Invisible Sun d'Aka Moon (2000), dont un des morceau au hazard est à -23dB RMS avec peak à -3, mais aussi d'autres assez, voire très, compressés, comme Waitin' For Spring d'Elisabeth Kontomanou (2005), dont un des morceaux au hazard est à -11dB RMS avec peak à 0.
Quant au jazz, quand on regarde le volume de certains CD, et quand on lit l'interview de Katz, j'ai l'impression qu'on peut dire que la loudness war est devenu une logique dans sa production.
[ Dernière édition du message le 14/05/2010 à 12:02:24 ]

Anonyme

En réalité, cela fait 25 ans qu'il y a débat entre prise de son stéréo et multi-micros. Les deux techniques ayant chacune des avantages et des inconvénients, des défendeurs et des détracteurs. Mais c'est, à mon avis, un débats intéressant mais déconnecté de celui qui nous préoccupe dans ce sujet.
Il est certain que les deux techniques ont leurs avantages et leurs inconvénients, mais je pense que c'est la proximité des techniques de prise et de mix entre le classique et le reste du monde qui a pu donner des idées à certains. Je ne pense donc pas que ce soit déconnecté du sujet.
Et pour les ressorties en CD d'enregistrements initialement édités en vynil, c'est souvent le résultat d'un choix commercial. Le résultat original était fait sous la houlette d'un DA, a une époque ou le respect de l'oeuvre était culturel et l'idée de traficoter le produit pour "plaire" ne serait pas venu à l'idée des parties prenantes. Lors de la ressortie, il y a fort à parier que ces parties prenantes ne l'étaient plus.
JM

laurend

Je me doute que ce ne sont pas les ingés sons qui impulsent ce phénomène, quoi que, peut-être que c'est rentré dans les moeurs des techniciens du son. Un ingé son qui a masterisé l'album à -13dB RMS se dira peut-être qu'il a pas mal de dynamique, alors que c'est bien peu par rapport aux albums des années 70 dont il n'est pas rare qu'ils affichent -20 dB RMS.Nous ne sommes justement plus dans les années 70 à la joyeuse époque où la hifi était à la mode. Gros enceintes, gros amplis etc... Je pense que les conditions d'écoute moyennes se sont dégradées aujourd'hui avec un matériel audio toujours plus petit et bon marché.Alors je me demande, dans le fond, comment ça se passe. Comment est négocié le volume moyen de l'album, quelles personnes prennent part à cette négociation, qui avance quels arguments.
Avoir 20 dB de différence entre son niveau moyen et la plus forte des crête, implique que si on écoute fort (1 watt RMS pour par exemple 90 dB à 1 m en sortie d'enceinte) il faudra 100 watts pour restituer la plus forte des crêtes.
Dans les mêmes conditions avec 13 dB de dynamique on ne demandera que 20 watts sur la plus grande crête.
Dans le premier cas on a 9 chances sur 10 pour que le système audio ne puisse pas fournir les 100 watts demandés.
Dans le second, cas on a 9 chances sur 10 pour que le système audio puisse répondre à cette demande.
Réduire la dynamique du signal permet de conserver une qualité d'écoute correcte sur les petits systèmes audio qui sont la norme aujourd'hui. Si la réduction de dynamique déforme le signal d'origine, cette déformation est sans commune mesure avec la distorsion générée par la saturation d'un ampli et/ou la limite de déplacement d'une membrane de haut-parleur.
MaximalSound.com
Le mastering algorithmique en ligne depuis 2010
Démo SoundCloud
Sound On Sound Shootout
Crédits YouTube

DiZ69


anton.

Plateau of mirrors Mon blog musique et création.

laurend

Intéressant mais si on a du matos des années 70 ou 80?...
Qui peut le plus peut le moins. Pour rappel, hors les magnétophones de salon type Revox, les sources de l'époque, disques vinyles et K7, ne brillaient pas par leur dynamique.
Si les conditions d'écoute ne sont pas parfaites, tant pour l'acoustique que pour le système audio complet, de la source aux enceintes, préserver la dynamique d'origine est contre productif. L'auditeur est obligé de pousser le volume sur les passages faibles afin de préserver une bonne perception malgré le bruit de fond; puis de baisser le volume sur les passages forts pour rester dans les limites physiques du système.
La réduction de dynamique doit s'opérer dans le respect de la musique en ne mettant pas aux mêmes niveaux forte et pianissimo. Reproduire un rythme, en donnant le même volume à chaque note, a pour résultat immédiat de supprimer tout efficacité rythmique. La réduction de dynamique peut elle aussi devenir contre-productive en détruisant ce qu'elle est censée servir.
La guerre du loudness trouve ici naturellement sa limite. Je ne connais aucun artiste qui supporterait de voir sa création réduite à un signal carré modulant à 0 dB fs. Techniquement c'est ce qu'on peut produire de plus puissant, mais artistiquement, c'est ce qu'on peut produire de plus nul.
Comme toujours en musique tout est affaire de nuances. Le contrôle de la dynamique n'est qu'un moyen de nuancer les nuances.
MaximalSound.com
Le mastering algorithmique en ligne depuis 2010
Démo SoundCloud
Sound On Sound Shootout
Crédits YouTube
[ Dernière édition du message le 17/05/2010 à 04:06:32 ]

