Trois ans après la sortie de son premier synthé analogique, IK récidive avec une série pro survitaminée dans de nombreux domaines. Voyons les progrès accomplis…
C’est au Superbooth 2018 que nous avions découvert le prototype d’un premier petit synthé analogique monodique signé IK, pragmatiquement appelé UNO Synth, testé quelques mois plus tard dans nos colonnes. Le constructeur de Modène était jusque-là positionné sur les interfaces audio, contrôleurs Midi, micros, moniteurs, logiciels et accessoires. Nous avions pu ensuite tester l’UNO Drum, une BAR conjuguant avec talent percussions analogiques et PCM, pour un tarif très abordable. Bien décidée à étoffer sa gamme d’instruments électroniques, IK a récemment présenté une série de deux synthés analogiques monodiques, baptisés tout aussi pragmatiquement UNO Synth Pro, versions boostées du premier rejeton dans un nombre impressionnant de domaines, à la lecture des spécifications. Feront-ils oublier leur jeune ancêtre ?
Clavier ou membrane ?
IK a cette fois choisi de produire deux versions de son UNO Synth Pro : un modèle clavier et un modèle desktop. Commençons par le premier : il est doté d’un clavier dynamique 3 octaves à touches semi-lestées de taille standard et de 2 molettes (pitchbend et modulation) placées au-dessus. Embarqué dans un solide châssis métallique, il mesure 55 × 30 × 7 cm et pèse 5,8 kg, ce qui en fait déjà un beau petit synthé. Le clavier Fatar, sensible à la vélocité et à la pression, est très agréable. Cela pèse naturellement sur le tarif, qui positionne le synthé en concurrence directe avec des petits polyphoniques tels que le Minilogue XD.
Le second est un modèle desktop à profil en L couché (comme le UNO Synth d’origine) avec membrane capacitive, intégrant un mini-clavier statique 32 notes (do à sol) et 2 bandes verticales (pitchbend et modulation). Il mesure 33 × 15 × 5 cm et ne pèse que 700 g. La membrane répond convenablement et on apprécie les nombreuses diodes intégrées, qui permettent de visualiser en temps réel les réglages des molettes et les notes jouées. La construction est cette fois tout en plastique, ce qui rend la machine moins robuste mais encore plus facile à transporter. Les autres composantes (moteur audio, commandes, connectique) sont communes aux deux modèles.
Ergonomie améliorée
Le synthé comprend une section de programmation matricielle centrale : on choisit le module à éditer avec des touches dédiées (VCO, mixeur, VCF, LFO, enveloppes, matrice de modulation, effets) et on édite les paramètres 4 par 4 avec les potentiomètres en tête des colonnes, fonctionnant au choix en mode saut, seuil ou relatif. Il existe deux potentiomètres séparés pour régler la fréquence de coupure et la résonance des filtres, ainsi qu’un potentiomètre de volume global. Un petit écran OLED et un encodeur cranté à poussoir sensible à l’accélération ont été ajoutés pour faciliter l’édition des paramètres supplémentaires des programmes, des séquences et du mode global. C’est bien plus pratique que sur le UNO Synth, mais pas parfait, car il faut naviguer en tournant l’encodeur, valider le paramètre en appuyant dessus, éditer avec le même encodeur et appuyer sur la touche Back pour repasser en mode de sélection des paramètres.
L’écran affiche le nom des programmes, le paramètre en cours d’édition et sa valeur… bien pratique, sauf dans la matrice de modulation où on ne peut voir en même temps le numéro de routage, la source, la destination et la quantité de modulation (nous avons suggéré à IK d’améliorer ce point dans une future mise à jour, c’est sur la liste). En plus de ces commandes, on trouve des boutons pour la transposition sur +/- 2 octaves, l’appel de paramètres alternatifs essentiellement liés au séquenceur (pas très visibles par faible luminosité), l’écriture en mémoire, le tempo, le mode de voix (legato, mono, paraphonique), le maintien de note, le mode d’édition (global, programme, Song, arpégiateur, séquenceur), le transport du séquenceur et une rangée de 16 boutons lumineux pour sélectionner les programmes ou éditer les pas du séquenceur. C’est beaucoup plus complet que sur le UNO Synth d’origine !
