Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou

Test de Tracktion Waveform 9 - Nine ! Nine ! Nine ! Nine ! Nine !

8/10
Award Innovation 2018
2018
Innovation
Award

Tracktion Waveform nous revient dans une nouvelle version pleine de bonnes idées comme à son habitude.

Test de Tracktion Waveform 9 : Nine ! Nine ! Nine ! Nine ! Nine !

Depuis ses débuts en 2006, Track­tion a toujours été syno­nyme d’in­no­va­tion et sans même parler de l’énorme impact du frame­work Juce sur l’in­dus­trie du logi­ciel audio (voir enca­dré), la petite STAN de Julian Storer l a ainsi apporté quan­tité d’idées que la concur­rence s’est bien souvent empres­sée de copier : l’édi­tion InLine, les racks virtuels, les points de gel (soit la possi­bi­lité de free­zer’ où on le souhaite dans une chaîne de plug-ins), l’im­bri­ca­tion de projets, etc.

interfaceglobaleHéri­tière de tant de bonnes idées, la version 8 de Track­tion aura marqué un tour­nant dans l’his­toire du logi­ciel : d’abord parce que ce dernier a été rebap­tisé Wave­form, ensuite parce qu’entre autres nouvelles fonc­tion­na­li­tés, il s’est doté d’une table de mixage, lui qui s’était toujours refusé à en inté­grer une. De guerre lasse, le père Track­tion serait-il dési­reux de faire comme tout le monde, lui qui n’a jamais rien fait comme personne ? C’en est-il fini de l’in­no­va­tion et des bonnes idées qu’on ne trouve nulle part ailleurs ? Wave­form 9 vient nous rassu­rer sur ce point : Track­tion rime toujours avec inno­va­tion. Même en s’ins­pi­rant de ce qui se fait ailleurs, ses déve­lop­peurs parviennent toujours à mettre ce petit grain de sel capable de faire la diffé­rence. Et ça commence d’ailleurs avec une flopée de modu­la­teurs venant prendre la relève des basiques LFO et Step Sequen­cers appa­rus dans Track­tion 6.

Mo-mo-module

L’un des gros apports de cette nouvelle version tient en effet dans le déploie­ment d’un arse­nal de sept modu­la­teurs prêts à donner du mouve­ment à n’im­porte quel effet ou instru­ment, voire plus si affi­ni­tés. On commen­cera par un passage en revue de tout ce petit monde.

lfoLFO est comme son nom l’in­dique un oscil­la­teur de base propo­sant diffé­rentes formes d’ondes (sinu­soï­dale, carré, dent de scie, mais aussi forme aléa­toire et bruit). Break­point est lui aussi un oscil­la­teur et s’avère donc semblable à LFO dans son prin­cipe si ce n’est que grâce à un nombre variable de points, vous pouvez dessi­ner votre forme d’onde.

stepStep est comme son nom le suggère un séquen­ceur à pas capable de gérer de 2 à 64 pas en bipo­laire (chaque pas peut avoir une valeur posi­tive ou néga­tive). Enve­lope Follo­wer permet de géné­rer des messages MIDI en fonc­tion de l’am­pli­tude d’un signal audio. Random est encore un LFO à forme d’onde aléa­toire, à ceci près qu’il peut fonc­tion­ner par sauts de valeurs. Et MIDI Tracker permet enfin de géné­rer un signal à partir de la hauteur et de la vélo­cité des notes MIDI, de manière rela­tive ou abso­lue.

curveComme vous le voyez, l’en­semble est complet et je vous laisse imagi­ner les possi­bi­li­tés qui s’offrent à vous sachant que ces modu­la­teurs peuvent être utili­sés à quasi­ment tous les niveaux dans Wave­form : sur le para­mètre d’un plug-in au niveau d’une piste, dans un Rack, ou au niveau plus global d’un projet, le modu­la­teur pouvant avoir autant d’as­si­gna­tions que vous le souhai­tez et sur quasi­ment tous les contrôles dispo­nibles, ce qui inclue par exemple les faders de volume de chaque piste… mais aussi les para­mètres des modu­la­teurs eux-mêmes !