SampleHunter

Neammoins, ceci est très vrai:
Si les conditions d'écoute ne sont pas parfaites, tant pour l'acoustique que pour le système audio complet, de la source aux enceintes, préserver la dynamique d'origine est contre productif
L'énorme erreur consiste à compresser à la source au lieu de compresser à la reproduction. En effet, compresser la source signifie dégrader définitivement le message, quelque soit le système et l'environnement de diffusion.
Vous me direz, bon d'accord, mais comment compresser lors de la diffusion ? et bien en implémentant un compresseur sur les systèmes de diffusion. A savoir qu'aujourd'hui tous les appareils de diffusions (ampli home cinéma, autoradio, lecteur mp3, lecteur multimedia) possèdent déjà de nombreux outils parfaitement maitrisés par les consommateurs pour qu'ils adaptent la diffusion en regard de l'environnement ou de leur gouts:
- correcteur de timbre
- touche/fonction loudness (Attention c'est pour Fletcher Munson et non la dynamique)
- balance gauche/droite
- processeur d'ambiance (reverbe)
Il ne manque plus que le compresseur ! et encore, les radios sont déjà équipés, certains autoradios possèdent un auto-volume, ça manque donc surtout sur les baladeurs et lecteurs multimedia (quoiqu'il existe des plugins pour ça).
On trouve déjà des compresseurs domestiques:
"which enables you to enjoy broadcast television, streaming media, recorded media and music, without the drastic volume fluctuations prevalent in today's lis tening environment"
https://www.srslabs.com/store/store/comersus_viewItem.asp?idProduct=37
Cette logique intelligente qui consiste à réduire la dynamique à la diffusion est déjà une réalité. C'est plus efficace, plus respectueux et finalement assez simple à mettre en oeuvre.
Je reste très optimiste, la loudness war n'a déjà plus de sens, elle s'est montrée contre productive: jamais les écarts dynamiques n'ont été aussi désagréables qu'aujourd'hui. Seul une compression sur mesure, adaptée à chaque environnement produira un son de qualité et ça ne peut se faire que lors de la diffusion.
Dans cette nouvelle aire qui se profile, il ne sera donc plus nécessaire de penser le mastering comme un outils pour homogénéiser, uniformiser et gommer les écarts mais comme une étape pour magnifier le son, le projet artistique.
Trop de morceaux de musique finissent trop longtemps après la fin. [Igor Stravinsky]
[ Dernière édition du message le 17/05/2010 à 10:50:45 ]

pemberton

Je ne connais aucun artiste qui supporterait de voir sa création réduite à un signal carré modulant à 0 dB fs. Techniquement c'est ce qu'on peut produire de plus puissant, mais artistiquement, c'est ce qu'on peut produire de plus nul.
Le dernier metallica?

laurend

Mais c'est oublier un peu vite que nombre de flux sont aujourd'hui diffusés dans une version dégradée. TVs, radios, internet, DVDs, utilisent des codecs lossy destinés à réduire le débit numérique au strict nécessaire. Appliquer un traitement de dynamique après ce type d'encodage n'est pas sans influence sur la qualité finale.
C'est aussi pourquoi les solutions adoptées dans ce cas sont du type "leveler" avec des temps d'intégration très longs, qui sont sans réel rapport avec ceux, plus courts, utilisés en production ou en mastering. Dans ces deux derniers cas il s'agit plus de gérer les crêtes des signal que de réguler le niveau RMS. Même si évidemment la réductions des crêtes permet d'augmenter le niveau moyen si besoin est.
MaximalSound.com
Le mastering algorithmique en ligne depuis 2010
Démo SoundCloud
Sound On Sound Shootout
Crédits YouTube
[ Dernière édition du message le 17/05/2010 à 11:45:30 ]

Dr Pouet

Nous ne sommes justement plus dans les années 70 à la joyeuse époque où la hifi était à la mode. Gros enceintes, gros amplis etc... Je pense que les conditions d'écoute moyennes se sont dégradées aujourd'hui avec un matériel audio toujours plus petit et bon marché.
En premier lieu, je ne pense pas que les conditions d'écoutes se soient tant dégradée que ça en 20 ans.
Moi aussi j'ajouterais un bémol sur ce point, côté mixage/mastering :
J'ai la nette impression que dans les années 80 il y avait l'obsession de "passer partout", y compris sur la "kitchen radio" avec son HP mono de 5 cm (d'où les auratone... qui semblent d'ailleurs avoir disparu). Avec cette obsession, et des moyens ou habitudes techniques probablement moins avancés qu'aujourd'hui, la solution consistait à couper radicalement un peu d'aigus et tous les graves.
Si on compare 2 disques de Herbie Hancock comme Rock It et Future2future, le premier est dépourvu de basses alors que ce n'est pas le cas pour le second. Or c'est un peu triste pour un disque de hip-hop / électro !
Je ne sais pas quelle est la principale cause de cette évolution (popularité des caissons de basses, écoute au casque, abandon des kitchen radio, compression de dynamique rendant moins nécessaire une EQ radicale, attente du public, voire artistes plus exigeants sur le rendu sonore...?), mais ça me semble se vérifier largement. Pour moi une large partie de la pop des années 80 a un son tout décharné / maigrelet ; même s'il a généralement davantage de dynamique qu'aujourd'hui.

