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Les conneries on stage

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Sujet de la discussion Les conneries on stage
Alors voila.. ici , c est pour expliquer a la populazione de Back/on stage toute les conneries qui vous etes arrive... Faites peter !

Une par exemple : tonton chouboudou monte sur scene et commence a souffler dans le bignou....bizard, on dirait qui sors rien... discretement je sors de la scene et change les piles de mon HF. Je me rends compte alors que j avais pas mis en route mon emeteur... Quel con qd j y repense :lol: ...
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19751
x
Hors sujet :
Citation :
Je ne veux pas savoir comment


Ça tombe bien : personne jusqu'ici ne t'avait demandé de te poser la question :bravo:.
19752
x
Hors sujet :
Prends ton bain en plein concert!

 Instrumental/Ambient/Post-Rock : https://dzeta.bandcamp.com/

 

19753
:bravo:
19754
Rafraîchissant ! :bravo:
19755
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Hors sujet :
C'est assez audacieux de jouer avec deux Timbrewolf
19756
En même temps ça a l'air tellement chiant à jouer leur musique que je comprends le besoin d'aller s'occuper à quelque chose :facepalm:
19757
Et puis la chanteuse Camille l'a déjà fait en allant se baigner à Saint Malo en 2004 en plein concert ...
19758
Pour les amoureux de joyeux plans inaboutis :

Une "connerie BEFORE stage" ici.

(Soufflée à l'origine par notre ami Le Fossoyeur... C'est tout dire ! :-D).


19759
J'en viens! On sent un peu venir le dénouement, mais c'est raconté comme il faut pour nous faire rire! :bravo:
19760
On m'a remémoré ce soir une COS oubliée.. concert dans un festival en Belgique dans une salle conviviale.
Comme d'habitude je commence le concert en costard, ce jour là un costar couleur chrome bien kitsch . Comme souvent dans les petite salle la chaleur est intenable avec les lights.
Comme c'est déjà arrivé j'attends, j'attends avant de tomber la veste et la j'attends un peu trop: je suis liquide de sueur partout. Mais ca enchaîne vite, et mon créneau entre deux morceaux pour poser mon instrus, enlever ma veste et reprendre mon instrus est pour le moun serré . Alors je fais au plus vite, entre deux morceau, bimbamboum je lourde ma veste dans un coin et je reprend le train en route .
Passé 2/3 morceau, je croise le regard du sondier qui chouffe sur ma droite, et je réalise que ça sens le cramé depuis un certain temps.
En plein morceau, je sais plus comment j'ai fait pour poser mon instrus et voler tout droit en direction du pare qui était en train de gentilment enflammer ma veste en synthétique.
Le pire c'est que pratiquement personne n'a remarqué quoique ce soit :-D

"When someone says, “We’re going to play funky,” about 99% of the time it isn’t funky. I call it the “f word” now."

Bobby Vega

19761
Au feu les pompiers!!!
Ça me rappelle une fois, alors que j'étais claviériste, donc assez près du fond de la scène et que j'avais une rangée de projos juste derrière moi. Pendant le concert, c'était intenable, ça me brûlait le cul. Jamais j'ai eu aussi hâte qu'un concert se termine. A la fin du set, je vais voir l'éclairagiste et je lui dis qu'il ne fallait pas faire des truc comme-ça, que ça me brûlait vraiment. Il me dit que je pousse un peu et que ça ne chauffe pas à ce point. C'est alors qu'en fermant le gros rack à roulette qui contenait mes instruments et qui se trouvait sur scène juste à coté de moi à la même distance des projos que mes fesses (environ un mètre), je me suis aperçu qu'il était carrément cramé. Quand j'ai montré ça à l'éclairagiste, il a juste dit "ah ben merde.. je n'aurais pas cru.."
19762
:facepalm::facepalm::facepalm:
C'est justement leur boulot de veiller à la secu en premier lieu

D'ailleurs hier les 2 techos qui montaient le pont ce sont aperçu qu'il frôlait les cipres
Zont galéré mais ils ont du monter au max sinon pas de lights;)

"When someone says, “We’re going to play funky,” about 99% of the time it isn’t funky. I call it the “f word” now."

