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Ensoniq ESQ1
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Ensoniq ESQ1

Synthétiseur hybride analogique/numérique de la marque Ensoniq

9 avis

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sechouillesechouille

Un synthé hybride a l’architecture XXL

Ensoniq ESQ1Publié le 26/02/24 à 18:44
Commençons par un peu d’histoire :
Ensoniq était un constructeur américain d'appareils électroniques fondé en 1982.
La société se lance dans la production d'un échantillonneur, le Mirage, qui sortira en 1984. Il va connaître un grand succès car c'est le premier échantillonneur disponible à un prix raisonnable.
En 1985 la société sort l'ESQ1, un synthétiseur utilisant la technique des tables d'ondes, puis le SQ-80, une version améliorée de l’ESQ1
Par la suite ENSONIQ sortira toute une série de machines qui connaîtront un grand succès.
Dans les années 90, alors que de nouvelles technologies apparaissent, comme la modélisation physique, Ensoniq n'arrive plus vraiment à suivre le marché...…
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Commençons par un peu d’histoire :
Ensoniq était un constructeur américain d'appareils électroniques fondé en 1982.
La société se lance dans la production d'un échantillonneur, le Mirage, qui sortira en 1984. Il va connaître un grand succès car c'est le premier échantillonneur disponible à un prix raisonnable.
En 1985 la société sort l'ESQ1, un synthétiseur utilisant la technique des tables d'ondes, puis le SQ-80, une version améliorée de l’ESQ1
Par la suite ENSONIQ sortira toute une série de machines qui connaîtront un grand succès.
Dans les années 90, alors que de nouvelles technologies apparaissent, comme la modélisation physique, Ensoniq n'arrive plus vraiment à suivre le marché et se contente de sortir des produits basés sur d'anciens concepts. Les ennuis financiers arrivent et début 1998, Ensoniq est racheté.
L’aventure n’aura duré qu’une quinzaine d’années….snif !!!

Faisons maintenant, un focus sur l’année 1985. C’est une année charnière, car il y a encore des productions de synthétiseurs à analogiques à VCO bien connus pour leur instabilité (sequential multitrak / AKAI AX60), des synthétiseurs analogique à DCO (tous les analogiques ROLAND / CRUMAR BIT 99 / OBERHEIM MATRIX 6) et c’est le début des synthés numériques (yamaha DX7), et pour prendre le meilleur des 2 mondes, les synthétiseurs Hybrides….ce fut une époque éphémère, car dés 1987 les cartes étaient redistribuées durablement avec le tout numérique.
A l’époque, seuls PPG avec le Wave, SIEL avec le Keytek CTS-2000, KORG avec ses DW6000 et DW8000, KAWAI avec son K3, et bien sure SEQUENTIAL avec le Magnifique PROPHET VS, s’étaient lancés dans ce type d'architecture.
au début du 21eme siècle, ce type d'architecture a été remise au gout du jour par DSI avec ses EVOLVER et PROPHET 12.

J’ai acheté mon ESQ1 après avoir acquis successivement un KAWAI K3, puis un DW8000. A l’époque ou j'ai acquis mon ESQ1, ça n’était pas un modèle très recherché.
D’un point de vue sonore, je positionne l’ESQ1 en dessous du KAWAI K3 mais très largement au dessus du DW-8000. Cet avis ne traite pas du sequenceur car je ne l’utilise pas.

L’ESQ1, est sans conteste un excellent synthétiseur. Je le trouve très beau avec son châssis métallique (j’ai la 1ere version, celle avec le fond métallique, pas plastique), ses boutons noirs et jaunes canaries, son enorme écran a filaments (80 caractères répartis sur 2 lignes : le plus grand écran à l’époque, tout synthé confondu), sa magnifique cartographie bien pensée, montrant l’architecture du synthétiseur. Il est vraiment dans le pure style esthétique du milieu des 80’s…une vraie beauté, et sur le papier, c'est une bête de synthèse.

Pour en revenir à la machine en elle-même, c'est une formidable machine, très typée (des échantillons 8 bits crado et un filtre analogique CEM 3379), avec une sonorité bien à elle, qui possède une véritable facilité de programmation (lien entre cartographie et écran).
Alors, c’est quoi un synthétiseur HYBRIDE, me direz vous ? Et bien c’est une machine qui propose des formes d'ondes numériques (table d'ondes), un filtre analogique et un amplificateur analogique. Ça n'est ni un synthé complètement analogique, ni un synthé complètement numérique. Une technologie arrivant entre la fin de l'aire 100% analogique et le début de l'aire 100% Numérique.