Connectique complète
La connectique, située sur le panneau arrière, est variée et parait même généreuse sur une machine de cette gamme : Midi DIN In/Out avec commutation Thru logicielle (changements de programme, synchro, CC), 2 sorties audio gauche et droite, 2 entrées CV/Gate/Sync (type et tension programmables via la matrice de modulation), deux sorties CV/Gate/Sync (type et tension également programmables via la matrice de modulation), une entrée audio (routage d’un signal pré ou post filtre) et une sortie casque. Les sorties stéréo sont au format jack 6,35 mm symétrique (bravo !), toutes les autres prises analogiques sont au format mini-jack, ce qui permet au UNO Synth Pro de s’intégrer parfaitement avec le format Eurorack.
Restent la prise micro-USB (Midi, mise à jour du firmware) et la borne d’alimentation électrique. Sur le modèle clavier, il s’agit d’une borne circulaire pour bloc secteur externe 5VDC/3A fourni. Sur le modèle desktop, il s’agit d’une seconde prise micro-USB, nécessitant l’utilisation d’une puissance suffisante (un ordinateur par exemple) ou l’acquisition d’une alimentation idoine 5VDC/1,5 A minimum, puisqu’aucune n’est fournie. IK propose sur son site une banque de puissance adaptée de 10 000 mAh, créditée d’une autonomie de 4 heures. Nous ne sommes pas trop fans des prises micro-USB pour les alimentations, elles peuvent facilement sauter, d’autant qu’aucun système n’est prévu pour sécuriser l’ancrage du cordon. Ah, cette fois, pas de piles…
Panoplie sonore
Le UNO Synth Pro est un synthé analogique programmable, capable de fonctionner en monodie ou en paraphonie à trois voix grâce à ses trois oscillateurs. C’est un synthé assez facile d’accès, avec une programmation matricielle bien pensée et quelques compléments accessibles via les menus pour les plus téméraires. IK l’a équipé des fonctions d’initialisation, comparaison et rappel de programme, ce qui facilite la recherche sonore. La machine comprend 256 programmes réinscriptibles, dont 128 sont préchargés, accessibles avec l’encodeur et la rangée de 16 touches + la touche ALT. Les responsables d’IK nous ont indiqué la sortie prochaine d’un logiciel standalone/VST, actuellement au stade bêta, nous n’avons pas pu le tester. Les programmes fournis sont loin d’être du remplissage. Les designers sonores d’IK ont même programmé une séquence pour chacun d’entre eux, du beau boulot.
Ce qui frappe d’entrée, c’est le niveau sonore élevé et l’absence de bruit de fond notable ou d’effet marqué de porte de bruit. C’est un net progrès par rapport au UNO Synth, dont la sortie audio n’était pas des plus propres. L’écoute des différents programmes fournis permet de voyager dans différents territoires sonores : basses analogiques pesantes, pads polyphoniques évolutifs large bande, séquences EDM déjantées, pêches de cuivres, timbres FM typiques, ambiances métalliques, drones, percussions très percussives. Bref, on sent que les VCO ont du caractère (un peu cracra, même, avec çà et là des apparitions d’harmoniques parasites, ce qui change des synthés trop propres), que les filtres sont variés, que les enveloppes savent claquer quand il le faut et que le séquenceur en a sous le pied. On remarque que le VCF1, emprunté au UNO Synth, ne ferme toujours pas complètement le signal quand la fréquence de coupure est réglée au minimum, ce qui n’est pas le cas du VCF2 que l’on peut heureusement placer en série. On remarque également qu’une section effets a été ajoutée, combinant plusieurs types de traitements simultanés, avec des chorus amples, des délais synchronisés et différentes réverbes parfois excessives. Le synthé est capable de passer de sonorités analogiques douces à des choses plus brutales, avec de belles saturations naturelles analogiques ou des choses plus trash. Bref, il se révèle très polyvalent, avec une qualité sonore bien distinctive.
Ondes variables
Le moteur de synthèse a considérablement été amélioré par rapport au UNO Synth, tant au plan quantitatif que qualitatif. On passe cette fois à trois VCO à ondes continues et un générateur de bruit blanc, tous finement dosables via un mixeur. Les VCO passent en continuité de triangle à dent de scie, de dent de scie à carrée, puis de carré à impulsion à 98 %. On se croirait sur un Kobol ! L’écran affiche la forme d’onde en temps réel, c’est très didactique. Une calibration automatique des VCO est lancée à l’allumage du synthé ; on peut aussi la déclencher manuellement en cours de route, au cas où. La procédure prend une vingtaine de secondes.
On peut directement éditer la fréquence, l’onde et le niveau des trois VCO. Pour limiter le nombre de commandes, le réglage de l’accordage est particulier : quand on part de la valeur centrale (désaccordage nul à Midi), on commence par les réglages fins (centièmes), puis on passe aux demi-tons (jusqu’à deux octaves), tout ça avec le même potentiomètre, dans les deux directions. L’encodeur permet alors de prendre le relai au centième de demi-ton, bien vu ! Tant qu’on parle d’accordage, signalons l’existence de 15 tempéraments clavier et d’un portamento (avec modes temps constant ou vitesse constante). Il est possible de faire interagir les VCO : synchronisation par le VCO1 des VCO2 et/ou VCO3, FM exponentielle des VCO2 et/ou VCO3 par le VCO1, modulation en anneau du VCO2 par le VCO1. Bref, c’est très complet et une fois de plus bien plus puissant que sur le UNO Synth.
Filtres combinables
La section filtres du UNO Synth Pro a été revue de fond en comble. Cette fois, on dispose de deux VCF séparés, que l’on peut router en série ou en parallèle. Le VCF1 est une version améliorée du filtre 2 pôles à OTA du UNO Synth. Il peut fonctionner en modes HP ou LP, avec des phases de 0 ou 180°. Le VCF2 est confié à un circuit intégré SSI2164, à savoir un filtre passe-bas 2 ou 4 pôles capable d’auto-osciller. Entre les phases, les modes et les routages, on totalise 24 combinaisons de filtres, ce qui commence à être sérieux ! Les deux potentiomètres dédiés en façade peuvent régler simultanément ou indépendamment les fréquences de coupure et les résonances des deux VCF (à définir via le menu pour chaque réglage). S’y ajoute un paramètre de séparation bipolaire des deux fréquences de coupure.
Ces dernières ont une précision de 512 pas pour une tessiture de 20 Hz à 22 kHz, ce qui évite les effets d’escalier audibles. Elles peuvent être modulées directement par une enveloppe dédiée (commune, mais avec des quantités de modulation bipolaires séparées) et le suivi de clavier (-200 à +200 %, accessible via le menu). Le reste se fait par la matrice de modulation, nous en reparlerons plus tard… Le VCF2 atteint l’auto-oscillation lorsque la résonnance dépasse 105 sur une échelle de 128 valeurs. En sortie de filtre, on trouve un circuit de drive analogique constitué de deux diodes, apportant une saturation asymétrique très musicale, dosable dans la section effets. Le signal peur alors traverser le VCA, où il est directement modulable par une seconde enveloppe ADSR dédiée, avant de rejoindre la boucle d’effets.
Matrice de modulation
Sur le UNO Synth, les modulations étaient limitées et figées. Ici, les choses sérieuses commencent. On trouve 2 LFO, capables de générer 8 formes d’ondes : sinus, triangle, dent de scie, rampe, carré, aléatoire, S&H et bruit. La fréquence varie de 0,01 à 100 Hz (donc dans le bas de l’audio), avec possibilité de synchronisation au tempo suivant différentes divisions temporelles. La modulation peut apparaitre progressivement, avec fondu de 0 à 10 secondes, selon trois types de courbe : logarithme, linéaire, exponentielle. Le cycle peut être libre ou redéclenché à chaque pression de touche ou via la matrice de modulation. On continue avec les deux enveloppes ADSR, préassignées aux VCF (modulations bipolaires séparées) et au VCA (en prise directe totale, sans réglage de niveau de modulation). Les temps varient de 0,1 ms à 30 secondes, ce qui est confortable. Sans avoir vérifié l’exactitude des 0,1 ms, on peut dire que le punch est indéniablement présent sur les temps très courts. Le cycle d’enveloppe peut être redéclenché (ou pas) à chaque pression de touche. On peut aussi boucler indéfiniment les segments AD.
Le UNO Synth Pro enfonce le clou grâce à une matrice de modulation à 16 cordons. Pour chaque cordon, on choisit une source, une destination, une quantité de modulation bipolaire et un temps d’apparition (0 à 10 secondes, accessible via le menu). Cela se fait aisément avec les 4 potentiomètres en tête des colonnes et la rangée de 16 touches. Parmi les sources, la vélocité, la pression, la molette de modulation, le suivi de clavier, le Gate du clavier, l’entrée CV, l’entrée Gate, la fréquence et le niveau de chaque oscillateur (pas courant comme source), le bruit, les fréquences de coupure/les résonances/l’espacement des filtres (pas courant non plus), les LFO (onde et fondu), les enveloppes, les entrées CV/Gate (-2,5 à +2,5 V) et certains paramètres du séquenceur (accent, Gate, liaison). Parmi les destinations, la fréquence/la forme d’onde/le niveau de chaque VCO, la quantité de FM des VCO2 et VCO3, le niveau de bruit, les fréquences/les résonances des VCF, l’espacement des fréquences de coupure, la forme d’onde de chaque LFO (pas courant), la vitesse de chaque LFO, les quantités de modulation de chaque enveloppe (deux valeurs pour les filtres et une pour l’ampli), la quantité de drive, le niveau de sortie de chacun des trois effets, les sorties CV/Gate (0 à 5V), l’accent du séquenceur et les 16 cordons de modulation (un cordon peut en moduler un autre). Certains réglages absurdes ne sont pas possibles, comme la valeur de fréquence du VCO1 modulant la fréquence d’un autre VCO (car ce n’est pas de l’audio ici).
Trois effets
Le UNO Synth Pro est doté de trois effets numériques placés en parallèle, mono en entrée et stéréo en sortie, travaillant en 16 bits/48 kHz : modulation, délai, réverbe. Les commandes en façade permettent de doser le niveau de sortie de chaque effet, qui est ajouté au signal sec. À zéro, on conserve un signal 100 % analogique. Les autres paramètres sont accessibles via le menu. Les effets de modulation comportent trois modes de chorus stéréo (rappelant les deux chorus des Juno Roland et un triple chorus de type string machine), deux couleurs de phaser (stéréo, plus ou moins résonants) et un flanger stéréo. On peut régler la profondeur de modulation des chorus, le feedback du flanger (+/- 100 %) et la vitesse de chaque effet. Les chorus sont très convaincants (mention spéciale au triple chorus), le flanger est bon, mais nous avons trouvé les phasers assez ternes et pas assez colorants, du fait qu’ils sont placés en parallèle et pas en insertion, afin de conserver le son analogique.
Il y a cinq types de délai : mono, stéréo, doubleur, pingpong et LCR. Les temps sont libres ou synchronisés au tempo (différentes divisions sont disponibles, séparés pour les côtés L et R le cas échéant). Le temps total maximal est de 1 000 ms, à partager entre les différents canaux traités suivant le type de délai. On peut aussi régler le feedback (nombre de répétitions) et filtrer les hautes fréquences pour adoucir le son répété. Les résultats obtenus sont satisfaisants, que ce soit de simples délais ou des ambiances stéréo plus étoffées. Enfin, la réverbe offre quatre algorithmes : hall, plate, reverse et ressort. On peut régler le prédélai (0 à 200 ms), la taille, le temps et le filtrage des hautes fréquences. Les résultats sont bons, on peut obtenir des ambiances variées, moyennant quelques va-et-vient dans le menu, pour peu qu’on ne surdose pas trop le signal traité au-delà de 30 %, sinon la réverbe devient vraiment trop envahissante. Nous avons suggéré à IK d’ajouter des paramètres d’effets dans la liste des destinations de la matrice de modulation, cela a été pris en considération.