La chose servira bien sûr à réali­ser des effets créa­tifs (accé­lé­rer un trémolo ou pronon­cer une réverbe en fonc­tion du niveau d’un signal par exemple), mais aussi à simpli­fier la program­ma­tion d’ins­tru­ments virtuels (faire varier aléa­toi­re­ment le para­mètre d’un instru­ment virtuel pour huma­ni­ser son jeu) ou le mixage (auto­ma­ti­ser un fader de volume pour qu’il compense les fluc­tua­tions de niveaux d’une piste et ainsi linéa­ri­ser son volume sans recou­rir à un compres­seur). Bref, entre ces modu­la­teurs, les Racks et la modu­la­rité dont fait preuve Wave­form, les possi­bi­li­tés sont énormes, et ce n’est là que la partie émer­gée de ce neuvième iceberg signé Track­tion, vu que les Racks regorgent aussi de nouveau­tés enthou­sias­mantes.

I love Rack’n’­roll

racks2Si Track­tion fut le premier à incor­po­rer des racks modu­laires dans une STAN pour construire des combi­nai­sons d’ef­fets et d’ins­tru­ments, force est de consta­ter que les concur­rents qui ont repris l’idée l’ont pour certains bien amélio­rée, notam­ment sur le plan de l’er­go­no­mie. On n’est pas trop surpris, de ce fait, de voir débarquer une version 2 des fameux racks avec de nombreuses nouvelles fonc­tion­na­li­tés à la clé.

La première, c’est la possi­bi­lité de réali­ser auto­ma­tique­ment les connexions en entrée et sortie d’un nouveau module, ce qui permet un gain de temps non négli­geable lors de la confec­tion d’un rack. Mais il y a plus inté­res­sant : vous pouvez désor­mais réali­ser des boutons macros.

macrosÀ la manière de ce qu’il est possible de faire avec les multis de Studio One, les Smart Control de Logic ou les façades des Combi­na­tors de Reason, vous pouvez ainsi réali­ser des macro commandes de racks, c’est-à-dire affec­ter un ou plusieurs para­mètres des compo­sants de votre rack à un contrô­leur pour tout pilo­ter avec ce dernier. Imagi­nons ainsi que vous ayez créé un rack avec un synthé rentrant en paral­lèle dans une disto et un delay, lesquels sont ensuit mixés pour entrer dans une réverbe. En utili­sant une macro, vous pouvez contrô­ler avec un unique potard le dosage de la réverbe, de la distor­sion et le feed­back du delay mais aussi la réso­nance du filtre embarqué sur le synthé. Sachant que, contrai­re­ment à la concur­rence, vous pouvez faire autant de macros que vous le souhai­tez, vous imagi­nez bien les vastes hori­zons créa­tifs que la chose déploie.

faceplateeditMais il y a mieux car au-delà de ces possi­bi­li­tés d’as­si­gna­tion, vous pouvez ensuite réali­ser une inter­face graphique person­na­li­sée pour orga­ni­ser et utili­ser vos commandes. Potard, Sliders, pads XY et boutons peuvent ainsi être dispo­sés et redi­men­sion­nés comme bon vous semble sur une façade quadrillée appe­lée Face­plate. Vous pouvez même choi­sir entre diffé­rents styles pour chaque contrôle et bien évidem­ment char­ger l’image de votre choix pour la façade elle-même.

Dès lors, on est bien au-delà de tout ce que propose la concur­rence sur le plan ergo­no­mique et on peut ainsi réali­ser les inter­faces les plus pratiques et mini­ma­listes qui soient pour mani­pu­ler les trai­te­ments très complexes qu’on aura mis au point dans un Rack. Sans aller jusqu’à des montages sophis­tiqués, on pourra aussi utili­ser les Face­plates pour simpli­fier le rapport à certains plug-ins un peu touf­fus (ABsynth, Super­ior Drum­mer 3 ou n’im­porte quel synthé modu­laire par exemple) ou dont l’in­ter­face est mal foutue parce que tel ou tel bouton est trop petit par exemple ou que le déve­lop­peur n’a fait aucun effort pour hiérar­chi­ser les contrôles (pas mal de plug-ins chez Glitch­ma­chines par exemple).

FaceplateBref, c’est une excel­lente idée parfai­te­ment réali­sée à laquelle ne manque qu’une chose : le possi­bi­lité de défi­nir la courbe de progres­sion d’un réglage par exemple, comme cela se fait avec Studio One, ou encore de cran­ter un bouton pour qu’il fasse des sauts de valeurs. Mais en dehors de cette petite réserve, c’est parfait.

