Les conneries on stage
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...melski44
571
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 12 ans
À propos de partoches, ça me rappelle une COS quand j'étais gamin et que je prenais des cours de clavier. Le soir du concert de fin d'année de l'école de musique, vient mon tour de jouer un morceau en solo. Je m'installe au piano, je pose ma partition, m'apprête à poser la première note ... Et là mon prof de musique arrive et s'empare de la feuille : la partition était à l'envers 
J'avais tout appris d'oreille ! D'ailleurs aujourd'hui je serai bien incapable de lire une partition sans compter les lignes
J'avais tout appris d'oreille ! D'ailleurs aujourd'hui je serai bien incapable de lire une partition sans compter les lignes
Mes compositions (y compris les compos collectives et inspirées d'AF !)
Mes démos de matos : Soundcloud - Youtube
Mon groupe Montoya
L-Scarlett
977
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 5 ans
Aha, commencer à bosser une partition à l'envers ça m'est arrivé il y a quelques jours. Connerie on study on va dire 
Tonka
2463
AFicionado·a
Membre depuis 21 ans
KoalaMan
19513
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
À partir du moment où l'on a plusieurs groupes (le cas de nombreux instrumentistes), et on ne veut pas faire 50 fois les mêmes erreurs, jouer sur partoches est essentiel. Fut un moment où j'avais 8 groupes réguliers, sans compter les remplacements.
Arriver et pouvoir jouer juste (pas uniquement les bonnes notes mais aussi les bonnes intentions musicales) en déchiffrage en concert (cas des remplacements), c'est d'une valeur inestimable !
Arriver et pouvoir jouer juste (pas uniquement les bonnes notes mais aussi les bonnes intentions musicales) en déchiffrage en concert (cas des remplacements), c'est d'une valeur inestimable !
On ne voit bien qu'avec les yeux. Le cœur est invisible pour l'essentiel.
Hit !
22448
Vie après AF ?
Membre depuis 19 ans
Dans le même registre, COS aux fins surtout de ré-égaliser les "partitionnards" classiques à égalité avec les rockeurs (lesquels demeurent, dans les deux catégories, à égale affection).
Il y a bien années, j'avais pris au pied-levé le remplacement d'un guitariste de bal qui s'était foulé le poignet à la veille d'un concert.
C'est une connaissance, en la personne de leur sympathique chef -qui m'avait précédemment ouvert 1 ou 2 circuit(s)-, qui m'appelle.
Au téléphone, son propos résumé, est le suivant :
- "Je sais que t'es pas le meilleur guitariste de la planète (Ô que le brave homme a raison !) mais là, poursuit-il, "je suis pendu : tu remplaces mon gusse ou je suis cuit".
Le mien ne tarde pas :
- "Bon bah t'inquiète pas, Georges : on va faire avec
Figurez-vousquand même comme même (entre Afiens 
) que j'ignore à peu-près tout de leur répertoire et qu'en outre, on est encore bien loin de l'époque des ordinateurs où l'on se "scanne/mail" des copies de partoches.
Dites-vous qu'on n'aura pas la moindre seconde de répétition. Ce sera du live-de-chez-live. Pire encore : du style qu'on n'aurait jamais idée de produire devant du monde (ici, de 4 à 500 âmes) sans la moindre répète.
Même avec "du répertoire à baloches".
Sachons aussi que certaines compos (toutes issues du répertoire connu) ont été adaptées à la tessiture de la chanteuse et, qu'en outre, il est hors-de-question que je lise, à la volée, chaque note de chaque partition.
... C'est dans ces circonstances pompeuses que le susnommé et transpirant Georges passera sa nuit à m'inscrire sur des photocopies et à renfort de gros feutre sur les partoches du lendemain, tous les Am, Bbm7 et autres joyeusetés les accords de leurs 5 heures de répertoire afin que je puisse, faisant illusion, les suivre en direct lors du gala.
Le lendemain, on est genre dans les 15 heures.
Georges :l'a pas lapin dormi.
Me remet "mes" partoches.
Dans la foulée : balance de principe. Eux avec leurs techniciens ont tou(te)s leurs habitudes, moi qui débarque dans leur formation je "m'adapte".... Balance"s" à l'économie, donc : c'est pratiquement plié en 2 titres.
