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Test d’EZkeys Grand Piano et Classic Electrics - Toontrack cherche la touche

7/10

Après EZdrummer et EZmix, Toontrack adapte le concept de l’instrument EZ au clavier avec EZkeys. Un piano virtuel qui, s’il ne fera pas frémir les pianistes accomplis, pourrait ravir plus d’un songwriter.

Soyons clair dès le début de ce test : ceux qui attendent un concur­rent à Piano­teq 4 ou à Ivory II ne seront pas comblés par ce EZkeys dont le Stein­way D de base, tout à fait honnête à bien des égards, n’en est pas moins limité par les modestes 500 Mo de sa banque de sons. De fait, même si l’édi­teur annonce la gestion des réso­nances sympa­thiques et des bruits de touches ou de pédales, on demeure loin de la minu­tie, du réalisme et de la vie qu’on retrouve chez les réfé­rences du genre. La gamme EZ s’aven­tu­rant rare­ment au-delà des 300 Mo sur les batte­ries, on reste ici sur le même concept d’une banque qui, pour garder un bon rapport qualité/poids/prix, a dû faire des sacri­fices.

Sampling à l’éco­no­mie

Toontrack EZkeys

EZkeys n’est en effet pas de taille à lutter avec les réfé­rences du piano virtuel et, passée l’agréable surprise de décou­vrir un piano rela­ti­ve­ment agréable à l’oreille, on perçoit vite les limites de l’ins­tru­ment. Ce n’est pas tant le sustain qui paye l’ad­di­tion puisqu’avec 11 secondes dans les notes les plus graves, il y a tout de même de quoi faire, mais on sent en revanche que c’est sur le nombre de vélo­ci­tés gérées et plus encore sur le round robin que Sample­tekk, qui a réalisé le sampling pour le compte de Toon­track, a fait des écono­mies. De fait, l’ef­fet mitraillette est bien au rendez-vous sur les notes répé­tées, cepen­dant qu’en termes de dyna­mique, l’ins­tru­ment, pour­tant bien programmé, se montre assez raide. Voyez les exemples suivants :

 
velo­cite
00:0000:56
  • velo­cite 00:56
  • basic­pat­terns roun­dro­bin 00:05
  • bossa roun­dro­bin 00:17

Quant aux fameuses réso­nances, disons qu’elles n’ont rien d’an­ti­pa­thique sans parve­nir pour autant à être sympa­thiques. Ce que je veux dire, c’est qu’on entend distinc­te­ment que des samples sont consa­crés au rendu de ces dernières mais qu’ils semblent rela­ti­ve­ment figés. À mille lieues en tout cas de ce que produit un Piano­teq… Il en va de même pour les bruits de pédales et de relâ­che­ment de touches dont on peut régler le niveau mais qu’on aura inté­rêt à ne pas mettre trop en avant vu leur côté mono­li­thique. Voyez dans l’exemple suivant comme l’ac­cord plaqué n’a aucune inci­dence sur les fameuses réso­nances. C’est un sample global qui fait illu­sion, à condi­tion de ne pas trop le mettre en avant.

00:0000:00
Toontrack EZkeys

Sans surprise, Toon­track ne commu­nique abso­lu­ment pas sur le nombre de samples utili­sés pour réali­ser l’ins­tru­ment, ni sur leur emploi. Toute­fois, si l’on a déjà entendu mieux en termes de piano virtuel, on a déjà entendu large­ment pire aussi. De fait, le piano à queue brillant et poly­va­lent d’EZ­keys ne sera proba­ble­ment pas idéal pour jouer du Debussy avec les nuances qui conviennent, mais au sein d’un mix pop ou rock, il pour­rait fort bien tirer son épingle du jeu, pour peu qu’on l’uti­lise intel­li­gem­ment. Préci­sons d’ailleurs que des réglages, situés de part et d’autre du pupitre sur l’in­ter­face, permettent de jouer sur la plage de dyna­mique de l’ins­tru­ment, sur sa courbe de vélo­cité et sur son accor­dage/trans­po­si­tion. Mais plus inté­res­sant encore, on dispose d’une section d’ef­fets inté­grée.