Accom­pa­gnant cette fonc­tion, préci­sons qu’il est désor­mais possible d’af­fi­cher les Racks en vue Stack, soit un empi­le­ment de toutes les inter­faces que vous avez réali­sées, ou de tous les plug-ins compo­sant votre rack. C’est une très bonne chose là encore, car ça permet­tra aux débu­tants de béné­fi­cier de la puis­sance des racks sans même se rendre compte qu’ils les utilisent.

Les loops dans la berge­rie

Rien qu’avec toutes ces nouveau­tés, cette mise à jour vaudrait déjà sacré­ment le coup, mais Track­tion ne s’est pas arrêté là et propose encore quelques nouveau­tés inté­res­santes, dont les Track Loops.

Si Track­tion permet­tait déjà depuis sa version 5 de faire des ‘edits’ de pistes, soit des sortes de projets dans le projet pour orga­ni­ser le travail dans la verti­ca­lité (on pouvait ainsi avoir un projet renvoyant à autant de sous-projets imbriqués pour l’in­tro, le couplet, le refrain, etc.), il est désor­mais possible d’ef­fec­tuer le rendu d’une portion bouclée d’un projet sous forme de Track Loop. De la sorte, vous dispo­se­rez d’un fichier à mani­pu­ler comme n’im­porte quelle boucle audio dans l’ex­plo­ra­teur, à ceci près qu’il vous sera possible d’ac­cé­der au projet source de cette boucle pour y opérer des chan­ge­ments, comme cela se fait avec les Musi­cloops de Studio One.

Un ajout à saluer donc, tout comme on saluera l’ap­pa­ri­tion d’une piste Accords. Utili­sable pour gérer les progres­sions d’ac­cord réali­sée avec les géné­ra­teurs d’ac­cords, arpèges, mélo­die et basse du logi­ciel, cette dernière permet désor­mais de réper­cu­ter les chan­ge­ments sur les pistes MIDI du projet. Ça ne fonc­tionne évidem­ment pas sur l’au­dio comme le propose Studio One 4, mais c’est déjà ça.

Sampler multi­vi­ta­miné

Multi SamplerLa grande nouveauté du côté des instru­ments, c’est l’ap­pa­ri­tion de Multi Sampler, un sampler à l’an­cienne dans la mesure où il n’est pas ques­tion ici de gérer quelque script que ce soit comme le font Kontakt ou Falcon, mais qui n’en propose pas moins quelque chose d’au­tre­ment plus évolué que l’échan­tillon­neur de base qu’on trou­vait jusqu’ici dans Wave­form et remon­tait à la première version de Track­tion.

Côté acqui­si­tion, Multi Sampler permet d’abord d’ou­vrir des banques aux formats SF2 ou SFZ, mais aussi d’im­por­ter des fichiers WAV/AIFF ou bien d’en­re­gis­trer ce qui passe par l’en­trée micro ou la sortie du logi­ciel. Vous dispo­sez bien évidem­ment d’ou­tils pour défi­nir le début et la fin du sample, en boucler une portion, mais égale­ment d’une fonc­tion pour décou­per le son en fonc­tion des tran­si­toires (utile pour isoler les diffé­rents coups d’un groove de batte­rie ou de percus­sion notam­ment). Passé cette phase, vous pour­rez ensuite mapper votre son sur toute ou partie du clavier, et ajou­ter autant de sons que vous le souhai­tez en défi­nis­sant la tessi­ture comme la plage de vélo­cité de chaque couche. Enfin, vous dispo­sez d’un para­mé­trage de base de la lecture (lecture inver­sée, pitch, pan, gain, sensi­bi­lité à la vélo­cité), d’un filtre multi­mode et d’une section de modu­la­tion compo­sée de deux enve­loppes ADSR, de deux LFO et d’une possi­bi­lité d’as­si­gner n’im­porte quel contrô­leur continu pour animer votre petit monde.