La table d'ondes contient 32 formes d'ondes à cycles courts, organisées en 5 sous-groupes :
- des formants (5 types)
- des formes d’ondes classiques comme le PULSE, SINE, SQUARE, SAW et 3 NOISE
- des échantillons dont la bande passante est limitée : PULSE / SQUARE / PIANO / OCTAVE
- des formes d’ondes échantillonnées, comme BASS, PIANO, VOICE 1/ 2, KICK, REED, ORGAN,
- des ondes additives à teneur variable en harmoniques : SYNTH 1 / 2 / 3

Parlons maintenant de la configuration de ce magnifique synthétiseur, qui pour son époque et son niveau de gamme, avait une architecture plutôt balaise, a savoir :
- Une Polyphonie de 8 voix, pouvant être gérée en 4 modes : polyphonie complète / 2 layers / Split / Monophonique.
- 3 Oscillateurs par voix, proposants chacun 32 formes d’ondes (voir la liste ci-dessus). Ainsi qu’une synchronisation de l’Oscillateur 1 et de l’Oscillateur 2 (fonction que vous retrouvez sur des analo comme les JX3P et JX8P).
- 1 fltre analogique CEM3379 passe bas 4 pôles résonnant, que l’on retrouve également sur les Prophet VS et Prophet 2000. Sur l'ESQ1, le filtre n’atteint pas la self résonnance.
- 4 VCA (appelé DCA par ENSONIQ)
- 3 LFO proposants plusieurs formes d’onde (saw /square / triangle / noise), pouvant moduler les 3 oscillateurs, le filtre et les amplificateurs.
- 4 enveloppes à 5 segments (longueur et niveau de chacun des points, comme sur le JUNO-2), pouvant modulés eux aussi les 3 oscillateurs, le filtre et les amplificateurs.
La cartographie jointe à cet avis vous permettra de mieux comprendre l’architecture de l’ESQ-1

Très clairement, aux vues de ces spécifications, le DW8000 et le KAWAI K3 n’ont qu’à aller se coucher.
Et pour enfoncer le clou, l’ESQ-1 propose une matrice de modulation simplifiée proposant 15 sources (LFO 1/2/3 – Enveloppe 1/2/3/4 – Velocity 1/2 – Keyboard 1/2 – XCtrl – Pressure – Wheel – Pedal), et 9 destinations ( OCS 1/2/3 – DCA 1/2/3/4 – Filtre – Panoramique)

Rentrons maintenant un peu plus dans le détail.
-Chacun des 3 oscillateurs propose 8 paramètres (octave / semi tone / fine tune / wave form, ainsi que les modulators : choix du LFO et de sa profondeur / chois de l’enveloppe et de sa profondeur).
-Chacun des DCA, affectés aux 3 oscillateurs, propose 6 paramètres (level et Oscillator Mute, ainsi que les modulators : choix du LFO et de sa profondeur / chois de l’enveloppe et de sa profondeur).
-Le filtre propose 7 paramètres (cutoff et resonnance / keyboard tracking, ainsi que les modulators : choix du LFO et de sa profondeur / chois de l’enveloppe et de sa profondeur).
-Le DCA4, propose 4 paramètres (Panoramique level, ainsi que les modulators : choix du LFO et de sa profondeur / profondeur de l’enveloppe 4).

Pour la partie Modulation,
Chacun des 3 LFO propose 8 paramètres (la vitesse / le choix des modes RESET et HUMAN / la forme d’onde du LFO, le niveau initial, le delay, le niveau final (ces 3 paramètres constituent la profondeur du LFO), la source de modulation pour la profondeur du LFO).
Chacune des 4 enveloppes propose 10 paramètres correspondants aux niveau et durée de chacun des segments.

Et voila, le décor est planté. On est sur du lourd, pour une machine de 1985 !!!

L’édition des sons est un jeu d'enfant : 1 bouton par fonction (OSC / DCA / FILTRE / LFO / ENV) qui vous renvoi vers l’écran, sur lequel vous sélectionnez le paramètre à modifier. Il faut ensuite bouger le fader pour faire varier la valeur du paramètre.
Personnellement, je trouve que l'ergonomie, pour l’édition des patchs, est particulièrement réussi au regard du grand nombre de paramètres. L’édition des patchs du KORG DW8000 et du KAWAI K3 sont plus simples, mais ils y a bien moins de paramètres à gérer.
De nos jours, l'édition peut être réalisée avec le controleur "ESQ8", développé par STEREOPING. Cela permet de contrôler la plupart des paramètres du synthé. A noter que le changement SONORE des paramètres ne se fait pas en temps réel, et qu’il faut attendre un KEY ON pour que les nouvelles valeurs se fassent entendre.

