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Overloud TH3
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Test du simulateur d'amplis et d'effets Overloud TH3

Simulateur d'ampli/baffle logiciel pour guitare/basse de la marque Overloud appartenant à la série TH

Prix public : 299 € TTC
Test écrit
37 réactions
KO ou OK ?
7/10
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Overloud est un éditeur de plug-ins qu’on ne présente plus. Les qualités des produits de la marque sont indéniables, l’équipe d’Audiofanzine peut en témoigner. Cependant, je dois bien avouer qu’à titre personnel, je n’ai jamais eu l’occasion de me pencher sur l’un de leurs joujoux. Du coup, lorsque la rédaction m’a demandé si j’étais intéressé par un banc d’essai de la nouvelle mouture de leur simulateur d’ampli guitare/basse, j’ai bien entendu sauté sur l’occasion !

Alors évidem­ment, je ne suis pas bien placé pour juger des avan­cés entre TH3 et les versions précé­dentes. Toute­fois, j’ai une certaine connais­sance de la concur­rence – Guitar Rig de Native Instru­ments, Bias Desk­top de Posi­tive Grid, Ampli­tube 4 que j’ai testé récem­ment, ainsi que des free­wares en veux-tu en voilà. De plus, un regard neuf, complè­te­ment vierge de tout a priori est toujours inté­res­sant, n’est-ce pas ? Voyons donc ce que l’en­gin a dans le ventre…

OPI d’Over­loud

Balayons d’em­blée les ques­tions tech­niques. TH3 est dispo­nible aux formats VST, AU, RTAS et AAX, ainsi qu’en version Stan­da­lone pour Mac et PC (32 et 64-bit). L’ins­tal­la­tion est d’une simpli­cité enfan­tine. Notez que l’achat d’une licence donne droit à l’au­to­ri­sa­tion sur 3 ordi­na­teurs ainsi que sur une clé USB. Niveau consom­ma­tion en ressources, une instance oscille entre 0,30 et 0,50 % sur ma machine (Mac Pro fin 2013 Hexa­cœur Xeon 3,5 GHz – 32 Go DDR3), cette varia­tion dépen­dant de la complexité du patch utilisé. TH3 est donc rela­ti­ve­ment peu gour­mand. J’ai cepen­dant constaté des pics de consom­ma­tion autour de 0,70 % lors du passage d’un preset à un autre. Rien de rédhi­bi­toire en soi, mais cela s’ac­com­pagne malheu­reu­se­ment d’une alté­ra­tion sonore qui, bien qu’ex­trê­me­ment brève, n’en est pas moins gênante. Enfin, sachez que TH3 n’in­duit aucune latence supplé­men­taire, ce qui garan­tit un confort de jeu unique­ment limité par l’in­com­pres­sible latence de votre carte audio­nu­mé­rique.

Overloud TH3 : Vanilla

Passons main­te­nant aux choses sérieuses. À la première ouver­ture, TH3 est « vide ». Afin d’ob­te­nir un premier son, deux options s’offrent à vous via les panneaux laté­raux esca­mo­tables « Presets » et « Compo­nents ». En tant que nouvel utili­sa­teur, j’ai natu­rel­le­ment commencé par navi­guer à vue dans l’océan des présets. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’édi­teur italien n’est abso­lu­ment pas avare en la matière avec plus de 1 000 présets couvrant tous les styles musi­caux ! S’en est même trop à mon humble avis, d’au­tant que le gestion­naire de banques/présets ne comprend pas de fonc­tions telles que la recherche ou des tags par genre. Bref, pour décou­vrir rapi­de­ment l’en­gin cela peut faire la blague cinq minutes, mais pour obte­nir un résul­tat sonore précis, l’uti­li­sa­teur aura plus vite fait de partir de zéro et de consti­tuer petit à petit son patch via les « Compo­nents ».

Situé sur la droite, ce panneau « Compo­nents » donne accès aux pédales, amplis, baffles, etc. qui s’in­sèrent par simple glis­ser/dépo­ser au cœur de l’in­ter­face. Des options de tri permettent de n’af­fi­cher que tel ou tel type de compo­sants. À l’usage, l’en­semble est somme toute agréable de prime abord, mais… Car il y a un « mais » de taille niveau ergo­no­mie : la navi­ga­tion labo­rieuse au sein du patch par glis­se­ment laté­ral à la souris. Plus vous ajou­te­rez de compo­sants et plus il sera pénible de vous bala­der dans votre chaîne pédales/ampli/baffle/effets. Et les options de zoom (de 25 % à 200 %) ou de redi­men­sion­ne­ment de l’in­ter­face ne suffisent pas à faire passer la pilule.