L’ou­til est simple et bien conçu, même s’il n’a rien de bien trans­cen­dant non plus. Contrai­re­ment à ce dont on dispose dans la Sampler Track de Cubase, on n’a droit ici à aucun algo­rithme de pitch shif­ting/time stret­ching avec possi­bi­lité de jouer avec les formants, ce qui fait que les samples sont pitchés à l’an­cienne : plus on va vers l’aigu, plus ils sont lus rapi­de­ment, plus on va vers les graves, plus ils sont joués lente­ment. Et on est loin aussi des possi­bi­li­tés offertes par le Sampler de Live ou plus encore le SampleOne XT récem­ment ajouté à Studio One sur plusieurs points : pas de section d’ef­fets, pas de mode mono avec glide, pas de mode de lecture ping pong. Bref, c’est assu­ré­ment mieux que l’an­te­di­li­véen Sampler, mais ça demeure un outil qui, on l’es­père, sera amélioré.

Tant qu’on y est…

toomanyitemsCe bémol sur le Multi Sampler sera l’oc­ca­sion de bascu­ler vers les points moins glorieux du logi­ciel, à commen­cer par sa loca­li­sa­tion très approxi­ma­tive en français parce qu’elle est partielle et repose en partie sur le travail d’un béné­vole tandis que certains textes demeurent en anglais. On sent que de ce côté, il n’y a aucun contrôle qualité ni même aucun cahier des charges précis, de sorte qu’on se retrouve avec des traduc­tions très discu­tables (traduire « Mute » par « sour­dine » fait sens pour les cana­diens fran­co­phones, mais pas pour les français vu que sour­dine a en France le sens d’at­té­nua­tion) et que le passage de l’an­glais succinct à un français plus bavard se solde par de nombreux problèmes de textes tronqués et des tailles de carac­tères très hété­ro­gènes.

C’est d’au­tant plus ennuyeux que le prin­ci­pal défaut du logi­ciel depuis ses débuts demeure : il est souvent assez bordé­lique, agglu­ti­nant des commandes qui ne sont pas forcé­ment liées, sans les hiérar­chi­ser. Une règle de base voudrait que le plus impor­tant soit le plus visible, mais en dépit d’un code couleur pas très évident, tout est mis sur le même plan, qu’il s’agisse d’une fonc­tion essen­tielle ou d’une option. Ajou­tez à cela des menus contex­tuels qui comprennent parfois plus d’une centaine d’items ou l’im­pos­si­bi­lité d’édi­ter certaines valeurs direc­te­ment (tempo, signa­ture ryth­mique…) et vous aurez compris que Wave­form a une belle marge de progres­sion du côté de son inter­face graphique.

On en dira tout autant des effets et instru­ments four­nis en bundle car même s’il est proposé à un prix agres­sif, Wave­form peine à riva­li­ser avec certains concur­rents sur ce terrain, dans quelque gamme de prix que ce soit. Il faut dire qu’entre Reason 10 Essen­tial et Logic Pro (et sans parler des free­wares), le descen­dant de Track­tion a des concur­rents assez redou­tables.

Bien que nous testions ici la version 9.2, le logi­ciel n’est pas non plus exempt de bugs se soldant parfois par des plan­tages. La chose est certes rare et ne m’a jamais fait perdre de données, mais elle n’en demeure pas moins une réalité qui en refroi­dira certains.

Enfin, même si le logi­ciel est vendu à un prix très agres­sif et même si l’on peut trou­ver d’ex­cel­lents free­wares sur le marché, souli­gnons que le logi­ciel demeure loin d’être convain­cant du côté des plug-ins et notam­ment des instru­ments. Collec­tive

Conclu­sion

Il y a suffi­sam­ment de très bonnes choses dans ce Wave­form 9 pour empor­ter l’adhé­sion. Entre les nouveaux modu­la­teurs, les Loop Tracks, le nouveau sampler et toutes les nouveau­tés concer­nant les Racks (Macros, Face­plates, Stacks), Track­tion s’avère plus puis­sant que jamais sans perdre certains aspects lumi­neux de son ergo­no­mie. De fait, il demeure un formi­dable logi­ciel pour créer de la musique parce qu’il permet de mettre très vite en forme ses idées, de tester des choses. Il a en outre l’énorme avan­tage de tour­ner sur Mac, Windows. Linux et même Rasp­berry Pi, de gérer le MPE comme les écrans tactiles et d’être proposé à un tarif très agres­sif.