Le seul point faible de l’ESQ-1, est la faible quantité de patchs stockés.
Dans la mémoire du synthé, on ne peut stoker que 40 patches (internal 1/2/3/4 avec 10 patchs chacun). Il est possible de stocker vos patchs en sysex, sur une bonne vieille K7, ou bien sur une cartouche mémoire "E²prom", pour laquelle vous trouverez mon avis dans le lien suivant

https://fr.audiofanzine.com/patch-synthe/ensoniq/e-prom/avis/r.193109.html

Il n’existe pas, à ma connaissance, d’upgrade pour cette machine, mis à part l’eprom de l’OS 3.5.

Pour conclure, cette machine est assez rare sur le marché de l'occasion. On peut encore la trouver a des prix abordables, mais sa cote commence à grimper. N’hésitez pas à l'acheter si vous en avez l'opportunité, vous ne serez pas déçu.
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opus.quatreopus.quatre

Ca a été un vrai coup de foudre..

Ensoniq ESQ1Publié le 27/08/19 à 10:03
Je venais d'acheter un Yamaha DX9, quand j'ai vu la pub pour cette machine..
Le coup de foudre !
Je me le suis offert quelques années plus tard.. d'occasion..
il a été "ma référence à moi" pendant des années, et même maintenant, il m'arrive de penser, et même de dire, que beaucoup de machines actuelles devraient faire un stage de formation auprès de l'ESQ'1..

Les premiers modèles avaient tendance à planter.. Sur certains, un Hard Reset était suffisant.. Pour d'autres, un séjour (payant) à l'hôpital des synthés le plus proche, était nécessaire..
Le mien n'a jamais eu besoin..
Quand il est mort, je l'ai regretté.. Je l'ai racheté quelques années plus tard, et là, le plaisir de sentir...…
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Je venais d'acheter un Yamaha DX9, quand j'ai vu la pub pour cette machine..
Le coup de foudre !
Je me le suis offert quelques années plus tard.. d'occasion..
il a été "ma référence à moi" pendant des années, et même maintenant, il m'arrive de penser, et même de dire, que beaucoup de machines actuelles devraient faire un stage de formation auprès de l'ESQ'1..

Les premiers modèles avaient tendance à planter.. Sur certains, un Hard Reset était suffisant.. Pour d'autres, un séjour (payant) à l'hôpital des synthés le plus proche, était nécessaire..
Le mien n'a jamais eu besoin..
Quand il est mort, je l'ai regretté.. Je l'ai racheté quelques années plus tard, et là, le plaisir de sentir qu'on n'a rien oublié, les doigts se posent naturellement sur chacun des boutons, spontanément, tellement la machine est conviviale, son ergonomie est naturelle..
Il existe un plugin VST (SQ80) qui date un peu, mais beaucoup moins que l'original.. et le site de Rainer Buchty (Ensoniq Heaven), excellent, très documenté, prêt à venir en aide aux possesseurs d'ESQ"1, ou de SQ8, en détresse..
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sonic75sonic75

Le son made in US

Ensoniq ESQ1Publié le 29/10/17 à 12:08
Avis express.
Possesseur depuis quelque jours de ce synthé de 1986, je suis pleinement satisfait du grain typique américain, puissant, chaud et profond. Sa technologie hybride numérique/analogique permet d'obtenir des sons uniques, parfait pour les nappes, les pads et synth brass très typés années '80, forcément.
Il est solide (même la version en composite), affichage d'un autre temps mais increvable, son touché est particulier mais pas désagréable, par contre niveau finitions de l'assemblage c'est pas top, comme toutes les machines de la même époque fabriquées par Ensoniq (SQ-80, SD-1, VFX, EPS). Pourquoi donc bâcler l'aspect extérieur, vraimemt dommage.
Pour conclure, l'ESQ-1 (ou ...…
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Avis express.
Possesseur depuis quelque jours de ce synthé de 1986, je suis pleinement satisfait du grain typique américain, puissant, chaud et profond. Sa technologie hybride numérique/analogique permet d'obtenir des sons uniques, parfait pour les nappes, les pads et synth brass très typés années '80, forcément.
Il est solide (même la version en composite), affichage d'un autre temps mais increvable, son touché est particulier mais pas désagréable, par contre niveau finitions de l'assemblage c'est pas top, comme toutes les machines de la même époque fabriquées par Ensoniq (SQ-80, SD-1, VFX, EPS). Pourquoi donc bâcler l'aspect extérieur, vraimemt dommage.
Pour conclure, l'ESQ-1 (ou SQ-80 qui a suivi) est un vintage à garder précieusement car aucune autre machine ne s'en approche dans son grain si particulier.
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aurélien chubilleauaurélien chubilleau

