En conclusion du test consacré à l’excellent Dynamics 4, nous vous révélions que Blue Cat Audio avait encore beaucoup d’autres joujoux en préparation.
Aujourd’hui, nous avons la chance de faire passer sur le grill l’un d’entre eux : le Blue Cat’s Destructor. Ce dernier est décrit par son créateur comme « The distortion and amp sims factory that actually goes to 11 », soit « l’usine à distorsion et simulation d’ampli qui va vraiment jusqu’à 11 »… Cette référence au célèbre faux documentaire Spinal Tap a de quoi mettre l’eau à la bouche. La bête est-elle à la hauteur de ses prétentions ? C’est ce que nous allons voir tout de suite…
À la mode de chez nous
Disponible aux formats VST 2/3, AU, RTAS, DX et AAX pour Mac OS X et Windows, le Destructor est un plug-in aux multiples visages. En ne se cantonnant pas à un seul type d’usage, il s’adresse de fait à une très large palette d’utilisateurs. Il y a en premier lieu les guitaristes et les bassistes pour le côté simulation d’ampli. Et c’est bien normal puisqu’à la base, Guillaume Jeulin, l’homme caché sous le chat bleu, a créé le Destructor pour satisfaire ses désirs inassouvis d’amplification virtuelle pour sa 6 cordes — et uniquement cela d’ailleurs, ici, point de section d’effets avec réverbération, chorus, delay, octaver et consort. Mais comme l’éditeur français n’a pas pour habitude de faire dans la demi-mesure, il a trituré le code de l’engin pendant près de cinq ans afin d’obtenir une véritable fabrique à distorsion avec de la saturation sauce lampe, transistor, bande, et même du bit-crushing. Cerise sur le gâteau, le Destructor peut également verser dans le traitement de la dynamique façon analogique, car il est possible de gérer finement la proportion de saturation en fonction de la dynamique du signal traité. Bref, il y a de quoi couvrir un panel d’applications impressionnant, largement au-delà de la simple simulation d’ampli classique.
Face à une telle débauche de possibilités, nous serions en droit de nous interroger quant à la maniabilité du plug-in. Cependant, Blue Cat Audio évite l’écueil de l’usine à gaz en tablant sur deux modes d’interface graphique judicieusement baptisés « Easy Mode » et « Edit Mode ». Du coup, chaque profil d’utilisateur y trouvera son compte. Cette dualité graphique va nous servir de fil conducteur pour ce test et nous allons donc commencer en nous penchant sur le mode le plus simple.
Prêt-à-porter
Dès l’ouverture du plug-in, nous remarquons qu’il y a un net changement au niveau du graphisme de manière générale par rapport aux autres produits de l’éditeur. En lieu et place du logo en forme de patte de chat bleutée trône désormais un casque audio aux oreilles félines avec une forme d’onde entre les écouteurs. Quant à l’interface en elle-même, le nouveau fond bleu, la sérigraphie moderne et les rotatifs plus léchés confèrent au rendu visuel un surplus de dynamisme fort bienvenu. Évidemment, cela ne change rien d’un point de vue sonore, mais l’utilisation du plug-in n’en est que plus agréable et nous espérons que les autres logiciels de Monsieur Jeulin profiteront d’un lifting dans le genre à la faveur de prochaines mises à jour. Mais revenons à ce qui nous intéresse vraiment : le son.
La chaîne de traitement du signal par le Destructor est constituée de plusieurs modules évoluant dans l’ordre suivant : gain d’entrée, Gate, Compresseur, Préamp (ou pré-filtre), Destruction, Post-filtre, gain de sortie et limiteur. Pour faire connaissance avec l’engin, l’utilisateur commencera généralement par passer d’un preset à l’autre via le menu principal accessible en haut de l’interface. À l’ouverture de ce dernier, nous constatons que l’éditeur a été particulièrement généreux à ce niveau : presets pour guitare et basse à foison, batteries et traitements de la dynamique conséquents, sans oublier d’autres joyeusetés de déstructuration de la pâte sonore. Rien qu’avec ça, il y a largement de quoi faire. Mais le plus beau, c’est que le Destructor propose également des presets séparés pour les trois modules Preamp, Destruction et Post-filter. Moralité, même à un niveau d’utilisation « basique » en jouant seulement sur les presets, les possibilités ont de quoi donner le vertige ! Un préampli typé anglais avec une disto sauce bit-crusher et une enceinte américaine, qu’à cela ne tienne, c’est fait en un tournemain. Simple et efficace, bravo ! Remarquons au passage que les changements de presets s’accompagnent de changements de style visuel pour les trois modules principaux, mais nous y reviendrons plus tard…
Situés dans le coin supérieur gauche à côté du switch de bypass global, les deux potards de gain offrent +/- 40 dB. Les sections Gate et Comp présentent les réglages classiques et sont très efficaces, ce qui n’a rien d’étonnant de la part du créateur du Dynamics 4.