Zico's très sympas : bonne ambiance, intégration parfaite. Ça faisait bien longtemps que je n'avais pas pluggé dans un Fender tout-lampes.
EnfinBref, brèfle : tout riffe au mieux dans le meilleur des mondes.
Soir : bal.
Même pas mal : entre mon oreille (s'cuzez les fleurs : je raconte juste le vécu) et les accords nuitamment feutrés par Georges, je me débrouille comme un vrai chef
Carrément sympa.
Intervient la pause zico's (peu habité d'un set 3 ou 4 parties. Mine de rien le truc qui déstabilise un poil mais on s'y fait vite, là aussi).
Et chouette ambiance tant côté loges que côté herbage (= c'est ainsi qu'ils nomment le public).
On attaque la deuxième offensive.
A l'issue de laquelle on était, si je me souviens, sur un titre de (l'adorable, IRL) Compagnie créole.
Je suis relax : des retours nickel, éclairé/pas ébloui, tout est fluide, ça joue, ça roule, ça danse et ça zouk(e?) en tous sens, le son est "visiblement" correct pour tous et dans tous les sens... La grande joie !
Restons concentrés.
Ce préambule était nécessaire à a conclusion qui réconpensera de l'effort de l'avoir parcouru.
Car dans leur disposition classique, le gratteux (= moi, en l'occurrence) se trouve en avant-scène. De l'endroit où je me trouve, en pratique je ne "vois" pas les autres musiciens d'autant que le lighteux procède sur ma personne à quelques effets auxquels il est rôdé avec le guitariste titulaire.
Et comme je lis "mes" partoches tout en restant auditivement attentif aux habitudes de mes copains d'un soir, bah pas question de me retourner : même s'il s'agit d'accords tournants, je me repose toujours sur Gorges qui -en l'occurrence-, est à l'accordéon et se situe pile sur ma droite, côté Jardin.
Puis disparaît le Georges. Rien de forcément surprenant, il attrape le second clavier sur le titre suivant.
Je joue...
Mais d'un coup, je n'entends plus le bassiste dans mon retour.
Mine de rien, je joue...
Puis, c'est carrément le batteur qui s'ôte du spectre...
Euh... bah... je joue
Enfin, la chanteuse puis le clavier et les chœurs ne s'entendent plus nulle part...
Euh...
Je joue ???
Bah vii.
Et je suis là, carrément "à poil" dans ma performance -je ne trouve aucun autre mot pour la qualifier autrement-... Y'a donc plus que moi à jouer : tous les autres sont partis l'un après l'autre, rejoindre la loge...
Vu les circonstances "à l'arrache" évoquées en tout-début de post, Georges -ni quiconque, du reste- n'avait songé à me prévenir de cet effet de scène, cent fois éprouvé avec leur bon vieux gratteux habituel...
C'était comme ça qu'ils finissaient leur set...
... encore fallait-il le savoir
Il y a bien années, j'avais pris au pied-levé le remplacement d'un guitariste de bal qui s'était foulé le poignet à la veille d'un concert.
C'est une connaissance, en la personne de leur sympathique chef -qui m'avait précédemment ouvert 1 ou 2 circuit(s)-, qui m'appelle.
Au téléphone, son propos résumé, est le suivant :
- "Je sais que t'es pas le meilleur guitariste de la planète (Ô que le brave homme a raison !) mais là, poursuit-il, "je suis pendu : tu remplaces mon gusse ou je suis cuit".
Le mien ne tarde pas :
- "Bon bah t'inquiète pas, Georges : on va faire avec
Figurez-vous
) que j'ignore à peu-près tout de leur répertoire et qu'en outre, on est encore bien loin de l'époque des ordinateurs où l'on se "scanne/mail" des copies de partoches.Dites-vous qu'on n'aura pas la moindre seconde de répétition. Ce sera du live-de-chez-live. Pire encore : du style qu'on n'aurait jamais idée de produire devant du monde (ici, de 4 à 500 âmes) sans la moindre répète.
Même avec "du répertoire à baloches".
Sachons aussi que certaines compos (toutes issues du répertoire connu) ont été adaptées à la tessiture de la chanteuse et, qu'en outre, il est hors-de-question que je lise, à la volée, chaque note de chaque partition.