Overloud TH3 : Split chain vierge

Autre point noir ergo­no­mique, s’il est possible de dépla­cer un élément de la chaîne d’un endroit à un autre par un glis­ser/dépo­ser, il est impos­sible de le faire pour plusieurs éléments en même temps. Pour un patch simple, ce n’est pas forcé­ment la mer à boire. En revanche, cela aurait été diable­ment pratique lors de l’uti­li­sa­tion de la fonc­tion « Split chain ». En effet, imagi­nons que vous ayez un patch basique avec une ou deux pédales, un couple ampli/baffle et une réverbe en sortie. Tout à coup, l’en­vie vous prend de doubler le plai­sir en ajou­tant une deuxième chaîne via le « Split chain ». L’ajout du split s’ef­fec­tue toujours via glis­ser/dépo­ser à l’en­droit de votre choix comme le montre l’image ci-contre, et les points d’en­trée/sortie ne sont pas mobiles. Sentez-vous venir le problème ? Avant de pouvoir consti­tuer la deuxième branche du split, il vous faudra dépla­cer un à un les éléments du patch origi­nal sur la première bran­che… Une fonc­tion de sélec­tion/dépla­ce­ment multiple ou quelque chose comme un couper/coller auraient vrai­ment pu faci­li­ter la manœuvre.

Malgré tout ça, Over­loud a tout de même inclus quelques fonc­tions plutôt bien pensées que je vous liste en vrac :

  • Section « Level » d’ajus­te­ment du niveau d’en­trée afin d’op­ti­mi­ser le réglage de votre DI ;
  • « Master controls » avec Noise Gate, choix de la sensi­bi­lité en fonc­tion des micros double ou simple bobi­nage, EQ basique en guise de balance pour le haut et le bas du spectre, potards « Reverb » et « Delay » afin de majo­rer ou mino­rer de façon globale ces effets pour tous les présets ; 
  • Fonc­tion Undo/Redo bien pratique ;
  • Rempla­ce­ment « à chaud » de n’im­porte quel compo­sant par un compo­sant du même type via un simple clic droit ;
  • Ajout direct du HP corres­pon­dant à un ampli via clic droit ;
  • Fenêtre de proprié­tés des HP pour le choix des micros, leur mélange ainsi que l’ajout d’un micro à l’ar­rière ou d’un micro incliné à 45 °, le choix de l’am­biance et la fonc­tion « Respire » que vous enten­drez plus tard ;
  • Place­ment simplis­sime des micros devant les HP ;
  • Import/export et copier/coller dans le panneau Presets ;
  • MIDI Learn simple et puis­sant via clic droit sur le compo­sant à pilo­ter et choix d’une affec­ta­tion MIDI globale (donc commune à tous les presets) ou liée au preset actuel.

Désolé de ne pouvoir détailler tout cela, mais ce banc d’es­sai est déjà rela­ti­ve­ment long et il nous reste encore beau­coup de choses à abor­der, la prin­ci­pale étant le nerf de la guerre, à savoir le son !

VQ

Avec TH3, Over­loud cherche clai­re­ment à occu­per le terrain en masse : 69 amplis guitare, 3 amplis basse, 35 HP guitare, 2 pour basse et la possi­bi­lité d’uti­li­ser des réponses impul­sion­nelles de HP tiers, 75 pédales et racks d’ef­fet, et 18 modé­li­sa­tions de micro. Face à une telle abon­dance, vous compre­nez bien qu’il m’est impos­sible de tout décrire par le menu, c’est pourquoi je vous invite à jeter un œil sur le site de la marque afin de décou­vrir la liste complète du maté­riel virtuel dispo­nible. Une remarque cepen­dant concer­nant la quan­tité d’am­plis annon­cée. Le « 69 » est à prendre avec des pincettes. En effet, les versions physiques de certains amplis modé­li­sés possèdent plusieurs canaux. Or, plutôt que de créer une seule modé­li­sa­tion avec tous les canaux pour ce genre d’am­pli, les Italiens ont préféré les « décou­per » en plusieurs modé­li­sa­tions, une par canal. Le nombre d’am­plis dispo­nible s’en trouve donc arti­fi­ciel­le­ment gonflé. Enfin, il y a tout de même large­ment de quoi faire malgré cette « petite astuce comp­table ».