Nous avons cependant relevé quelques bémols, avec tout d’abord l’absence de boutons de bypass séparés. C’est dommage, car il faut donc remettre les ratios à 1:1 pour juger de l’impact de ces sections. Et nous ne pouvons pas compter sur la comparaison A/B pour remédier à cette absence, car, là encore, la fonction fait défaut. Heureusement, l’Undo/Redo aide à faire passer la pilule. Ensuite, une fonction « Lock » bloquant les réglages de ces sections ainsi que du gain d’entrée lors des changements de presets aurait été fort bienvenue, car, après tout, une fois ces détails réglés en regard du signal à traiter, il est rare d’avoir à y revenir.
Avant de passer aux trois modules principaux, un mot sur le limiteur de type « brickwall » en fin de chaîne. Premièrement, nous vous conseillons de toujours le laisser activé. En effet, si le passage d’un preset à un autre n’engendre pas de « glitch » audio, il peut tout de même s’avérer explosif lorsque l’on saute d’un son « clean » à un son hyper tordu. Deuxièmement, nous n’avons malheureusement pas la main sur le niveau plafond (Ceilling) et le réglage imposé nous semble trop élevé. Situé à 0 dBFS, il protège le matériel et les oreilles, mais cela n’est pas suffisant pour éviter de déclencher les voyants rouges de la console virtuelle de votre STAN, ce qui est ennuyeux à la longue.
Voyons maintenant les modules Preamp, Destruction, et Post-filter. Par défaut, ils sont présents en mode « Easy ». Ils offrent tous de gauche à droite un bouton de bypass, un sélecteur de preset, un crête-mètre, un menu pour changer les styles visuels « Easy », un switch d’agrandissement ou de réduction de l’interface et un bouton « e » pour basculer en mode « Edit », mais nous en reparlerons plus tard.
Prenons un instant pour évoquer les styles graphiques. Monsieur Jeulin n’y est pas allé avec le dos de la cuillère puisqu’il n’y en a pas moins de 1400 différents ! C’est énorme et il y en a vraiment pour tous les goûts. Le hic, c’est qu’il faut déambuler à l’aveuglette au sein d’un menu qui, malgré un classement par genre, n’en reste pas moins indigeste… Pourquoi ne pas avoir ajouté un système de navigation via clic de souris sur des flèches, histoire de pouvoir passer rapidement en revue ces styles comme cela est possible avec les presets ? Mystère…
Passons aux modules Preamp et Post-filter qui disposent des mêmes réglages en mode « Easy ». Si le nom du premier ne laisse aucun doute sur sa fonction, à savoir amplifier et modeler le spectre du signal avant « charcutage » par le module Destruction, le Post-filter nécessite une petite explication. D’après le manuel d’utilisation (très bien fait, didactique à souhait, mais uniquement en anglais), le Post-filter permet de manipuler la réponse en fréquences en sortie de façon à simuler un HP, mais également la captation par un micro ou bien encore le filtrage en peigne dû au mélange de plusieurs micros. Dans les faits, en mode « Easy », cela se traduit par une interface on ne peut plus simple, sans déplacement de micros virtuels devant des ersatz de haut-parleurs comme nous en croisons souvent. Ici, juste quelques potentiomètres virtuels dénommés sobrement Bass, Mid, Treble, Tone (pas toujours présent) et Gain. Cette simplicité cache une arrière-boutique beaucoup plus complexe, mais suffira amplement à l’utilisateur pressé. Notez que l’impact des potards sur le signal dépend du preset choisi.