Hélas, même en tenant compte du fait que Wave­form n’est pas là pour être un Cubase ou un Logic de plus, l’un des défauts majeurs du logi­ciel depuis ses débuts est toujours de mise : malgré la lisi­bi­lité de l’in­ter­face, malgré les codes couleur employés, il garde un côté bordé­lique dans son panneau de proprié­tés où s’ac­cu­mulent parfois quan­tité de contrôles et de para­mètres sans réelle hiérar­chi­sa­tion. On voudrait que les éléments les plus impor­tants ou utili­sés les plus couram­ment soient logique­ment les plus gros et les plus mis en avant, mais ce n’est pas le cas. On peine aussi à comprendre pourquoi il ne suffit pas de double-cliquer sur le tempo du logi­ciel pour en chan­ger la valeur. On pestera enfin sur des menus contex­tuels abso­lu­ment indi­gestes. Bref, il y a quan­tité de petits défauts d’au­tant plus agaçants qu’ils ne datent pas d’hier et qu’ils ne seraient pas forcé­ment compliqués à corri­ger (la bonne nouvelle, c’est toute­fois qu’ils seraient en cours de correc­tion si l’on en croit le déve­lop­peur).

Reste enfin à parler des diffé­rentes versions dans lesquelles le logi­ciel nous est proposé. Vendue 109 $, la version Basic du logi­ciel vaut clai­re­ment le coup vu que vous accé­dez à toutes les fonc­tion­na­li­tés de Wave­form et qu’une version de Melo­dyne Essen­tial est four­nie. Pour 50$ de plus, vous mettrez la main sur la version Wave­form+­Pack qui, comme son nom l’in­dique, vous propose en bundle le pack de 16 plug-ins DAW Essen­tial Collec­tion vendu 159$ sépa­ré­ment. La chose peut valoir le coup si vous êtes dépourvu d’ef­fets car la qualité de l’en­semble est de bonne tenue du point de vue audio comme du point de vue ergo­no­mique, même s’il manque encore des choses pour qu’on puisse parler d’une suite complète (simu­la­teur d’am­pli, proces­seur à convo­lu­tion, dé-esseur, réso­na­teur, proces­seur de tran­si­toires, modu­la­teur en anneau, Leslie, etc.). Enfin, pour 259$, vous pouvez accé­der à Wave­form Ulti­mate Pack qui complète l’offre précé­dente avec le synthé Biotek 2, un instru­ment capable de produire des textures complexes dans une inter­face origi­nale, et qui, s’il ne plaira pas à tout le monde (ce n’est clai­re­ment pas un synthé ‘Go to’ et il faut un certain temps pour l’ap­pri­voi­ser car on a un peu l’im­pres­sion au départ qu’il fait de la musique tout seul), n’en ravira pas moins les Sound desi­gners à la recherche d’ex­pé­riences nouvelles. Bref, l’offre est bien lisible, avec un excellent rapport qualité/prix sur les offres Basic et Pack. Il n’y a pas de raison de ne pas se lais­ser tenter, d’au­tant qu’une version d’éva­lua­tion de 30 jours vous permets de voir si le logi­ciel vous convient.

Gageons en tout cas que les nombreuses bonnes idées de cette version valent assu­ré­ment leur Award Inno­va­tion, en sachant qu’on a déjà hâte de voir de quelle bois sera fait le dixième millé­sime dont on me murmure à l’oreille qu’il s’at­ta­chera à amélio­rer nota­ble­ment l’ex­pé­rience utili­sa­teur. On a hâte de voir ça…

Notre avis : 8/10

Award Innovation 2018
2018
Innovation
Award

  • La connexion automatique dans les Racks
  • Les contrôles Macro en nombres illimités
  • La souplesse des Faceplates
  • L’affichage en Stacks
  • Les modulateurs bien pensés...
  • ...et utilisables partout !
  • Les Loop Tracks
  • Le nouveau sampler
  • Le prix
  • Tout ce qu’on aime dans Tracktion : un logiciel léger, simple à prendre en main et regorgeant d’idées brillantes

  • Une localisation toujours aussi amateur
  • Toujours des soucis d’ergonomie (Menus contextuels immenses, interface manquant d’organisation, édition du tempo compliquée)
  • Pas irréprochable en termes de stabilité
  • Même dans la version la plus chère, le bundle d’instruments demeure peu attractif
Sauvegarder l’article

Vous souhaitez réagir à cet article ?

Se connecter
Devenir membre