Overloud TH3 : Input Level

La quan­tité, c’est bien, mais c’est un argu­ment commer­cial qui tombe un peu à plat lorsque la qualité n’est pas au rendez-vous… La bonne nouvelle, c’est qu’ici l’édi­teur italien prouve une fois de plus que sa répu­ta­tion n’est pas usur­pée ! Les simu­la­tions d’am­plis/HP sont nette­ment à la hauteur de ce qu’il y a de mieux actuel­le­ment. Les racks d’ef­fets tirent égale­ment très bien leur épingle du jeu, avec une mention spéciale pour les réver­bé­ra­tions, ce qui n’est pas éton­nant puisqu’elles sont basées sur les plug-insBreverb etSprin­gAge de la marque. Quant aux pédales, elles sont tout aussi convain­cantes à un détail près selon mon oreille. TH3 intègre des modé­li­sa­tions de pédales que je possède « IRL », à savoir une ProCo Rat et une Big Muff PI. Prises sépa­ré­ment, les modé­li­sa­tions me paraissent plus qu’hon­nêtes. En revanche, lorsque j’ai essayé de chaî­ner les deux, je n’ai pas réel­le­ment retrouvé les sono­ri­tés que j’at­ten­dais. Je ne dis pas que le rendu est inin­té­res­sant, mais l’in­ter­ac­tion à laquelle je suis habi­tué n’est pas au rendez-vous à mon humble avis.

Prenons à présent un instant pour évoquer le confort de jeu. Sur l’en­semble des produits simi­laires que j’ai eu l’oc­ca­sion de titiller, TH3 est sans nul doute celui qui m’a procuré les meilleures sensa­tions de jeu. Je ne saurais abso­lu­ment pas expliquer le pourquoi du comment, mais au-delà de toutes consi­dé­ra­tions d’es­thé­tiques sonores, TH3 a su, plus que quiconque, me donner cette impres­sion si parti­cu­lière de réel­le­ment palper chaque note du bout des doigts. Chapeau bas Over­loud !

Avant de passer à la séance d’écoute, une dernière remarque concer­nant l’ac­cor­deur inté­gré. Bien qu’il puisse dépan­ner, ce dernier n’est pas fran­che­ment ce que l’on pour­rait quali­fier de crème de la crème. En effet, sa petite taille le rend peu lisible et nuit donc à son utili­sa­tion, dommage.

TH3 AJ

Face à la multi­tude de possi­bi­li­tés offertes par TH3, diffi­cile de réali­ser une session d’écoute exhaus­tive. Néan­moins, voici quelques exemples sonores qui vous donne­ront peut-être envie de juger la bête par vous-même.

Commençons par des extraits utili­sant unique­ment des simu­la­tions d’am­pli brutes avec diffé­rentes combi­nai­sons de guitares et micros :

01 Orange Tele­cas­ter Std Neck
00:0000:22
  • 01 Orange Tele­cas­ter Std Neck 00:22
  • 02 Orange Tele­cas­ter Std Bridge + Neck 00:22
  • 03 Orange Tele­cas­ter Std Bridge 00:21
  • 04 Orange Les Paul Std Neck 00:23
  • 05 Orange Les Paul Std Bridge + Neck 00:23
  • 06 Orange Les Paul Std Bridge 00:22
  • 07 Brunetti Metro Tele­cas­ter Std Neck 00:21
  • 08 Brunetti Metro Les Paul Std Neck 00:23
  • 09 Brunetti Metro Strat Std Neck 00:21
  • 10 Plexi Tele­cas­ter Std Bridge + Neck 00:23
  • 11 Plexi Les Paul Std Bridge + Neck 00:22
  • 12 Plexi Strat Std Middle 00:21

Les deux exemples suivants utilisent un préset de type Jazz avec une légère réver­bé­ra­tion :

13 Jazz SG Std Neck
00:0000:13
  • 13 Jazz SG Std Neck 00:13
  • 14 Jazz Gretsch WF Neck 00:15

Le riff funky ci-après illustre la tech­no­lo­gie Respire qui, bien que subtile, contri­bue gran­de­ment au réalisme du rendu :

15 Funk Epi Les Paul Std Bridge Respire Off
00:0000:17
  • 15 Funk Epi Les Paul Std Bridge Respire Off 00:17
  • 16 Funk Epi Les Paul Std Bridge Respire On 00:17

Voici à présent quelques extraits utili­sant des présets tendance Metal :

17 Metal Ibanez RG3550MZ US Death
00:0000:18
  • 17 Metal Ibanez RG3550MZ US Death 00:18
  • 18 Metal Ibanez RG3550MZ Metal­core Lead 00:18
  • 19 Metal Ibanez RG3550MZ US Trash 00:18
  • 20 Metal Ibanez RG3550MZ Prog FX 00:18

Les fichiers ci-dessous utilisent un de mes chou­chous : la pédale de distor­sion Brunetti Vanilla. D’abord le son du patch avec seule­ment l’am­pli Brunetti Metro­po­li­tan, puis avec une petite dose de vanille, et enfin avec une bonne ration dégou­li­nante :

21 Vanilla Rick 330MG Dry
00:0000:21
  • 21 Vanilla Rick 330MG Dry 00:21
  • 22 Vanilla Rick 330MG Light 00:21
  • 23 Vanilla Rick 330MG Heavy 00:21

Pour finir, trois extraits employant des chaînes de pédales/effets bigar­rées.