... C'est dans ces circonstances pompeuses que le susnommé et transpirant Georges passera sa nuit à m'inscrire sur des photocopies et à renfort de gros feutre sur les partoches du lendemain, tous les Am, Bbm7 et autres joyeusetés les accords de leurs 5 heures de répertoire afin que je puisse, faisant illusion, les suivre en direct lors du gala
.Le lendemain, on est genre dans les 15 heures.
Georges :
Me remet "mes" partoches.
Dans la foulée : balance de principe. Eux avec leurs techniciens ont tou(te)s leurs habitudes, moi qui débarque dans leur formation je "m'adapte".... Balance"s" à l'économie, donc : c'est pratiquement plié en 2 titres.
Zico's très sympas : bonne ambiance, intégration parfaite. Ça faisait bien longtemps que je n'avais pas pluggé dans un Fender tout-lampes.
Enfin
Soir : bal.
Même pas mal : entre mon oreille (s'cuzez les fleurs : je raconte juste le vécu) et les accords nuitamment feutrés par Georges, je me débrouille comme un vrai chef
Carrément sympa.
Intervient la pause zico's (peu habité d'un set 3 ou 4 parties. Mine de rien le truc qui déstabilise un poil mais on s'y fait vite, là aussi).
Et chouette ambiance tant côté loges que côté herbage (= c'est ainsi qu'ils nomment le public
).On attaque la deuxième offensive.
A l'issue de laquelle on était, si je me souviens, sur un titre de (l'adorable, IRL) Compagnie créole.
Je suis relax : des retours nickel, éclairé/pas ébloui, tout est fluide, ça joue, ça roule, ça danse et ça zouk(e?) en tous sens, le son est "visiblement" correct pour tous et dans tous les sens... La grande joie !
Restons concentrés.
Ce préambule était nécessaire à a conclusion qui réconpensera de l'effort de l'avoir parcouru.
Car dans leur disposition classique, le gratteux (= moi, en l'occurrence) se trouve en avant-scène. De l'endroit où je me trouve, en pratique je ne "vois" pas les autres musiciens d'autant que le lighteux procède sur ma personne à quelques effets auxquels il est rôdé avec le guitariste titulaire.
Et comme je lis "mes" partoches tout en restant auditivement attentif aux habitudes de mes copains d'un soir, bah pas question de me retourner : même s'il s'agit d'accords tournants, je me repose toujours sur Gorges qui -en l'occurrence-, est à l'accordéon et se situe pile sur ma droite, côté Jardin.
Puis disparaît le Georges. Rien de forcément surprenant, il attrape le second clavier sur le titre suivant.
Je joue...
Mais d'un coup, je n'entends plus le bassiste dans mon retour.
Mine de rien, je joue...
Puis, c'est carrément le batteur qui s'ôte du spectre...
Euh... bah... je joue
Enfin, la chanteuse puis le clavier et les chœurs ne s'entendent plus nulle part...
Euh...
Je joue ???
Bah vii.
Et je suis là, carrément "à poil" dans ma performance -je ne trouve aucun autre mot pour la qualifier autrement-... Y'a donc plus que moi à jouer : tous les autres sont partis l'un après l'autre, rejoindre la loge...
Vu les circonstances "à l'arrache" évoquées en tout-début de post, Georges -ni quiconque, du reste- n'avait songé à me prévenir de cet effet de scène, cent fois éprouvé avec leur bon vieux gratteux habituel...
C'était comme ça qu'ils finissaient leur set...
... encore fallait-il le savoir
KoalaMan
19513
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
Hit !
22448
Vie après AF ?
Membre depuis 19 ans
Hors sujet :
... Et tu ne crois pas si bien dire, Ko' : veuille-bien cliquer à droite dans ma signature et te rendre dans les derniers échanges
sonicsnap
85081
AF, je suis ton père
Membre depuis 18 ans
Hit !, j'aime vraiment comme tu racontes.. Ainsi tu auras eu ton instant de gloire, seul en scène. Ce n'est pas volé, vu les efforts que tu auras dû consentir pour assurer ce long live!
Hit !
22448
Vie après AF ?
Membre depuis 19 ans
Hors sujet :
Bah je prends juste le temps de raconter (ou alors, m'en abstiens) en tentant de recoller au mieux au contexte réel, voilà tout
Hors sujet :
- Au fait, je t'ai envoyé un mp.
sonicsnap
85081
AF, je suis ton père
Membre depuis 18 ans
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