Bobby Vega

19763
Avec les LED aujourd'hui, ce sont les alimentations à découpage qui font de la chaleur, mais nettement moins violent que les bons vieux PAR et autres spots à découpe.
AL1
19764
Bonjour,


Peut être déjà signalé ici :



2705959.jpg


2705960.jpg


2705961.jpg



Le tout est 1ssu de ce fantastique condensé de connerie avant - pendant - après :

http://jmhauchard.free.fr/perso/conseil.html
19765


Belle trouvaille :bravo:
Al bundy vs Georges abitbol
19766
C'est effectivement une belle trouvaille, joli condensé de crétins :-D
Mention spéciale "je joue avec ma vie" pour la multi qui flotte sur la paire de tongs :8O:
19767
Foss' et Sonic's > Wouaf ! :bravo:

_ _ _ _ _ _ _
Les premières fois où les groupes rock amateur régionaux se sont servis des premiers fumigènes et autre pétards, ça valait aussi son pesant.

Rien n'est + difficile, même de nos jours, à des pros de "doser" la fumée sur un plateau... Alors imaginez un peu ce que ça pouvait donner avec 3 clampins, amis du groupe, et dont le rôle était d'allumer (au briquet) des chinoiseries hautement improbables.

Non seulement ça partait carrément dans tous les sens -c'est bien le cas de le dire-, il y avait parfois du retard à l'allumage (et de ce fait, un autre sbire allumait un autre truc pas prévu pour "remplacer" mais d'un seul coup, bah t'avait sans rien faire deux "effets" en même temps !), mais ça puait et faisait tousser à en faire sortir la moitié des petites salles... :-D

Ah c'te poilade ! (en situation avec la photo qui vient).




Spoiler - Cliquer ici pour lire la suite
19768


Ce qui m'a tué, c'est les raccordements électrique dans la section 9) :facepalm:

une mention spéciale aussi pour le 1)

X

[ Dernière édition du message le 18/08/2019 à 15:02:24 ]

19769
Hit ! > Tu as tout à fait raison en ce qui concerne la fumée. Je déteste quand je suis sur scène et qu'il y a un responsable de la machine à fumée qui se croit obligé de gazer à fond. Je me rappelle de moments où je ne voyais même plus mes mains.

Fresnel > Excellents les "Conseils pour bien organiser une soirée"! Grosse poilade! :bravo:

[ Dernière édition du message le 18/08/2019 à 14:43:53 ]

19770
Ah, les joies du sans fil, connerie en régie (CER) pour changer.

J'ai une de ces tables numériques au format boiter de scène qu'on commande à distance en wifi. Sauf que des fois ça passe mal alors j'ai prévu le coup, un long câble réseau pour aller de la scène à la régie que j'installe toujours par sécurité depuis la seule fois où j'avais eu le problème. Malin :8)

Sauf qu'au dernier concert, on jouait au beau milieu d'une place, entourés par le public et les stands d'un marché nocturne et absolument aucun passage de câble possible vers la régie sauf à passer au milieu du public le plus dense sur 3 marches d'escalier. Tans pis, on fera uniquement avec le wifi.

Pas de gros soucis, le groupe est bon et le peu de dynamique ou effets ponctuels que je rajoute au mix ne sont pas indispensables. Voyant que je n'avais plus de contrôles pendant le concert, j'ai simplement laissé les réglages de base et tout s'est bien passé. Ce qui m'a laissé le temps de bien m'ennuyer. Et puis aussi de regarder la qualité des réseaux wifi sur place pour mieux comprendre où sont les interférences et voir si je pouvais y faire quelque chose.

Alors comme d'hab, on remarque bien la perte de qualité qui est directement liée à la quantité de public. Malgré que le réseau soit privé (pour éviter qu'on me pique la connexion, le nombre de connexions simultanées sur un routeur wifi est souvent limité), les téléphones de tout le monde sont en permanence en train de chercher du wifi (en boucle car ils n'en trouvent généralement pas d'ouvert) et de polluer les fréquences et plomber la qualité du réseau.