Born in the USA

Ensoniq ESQ1Publié le 13/12/12 à 00:17
A l'évidence, l'ESQ1 entre dans la catégorie des "gros" synthésiseurs. Outre le fait d'être un des rares hybrides - trois oscillateurs numériques, et un filtre analogique CEM 3379-, il dispose de quatre générateurs d'enveloppe et trois LFO, avec des possibilités de modulation très impressionnantes, proche de celles offertes par un modulaire, ou un Oberheim Matrix 6 ou 12. Par exemple, les générateurs d'enveloppe peuvent moduler la hauteur de note des oscillateurs.
Les oscillateurs, amplifieurs, filtres et générateurs d'enveloppe sont largement pourvus en réglages divers et variés, touchant notamment à la vélocité du clavier, entre autre.

Les formes d'onde classiques sont complétées...…
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A l'évidence, l'ESQ1 entre dans la catégorie des "gros" synthésiseurs. Outre le fait d'être un des rares hybrides - trois oscillateurs numériques, et un filtre analogique CEM 3379-, il dispose de quatre générateurs d'enveloppe et trois LFO, avec des possibilités de modulation très impressionnantes, proche de celles offertes par un modulaire, ou un Oberheim Matrix 6 ou 12. Par exemple, les générateurs d'enveloppe peuvent moduler la hauteur de note des oscillateurs.
Les oscillateurs, amplifieurs, filtres et générateurs d'enveloppe sont largement pourvus en réglages divers et variés, touchant notamment à la vélocité du clavier, entre autre.

Les formes d'onde classiques sont complétées ici par quelques échantillons issus du Mirage. Les formes d'onde traditionnelles sont puissantes, les échantillons intéressants pour certains. Il existe sur le net des EPROM "hidden wave", mais leur intérêt est très limité, car les ondes cachées sont aléatoires et peu exploitables. De plus, ces EPROM ont tendance à rendre le synthé instable.

Parmi les autres caractéristiques importantes, notons qu'on peut superposer deux sonorités, ou spliter le clavier. Dans ce cas, la polyphonie de huit voix au départ est divisée par deux, et c'est parfois juste. Par contre, on ne trouve pas de mode unisson, et c'est un peu dommage pour un synthé certes hybride, mais très typé analogique.

Un mot sur le clavier : Il est donc sensible à la vélocité, mais sa facture est italienne. C'est le même que celui monté sur les SIEL DK 80, Crumar Bit-99, etc... Il n'est donc pas de première qualité au touché, mais on s'y fait. On aurait certes préféré un clavier type DX7, mieux équilibré sur le plan du touché.

Enfin, terminons la description par le séquenceur, facile d'utilisation, et assez généreux pour l'époque, moyennant le pack extension. Là encore la polyphonie de départ peut limiter certaines ardeurs, si on souhaite superposer les séquences.

UTILISATION

L'interface imaginée par Ensoniq est assez judicieuse. On aurait certes préféré un "tout potard", tel un Memory Moog, mais l'ESQ1 ne sombre pas non plus dans l'interface "calculette", courante dans les années 80, telle qu'on la rencontre sur les Korg de l'époque. Ici, on profite d'un large écran, à l'esthétique très typée 80, et surtout bien lisible. Les boutons se rapportent directement aux fonctions affichées. Par ailleurs, un organigramme du synthétiseur en façade rend son utilisation très claire. En quelques minutes, l'utilisation devient très intuitive, et même agréable.
Pourtant, le manuel s'avère utile pour connaître quelques subtilités, et bien prendre en main l'ensemble des fonctions.

SONORITÉS

Après la technique, l'essentiel : le son. Sur ce chapitre, l'ESQ1 joue vraiment dans la cour des grands. Il est très chaud, très puissant grâce à ses trois oscillateurs, une caractéristique peu commune qui en fait l'égal d'un Minimoog ou un Mémorymoog. Si les Moog sont peu accessible, l'Ensoniq, lui, peut encore s'acquérir pour une somme raisonnable, et permet de produire des sonorités ressemblantes à s'y méprendre. Plus généralement, il est très typé électro, au sens large du terme, du psyché au hard tech, en passant par la pop ou le dub. Les sonorités de piano proposées lui permettent aussi d'aborder d'autre genre comme le jazz, mais il ne s'exprime pas le mieux dans ce registre. C'est avant tout un synthé de création, de recherche, et à ce titre, il offre de larges possibilités.
L'ESQ1 est résolument un synthé américain, il a LE son qui tue bien caractéristique de la côte ouest. Mais contrairement à beaucoup de ses congénères californiens, comme par exemple un Prophet, il est aussi capable de montrer une toute autre facette, et en cela, il rejoint la personnalité d'un DX7, extrêmement inventif et polyvalent. Par exemple, comme le DX7, il peut devenir sombre, surprenant, ou au contraire clinquant.
Si les allusions au fameux Yamaha DX7 sont récurrentes quand on évoque l'ESQ1, il faut tout de même rappeler une conception radicalement différente, et à ce titre, il n'est pas forcément utile de les opposer. Au contraire, ils se complètent assez bien, et l'ESQ1 permet de faire la jonction entre le Yamaha, et les analogiques classiques.