Une touche d’ef­fets

Toontrack EZkeys

Réali­sée par Over­loud, la société déjà mise à contri­bu­tion pour réali­ser les effets d’EZmix, cette dernière reprend le même prin­cipe : en fonc­tion du preset de piano choisi, on dispose de 4 para­mètres liés à une chaîne d’ef­fets incluse dans le preset. Ici, ce sera un tremolo et un over­drive, là un delay, avec à chaque fois une pré-sélec­tion de para­mètres sur lesquels vous pouvez jouer pour person­na­li­ser le son. On regret­tera évidem­ment de ne pas avoir accès à tous les réglages des effets, à leurs choix ou à leur ordre dans le chaî­nage, mais le système a le mérite d’être simple, et la qualité est au globa­le­ment rendez-vous. A la faveur d’une reverb, d’un delay, d’une disto ou encore de divers effets à modu­la­tion, le Stein­way de base peut ainsi s’aven­tu­rer du côté de l’am­biant, du lo-fi ou de l’élec­tro.

Faites péter les banques

La bonne nouvelle concer­nant ces banques, c’est que Toon­track a assou­pli son modèle de vente : contrai­re­ment à ce qui se passe avec EZdrum­mer, EZmix ou Super­ior, vous n’êtes pas tenu d’ache­ter un soft de base pour les utili­ser, chacune faisant l’objet d’une version auto­nome vendue 139€. Et une fois que vous avez payé 139€ pour la banque de votre choix, vous pour­rez accé­der aux autres banques sous forme d’up­grade à 69€ prix unitaire. Notez qu’un bundle propo­sant les trois banques d’un coup est aussi dispo à 249€, ce qui repré­sente 28€ d’éco­no­mie par rapport à l’achat des banques une par une.

Voici quelques exemples de ce que le Grand Piano propose :

atmos­phe­ric­depth
00:0000:08
  • atmos­phe­ric­depth 00:08
  • elec­tric­dirt 00:08
  • horrors­core 00:08
  • dream­scapes 00:08

La chose ouvre des pers­pec­tives promet­teuses en termes de bidouillage, même si on se sentira vite limité par la banque de base. Et c’est toute la stra­té­gie de Toon­track depuis ses débuts que de pous­ser l’uti­li­sa­teur à ache­ter des banques addi­tion­nelles pour élar­gir le terrain de jeu, ce que l’édi­teur ne s’est pas privé de faire en propo­sant succes­si­ve­ment Upright Piano et Clas­sic Elec­trics, soit un piano droit Östlind & Almquist d’un côté, et un Rhodes MK1 et un Wurlit­zer 200A de l’autre. Pour ce test, j’ai pu mettre la main sur les deux pianos élec­triques en sus du piano à queue. 

Hit the Rhode, Jack !

Toontrack EZkeys

En termes de qualité, ces derniers sont dans le sillage du Grand Piano : l’échan­tillon­nage est propre et la banque rela­ti­ve­ment bien program­mée d’un côté, mais on reste dans quelque chose qui manque beau­coup trop de détail pour convaincre en face de la concur­rence (Scar­bee, Lounge Lizard, Piano­teq, etc.).

Évidem­ment, chaque banque se voit livrée avec de nouveaux presets et donc de nouveaux effets, et c’est sans trop de surprise qu’on retrouve sur les pianos élec­triques les clas­siques chorus, flan­ger, phaser, Leslie ou wah-wah qui permettent d’abor­der la plupart des sono­ri­tés typiques de ces instru­ments. 

mk1di
00:0000:14
  • mk1di 00:14
  • mk1cho­rus(2) 00:14
  • Mk1dis­tor­de­dam­biance 00:14
  • Mk1dis­tor­ded­cho­rus 00:14
w200adi
00:0000:14
  • w200adi 00:14
  • w200arotary 00:14
  • w200a­dir­tys­mal­lamp 00:14
  • w200a­pha­ser­bal­lad 00:14