Séquences mouvementées
Tout comme le UNO Synth, le UNO Synth Pro est équipé d’un arpégiateur et d’un séquenceur. Chacun agit de manière exclusive, mais on peut enregistrer un arpège dans le séquenceur. Les notes sont transmises en Midi et les réglages sauvegardés dans chaque programme, merci ! L’arpégiateur offre 10 motifs : haut, bas, haut/bas, haut/bas avec répétition des notes extrêmes, bas/haut, bas/haut avec répétition des notes extrêmes, aléatoire, ordre joué, notes doublées vers le haut et notes doublées vers le bas. Le motif peut être arpégé sur 1 à 4 octaves. Mieux, on peut activer/muter jusqu’à 16 pas constituant l’arpège grâce à la rangée de 16 touches, ce qui apporte du piment. On peut aussi régler le Gate (0 à 10) et le swing (50 à 80 %, commun avec le séquenceur). Une touche Hold permet de maintenir l’arpège en cours pour garder les mains libres.
Le séquenceur reprend intégralement les fonctionnalités du UNO Synth, avec quelques améliorations : déjà il passe à 64 pas (4 pages de 16) ; ensuite, il peut enregistrer des accords (en lien avec le mode paraphonique) ; enfin, on peut le transposer au clavier sur +/- 12 demi-tons en temps réel. On aurait aimé pouvoir aller au-delà de l’octave, mais c’est déjà pas mal. On trouve trois sens de lecture : avant, arrière, et pendulaire. Donc pas de lecture alternée avec répétition des pas extrêmes ni de lecture aléatoire. Il existe différents modes d’enregistrement : pas-à-pas, temps réel et édition pas-à-pas. En enregistrement pas à pas, on entre les notes, la durée (0,0 à 64,0), la vélocité (0 à 127), le temps de Gate (0 à 10), la liaison avec le pas suivant, l’accent et la valeur de n’importe quel paramètre de synthèse (une quarantaine), tout cela pour chaque pas. En enregistrement temps réel (sur un cycle), on active le métronome et on joue les notes souhaitées en tempo ; idem pour les mouvements des paramètres de synthèse qui sont alors enregistrés en continu. La vélocité jouée est prise en compte (avec un clavier externe pour le modèle desktop). Enfin, en édition pas à pas, on sélectionne le pas ciblé et on entre directement la valeur des paramètres à changer, via les touches dédiées et le menu. On peut aussi copier, coller et supprimer un pas donné. Un séquenceur solide !
Pour terminer, il existe un mode Song qui permet de chainer jusqu’à 64 séquences. Chaque pas correspond à un numéro de programme au choix et sa séquence jouée une seule fois selon sa durée initiale. À la fin d’un pas, le programme suivant est appelé et sa séquence enchaînée, jusqu’à ce que le dernier pas défini pour la Song soit atteint. La Song repart alors au début. C’est une bonne idée, dommage qu’il n’y ait qu’une seule Song en mémoire permanente.
- 01 Filtered Bass00:40
- 02 Driven Pulse00:35
- 03 Reverb Pad00:48
- 04 String Machine00:29
- 05 Staccato Chords00:34
- 06 Brass Stabs00:27
- 07 Aciiiiid Bass00:46
- 08 Basse Maison00:48
- 09 Dirty Organ00:17
- 10 Contra Bass00:15
- 11 Bass & Snare01:09
- 12 Taurus Bass00:39
- 13 Sync Echo00:51
- 14 Sync Solo00:27
- 15 Perky Percu00:34
- 16 Analo Choir00:30
- 17 The Air01:07
- 18 Saved Prayer01:05
- 19 FM Mess00:47
- 20 End Title00:47
Conclusion
Le UNO Synth Pro a énormément évolué par rapport à son prédécesseur, dans tous les domaines : variété sonore, qualité audio, ergonomie, puissance de synthèse, modulations, effets, séquenceur et mémoire interne. La très large majorité des griefs soulevés lors du test du UNO Synth a été levée ici. Il en ressort un tarif un peu plus élevé, qui situe toutefois le UNO Synth Pro parmi les synthés abordables, pour un nombre de fonctionnalités très généreux. La version desktop est une vraie bonne affaire, pour qui peut se contenter d’un petit clavier capacitif. La version clavier est logiquement un peu moins bien placée au plan tarifaire. Le UNO Synth Pro est un synthé déjà très mature, qui pourra accompagner les débutants dans leurs premiers pas et qui saura séduire les plus chevronnés souhaitant compléter leur set avec un synthé puissant, polyvalent et qualitatif. Avec son caractère sonore bien trempé, il mérite l’Award qualité/prix. Vivement qu’IK se mette aux polyphoniques !