24 FX Rick 330MG Trem
00:0000:24
  • 24 FX Rick 330MG Trem 00:24
  • 25 FX Rick 330MG Slow Space 00:25
  • 26 FX Rick 330MG Orga­ni­zer 00:24

Voilà, c’est tout pour ce rapide tour d’ho­ri­zon des sono­ri­tés de ce beau joujou. N’étant pas bassiste et n’ayant aucun fichier DI digne de ce nom à vous présen­ter, cette session fait malheu­reu­se­ment l’im­passe sur la 4 cordes. Sachez cepen­dant que cette nouvelle mouture propose 3 nouveaux amplis pour basse ainsi que 2 HP supplé­men­taires par rapport à la version précé­dente.

Looper HEV ?

Overloud TH3 : Looper

Avant de conclure, un petit mot concer­nant la fonc­tion « Looper ». Si ce dernier ne remplace bien évidem­ment pas un produit hard­ware ou soft­ware dédié, il est tout de même d’une qualité suffi­sante pour enre­gis­trer rapi­de­ment des idées musi­cales ou se faire une « backing track » sur le pouce dans le but d’im­pro­vi­ser. Cepen­dant, son utili­sa­tion m’a laissé un goût d’in­ache­vé… En effet, la bestiole propose des options inté­res­santes sans aller jusqu’au bout des choses, notam­ment à cause d’une implé­men­ta­tion MIDI partielle. Par exemple, il est possible d’ajou­ter un nombre impres­sion­nant de couches d’over­dub (je suis allé jusqu’à 12 avant de me lasser) et de réduire au silence ou mettre en solo n’im­porte quelle couche… à la souris. Pareil pour le bouton « Clear all » pour remettre le Looper à zéro, alors que ce serait telle­ment plus pratique de pilo­ter ça depuis un péda­lier MIDI. Les options de volume et pano­ra­mique de l’en­re­gis­tre­ment/over­dub ne sont égale­ment réglables qu’à la souris et avant enre­gis­tre­ment, pas a poste­riori. Autre curio­sité, le clic sur la croix d’une couche pour la suppri­mer entraîne l’ar­rêt de la lecture des autres boucles. Et pour ache­ver la série des bizar­re­ries, ce Looper intègre un métro­nome abso­lu­ment inutile puisqu’il ne se déclenche qu’une fois l’en­re­gis­tre­ment lancé… Diffi­cile d’être carré dans cette situa­tion-là, une option de « pre-roll » lançant le clic au moins une mesure avant d’en­re­gis­trer aurait été plus que bien­ve­nue. Du côté du verre à moitié plein, on se réjouira tout de même de la présence d’un bouton « Reverse » pour jouer les boucles à l’en­vers, d’une fonc­tion « Autos­tart » très effi­cace pour déclen­cher l’en­re­gis­tre­ment à la première note jouée, ainsi que de la possi­bi­lité de sauve­gar­der le mixage des boucles dans leur ensemble ou en couche sépa­rée.

Bilan HO

D’un point de vue stric­te­ment sonore, TH3 me semble être une belle réus­site. La diver­sité des modé­li­sa­tions propo­sées et la malléa­bi­lité de la reprise micro des HP permettent vrai­ment d’ob­te­nir un rendu sonore exem­plaire quel que soit le style musi­cal recher­ché. De plus, les sensa­tions de jeu procu­rées placent le dernier né d’Over­loud dans le haut du panier. Dommage que quelques défauts ergo­no­miques viennent noir­cir le tableau. C’est d’ailleurs cet état de fait qui lui coûte une étoile et un award… Toute­fois, si vous êtes à la recherche d’un premier ampli virtuel à tout faire, TH3 est un candi­dat sérieux que je vous invite à tester sans attendre.

Tarif public conseillé : 299 €

Télé­char­gez les extraits sonores (format FLAC)

  • Overloud TH3 : Vanilla
  • Overloud TH3 : Split chain vierge
  • Overloud TH3 : Master
  • Overloud TH3 : Looper
  • Overloud TH3 : Input Level
  • Overloud TH3 : HP Properties

 

7/10
Points forts
  • Qualité sonore globale
  • À l’aise dans tous les styles
  • Confort de jeu
  • Remplacement à chaud des composants
  • Technologie Respire
  • Section HP complète
  • MIDI Learn global ou lié au preset
  • Undo/Redo
  • Compatibilité complète Mac et PC
  • Autorisation sur 3 ordi et clé USB
  • Consommation raisonnable
  • Latence nulle
Points faibles
  • Pic de CPU et saute de son lors du passage de préset
  • Trop de présets tue le préset
  • Gestionnaire de présets perfectible
  • Implémentation MIDI partielle du Looper
  • Interaction entre certaines pédales perfectible
  • Accordeur moyen
  • Astuce comptable pour le nombre d’amplis

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