Sauf que certains presets sont rela­ti­ve­ment inin­té­res­sants à trop vouloir en faire dans le sound design gratuit (patchs distor­dus qui ne présentent pas forcé­ment un grand inté­rêt) et comme la section d’ef­fets n’est pas indé­pen­dante, on se retrouve face à des limi­ta­tions parfai­te­ment ridi­cules : on dispose d’un tremolo sur plusieurs presets du Wurlit­zer mais pas sur le Rhodes MK1. Inver­se­ment, aucun chorus n’est dispo sur le Wurlit­zer alors qu’on en a sur le Rhodes. Bref, à vouloir faire simple (sans doute pour nous vendre plus tard des banques de presets), Toon­track fait simpliste et réduit gran­de­ment l’in­té­rêt de sa section d’ef­fets. On fera mieux d’uti­li­ser le preset DI ou Raw Tweaks de chaque instru­ment pour trai­ter ensuite la chose dans son séquen­ceur.

Grou­pie du pianiste

À ce stade du test, je pour­rais bien vous dire qu’au rayon couteau suisse à touches, les EZkeys  sont loin d’être aussi inté­res­sants que l’Addic­tive Keys de XLN Audio, qui est autre­ment plus poly­va­lent, confi­gu­rable, réaliste et… moins cher ! Certes, certes…  À un tout petit détail près : le prin­ci­pal inté­rêt des EZkeys, ce ne sont pas les pianos, mais le pianiste, ce mec virtuel assis sur son tabou­ret virtuel…

Toontrack EZkeys

C’est qu’à la manière d’EZ­drum­mer, chaque banque d’EZ­keys se voit livrée avec une collec­tion de fichiers MIDI prêts à l’em­ploi, tous ayant été enre­gis­trés par un pianiste pro en utili­sant la banque du logi­ciel. Un détail qui a son impor­tance car s’il existe déjà sur le marché quelques banques de fichiers MIDI pour le piano (a priori géné­riques puisque GM), elles ne sonnent jamais correc­te­ment à moins d’uti­li­ser la banque de sons pour laquelle elles ont été conçues, ou de se prendre deux heures la tête à trifouiller des courbes de vélo­ci­tés et des contrô­leurs conti­nus pour adap­ter la program­ma­tion à son piano virtuel préféré.

Avec EZkeys au moins, on dispose d’un tout-en-un Groove + sons qui a fait la réus­site d’EZ­drum­mer et qui génère des parties de piano tout à fait convain­cantes, à quelques réserves près sur lesquelles nous revien­drons ensuite. Voyons comment tout cela fonc­tionne.

Take it EZ

Toontrack EZkeys

Les habi­tués d’EZ­drum­mer ou des batte­ries virtuelles en géné­ral ne seront pas dépay­sés par l’in­ter­face du logi­ciel. Si c’est le visuel du piano qui vous accueille à l’ou­ver­ture, un clic sur 'Brow­ser’ vous donnera accès à un explo­ra­teur de fichier à colonnes, façon Mac OS X. C’est ici que vous récu­pé­re­rez tous les patterns MIDI du logi­ciel, qu’il s’agisse de ryth­miques de base (accords plaqués ou plus ou moins égre­nés) ou de parties de chan­sons complètes, orga­ni­sées par genre et par signa­ture ryth­mique, et décou­pées en autant de parties que néces­saire (Intro, Verse, Bridge, Chorus, etc.) avec plusieurs varia­tions à chaque fois. Chaque groove est écou­table à 3 vitesses (demie, normale ou double) par rapport à son tempo origi­nel ou celui de l’ap­pli­ca­tion hôte et peut-être direc­te­ment cliqué-glissé dans votre séquen­ceur (où il se trans­for­mera en clip MIDI complè­te­ment éditable), ou dans la partie infé­rieure de l’in­ter­face nommée Song Track.