le-node

En premier lieu, je ne pense pas que les conditions d'écoutes se soient tant dégradée que ça en 20 ans. Certes, la hifi passionne moins, mais dans tous les autres domaines que l'écoute domestique, le bond en avant est significatif (confort d'écoute en voiture, en tgv, système audio hifi multicanal pour la télé et le home cinéma, line array et full numérique en sonorisation, salle de cinéma hifi surround, massification de l'écoute sur des casque de qualité voir haut de gamme etc..)
Que se soit dans les bagnolles ou au casque branché sur le MP3, l'environnement est souvent très bruyant (métro, klaxons, sirènes.....). Et très souvent (moi le premier) les gens zappent une chanson car ils ne l'entendent tout simplement pas! Essaie d'écouter du classique avec des oreillettes à 10€ dans le métro sa risque d'être difficile...
Les volumes sonores dans les cinémas sont tout simplement hallucinant tellement c'est fort !!
PS: sur les Ipod il existe un "égaliseur de volume"...


Cutboost

Quand on voit la qualité et le prix du matos, le savoir-faire et le tarif horaire d'un ingé mastering, on n'aura pas l'équivalent sur une install de salon à 500 euros.
Mais je crois à ça:
La réduction de dynamique doit s'opérer dans le respect de la musique en ne mettant pas aux mêmes niveaux forte et pianissimo. Reproduire un rythme, en donnant le même volume à chaque note, a pour résultat immédiat de supprimer tout efficacité rythmique. La réduction de dynamique peut elle aussi devenir contre-productive en détruisant ce qu'elle est censée servir.
En gros, le respect de l'œuvre, la responsabilité et le bon sens.
K.O.L.O: http://www.kolo-music.net JVAL Festival: http://www.jval.ch
[ Dernière édition du message le 17/05/2010 à 17:49:59 ]

JolX

Perso, je ne crois pas que la réduction de dynamique soit du à l'apparition de contraintes techniques. Comme Jan l'a dit, ce sont souvent les artistes qui demandent à augmenter la compression de leurs morceaux. Et s'ils le font, je ne crois pas que c'est avec le but de passer sur tout type de matériel de diffusion, mais basiquement de sonner aussi fort, voire plus, que les autres.
Peut-être je me trompe. Connaissez vous des producteurs de musiques qui compressent avec l'idée que c'est pour passer partout ? J'ai testé l'album Thriller de 1981 de Michaël Jackson sur un PC portable, et bon, ça passe bien, alors que les morceaux font de -17db à -20dB RMS.
[ Dernière édition du message le 17/05/2010 à 20:32:00 ]

Anonyme

JM

JolX


anton.

Perso, je ne crois pas que la réduction de dynamique soit du à l'apparition de contraintes techniques. Comme Jan l'a dit, ce sont souvent les artistes qui demandent à augmenter la compression de leurs morceaux. Et s'ils le font, je ne crois pas que c'est avec le but de passer sur tout type de matériel de diffusion, mais basiquement de sonner aussi fort, voire plus, que les autres.
Après 18 pages de débat c'est le seul et même constat que t'arrive à en tirer?
Plateau of mirrors Mon blog musique et création.

SampleHunter

Après 18 pages de débat c'est le seul et même constat que t'arrive à en tirer?C'est le résultat d'une sorte de compression neuronale obtenue par réduction de la dynamique cérébrale

Trop de morceaux de musique finissent trop longtemps après la fin. [Igor Stravinsky]

JolX

Quoi qu'on dise, c'est pas ici qu'on trouvera la réponse. Tout ce qu'on peut formuler, c'est des hypothèses qu'il faut vérifier sur le terrain. Aller interroger des ingénieurs de mastering, des artistes professionnels, des producteurs dans des maisons de disques, etc. Je vois pas comment la réponse pourrait tomber du ciel.
Après, j'espérais que des gens dans le milieu m'indique des pistes de réponses. Et il me semble que ces pistes vont dans le sens que ce sont les artistes qui décident de compresser.

anton.

Il y'a des ingénieurs son professionnels sur AF qui à mon avis auraient la gentillesse de t'aider ainsi que des artistes. Tu aurais au moins des témoignages honnêtes mais c'est peut etre là ou tu voulais en venir dans ta réponse?
Sinon j'ai lu quelques réponses intéressantes sur le sujet ici qui n'ont pas l'air de t'avoir ébranlé.
On n'écoute que ce qu'on veut bien entendre dit-on, peut être cherches tu juste les réponses qui confortent ton idée.
Plateau of mirrors Mon blog musique et création.
[ Dernière édition du message le 18/05/2010 à 02:43:01 ]
- < Liste des sujets
- Charte