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Arturia MiniBrute
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Arturia MiniBrute

Clavier synthétiseur analogique de la marque Arturia appartenant à la série MiniBrute

Prix public : 499 € TTC
9/10

réactions à la news [NAMM] Arturia MiniBrute

  • 347 réponses
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  • 77 followers
Sujet de la discussion [NAMM] Arturia MiniBrute
Fort de ses années de modélisations de synthé, Arturia lance son premier modèle analogique monophonique, le MiniBrute, qu'il dévoile au NAMM.

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Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'une news pour ce produit. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !
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71
Citation :
Cependant, on est quand même moins tenté de balayer les presets un-à-un, et j'ai le sentiment que cela pousse plus à l'expérimentation.


Oui mais là j'ai envie de dire: tant pis pour ceux qui s'arrêtent aux presets! :lol:

Et à l'inverse: ne pas pouvoir enregistrer ses propres règlages ne conduit-il pas à refaire constamment les mêmes choses qu'on connait?

Bon, je reconnais que je fais un peu de rhétorique là. :)

Accepter qu'on n'sait pas, c'est déjà l'premier pas.

 

MUSICIENS ET PUBLIC, PROTEGEZ VOS OREILLES!

72
Citation :
Cependant, on est quand même moins tenté de balayer les presets un-à-un, et j'ai le sentiment que cela pousse plus à l'expérimentation.

Bin voilà, en gros c'est tout à fait ça. J'étais d'alleurs entrain de rédiger ma réponse qui allait dans ce sens-là ;) Les presets sont une espèce de "tue-l'amour" appliqué aux synthétiseurs, mes synthés à presets sont ceux que j'utilise le moins (l'Alesis Andromeda par exemple et pourtant, il sonne !), j'adore tourner les potards d'un modulaire par exemple en patchant au hasard, on tombe toujours sur quelque chose d'inattendu au gré du hasard et on n'est jamais tenté de jouer le même son, ce qui est systématiquement le cas avec les machines à presets qui plombent un peu la créativité (c'est mon avis) et qui ont tué le vrai sens du mot synthétiseur.

[ Dernière édition du message le 20/01/2012 à 13:19:49 ]

73

Ouai et en même temps qui peut le plus peut le moins  icon_wink.gif .

 

Et puis c'est quand même très pratique de pouvoir automatiser tout ça dans un séquenceur .

74
Oui, c'est comme la Fender Precision Bass 60ième anniversaire. Dommage qu'elle n'ait pas une cinquième corde, c'est pourtant cool de pouvoir descendre jusqu'au Si grave...
75
Citation :
J'en avais déjà parlé au post 49.


Oui, effectivement Push-Pull, et c'est suite à ce post que j'ai demandé si cela représentait une telle différence financière pour le fabricant d'implémenter un circuit d'automation.
Et je n'ai eu aucune réponse par rapport à ça.

Si c'est le cas, je comprendrais pourquoi Arturia a choisi de ne pas le faire pour maintenir un tarif attractif.

Par contre, s'il ne s'agit que d'un choix "artistique", je le comprends moins.
Encore une fois, si des personnes ne se contentent que de naviguer dans les presets sans se creuser les méninges, c'est tant pis pour elles.
Mais ça ne doit pas léser les autres utilisateurs qui aimeraient moins utiliser des presets existants que surtout pouvoir sauvegarder leur propre travail.

Accepter qu'on n'sait pas, c'est déjà l'premier pas.

 

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76
Citation :
Ouai et en même temps qui peut le plus peut le moins icon_wink.gif .


Merci, synoptik ! :boire:

Accepter qu'on n'sait pas, c'est déjà l'premier pas.

 

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Sur un analo pur, un interrupteur ouvre ou ferme directement (physiquement) le circuit par où le son passe réellement. Un potards change directement la valeur de modulation d'un composant électronique par où le son passe.

 

Sur un analo commandé numériquement, un processeur scanne en permanence la position des interrupteurs et des commandes pour être capable de comprendre que tu modifies les paramètres dès que tu les bouges.  Quand tu mets en mémoire, c'est l'ensemble de ces valeurs qui est sauvegardé (avec un codage type 1 ou 0 pour un inter et un certain nombre de valeurs possibles pour un potard). Ensuite, quand tu rappelles une mémoire, le processeur envoie les données stockées sur un bus à des composants qui traduisent ces données en tensions de commande (CV). Ce CV est ensuite appliqué au composant électronique cible. Tu vois tout de suite plusieurs choses :

- le circuit électronique devient très compliqué (un circuit additionnel pour convertir les tensions de chaque commande en numérique, un autre circuit additionnel convertir chaque valeur stockée en CV vers le composant à moduler)

- les valeurs des potards ne sont pas continues comme en analo pur, elles sont codées (donc tu as des effets d'escalier - ce que les derniers synthés tendent à gommer avec des résolutions de 10, 12 ou 16 bits sur les paramètres clés, comme le pitch ou le filtre)

- la position des potards à un instant T ne reflète pas ce qui est en mémoire au moment où tu changes de programme, donc ça peut être gênant pour ceux qui jouent ou enregistrent en live (effets de saut ou de seuil ou de fin de course). Tu peux choisir comment les potards doivent réagir mais aucune solution n'est satisfaisante.

- Si le synthé utilise des encodeurs (sans fin) au lieu de potards : tu ne "lis" pas le son quand tu changes de programme (tu ne vois pas à quoi correspond la position des encodeurs puisqu'il n'y en a pas) ; tu perds en précision car la qualité des encodeurs mis en oeuvre est en général moins bonne que celle des potards (l'axe bouge pas mal ou il y a des crans ou il n'y a pas de position centrale) ; selon la plage de valeurs à éditer, tu peux être amené à faire un tas de tours d'encodeurs => certains encodeurs sont sensibles à la vitesse de rotation, mais du coup tu perds en précision

 

Bref, aucun monde n'est parfait, même les solutions analogiques motorisées (utilisée sur les consoles), parce que c'est cher et la résistance des commandes peut en gêner certains.

 

78
Très honnêtement, à la production, je ne pense pas que l'usine chinoise demandera beaucoup plus pour la différence de complexité engendrée par les ajouts en question. Quand on voit le prix d'une carte-mère de pc...
Par contre, au niveau de la conception et débuggage, Arturia et Yves auraient passé beaucoup plus de temps ! Et c'est sutrout ce temps de développement qu'on paie.

Peut-être qu'avec des mémoires ce Minibrute n'aurait coûté au final que 700 ou 800€ ? Mais ça l'éloignerait d'autant plus de l'achat compulsif que son prix actuel peut espérer faire naître chez le musicien. :8)
79
Ok!!!

Là c'est parfaitement clair.

Merci Synthwalker et Push-Pull!!! :D:

Accepter qu'on n'sait pas, c'est déjà l'premier pas.

 

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[ Dernière édition du message le 20/01/2012 à 13:31:40 ]

80
Oui, il a répondu pendant que j'écrivais. Très bonne explication de ce que les mémoires (ou envoi de valeurs MIDI par le panel) demandent comme ajout technique.
:bravo: