Sujet Les conneries on stage
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Chouby
3303
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 22 ans
Sujet de la discussion Posté le 05/09/2003 à 14:25:01Les conneries on stage
Alors voila.. ici , c est pour expliquer a la populazione de Back/on stage toute les conneries qui vous etes arrive... Faites peter !
Une par exemple : tonton chouboudou monte sur scene et commence a souffler dans le bignou....bizard, on dirait qui sors rien... discretement je sors de la scene et change les piles de mon HF. Je me rends compte alors que j avais pas mis en route mon emeteur... Quel con qd j y repense ...
Une par exemple : tonton chouboudou monte sur scene et commence a souffler dans le bignou....bizard, on dirait qui sors rien... discretement je sors de la scene et change les piles de mon HF. Je me rends compte alors que j avais pas mis en route mon emeteur... Quel con qd j y repense ...
Philou13bis
2198
AFicionado·a
Membre depuis 22 ans
5311 Posté le 05/07/2007 à 17:02:24
Dans le même ordre d'idée ,cette année on était payé par une municipalité d'un petit village pour jouer pour la fête de la musique ...(c'est la 2eme année qu'on fait le truc ..)
En fait de petit Village c'est une grande rue ya 4 bistrots pourris (avec des chiottes à la turque des sangliers et des lievres empaillés sur les murs ,des mouches et 4 alcoolos agglutinés au comptoir dans chaque troquet ...)
bref ,c'est bien payé et la grande rue est bloquée ,les bars sortent des tables et font un pti menu à 15 euros genre "pied paquet" ou civet de sanglier apéro dessert compris pinard à gogo ...Bref les groupes sont installés juste en face de leur bar (qui les nourrit) et jouent pendant 6 heures d'affilés pendant que les arsouilles picolent ...C'est assez familial et bon enfant ...Ya un groupe de rock (nous) un groupe de varietoch un groupe de country ,un DJ ...
Sauf que pour nous,sans prévenir personne notre troquet pourri avait décidé de fermer ce soir là pour bouder ....Donc nous voilà arrivé à 17 heures pour jouer ,mais nous n'avions plus d'emplacement car plus de terrasse de bistrot ,plus d'electricité ,en plus des bagnoles s'étaient garées à l'enplacement qui nous était réservé ...Un peu les boules ..Les habitants amusés passaient pendant qu'on montait le matos pour nous prévenir que le troquet était fermé et que tous les clients allaient bouffer ailleurs ,et qu'il n'y aurait personne pour nous ...bref on a commencé à se prendre la tête avec 2 ou 3 mecs en leur expliquant qu'on était payé pour faire ça et qu'on jouerait même s'il n'y avait pas un rat !!!! Ce qu'on a fait d'ailleurs ....On a mis notre Kilo de façade à fond et on a joué sans interruption de 21h à 2heures ...yavait plus personne mais on a eu contre toute attente un petit succès ...
En fait de petit Village c'est une grande rue ya 4 bistrots pourris (avec des chiottes à la turque des sangliers et des lievres empaillés sur les murs ,des mouches et 4 alcoolos agglutinés au comptoir dans chaque troquet ...)
bref ,c'est bien payé et la grande rue est bloquée ,les bars sortent des tables et font un pti menu à 15 euros genre "pied paquet" ou civet de sanglier apéro dessert compris pinard à gogo ...Bref les groupes sont installés juste en face de leur bar (qui les nourrit) et jouent pendant 6 heures d'affilés pendant que les arsouilles picolent ...C'est assez familial et bon enfant ...Ya un groupe de rock (nous) un groupe de varietoch un groupe de country ,un DJ ...
Sauf que pour nous,sans prévenir personne notre troquet pourri avait décidé de fermer ce soir là pour bouder ....Donc nous voilà arrivé à 17 heures pour jouer ,mais nous n'avions plus d'emplacement car plus de terrasse de bistrot ,plus d'electricité ,en plus des bagnoles s'étaient garées à l'enplacement qui nous était réservé ...Un peu les boules ..Les habitants amusés passaient pendant qu'on montait le matos pour nous prévenir que le troquet était fermé et que tous les clients allaient bouffer ailleurs ,et qu'il n'y aurait personne pour nous ...bref on a commencé à se prendre la tête avec 2 ou 3 mecs en leur expliquant qu'on était payé pour faire ça et qu'on jouerait même s'il n'y avait pas un rat !!!! Ce qu'on a fait d'ailleurs ....On a mis notre Kilo de façade à fond et on a joué sans interruption de 21h à 2heures ...yavait plus personne mais on a eu contre toute attente un petit succès ...