Mais cette fois, j'ai remarqué le summum de la connerie. Les services que j'imagine activés par défaut par des marques peu scrupuleuses dont j'essaierai de taire le nom (sans succès :mdr:). Pendant la plus grande partie du concert, j'ai perdu ma connexion pour cette raison : un autre réseau wifi utilisant le même canal mais bien plus puissant (probablement plus proche de la régie) et répondant au doux nom de "iphone de coco".

Merci Coco :bravo:
19771
Re,


Citation de Hit :

3 clampins, amis du groupe, et dont le rôle était d'allumer (au briquet) des chinoiseries hautement improbables



Malheureusement avec les briquets et allumettes, les conneries on stage ne sont pas toujours risibles :


Je vais me permettre ici de remonter presque 50 ans en arrière et de casser pas mal l'ambiance dans ce gros pavé qui narre une histoire certainement ignorée de la plupart des membres du forum.



1er Novembre 1970

J'avais quasiment 11 ans, une tragédie dont je me souviendrais toujours, certainement comme tous les français en age de comprendre à cette date.

Ce Dimanche 1er Novembre, jour de Toussaint, suivi du férié jours des morts, la discothèque le 5/7 de Saint Laurent du Pont en Isère fait le plein grâce à la venue du réputé groupe parisien Storm, lors-qu’à 1h30 . . .

Je laisse le soin de vous éclairer aux différents témoignages parus dans ces reportages et enquêtes, déconseillés aux âmes sensibles :

Une série parue sur FR3 en 5 parties (manque la première mais cela n'affecte pas la compréhension)













Une enquete de Public Sénat qui traite aussi de l'évolution des normes de sécurité après cette date :







Un autre document de FR3 centré sur les témoignages avec dont certains repris de la série des 5 premiers, à noter à 8:22 deux photos montrant l'agencement et le funeste décorum du 5/7



La dernière terrible et mensongère phrase avant que le document soit coupé est prononcé avec un cynisme sans nul autre pareil par le maire de Saint Laurent du Pont, Pierre Perrin qui, cela n’étonnera que ceux qui sont peu au fait des mœurs politiques, sera récompensé 3 ans plus tard par un poste de sénateur





Un document du Dauphiné libéré avec en bas des liens vers des compléments :
https://www.ledauphine.com/isere-sud/2010/10/31/catastrophe-du-5-7




La fiche Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Incendie_du_5-7


En conclusion, tiré de ce site, http://www.83-629.fr/article-l-incendie-du-5-7-la-base-de-la-reglementation-incendie-erp-112164620.html l'evolution réglementaire et les "sanctions" judiciaires de ce drame :

"L'incendie du 5/7: La base de la réglementation incendie ERP
. . . Ce drame est à l'origine du Décret du 31 octobre 1973, puis, de l’arrêté du 25 Juin 1980 connus de tous les professionnels SSIAP/ERP/IGH (Même si il existait avant cela le règlement de sécurité du 23 mars 1965, mais il était beaucoup moins restrictif et sévère).
Il est toujours profitable de savoir d'où vient une règlementation stricte, pour encore mieux l'appliquer aujourd'hui. Bien connaitre son passé, pour que de funestes événements ne se reproduisent plus jamais ...."






"L'enquête ouverte dès le lendemain de la catastrophe a été rondement menée puisque le dossier était clos dès 1971 et que le procès en correctionnelle eut lieu en 1972 sous les chefs d'inculpation d'homicide et blessures involontaires.

En juillet 1973, la Cour d'appel de Lyon confirma quasiment la première décision. Tout de suite après le drame, le maire de Saint-Laurent-du-Pont et le secrétaire général de l'Isère avaient été suspendus de leurs fonctions. On leur reprochait des négligences dans la procédure qui avait abouti à l'obtention du permis de construire du "5-7" et, surtout, d'avoir toléré que ses exploitants aient ouvert le dancing alors qu'ils n'en avaient pas encore reçu l'autorisation.

Mais seul le maire fut jugé, et condamné à 10 mois de prison avec sursis.

Le gérant rescapé, qui avait admis avoir ouvert sans autorisation le 28 mars 1970, et avoir fermé les issues de secours à cause des resquilleurs, a été puni de 18 mois de prison, dont 12 avec sursis.