Finissons ce tour du propriétaire par ce qui constitue l’âme de la bête : le module Destruction. En mode « Easy », nous avons accès à quatre paramètres. Tout d’abord le potentiomètre « Drive » détermine la quantité de saturation, le style de distorsion (pentode, triode, transfo, bande, fuzz, bit-crushing, etc.) dépendant du preset du module. Puis vient le puissant potard « Dynamics ». Ce dernier permet de doser l’influence de la dynamique du signal entrant sur l’apparition de la saturation. C’est diablement efficace pour adapter le comportement du Destructor au style de jeu, un véritable régal ! Comme son nom l’indique, le rotatif « Mix » sert à gérer le mélange entre le signal clair et le signal saturé. Enfin, un réglage de gain permet d’ajuster le niveau en sortie du module.
L’ensemble est vraiment plaisant et facile à utiliser, ce qui est une véritable prouesse au regard de la palette sonore disponible. En situation de mixage, le Destructor déstructure les sculptures sonores avec une aisance et un goût certain. Quant à l’astiquage de manche en temps réel, le réglage Dynamics permet un confort de jeu jubilatoire. D’autant que l’engin n’induit aucun sample de compensation de latence et que la consommation CPU est plus que raisonnable (1 % maximum sur un Mac Pro fin 2013 Hexacœur Xeon 3,5 GHz – 32 Go DDR3). Que demande le Peuple ? Plus, toujours plus, évidemment… Eh bien qu’à cela ne tienne, passons en mode « Edit » !
Haute couture
En basculant les modules Preamp, Destruction et Post-filter en mode « Edit » via le bouton « e », nous avons accès à un véritable atelier de création présentant un nombre impressionnant de paramètres. La taille de l’interface du plug-in s’adapte alors de façon dynamique afin d’afficher cette débauche de réglages, et le switch « + » pousse encore un peu l’agrandissement au besoin… Le problème, c’est que sur un Laptop 13", le Destructor dépasse les limites de l’écran dans cette configuration. Bon, nous ne sommes pas non plus obligés d’afficher les trois modules en mode « Edit » en même temps. Autre souci, sur un écran large type 34" en 21/9e (3440 × 1440 pixels), le Destructor paraît un poil petit même à son maximum. Si ce n’est pas gênant en mode « Easy » grâce aux gros potentiomètres, cela est parfois contraignant pour certains paramètres en mode « Edit ». Rien de rédhibitoire cependant, mais nous espérons tout de même qu’une mise à jour viendra corriger le tir à ce niveau-là.
À l’instar du mode « Easy », les modules Preamp et Post-filter présentent les mêmes paramètres :
- Un filtre coupe-bas avec pente réglable ;
- Deux filtres en plateau pour le bas et le haut du spectre qui correspondent respectivement aux potards Bass et Treble du mode « Easy » ;
- Trois filtres en cloches paramétriques, dont un correspondant au potentiomètre Mid du mode « Easy » ;
- Un filtre passe-bas avec pente réglable qui, s’il est actif, correspond au réglage Tone de la vue « Easy » ;
- Un filtre en peigne pour créer des « trous » dans le spectre afin de se rapprocher du phénomène de filtrage en peigne intervenant obligatoirement dans le monde réel lors de l’enregistrement dans une pièce avec un ou plusieurs micros ;
- Slider pour le gain en sortie de module ;
- Sélection de la plage d’affichage en dB qui permet également de restreindre la course des potentiomètres en mode « Easy » ;
- Activation de l’analyse de spectre ;
- Affichage, importation ou copier/coller d’une courbe de référence.
L’ensemble peut paraître touffu, mais les codes couleur utilisés facilitent grandement la manipulation de tout ce beau monde. Le filtre en peigne est une fonction inattendue, mais vraiment intéressante en matière de sculpture sonore. Quant au couple Preamp/Post-filter, il est d’une efficacité redoutable : le premier permet de déstructurer le signal avant saturation de façon à maitriser les zones du spectre qui seront le plus « salies », tandis que le second rééquilibre le tout en sortie.
Notre seul regret vient de l’usage de la courbe de référence. En effet, il est possible d’importer des courbes de réponse en fréquences basées sur du matériel hardware, ces courbes étant mesurées avec le plug-in FreqAnalyst Multi de la marque. Cependant, le Destructor se contente d’afficher ces courbes et c’est à l’utilisateur d’essayer de s’en rapprocher le plus possible avec les différents filtres offerts. N’aurait-il pas été possible d’automatiser la chose comme d’autres plug-ins le proposent ? En revanche, cette fonction est tout de même très pratique pour une chose : l’équilibrage entre le Preamp et le Post-filter. De fait, il est possible d’utiliser la courbe d’un des modules en tant que référence pour l’autre, ce qui fait gagner un temps précieux.
