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Celemony Melodyne 4 Studio
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Celemony Melodyne 4 Studio

Pitch Shifter/Time Stretcher de la marque Celemony appartenant à la série Melodyne

Prix public : 699 € HT
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Commentaires sur le test : Melodyne en terre Synth

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Sujet de la discussion Commentaires sur le test : Melodyne en terre Synth
Melodyne en terre Synth
Comptant parmi les plus révolutionnaires logiciels sortis ces vingt dernières années, Melodyne nous revient dans une quatrième version qui transforme plus que jamais l’audio en pâte à modeler.

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Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'un article. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !

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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

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141
Citation de ReNo :
AKA MOON


Puisque tu mentionnes AKA MOON, au sujet de la polyrythmie qu'ils exploitent, entre autres, ça rejoint exactement ce que je disais un peu plus haut à Los Teignos, au niveau de la relativité des temps et des signatures. Un click n'empêche absolument rien : on peut très bien changer et/ou jouer sous plusieurs signatures rythmiques, car, dans l'absolu, c'est relatif et ils peuvent tous se contenir et se rejoindre à un moment ou à un autre. Et comme je le disais, on peut aussi effectuer des divisions artificielles.

Voir polyrythmie et division artificielle des temps sur Wiki.

"Si t'enregistres à Poudlard, avec l'ingé son Dumbledore, les lois physiques tu peux t'en foutre. Mais dans l'monde réel, les lois physiques, les mesures, le dBFS, tout ça existe bel et bien." youtou

142
Oui, je suis un grand fan du polyrythme et du tempo mental :-D

Et effectivement, le click n'empêche rien... Au contraire faire du 4 et du 3 mélangé sans click... C'est chaud boulette

[ Dernière édition du message le 24/02/2016 à 16:56:17 ]

143
Yep! ;)

Bref, le click ne limite et n'indispose que ceux qui se laissent intimider par lui et qui lui sont soumis. Un bon musicien, un vrai, exploite le clcik créativement et le met à son service, pas l'inverse! Et peu importe la rythmique, il sera tout à fait capable d'improviser et de se laisser « transporter par l'émotion », peu importe les situations.

"Si t'enregistres à Poudlard, avec l'ingé son Dumbledore, les lois physiques tu peux t'en foutre. Mais dans l'monde réel, les lois physiques, les mesures, le dBFS, tout ça existe bel et bien." youtou

144
Je suis tout a fait d'accord. Après, certes, on peut déroger comme on veut. Mais je d'avis que le meilleur conseil qu'on puisse donner a un musicos débutant, c'est de se familiariser au métronome... Ca lui sera toujours utile, même le jour où il décide de ne pas s'en servir :-D
145

Citation de : darkmoon

car, dans l'absolu, c'est relatif

Je vote pour que ceci devienne la phrase du jour icon_mdr.gif

146
Citation :
Une baguette de direction est un instrument utilisé par les chefs d'orchestre pour indiquer le tempo, la mesure et les attaques durant l'exécution d'une œuvre musicale, au moyen d'une gestique appropriée.

Ce qui correspond parfaitement à ce qu'un click réalise...

Tiens d'ailleurs, dans Protools, l'icone de métronome automatisé, il ne représente pas un chef d'orchestre? il me semble même que ca s'appelle le "conductor" :D


Oui... mais non. D'abord parce que tu assimile le chef à la baguette visiblement et que rien n'indique dans la définition qui est donné que la baguette se comporte comme un clic : oui ça sert à la même chose, mais ça ne le fait pas de la même manière, parce qu'une baguette désigne aussi et que ses mouvements sont signifiants, qu'ils portent l'intention émotionnelle de celui qui la manipule. Chose qu'un clic ne fera jamais. En outre, un clic, même programmé avec amour comme tu le fais, ça reste un élément programmé : quelque chose d'inflexible qui, à chaque fois qu'on refait Play, jouera la même chose quoi qu'il arrive. Et cela, je le re-souligne, tend vers le moins humain. Le meilleur instrumentiste du monde ne peut pas jouer deux fois le même placement à la nanoseconde près. Alors qu'un clic le peut. Même programmé par un humain, un clic demeure donc... une machine.