Les installateurs du chauffage, notoirement incompétents, avaient bricolé un système avec les trois gérants, qui mettaient un point d'honneur à accomplir eux-mêmes la plupart des travaux (lesquels étaient d'ailleurs loin d'être achevés). Les artisans, un père et sont fils, furent condamnés à 15 et 13 mois de prison avec sursis. Les experts avaient rapidement établi que le chauffage était, certes, à l'origine du drame puisqu'il avait enflammé des pièces de contreplaqué qui, contre toute raison, participaient au système conduisant la chaleur.

Mais ce drame avait été amplifié par la présence de polyuréthane rigide, massivement utilisé pour décorer la discothèque. Or, ce matériau avait joué un rôle énorme dans la propagation du sinistre, puis avait dégagé un gaz extrêmement toxique qui avait rapidement asphyxié la plupart des victimes. Ce n'est qu'ensuite que les corps furent carbonisés, lorsque le plastique, en fondant, tomba sur eux qui portaient majoritairement des vêtements synthétiques.

La Cour a reproché au fournisseur du polyuréthane d'avoir manqué à son devoir en n'informant pas les utilisateurs des dangers que pouvaient représenter l'utilisation du produit, et lui a infligé 4 mois de prison avec sursis."







Pour terminer sur une note moins tragique, c'est à ce drame que l'on doit la création de Charlie Hébdo :
8 jours après l'incendie, le Général De-Gaulle meurt. Paraphrasant les journaux titrant sur le 5/7 "bal tragique à Saint Laurent 146 morts" le journal satirique Hara-Kiri mit à sa une "bal tragique à Colombey - 1 mort"
Il se vit immédiatement censuré par le Ministre de l’intérieur et interdit à l'exposition et à la vente aux mineurs.
Pour contrer cette mesure qui portait atteinte a sa diffusion et donc à sa trésorerie, Wolinski, Cavanna et les autres responsables le transformèrent en Charlie-Hébdo (Charlie en référence à Charles de Gaulle)

19772
19773
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Hors sujet :
Ayant bossé quelques mois dans les menuiseries extérieures, essentiellement à destination des établissements recevant du public, j'ai eu le loisir de me confronter aux normes concernant les ouvertures.

Je dois dire que ça me gonfle à chaque fois que des gens râlent sur ces normes (c'est heureusement de plus en plus rare) qui enchérissent les prix et compliquent parfois l'organisation ou l'architecture des lieux.
Ces normes, elles font que depuis le drame de Saint-Laurent du Pont, il n'y a à ma connaissance plus eu de cas de morts massives avec ces genre d'incidents (incendies, paniques, etc), alors que ça arrive encore parfois dans d'autres parties du monde.
Les quelques cas qu'il y a eu en France ont tous été, à ma connaissance, à cause de négligences ou d'abus des propriétaires ou d'organisateurs. Pas par la faute à pas de chance alors qu'il y a eu des dizaines, voire des centaines de morts dans des boîtes de nuits de lieux touristiques pour cause de normes insuffisantes.

Précision : en France, si un artisan ou un prestataire installe, même à la demande du client, un truc qui ne soit pas aux normes, il est pénalement responsable pendant un sacré bout de temps. Si le client veut faire de la merde, il faut qu'il la fasse lui-même.
19774
Re,





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Hors sujet :
Citation de Will :

Je dois dire que ça me gonfle à chaque fois que des gens râlent sur ces normes (c'est heureusement de plus en plus rare)




Heu . . .Will sauf le respect que je te dois, tu me semble bien naïf ou pour le moins mal informé :

Citation Inrock 2009 :
"En tant qu’entrepreneur, vous avez été souvent sévère à l’endroit de l’administration française. Vous critiquez l’empilement des mesures, des normes, des structures et vous avez raison", disait Nicolas Sarkozy de Jacques Servier, patron des laboratoires du même nom, en l'élevant au rang de Grand Croix de la Légion d'Honneur en 2009. Des "mesures", des "normes" qui auraient peut-être gagnées à être renforcées dans le cas du Mediator.