Le site :http://philou13.musicblog.fr/
cyar
12259
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 18 ans
5312 Posté le 05/07/2007 à 17:33:57
Lapin compris la?
Si il y avait plus personne comment avez vous pu avoir un petit succès?
Si il y avait plus personne comment avez vous pu avoir un petit succès?
Anonyme
964
5313 Posté le 05/07/2007 à 17:35:26
Citation : 'tain abusé ton histoire Romain !!!
Le pire, et c'est aussi ce qui nous plaisait, c'est que l'entrée était gratuite.
Moi, j'étais content d'aller jouer la bas, me disant que ce serait un autre public...
Mais que voulez vous, c'est la marche à suivre pour les années futures, les gens veulent des djs qui leur passent leur daubes qu'ils écoutent sur leur mp3.
Bon, moi je l'ai senti comme ça.
Dj tof 68
959
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 17 ans
5314 Posté le 05/07/2007 à 17:36:57
Hum un peu de respect pour les Deejays s'il te plait hein moi j'ai du respect pour les musicos ;)
[[[ Light Bulb ]]] Mon site: http://tof6825.skyrock.com/ ||| http://tweeter-piezo.skyrock.com/
Anonyme
964
5315 Posté le 05/07/2007 à 17:46:45
C'est juste qu'un dj, ça coute moins cher à faire venir, on lui baisse le son quand on veut, et ça peut passer les tubes qui passe à la radio.
C'est juste à chacun d'essayer de faire des trucs interessants, que tu sois dj, trompetiste ou trianguliste.
C'est juste à chacun d'essayer de faire des trucs interessants, que tu sois dj, trompetiste ou trianguliste.
Will Zégal
74964
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
5316 Posté le 05/07/2007 à 17:47:45
Ah, les bides...
Avec mon duo avec lequel j'ai beaucoup tournée jusqu'à il y a peu, on s'en était pris un beau, à nos débuts. Il nous a été passablement salutaire.
Après 9 mois de répétitions intensives (il fallait bien ça), on démarre nos premiers concerts. On se retrouve immédiatement à jouer toutes les semaines dans un pub. Grosse ambiance à chaque fois : le public porté par notre déconne termine souvent debout sur les sièges (trop bas de plafond pour monter sur les tables).
Ça dure comme ça depuis 2-3 mois quand on estime qu'il est temps d'aller se frotter à d'autres publics et surtout de faire plus de dates.
Arrive le Festival Interceltique de Lorient On décroche deux dates. La première se passe correctement. Malgré le peu de compatibilité de notre forme de spectacle (plus cabaret que concert à l'époque) et la pratique des badauds du off de déambuler et passer d'un groupe à l'autre (pas facile de construire une ambiance avec ça), on s'en sort plus que correctement.
Là, on jouait semi-intérieur / extérieur (dans le bar dont la façade était complètement ouverte et nous tournés vers la terrasse).
Second concert quelques jours plus tard en terrasse cette fois-ci. Un bar situé différemment où le public reste plus installé.
Un bar un peu beaucoup branchouille, surtout à l'époque. Déjà, on appréhendait un peu vu que notre répertoire était carrément grand public.
On attaque. Notre son est vraiment pas terrible (matos de merde et premier concert en extérieur avec le vent qui emporte le son... ) Le patron du bar (au demeurant très sympa), fatigué par déjà 8 jours de festival a du mal à supporter les aigus de la gratte électrique de mon duettiste. Il nous fait dire plusieurs fois de baisser le son alors qu'on ressent justement le besoin de le monter.
A la fois pour être plus dedans, à la fois parce que tous ces gens qui discutent tranquillement devant nous sans sembler nous écouter, qui n'applaudissent même pas poliment entre les morceaux, ben on a pas l'habitude, nous.
Les messages répétés véhiculés par les serveurs d'un côté, le public glacial de l'autre... nous voilà à moitié paralysés. Au lieu de foncer bille en tête comme d'hab, on devient tout raides, timides, ne sachant plus par quel bout prendre le truc. Seule une table assez conséquente juste à côté de nous nous sauvait de la noyade totale en nous soutenant bruyamment.
Sauf que après le second set, un barman est venu nous transmettre le message du patron : pas la peine de continuer. Vous repliez.
Au passage, le mec a été hyper réglo. Il nous a quand même fait notre chèque complet immédiatement rubis sur l'ongle.
Il va sans dire qu'on était bien dégoutés dans la voiture en rentrant. On se dit que si c'est comme ça, à quoi bon continuer ?