Un chef d'orchestre n'est pas une programmation de clic, c'est un être humain qui va être porté par les circonstances de la représentation et qui peut être bon un soir, moins bon ou meilleur un autre soir : s'il a François Hollande qui s'endort au premier rang ou s'il apprend 5 minutes avant la représentation qu'un proche est très malade, s'il s'engueule avec le premier violon ou si l'acoustique de la salle est superbe ou à chier, le chef d'orchestre ne dirigera pas pareil et n'aura pas la même gestion du tempo, n'aura pas le même mouvement de baguette, et cela influencera la représentation. C'est ce qui est intéressant dans le répertoire classique et dans le live d'ailleurs : pas 2 représentations ne sont pareilles. Le clic là dedans, c'est une assurance de contrôle qualité, qui veut s'assurer qu'à chaque concert ou à chaque prise, tout le monde part exactement sur le même référent.

Citation :
L’une des principales raisons pourquoi je n’aime pas beaucoup le « vrai » classique (bien que j’aime les sons orchestraux et le néo-classique), c’est précisément parce que tous les musiciens m’apparaissent être de parfaits robots qui ne font que lire et exécuter une partition. :facepalm: Mis à part le premier violon, le soliste, le virtuose, la « vedette » (invitée par un orchestre) qui, elle, ne lit pas sur sa feuille et réussit parfois à m’émouvoir, il n’y a rien de plus préparé, « mécanique » et « encadré » qu’une représentation « classique ». :??: Aucun des musiciens n’a le loisir de déroger, ne serait-ce d’un iota, de ce qui est prévu et inscrit sur sa partition! :non:


Je pense que tu en a une vision très caricaturale.

Une partition est bien plus permissive que tu ne le penses. Il n'est pas dit dans le Toccata et Fugue en ré mineur de Bach comment doit être jouée la trille du début (et du coup, elle est jouée de plein de façons différentes), ou plus globalement il n'est pas dit non plus combien doit durer un point d'orgue quand on en croise un. Et du coup, à partir de la même partition, il y a 1000 façons de jouer, comme il y a 1000 façons de lire les mêmes mots écrits sur une page. Le chef d'orchestre décide tout cela : c'est son interprétation et c'est en cela que c'est un musicien qui joue d'un orchestre, et non un stupide crétin destiné à faire le clic avec une baguette devant des robots.

Citation :
Au fait, quelqu’un peut me dire pourquoi les musiciens d’un orchestre classique qui répètent pourtant des milliers de fois les mêmes pièces avant une représentation ont besoin de lire sur une feuille en jouant?


Parce qu'à la différence d'AC/DC (que j'adore hein), ils ne passent pas 50 ans à jouer les mêmes trois accords en 4/4, peut-être ?

Citation :
N’est-ce pas une forme de « click » en soi, de « repère » que de lire ce qu’il faut jouer à chaque instant? ;)


En un mot simple : non. C'est un aide mémoire parce que oui, un opéra de Wagner ou une symphonie de Beethoven, c'est dense comme 16 concert de rock, je dirais. ;)

Citation :
Ben non, pas du tout. C’est ce genre de phrase qui est absurde et qui persiste à maintenir le débat. Le click, le métronome ou un « beat de référence » n’empêche absolument rien. Il est tout à fait possible de faire des effets de « swing », légèrement décalé et/ou d’accélérer ou de ralentir en divisant/multipliant les temps, etc. Le « click » de référence sert juste à retomber sur un « accent » à un moment ou un autre.


Ben si, il empêche que le tempo dérive, qu'il aille où il veut, qu'un morceau commence à 80 BPM, bouge à 84 et revienne à 81,5 sans que cela ait été planifié à l'avance, juste parce qu'on le sent comme ça... Le débat est là : pas sur le fait qu'un batteur puisse groover sur un clic, pas sur le fait qu'un bon musicien sache en tirer parti, mais sur le fait que l'irrégularité non planifiée d'un tempo fait partie de la musique au même titre que la dynamique du son.

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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

[ Dernière édition du message le 24/02/2016 à 19:46:59 ]

147
Citation :
Ben si, il empêche que le tempo dérive, qu'il aille où il veut, qu'un morceau commence à 80 BPM, bouge à 84 et revienne à 81,5 sans que cela ait été planifié à l'avance, juste parce qu'on le sent comme ça...