Citation La Tribune 2017
"Edouard Philippe se lance dans la chasse aux normes. Dans une circulaire, le Premier ministre a indiqué que toute nouvelle norme devra en supprimer deux existantes dès septembre. Ce principe du "deux pour un" figurait dans le programme de Nicolas Sarkozy en 2012. Le gouvernement dit vouloir simplifier la vie économique par ce procédé."


Citation BFM-immo 2018
"Ce que va vraiment changer l'allègement des normes handicapées dans le logement neuf. . . Celui-ci fait passer les quotas de biens accessibles aux personnes handicapées de 100% à 10% dans la construction de logements neufs.



Citation FR3 2018
"La loi littoral se situe au sommet de la hiérarchie des normes d’urbanisme, elle s’impose dès lors à tous les documents de planification et aux autorisations
d’urbanisme . . . L'amendement qui pose problème
Déposé en mai dernier, l’amendement qui autorise des constructions dans les «dents creuses», ces espaces vides entre deux bâtiments, pourrait ouvrir la voie aux promoteurs sur les zones côtières et aboutir au bétonnage de ces terrains, où la nature a encore ses droits. En clair, être contre productif en matière de protection du littoral et de ses richesses naturelles"


Ces trois dernières n'etant qu'un mince aperçu de ce que font nos actuels gouvernants pour dénormer, déréguler l'ensemble de la société pour la livrer en pâture au le "sacro-saint" marché

[ Dernière édition du message le 18/08/2019 à 22:53:06 ]

19775
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Hors sujet :
Bah l'a rien dit de mal, Will :noidea:


Foin des propos incendiaires, il m'est revenu dans une tentative de sieste la fois où, sur les bords du lac de (... euh... je ne sais plus : Annecy :?!: ) l'anecdote puérile où se donnait nuitamment un "Sons-et-lumières"...


Bon : on s'installe sur la rive alors que la nuit tombe.

Ici, des projecteurs s'éteignent progressivement (ça me fascine -j'ai 10 ans, et ça me fascine toujours et encore tout autant-), très progressivement ils s'éteignent en vue de pouvoir donner au spectacle toute son éclairante dimension.

Là, bientôt, viendront alors de "vrais" "bateaux" pris dans de multicolores faisceaux; ici se donneront en écho des bruits bien réels de faux canons... Mais ça, on ne le sait pas encore.
C'est juste pour restituer un minimum l'ambiance qu'on peut ressentir a 10 ans lorsqu'on voit les affiches dans des villes inconnues.

Je me dois ici, à regret, de préciser qu'en ce temps-là, "on" n'était pas si regardant au sujet de l'écologie. Et que balancer une cigarette dans un cours d'eau n'était pas répréhensible de peines innommables : c'était, en ce temps "dans la nature"...


Tout ceci posé, l'épouse de mon Papy fumait.
Et il se trouve que, "au moment où l'on s'installe sur la rive alors que la nuit tombe", un "noir-sec" des projos surprend la pupille de chaque spectateur.

C'est juste quelques secondes avant ça le moment qu'elle "choisit" pour envoyer au loin, vers l'eau, son mégot (dans une optique bienveillante de laisser ainsi profiter à chacun du visuel du spectacle qui s'ensuivrait)...

Ah bah vii...

Sauf qu'un vague autre gamin, en amont, avait dû façonner dans l'après-midi une cocotte en papier en forme de bateau, laquelle s'était comme échouée ici en sorte hasardeuse que le mégot de Denise, lancé au hasard mais coincé dedans, se mit carrément à lui faire prendre feu sur l'eau !

D'où l'on se trouvait sur la rive alors que la nuit est désormais noire, on ne voyait plus que lui qui s'embrasait infiniment du haut et restait solidement mouillé en sa base : lui qui s'enflammait, et toujours et encore, et qui n'en finira jamais plus de pouvoir un soir sombrer de ma défaillante mémoire...

Denise état hilare. Et Papy pas du tout.

Quant à moi, j'étais entre les deux.

Entre deux eaux, peut-être :bravo:...


_ _ _ _ _ _ _
ED : :smokeonthewater:

[ Dernière édition du message le 19/08/2019 à 01:59:34 ]