Deux jours plus tard, on faisait un concert pour la première fois dans un rade du centre d'un petit bled pas loin. On était pas fiers.
Le patron avait fait bloquer la rue, livrer grandes tables et bancs de kermesse par la mairie...
Nous voilà donc partis à jouer devant des tables pleine d'une population plutôt jeune, sympa... et totalement inattentive. Ça a dure une bonne heure comme ça.
Ça s'est terminé après l'heure légale de fermeture du bar, avec tout le monde dansant debout sur les tables et envoyant un émissaire au patron du bar après chaque "dernier morceau" pour le supplier de "s'il te plaît, un dernier"...
Le type (qui est devenu un pote par la suite) nous a raconté plus tard que des voisins, des petits vieux, avaient ouvert leur fenêtre et déplacé leur canapé devant pour profiter du spectacle jusqu'à 2h00 du mat.
Moralité : dans les années qui ont suivi, on a joué au moins 2-3 fois par an dans ce rade (avec le même scénario à chaque fois d'ailleurs : démarrage laborieux, fin de folie).
Pourquoi c'était passé, ce coup là ?
Après le premier concert, on aurait pu se dire que de toutes façons, ces gens étaient des snobinards, que évidemment, ce qu'on faisait, c'était pas assez branchouille pour eux et qu'ils aillent se faire foutre.
Mais on a préféré se demander ce qui avait pas été chez nous. Et on a trouvé plein de trucs sur lesquels on avait tout simplement pas été bons. Et notamment le fait que, sachant qu'on était pas à l'époque vraiment terribles musicalement, notre truc tenait sur l'énergie et la déconnade. Une fois ça enlevé, restait pas grand chose.
Ce qui fait qu'au concert suivant, au lieu de se dire "ouais, c'est des ploucs, ils comprennent rien à la bonne zique", on a lâché l'affaire et on a foncé, on les a chauffés à mort jusqu'à ce que ça parte.
Et par la suite, on a toujours fait comme ça, quelle que soit la froideur du public... et qu'on n'a plus jamais pris de bide (je passe sur un certain concert par tempête avec public frigorifié et moi évitant de justesse une barre chargée de spots me tombant sur la tronche de 3 m de haut
Voir plus haut dans le forum)
Bref, les bides, ça fait mal, mais ça peut être sacrément formateur.
Avec mon duo avec lequel j'ai beaucoup tournée jusqu'à il y a peu, on s'en était pris un beau, à nos débuts. Il nous a été passablement salutaire.
Après 9 mois de répétitions intensives (il fallait bien ça), on démarre nos premiers concerts. On se retrouve immédiatement à jouer toutes les semaines dans un pub. Grosse ambiance à chaque fois : le public porté par notre déconne termine souvent debout sur les sièges (trop bas de plafond pour monter sur les tables).
Ça dure comme ça depuis 2-3 mois quand on estime qu'il est temps d'aller se frotter à d'autres publics et surtout de faire plus de dates.
Arrive le Festival Interceltique de Lorient On décroche deux dates. La première se passe correctement. Malgré le peu de compatibilité de notre forme de spectacle (plus cabaret que concert à l'époque) et la pratique des badauds du off de déambuler et passer d'un groupe à l'autre (pas facile de construire une ambiance avec ça), on s'en sort plus que correctement.
Là, on jouait semi-intérieur / extérieur (dans le bar dont la façade était complètement ouverte et nous tournés vers la terrasse).
Second concert quelques jours plus tard en terrasse cette fois-ci. Un bar situé différemment où le public reste plus installé.
Un bar un peu beaucoup branchouille, surtout à l'époque. Déjà, on appréhendait un peu vu que notre répertoire était carrément grand public.
On attaque. Notre son est vraiment pas terrible (matos de merde et premier concert en extérieur avec le vent qui emporte le son... ) Le patron du bar (au demeurant très sympa), fatigué par déjà 8 jours de festival a du mal à supporter les aigus de la gratte électrique de mon duettiste. Il nous fait dire plusieurs fois de baisser le son alors qu'on ressent justement le besoin de le monter.
A la fois pour être plus dedans, à la fois parce que tous ces gens qui discutent tranquillement devant nous sans sembler nous écouter, qui n'applaudissent même pas poliment entre les morceaux, ben on a pas l'habitude, nous.
Les messages répétés véhiculés par les serveurs d'un côté, le public glacial de l'autre... nous voilà à moitié paralysés. Au lieu de foncer bille en tête comme d'hab, on devient tout raides, timides, ne sachant plus par quel bout prendre le truc. Seule une table assez conséquente juste à côté de nous nous sauvait de la noyade totale en nous soutenant bruyamment.