Pour en terminer avec comparatif, n'oublions pas de mentionner ce point commun entre l'ESQ1 et les Korg DW 6000 et 8000 : ces trois synthétiseurs partagent une architecture hybride, et sont contemporain, à quelques mois près. Toutefois, sans déprécier les Korg, leurs caractères ne sont pas comparables à celles de l'ESQ1. Moins ambitieux sur le plan de la programmation, les Korg diffèrent par un tempérament fondamentalement plus doux, plus délicat, même. Si donc vous hésitez entre un ESQ1 et un DW 8000, eh bien... il vous faudra les deux, car l'un ne remplace pas l'autre ! Tout comme un DX7 ne remplace par un ESQ1 et vis-versa.

AVIS GLOBAL

Après quelques mois d'utilisation je commence à tirer parti et "personnaliser" mon ESQ1, équipé des EPROM 3.50. Il côtoie donc un DX7 II et un DW 6000, mais aussi d'autres synthés comme un Poly 800 II, un Prophet 600, un Pro One, un Poly 61 et un Siel DK 80. J'ai en vingt ans eu en main nombre de synthétiseurs. Cette expérience me permet de présenter aujourd'hui l'Ensoniq ESQ1 comme un excellent choix, car il offre beaucoup pour un prix mesuré, et indéniablement, le son est à la hauteur des plus grandes légendes de la synthèse. Il va sans dire qu'il a comme tous instruments ses défauts, mais fondamentalement, il a un gros coeur; la puissance est au rendez-vous, et la musicalité est un ravissement.
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Fiche technique

  • Fabricant : Ensoniq
  • Modèle : ESQ1
  • Catégorie : Synthétiseurs hybrides analogiques/numériques
  • Fiche créée le : 08/04/2004
Commercialisation :
  • A partir de 1986.
Caractéristiques :
  • Clavier : 61 touches lestées, vélocité.
  • Type de Synthèse : Soustractive.
  • Formes d'Ondes : 32 formes d'ondes numériques (8 bits de résolution) [multi-échantillonnées].
  • Polyphonie : 8 voix.
  • Multitimbralité : 8 voix.
  • Nombre de Générateurs : 3 DO.
  • LFO : 3 (plusieurs formes d'ondes).
  • Enveloppes : 4, à 6 segments.
  • Filtres : 1 PB (24 dB/Oct).
  • Sons : 40 prog.
  • Combis : Non.
  • Split : Oui (programmable).
  • Affichage : Ecran fluorescent (80 car.).
  • Portamento : Polyphonique.
  • Effets : Chorus.
  • Sorties Audio : Stéréo.
  • Stockage Externe: Cassette, Cartouche ROM (80 sons).
  • Séquenceur : 2400 notes (extensible à 20 000 notes grâce à la cartouche SQX-20), 8 pistes, polytimbral, 30 séquences, 10 morceaux,, quantisation, 1/32, punch in/out.
Autres Caractéristiques :
  • Sons de batterie.
  • Auto-pan.
  • Layer.
  • Modulation en anneau.
  • Possibilité de synchronisation des oscillateurs 1 et 2.
Remarques :
  • Ce fut l'une des toutes premières Workstations.
  • La puce interne, appelée Q-chip, est la même que celle du Mirage.
  • Des sociétés extérieures à Ensoniq ont développé diverses extensions (cartouches ROM de 320 sons, cartouches RAM de 160 sons, cassettes de sons, etc).
  • L'ESQ 1 a pour expandeur l'ESQ M, qui n'a pas de séquenceur.
  • Une version améliorée de l'ESQ 1, l'ESQ 1-Plus (1988) possède un séquenceur de 20 000 notes (avec des fonctions supplémentaires) et une ROM de 80 sons (en plus des 40 du ESQ 1).
  • L'ESQ1 a été utilisé par le groupe Mr Mister.

Source : Ensoniq

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Autres dénominations : esq1, esq 1