Zone utili­taire évoquant EZplayer pour ceux qui connaissent, la Song Track est un espace de travail qui permet de mettre bout à bout les diffé­rents patterns consti­tuant votre piste de piano finale, et surtout de gérer la progres­sion harmo­nique de cette dernière via de très pratiques outils de détec­tion et trans­po­si­tion. Chaque pattern est en effet assorti de lettres qui renseignent sur la progres­sion harmo­nique qu’il utilise. En glis­sant les 12 mesures d’un pattern de blues dans la Song Track, on voit ainsi qu’elle utilise pour l’es­sen­tiel des accords de septième de do, fa, sol et ré. Si un clic droit sur le bloc entier vous permet de le trans­po­ser dans son ensemble (par note ou par octave), de contraindre sa plage de vélo­ci­tés ou de préci­ser de quelle partie de la chan­son il s’agit (intro, couplet, refrain, etc.), vous pouvez égale­ment inter­ve­nir sur chaque accord détecté dans le pattern en cliquant sur la lettre qui lui corres­pond. S’af­fiche alors une roue harmo­nique qui permet de faire votre choix parmi tous  les accords gérés par le logi­ciel. En un clic, un fa mineur 7 peut deve­nir un do majeur 9 si tel est votre bon vouloir mais ce n’est pas tout : en cliquant sur l’on­glet Details de la roue, on accède à la confi­gu­ra­tion fine de l’ac­cord permet­tant d’ac­ti­ver ou de désac­ti­ver chaque degré et de passer en revue tous les renver­se­ments possibles. C’est juste un bonheur pour écrire et même si l’in­ter­face graphique de tout cela est un tanti­net ‘pattes de mouche’, le système simpli­fie gran­de­ment la construc­tion d’une piste de piano person­na­li­sée. 

Toontrack EZkeys

C’est d’au­tant plus vrai que vous pouvez tout à fait impor­ter vos propres fichiers MIDI dans le logi­ciel, ce dernier se char­geant de détec­ter les accords qu’ils utilisent. Évidem­ment, vous pouvez égale­ment couper/copier/coller n’im­porte quel pattern pour bâtir votre piste, sachant qu’une fois satis­fait du résul­tat, vous pour­rez cliquer-glis­ser la piste dans votre séquen­ceur ou l’en­re­gis­trer au format MIDI.

Outre un undo/redo utile, on dispose égale­ment d’un mode de géné­ra­tion aléa­toire de progres­sion d’ac­cords qui peut produire des choses très inté­res­santes, bien des chan­sons de génie ayant été le fruit d’heu­reux hasards. Une fonc­tion bien­ve­nue donc, mais dont on aurait voulu qu’elle soit plus déve­lop­pée, pour que le soft puisse géné­rer des parties à partir de contraintes qu’on aurait préa­la­ble­ment spéci­fiées (utili­sa­tion de tel accord ou de telle harmo­nie). 

Enfin, même si ce n’est pas une fonc­tion à propre­ment parler, notons que Toon­track four­nit avec son soft un petit précis de théo­rie musi­cale, une excel­lente idée d’au­tant que ce dernier, bien qu’en anglais unique­ment, soit très bien foutu. 

Au-delà d’EZ­keys : EZline

Toontrack EZkeys

Vous vous en doutez, l’édi­teur n’a eu de cesse depuis la sortie d’EZ­keys de propo­ser de nouveaux packs de fichiers MIDI vendus à 25€ prix unitaire. On dispose ainsi de collec­tions de grooves dédiées au Blues, à la Coun­try, au Funk, au Gospel, au Jazz, au Pop/Rock et au R&B tandis que d’autres sont sûre­ment déjà en prépa­ra­tion… Je n’ai pu essayer que trois de ces diffé­rents packs avec les mêmes motifs de satis­fac­tion et de mécon­ten­te­ment à chaque fois : d’un côté, on dispose en effet de patterns bien joués et dans lesquels on peut récu­pé­rer plein de choses inté­res­santes, de l’autre côté, on préfè­re­rait souvent dispo­ser de patterns de plus bas niveau (juste des ryth­miques) plutôt que de chan­sons complètes, à plus forte raison quand on n’est pas sûr que toutes les chan­sons propo­sées ici soient bien libres de droits : au fil des banques, on recon­naît ainsi des simi­li­tudes parfois trou­blantes avec des chan­sons célèbres, sans qu’au­cune mention ne soit faite concer­nant l’au­teur (If I Ain’t Got You d’Ali­cia Keys, Don’t know why de Norah Jones, I say a little prayer for you d’Are­tha Frank­lin, Super­sti­tion ou I Wish de Stevie Wonder, etc.). Bien sûr, l’alibi de Toon­track sera de dire que ces chan­sons sont jouées « à la manière de », mais le mimé­tisme est parfois un peu trop flagrant et je suis curieux de savoir ce que pense­raient une maison de disques et ses avocats si certaines chan­sons présentes dans le logi­ciel sortaient telles quelles dans le commer­ce… Voyez d’ailleurs l’exemple suivant :