Le mode « Edit » du module Destruction est autrement plus chargé que les deux autres et a vraiment de quoi effrayer de prime abord. Rendez-vous compte, il y a une vingtaine de paramètres en plus des cinq déjà présents en mode « Easy ». Devant cette opulence, il nous est impossible de traiter ce module par le menu, car ce banc d’essai déjà conséquent n’en finirait plus. Sachez toutefois qu’après lecture du manuel (que je conseille d’ailleurs à toute personne s’intéressant de près ou de loin au phénomène de distorsion d’un signal audio) et analyse du fonctionnement de quelques presets, triturer les entrailles de ce module afin de ciseler la distorsion est tout bonnement jubilatoire. De plus, la fenêtre « Shaper » au cœur du module offre des retours visuels en temps réel sacrément pratiques pour comprendre ce que nous faisons subir à notre signal. Sans compter que ce « Shaper » dispose lui aussi de son propre système de presets !
Enfin, nous ne pouvons nous empêcher d’évoquer la zone « Shape Dynamics » tant elle est puissante. C’est ici que nous pouvons affiner l’impact qu’aura la dynamique du signal source sur la saturation. Voici ce que cela donne :
- 01 Gtr dynamix Rere dry 00:33
- 02 Gtr dynamix Rere wet 01 00:33
- 03 Gtr dynamix Rere wet 02 00:33
Il y a de quoi adapter le rendu à votre jeu, ou bien recréer le comportement de votre ampli favori avec précision, etc. Mais ça ne s’arrête pas là, puisque nous pouvons obtenir des résultats difficilement réalisables dans la « vraie vie », comme ici avec la distorsion qui n’intervient que sur le déclin du signal :
- 04 Pendleonium dry 00:11
- 05 Pendleonium reverse 00:11
Et comme cette section « Shape Dynamics » accepte d’être pilotée par un sidechain externe, les perspectives créatives sont immenses ! Sur cet exemple tout bête constitué d’une batterie et d’une onde sinusoïdale basique, nous pouvons rapidement obtenir quelque chose de plus intéressant en tordant la sinusoïde en rythme :
- 06 Sine Drums dry 00:11
- 07 Sine Drums wet 00:11
Ce n’est certes pas le Pérou, car le but est ici d’illustrer une fonction, mais imaginez par exemple une ligne de basse qui serait « clean » sur les coups de grosse caisse et ultra saturée le reste du temps. Intéressant, non ?
Il y aurait encore beaucoup à dire sur ce Destructor, en évoquant par exemple le copier/coller de presets entre instances du plug-ins, le MIDI Learn aux petits oignons, l’absence d’un potard Dry/Wet global, les réglages Threshold et Ceiling trop petits de la section « Shape Dynamics », le manque de version standalone — mais pour cela, il y a toujours la solution Blue Cat’s Patchwork, la puissance décuplée de la bête lorsqu’elle est associée au MB-7 Mixer de la marque pour du traitement multibande, etc. Mais l’essentiel nous semble être là. L’outil est donc diablement excitant sur le papier, et avant de perdre définitivement le lecteur, voyons ce que cela donne dans les faits en enchaînant sur les exemples sonores. Ami(e)s AFien(ne)s, à vos enceintes !
Défilé
Impossible d’être exhaustif tant les possibilités du Destructor sont immenses. Voici cependant quelques extraits qui, nous l’espérons, vous donneront envie de tester la version de démonstration par vous-même. Notez qu’aucun autre plug-in n’est intervenu dans la création de ces samples.
Commençons gentiment avec des sons de guitare plus ou moins « clean ». Les extraits jazz sont issus d’une Gretsch White Falcon en position manche, les sons clairs proviennent d’une Fender Stratocaster Standard.
- 08 Gtr Jazz DI 00:17
- 09 Gtr Jazz JC 00:17
- 10 Gtr Jazz street 00:17
- 11 Gtr Jazz dirty 00:17
- 12 Gtr Clean BlackFace Neck 00:27
- 13 Gtr Clean TweedComp Neck 00:27
- 14 Gtr Clean TweedComp Middle 00:26
- 15 Gtr Clean TweedComp Bridge 00:25
Continuons avec des sons plus croustillants sur une Fender Telecaster Standard.
