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vos conseils pour un couple de petites membranes

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Sujet de la discussion vos conseils pour un couple de petites membranes


Bonsoir tout le monde,

J'envisage l'achat d'un couple de petites membranes pour diverses applications: overhead batterie, instruments d'orchestre (dans toute leur diversité), choeurs, piano... J'aimerais donc des micros de qualité, qui si possible ne dépasseraient pas 500 euros. Pour info ils passeront dans les preamps XMAX du digimax d8. Je me suis déjà un peu renseigné, et j'ai mis commes options possibles les couples suivants: rode NT55, se electronics SE 4, 2x shure sm137... mais mon attention est fixée en ce moment sur les Oktava MK012 MSP6, pour deux raisons: le prix qui a l'air TRES intéressant chez thomann: 435 euros VS 550+ chez les autres vendeurs, et les différentes capsules fournies (hypercardio et omni) qui multiplient les usages possibles.

Maintenant, pour moi c'est pas un petit investissement alors je veux être sûr de mon achat... vos conseils?

merci!

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Bonjour à tous,

Je n'ai qu'une expérience unique avec des Rode NT5 qui pour moi sont vraiment très sympas(évidemment je n'ai pu tester que ceux-là) sur un orchestre à cordes. Je fais des prises de son avec mon matériel rode Nt5, Soundcraft compact4 et Minidisc Sony depuis 4/5 ans avec toujours un résultat concluant. Il existe, je pense une toute petite brillance lors de mes prises mais je trouve cela plutôt flatteur. Je positionne toujours les micros en couple en ouverture 10h10 derrière le chef d'orchestre en veillant à régler la distance sur les 1ers pupitres extrêmes. Pour les solistes, je prend en compte la projection de l'instrument à l'oreille sans casque pour l'équilibre. Pour les prises de son vous pouvez voir sur le site de l'ensemble dont je fais partie
http://ensemblecordes21.eu/mediatheque_audios.php

P.S: les vidéos n'ont pas été mixé avec les micros
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Mon principal problème fût que je suis arrivé sur les lieux, installation du matos, et hop, c'était parti pour la cantate de Bach... du coup, quand la soliste est arrivée, le placement était déjà fait et surtout, je ne pouvais pas aller modifier l'emplacement des micros, ça c'est passé très vite, et la scène n'étant pas profonde, elle s'est retrouvé dans l'axe du micro de gauche ( de mon couple ).
Du coup, le son pour la cantate de Bach est vraiment bien ( la partie orchestre seul est parfaite du point de vue placement de micro, avec une belle image stéréo ), par contre les choeurs sont un peu loin et la choriste trop à droite, j'ai donc dû faire des concessions au mix...
L'idée de panoter plus à droite pour rattraper est excellente ( mais c'est trop tard ).

Bilan : j'ai donc beaucoup progressé pour la prochaine fois ( anticiper les pièges ), mais suis tout de même satisfait pour un premier enregistrement de ce type ( ça reste surtout les interprêtes qui sont excellent... ).
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En effet. C'est toujours la même histoire ! Trop peu de temps pour installer, des événements imprévus, des mémères que se prennent les pieds dans les câbles, ou se servent du manfroto comme canne...
Mais c'est toujours passionnant...
384

Mais c'est trop vrai, un truc de ouf malade!

JxB

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Je suis d'accord sur le fait que les interprètes jouent un rôle primordial sur la prise de son par la qualité du jeu. C'est plus facile d'écouter pour régler et positionner au mieux les micros. Et quel plaisir de saisir toutes les finesses des nuances et des timbres quand la musique est là:aime:.
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Citation :
Respecter la dispo des instrumentistes est très théorique. nous sommes dans une des problématiques cruciales du son à l'image. Comment donner une cohérence sonore entre ce que l'oeil voit et ce que l'oreille entend en terme d'espace. Beaucoup se sont cassés les dents à vouloir résoudre cette équation impossible.


Il y a pourtant une cohérence oeil/oreille: un auditeur placé au centre de la salle de concert, dans les premiers rangs, verra et entendra les violoncelles et les contrebasses à droite, les violons à gauche, les bois au centre... et c'est encore plus marqué pour le chef d'orchestre j'imagine. Lorsqu'on fait une prise de son avec un couple stéréo unique, pour moi c'est un rendu le plus naturel et "réaliste" possible qu'il faut chercher, en respectant au mieux la configuration scénique. Maintenant, lorsque cette dernière est mauvaise, il faut trouver des solutions d'appoints; ici, un couple XY ou un appoint mono sur la soliste t'aurait permis de relocaliser sensiblement la source. L'idéal reste bien sûr que la disposition naturelle soit idéale, pensée en fonction des besoins de la prise de son, mais ce n'est hélas pas toujours possible... mais des fois il suffit de demander; en décembre dernier je devais enregistrer le requiem de mozart. J'ai pris peur en voyant que les 4 solistes s'agglutinaient tous sur la droite... et leur ai demandé de se répartir équitablement l'espace s'ils n'y voyaient pas d'inconvénients. Ils ont gentiement accepté (c'étaient tout de même des professionels), et ça a vraiment servit l'enregistrement. petits extraits: https://sd-5.archive-host.com/membres/playlist/131949833442529268/extraits_requiem.mp3