Sauf que après le second set, un barman est venu nous transmettre le message du patron : pas la peine de continuer. Vous repliez.
Au passage, le mec a été hyper réglo. Il nous a quand même fait notre chèque complet immédiatement rubis sur l'ongle.
Il va sans dire qu'on était bien dégoutés dans la voiture en rentrant. On se dit que si c'est comme ça, à quoi bon continuer ?
Deux jours plus tard, on faisait un concert pour la première fois dans un rade du centre d'un petit bled pas loin. On était pas fiers.
Le patron avait fait bloquer la rue, livrer grandes tables et bancs de kermesse par la mairie...
Nous voilà donc partis à jouer devant des tables pleine d'une population plutôt jeune, sympa... et totalement inattentive. Ça a dure une bonne heure comme ça.
Ça s'est terminé après l'heure légale de fermeture du bar, avec tout le monde dansant debout sur les tables et envoyant un émissaire au patron du bar après chaque "dernier morceau" pour le supplier de "s'il te plaît, un dernier"...
Le type (qui est devenu un pote par la suite) nous a raconté plus tard que des voisins, des petits vieux, avaient ouvert leur fenêtre et déplacé leur canapé devant pour profiter du spectacle jusqu'à 2h00 du mat.
Moralité : dans les années qui ont suivi, on a joué au moins 2-3 fois par an dans ce rade (avec le même scénario à chaque fois d'ailleurs : démarrage laborieux, fin de folie).
Pourquoi c'était passé, ce coup là ?
Après le premier concert, on aurait pu se dire que de toutes façons, ces gens étaient des snobinards, que évidemment, ce qu'on faisait, c'était pas assez branchouille pour eux et qu'ils aillent se faire foutre.
Mais on a préféré se demander ce qui avait pas été chez nous. Et on a trouvé plein de trucs sur lesquels on avait tout simplement pas été bons. Et notamment le fait que, sachant qu'on était pas à l'époque vraiment terribles musicalement, notre truc tenait sur l'énergie et la déconnade. Une fois ça enlevé, restait pas grand chose.
Ce qui fait qu'au concert suivant, au lieu de se dire "ouais, c'est des ploucs, ils comprennent rien à la bonne zique", on a lâché l'affaire et on a foncé, on les a chauffés à mort jusqu'à ce que ça parte.
Et par la suite, on a toujours fait comme ça, quelle que soit la froideur du public... et qu'on n'a plus jamais pris de bide (je passe sur un certain concert par tempête avec public frigorifié et moi évitant de justesse une barre chargée de spots me tombant sur la tronche de 3 m de haut
Voir plus haut dans le forum)
Bref, les bides, ça fait mal, mais ça peut être sacrément formateur.
Dj tof 68
959
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 17 ans
5317 Posté le 05/07/2007 à 17:55:15
Hors sujet : Citation : une barre chargée de spots me tombant sur la tronche de 3 m de haut
et le pauvre lighteux alors? ^^
[[[ Light Bulb ]]] Mon site: http://tof6825.skyrock.com/ ||| http://tweeter-piezo.skyrock.com/
Anonyme
964
5318 Posté le 05/07/2007 à 17:57:59
Chuis completement d'accord.
Et des bides, on s'en est déja pris plusieurs fois , à en avoir la honte pendant une semaine.
Mais là franchement, c'était pas le fait que les gens n'appreciaient pas qui nous genaient, ça j'en connais beaucoup, mais c'est l'attitude de ces gens vis à vis de pauvres gars qui essayent de faire un truc bien.
Et des bides, on s'en est déja pris plusieurs fois , à en avoir la honte pendant une semaine.
Mais là franchement, c'était pas le fait que les gens n'appreciaient pas qui nous genaient, ça j'en connais beaucoup, mais c'est l'attitude de ces gens vis à vis de pauvres gars qui essayent de faire un truc bien.
Will Zégal
74964
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
5319 Posté le 05/07/2007 à 18:15:08
Non, mais je te critique pas, hein.
Je vois que tu es de Rennes. C'était quelle boîte (pour que je n'y aille pas) ?
Je vois que tu es de Rennes. C'était quelle boîte (pour que je n'y aille pas) ?
Anonyme
521410
5320 Posté le 05/07/2007 à 19:33:40
Citation : Hum un peu de respect pour les Deejays s'il te plait hein moi j'ai du respect pour les musicos
Quand il dit DJ, je pense qu'il parle des passes-disques, qui à part brailler dans un micro, et passer de la merde, ne font rien d'autre. (il y a des bons passe disque, attention. Mais en général... )
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