On a bien compris, mais alors, dans ce cas, chaque prise de son est une nouvelle interprétation du morceau. Ca peut encore une fois être super sympa et une méthode d'enregistrement agréable, mais alors, dans ce cas, on considère le groupe comme une unité indissociable et donc, qu'est-ce qu'on en a à foutre de passer la batterie dans melodyne pour avoir une tempo map à remanier? je dirais même, soyons fou et rentrons dans le jeu jusqu'au bout, on met juste un arbre decca au dessus du groupe qui joue et on fait rec... On ne commence pas à trigger la batterie avec drumagog, à doubler la voix, à corriger les erreurs de voix avec melodyne, à doubler la basse avec un synthé à monter le fader du kick parce qu'il est trop mou... sinon ca déshumanise la musique ;)

Bref, on ne sera pas d'accord, mais pour moi, on "déshumanise" bien plus la musique en surcompressant, en triggant, en editant, en corrigeant les pains et en recallant les notes en retard; qu'en faisant jouer un musicos au click...

Donc, si on ne veut pas du click parce qu'on aime la vie, l'huamin, le vrai, on prend son gentil PC, son gentil studio one et son amour de melodyne et on fout tout ca à la poubelle.
148
Ben si, il empêche que le tempo dérive, qu'il aille où il veut, qu'un morceau commence à 80 BPM, bouge à 84 et revienne à 81,5 sans que cela ait été planifié à l'avance, juste parce qu'on le sent comme ça... Le débat est là : pas sur le fait qu'un batteur puisse groover sur un clic, pas sur le fait qu'un bon musicien sache en tirer parti, mais sur le fait que l'irrégularité non planifiée d'un tempo fait partie de la musique au même titre que la dynamique du son.

Ce n'est pas selon moi une question d'interprétation artistique mais juste d'imperfection humaine.

Qu'un morceau utilise une liberté rythmique pour faire durer une note, ralentir sur un passage mélancolique ou autre, là oui, c'est une composante du morceau qu'on ne peut pas retirer sans lui nuire.

Je ne vois par contre pas ce qu'un flottement de 10% environ (bien naturel car effectivement, les humains ne sont pas des machines) apporte de qualitatif. Si l'on suit le même raisonnement, on pourrait dire que les frettes d'une guitare tuent tout le naturel du guitariste qui du coup tombe (à peu près) toujours sur la bonne note.

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Citation :
e ne vois par contre pas ce qu'un flottement de 10% environ apporte de qualitatif


Ca c'est discutable, mais à mon sens, si ca apporte quelque chose, alors ca doit être pensé comme ca à l'arrangement et donc, prévu et et joué systématiquement de la sorte. Parfois, lorsque l'on passe en "half time", il est de bon ton de ralentir le tempo de 1 ou 2 bpm pour augmenter la sensation de lourdeur ou de ralentissement... Idem avec un passage subit en double, une légère augmentation de tempo donne une excitation supplémentaire. Dans le même ordre d'idée, et sans pour autant changer de tempo, il y a des sections de chanson qui gagnent à être jouées avant le temps (des passages où l'on veut mettre en avant un certain enthousiasme ou même de la colère, de la brutalité) et d'autres qui gagnent à être joués après le temps (même parfois très après), (exemple, un passage très triste ou mélancolique). Même si le tempo est constant, on arrive comme çà à donner du relief de façon subtil à un arrangement... après, il faut que tous les musicos l'interprètent de la sorte. Ce qui est souvent assez délicat à mettre en place pour les instruments mélodique et/ou les chanteurs. :-D
150
Parfois, lorsque l'on passe en "half time", il est de bon ton de ralentir le tempo de 1 ou 2 bpm pour augmenter la sensation de lourdeur ou de ralentissement...  

A moins que les types soient effectivement des robots, ralentir d'un ou deux bpm est impossible et encore moins perceptible par le public. Sauf si ce "1 ou 2" se transforme par la magie du live en "6 à 10", ce qui me paraît déjà beaucoup plus cohérent.