00:0000:00

Mais ne boudons pas notre plai­sir car EZkeys permet d’ac­cé­der à des petites choses rela­ti­ve­ment dures à bien program­mer quand on n’est pas pianiste, comme ceci :

00:0000:00

Et de réali­ser en 5 minutes montre en main une chan­son comme cela :

00:0000:00

Bref, en dépit de nombreuses choses perfec­tibles, le soft n’en demeure pas moins enthou­sias­mant à plus d’un titre. Et puisqu’après tout, il permet d’ex­por­ter en MIDI tout ce qu’il produit, EZkeys pour­rait bien s’avé­rer être un parfait compa­gnon de jeu pour votre piano virtuel préféré.

Conclu­sion

Comme à l’époque de la sortie de BFD, on trou­vera sans doute quan­tité de pianistes pour dire que tout fout le camp, qu’un pianiste virtuel ne vaudra jamais un vrai pianiste. Et ils auront raison.

Sauf qu’en tant que Song­wri­ter, au stade de l’écri­ture comme de la maquette, on peut avoir besoin de géné­rer une partie de piano qui tienne la route sans pour autant savoir la jouer. Et c’est là qu’EZ­keys et sa banque de fichiers MIDI prennent tout leur sens, d’au­tant que Toon­track, on s’en doute, ne cessera de propo­ser des Add-ons pour déve­lop­per le poten­tiel de l’ins­tru­ment (Clavi­net ? Orgues ? Xylo­phones ? Synthés ?).

Évidem­ment, pour ne pas sonner comme tout le monde, c’est à l’uti­li­sa­teur qu’il revien­dra d’édi­ter ses parties pour les person­na­li­ser, mais il aura alors la satis­fac­tion d’ob­te­nir un jeu réaliste, bien plus humain en tout cas que ce que peuvent produire les arran­geurs et leurs algo­rithmes. Quant aux musi­ciens au mètre qui jusqu’ici devaient se conten­ter de boucles audio, ils seront sans doute ravis de jouir avec EZkeys de la souplesse du MIDI, quitte à devoir effec­tuer des ajus­te­ments de vélo­cité pour attaquer d’autres instru­ments virtuels.

Bref, si le dernier né de Toon­track n’est pas une grande surprise (j’ai person­nel­le­ment toujours été sidéré qu’on puisse vendre des instru­ments virtuels sans propo­ser de banque MIDI les exploi­tant, à plus forte raison quand leur program­ma­tion est complexe) et si les limites de ses banques et de sa section d’ef­fets créent l’at­tente d’un SUPER­IOR­keys, on ne peut que se réjouir de voir le concept de l’ins­tru­men­tiste virtuel s’étendre au-delà de la batte­rie, au point qu’on espère ferme­ment voir venir EZbas­sist, EZgui­ta­rist et tous leurs potes virtuels débou­ler sur nos disques durs.

Notre avis : 7/10

  • Enfin un pianiste virtuel !
  • Sons propres et polyvalents
  • Qualités des effets intégrés
  • Les fichiers MIDI enregistrés par un vrai pianiste
  • Ergonomie et puissance de la partie Song Track et de sa roue
  • Les renversements d’accord en un clic
  • Le petit précis d’harmonie joint en PDF
  • Ridicules limitations de la section d’effets
  • Des presets d’effets pas toujours très intéressants
  • Des banques de sons qui ne sont pas à la hauteur de la concurrence
  • Des patterns parfois très (trop) inspirés de chansons qui ne sont pas libres de droits
  • Interface un peu trop petite (notamment des détails de la roue)
  • I want some more !

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