Mais ceci étant, l'image stéréo de la prise de peer gynt est déséquilibrée vers la gauche(ça m'étonne que je sois le seul à le relever); on entend les cordes graves au centre, et les violons à gauche.
Ca peut peut-être aussi s'expliquer par la configuration qui d'emblée peut paraitre un peu douteuse: un couple à 1m20 de hauteur pour une prise d'orchestre, il faut bien reconnaitre que ce n'est pas commun! :bravo:
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Je parlais de la cohérence vidéo/son qui est un casse tête que les plus grands cinéastes cherchent à résoudre et qui pose en particulier le problème épineux de la mise en image de l'opéra !
Bien sûr qu'il faut essayer de dessiner au mieux l'espace sonore, je suis bien d'accord avec toi, mais tu sais comme moi que des compromis sont toujours nécessaires. Ici, je pense que la qualité d'interprétation de la soliste emporte à elle seule l'adhésion. Dès lors, le rôle du technicien, à l'autre bout des fils, est de ne surtout rien abimer, quitte à sacrifier quelques points moins fondamentaux. Compromis qu'il faut avoir le discernement de trouver dans un temps court d'installation et de balance...

Pas certain qu'une solution d'appoint sur la soliste offre un résultat plus... poétique que ce que nous propose Piergynt ici.
C'est à prévoir éventuellement en amont, lors de l'installation du dispositif, mais si on peut faire sans, on s'en passe.
Quand au déséquilibre vers la gauche, je ne le trouve pas trop marqué (AKG240) mais c'est un détail facile à régler. Cordes graves un peu trop centrées, absence effectivement d'un peu de dégagement et d'aération dans le champs spatial. Mais les timbres sont très beaux... (un peu de hauteur aurait sans doute permis de limiter cette petite lourdeur du bas du spectre des contrebasses et octaves avec les violoncelles). Les bois sont bien colorés aussi. Bref, au niveau timbres, pour moi, les oktavas montrent un très beau comportement.
Un angle plus fermé lors de la captation, et des capsules plus proches, je reste là dessus...

La hauteur du couple (1M20) a de quoi étonner. Mais tu sais, Alex, il arrive qu'on soit contraint par plusieurs facteurs extérieurs. J'ai souvent eu l'interdiction de placer un pied trop haut au centre et j'ai même dû gâcher une prise récente en me voyant ordonné de décentrer totalement le couple derrière un pilier.
Quand à demander à des solistes de se placer en fonction du dispositif du preneur de son en concert, tu as bien de la chance qu'ils acceptent. Pour ma part, je pense que la présence du dispositif d'enregistrement doit se faire le plus discret possible et le preneur de son le moins intrusif possible. En tant que chanteur, j'accepterais volontiers de faciliter la vie du preneur de son sous conditions : garder un contact optimisé avec le chef d'orchestre, et que l'emplacement du chant ne soit pas contraint ou limité par la présence des micros. En enregistrement de type "studio", c'est très différent. On est là pour ça. En concert, le public ne doit jamais être ignoré. Et tant pis si l'enregistrement n'est pas au goût du preneur de son, en général, je m'en balance !

Je vais écouter avec attention ton extrait du requiem.

[ Dernière édition du message le 13/06/2012 à 00:05:14 ]

388
Dans ton extrait du requiem, j'entends un déséquilibre entre la soprano (trop à gauche) et les deux voix d'hommes plus en retrait. L'équilibre n'est donc pas absolument parfait. Mais je crois qu'un équilibre parfait n'existe pas et il faut faire avec. Mais allez, j'avoue que je pinaille sur ce point.

Ce qui me gêne d'avantage, c'est le rendu des sifflantes qui sont très métalliques. La projection "lyrique" de la diction implique des choix de micros très subtils, capables de retranscrire ces détails de diction avec beaucoup de variété. Certains micros ont tendance à simplifier, produisant un rendu trop systématique pour être naturel.

Au casque, l'orchestre est agréable mais assez atone, pour ce qu'on peut en juger sur ce court extrait, dans cette acoustique qui mélange beaucoup.

[ Dernière édition du message le 13/06/2012 à 08:14:03 ]

389
Je parlais plus haut de ma prise gâchée par l'interdiction de poser ma perche au centre. Un vidéaste avait pris possession des lieux, et il était hors de question d'avoir des micros dans le champs de vision au centre. Les organisateurs m'ont aussi interdit cet emplacement...

Voilà un mouvement pour orchestre d'Arvo Pärt.
C'est un concert d'école de musique. Les pupitres intègrent quelques pros, mais sinon, les niveaux sont très différents.

A l'emplacement (désaxé completement à gauche) et limite de zone critique en champs diffus envahissant, j'ai dû equaliser un peu le bas médium, ainsi que rattraper l'incohérence stéréo comme je pouvais. Je me suis promis à l'avenir de refuser d'enregistrer dans ces conditions et de plier bagage si la contrainte devient trop compliquée.

http://dl.dropbox.com/u/42232537/05.mp3

390
Citation :
un couple à 1m20 de hauteur pour une prise d'orchestre, il faut bien reconnaitre que ce n'est pas commun!

OUI, et comme l'a justifié Kriktop : en concert, j'essaye d'obtenir le meilleure compromis discrétion/qualité. Et ce concert était la première représentation d'un oratorio donc la priorité allait à la représentation. et puis, pour s'impliquer dans le placement des interprètes il faut arriver un peu en avance, prendre le temps de montrer son sérieux...
mais Kriktop a déjà bien défendu le sujet