- 16 Gtr Crunch breaking neck 00:23
- 17 Gtr Crunch light neck 00:23
- 18 Gtr Crunch twangy bridge 00:24
- 19 Gtr Crunch tweedcomp bridge 00:24
- 20 Gtr Crunch grange neck 00:23
Poussons à présent le « Drive » avec une Gibson Les Paul Standard en position manche.
- 21 Gtr Drive 70s 00:25
- 22 Gtr Drive Highway 00:25
Pour ceux qui trouvent que ça manque de fer, voici le passage spécial dédicace à Popeye avec une Ibanez RG3550MZ.
- 23 Gtr Metal bridge california 00:19
- 24 Gtr Metal bridge hi 00:19
- 25 Gtr Metal middle neck angry 00:19
- 26 Gtr Metal neck bubbles 00:20
- 27 Gtr Metal neck caveman 00:20
- 28 Gtr Metal neck eleven 00:20
- 29 Gtr Metal neck heavy 00:20
- 30 Gtr Metal neck megadead 00:20
- 31 Gtr Metal neck pumpkin 00:20
- 32 Gtr Metal neck viking 00:20
Pour en finir avec la 6 cordes, nous vous proposons deux exemples un peu particuliers. Comme nous l’avons déjà dit, le Destructor n’inclut pas de pédales d’effets à proprement parler. Toutefois, des configurations originales sont envisageables. Sur le premier exemple, nous avons utilisé deux instances du plug-in placées en série avec un preset de pédale de distorsion pour la première, et un preset d’ampli clair pour la seconde. Sur le deuxième extrait, nous utilisons le pilotage MIDI d’un filtre en cloche du module Preamp afin de simuler une pédale wah-wah. Les rendus sont plaisants, ne trouvez-vous pas ?
- 33 Gtr Pedal 00:24
- 34 Gtr Funky Wah 00:20
Passons à présent à quelques extraits consacrés à la basse. Au programme, slap, sons clairs, sons gentiment saturés, voire carrément fuzzy, puis destruction totale…
- 35 Bass Slap dry 00:23
- 36 Bass Slap 01 00:23
- 37 Bass Slap 02 00:23
- 38 Bass Slap 03 00:23
- 39 Bass Killing dry 00:19
- 40 Bass Killing modern 00:19
- 41 Bass Killing tube 00:19
- 42 Bass Killing walking 00:19
- 43 Bass Killing bite 00:19
- 44 Bass Cigarette dry 00:38
- 45 Bass Cigarette fuzzy 00:38
- 46 Bass Cigarette buzzy 00:38
- 47 Bass Cigarette 1 bit 00:38
- 48 Bass Cigarette 3 bit 00:38
- 49 Bass Cigarette 3 bit Disto 00:38
Sur une voix, le Destructor est également capable de délivrer une pâte sonore très intéressante tout en malaxant la dynamique.
- 50 Vox dry 00:30
- 51 Vox TubeRider 00:30
- 52 Vox Xpressor 00:30
- 53 Vox Motown 00:30
- 54 Vox Oldies 00:30
Enfin, placé en insert d’un bus de batterie, l’engin tire encore une fois son épingle du jeu en passant le plus simplement du monde de l’élégance sobre à l’excentricité la plus tordue.
- 55 Drums dry 00:24
- 56 Drums fat 00:18
- 57 Drums solid 00:24
- 58 Drums tapish 00:24
- 59 Drums thick 00:24
- 60 Drums warmish 00:24
- 61 Drums little crush 00:24
- 62 Drums fat kick 00:18
- 63 Drums messed up 00:18
- 64 Drums destruction full 00:19
- 65 Drums destruction parallel 00:24
My tailor is rich
Que dire en conclusion de ce banc d’essai marathon ? Tout simplement que, si le Destructor n’est pas parfait, Blue Cat Audio réalise cependant un véritable tour de force. Les modes « Easy » et « Edit » alliés aux multiples niveaux de presets satisferont tout le monde, du guitariste pressé à l’ingénieur du son exigeant, en passant par le Sound Designer en quête d’un traitement sur mesure. Et bien entendu, le son est définitivement de haute volée ! Si nous ajoutons dans la balance le tarif attractif (79 € HT et –20 % de remise au lancement) et le fait que la majorité des problèmes relevés ici peuvent facilement être réglés à la faveur d’une mise à jour, nous obtenons clairement un « must have » !