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Synthés dans la variété internationale dans les années 70 et 80.

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Sujet de la discussion Synthés dans la variété internationale dans les années 70 et 80.
Je fais un honteux copié-collé du post de Renaudg :

Citation de renaudg :
Salut,

Je me suis souvent demandé quels étaient les synthés de prédilection sur un certain nombre de tubes 80s en variété/synthpop internationale qui ont quelques riffs mémorables.

Toutes infos bienvenues :)


Alors on commence par celui-là.
Pro-one pour la basse et le synthé.
Pour le rythme j'entends divers sources : TR-808 + ARP 2600 ou TR-808 + Pro-one

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3476
Ah oui j"ai pas relevé la mauvaise trad.

"Synth nut" c'est tout simplement un "fou de synthé", au sens gaga!
3477
Citation de kosmix :
Merci très intéressant :bravo:

Visiblement l'ARP ne l'intéressait pas, il voulait du bois :mrg:

En tous cas on comprend le nom de Sequential Circuits : sa première réalisation était un séquenceur.


Taquin...

Mais oui, vu la façon dont il le dit, la "gueule" de l'engin a eu son importance mais je situerai plus la raison du choix au niveau de l'ergonomie potards/sliders :

"but I saw a keyboard and a bunch of knobs. I had to have one. The next day I bought the mini. The ARP did not have the same appeal."

4354059.jpg


Et enfin, p'tain ça doit être trop génial de pouvoir se fabriquer ce qu'on ne veut pas acheter en raison du cout...
3478
En tous cas le châssis en bois du Mini à dû l'inspirer pour le Prophet.

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

3479
Citation de vilak :
Ah oui j"ai pas relevé la mauvaise trad.

"Synth nut" c'est tout simplement un "fou de synthé", au sens gaga!


c'est comme ca que le vois aussi
3480
Cette interview est courte, mais je trouve qu'elle est parlante et on devine beaucoup de choses sur l'histoire de SCI et les progrès de la lutherie électronique dans les 70'S, des choses que personnellement j'ignorais et qui m’intéressent.

Tout d'abord, la formation et le statut d'ingénieur de Dave Smith l'ont bien aidé, il "comprend" très vite de quelles pièces est fabriqué et comment fonctionne le MiniMoog qu'il s'est acheté en 72. Dans la foulée, Il se fabrique le séquenceur analogique qu'il ne peut se payer. Pensant que ce produit, le Model 600, peut intéresser des musiciens, il fonde une entreprise et le commercialise avec quelques autres (Model 700 programmer & Model 800 digital sequencer).

Début 1977, le monde semble d'après lui attendre un polyphonique de recherche à mémoires, mais il tarde à venir, alors que le technologie pour le faire est arrivée. Il y a bien le 4-voice d'Oberheim avec son programmer, mais ce n'est pas encore ça -j 'ai lu cette phrase, elle n'est pas de moi et la personne n'avait pas développé, si vous pouvez approfondir...

ARP & Moog ne se sont pas encore lancés et les japonais en sont aux tous premiers pas. Smith décide donc de le fabriquer et de le commercialiser lui-même.

Smith met une année et, au NAMM de janvier 78, il présente le Prophet -5, une espèce de Minimoog/Odyssey à 5 voix et 40 mémoires éditables qui ne coute que deux fois et demi le prix du Moog ou de l'ARP.

[ Dernière édition du message le 28/02/2022 à 20:37:33 ]

3481
Je ne me souviens pas avoir vu Wilder et son Jupiter

3482
Si cette vidéo a déjà été montrée ici, mais c'est toujours un délice!!!!!
3483
x
Hors sujet :
Rapport à Marian Gold, chanteur d'Alphaville.

Citation de kosmix :
Bah t'es marrant toi il a probablement beaucoup de frais, épouse(s) et/ou maîtresse(s) ayant de gros besoins (on s'habitue très vite au train de vie princier), ex assortie d'une pension alimentaire, résidence secondaire à entretenir et impôts qui s'en suivent, voiture de luxe, yatch, rolex, frais pour les études du fiston (université des dealers) bref tu sais ce que c'est ça va vite :mrg:


Euh, 7 gosses, 4 ex-femmes, ouais, ça doit peser un peu... :mdr:
3484
Merci pour cet interview très instructive en effet.
Citation de Vilak :
Début 1977, le monde semble d'après lui attendre un polyphonique de recherche à mémoires, mais il tarde à venir, alors que le technologie pour le faire est arrivée. Il y a bien le 4-voice d'Oberheim avec son programmer, mais ce n'est pas encore ça -j 'ai lu cette phrase, elle n'est pas de moi et la personne n'avait pas développé, si vous pouvez approfondir...

Les Oberheim 2, 4, 6 et 8 voices étaient une première étape dans la course à la vraie polyphonie (contrairement aux instruments présent alors comme les strings machines qui utilisaient le principe du diviseur d’octave). Mais les Oberheim n’étaient pas très pratique à utiliser, il y avait autant de modules SEM à régler qu’il y avait de voix. Quand tu voulais un son de strings sur 8 voix par exemple, il fallait régler chaque SEM à l’identique. Et le programmer qui servait à sauvegarder les mémoires ne pouvait en fait pas mémoriser tous les paramètres.
Le P5 à amené avec lui une vraie polyphonie sur 5 voix (le CS80 était tout de même arrivé avec ces 8 voix, mais c’est une autre histoire -non Gerard Blanc, tu la ferme stp !! :clin: - ), une facilité d’utilisation avec les commandes des paramètres communs pour les 5 voix, et de vrai mémoires.

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3485
Je ne me souvenais pas de la video de DM avec Alan et le JP8. Formidable (non Charles, tu la fermes stp ! Bon en fait, vas y, si tu veux:clin:)
Ps: vous noterez qu’il y a deux Charles dans cette histoire. :clin:

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3486
Citation de vilak :
x
Hors sujet :
Rapport à Marian Gold, chanteur d'Alphaville.

Citation de kosmix :
Bah t'es marrant toi il a probablement beaucoup de frais, épouse(s) et/ou maîtresse(s) ayant de gros besoins (on s'habitue très vite au train de vie princier), ex assortie d'une pension alimentaire, résidence secondaire à entretenir et impôts qui s'en suivent, voiture de luxe, yatch, rolex, frais pour les études du fiston (université des dealers) bref tu sais ce que c'est ça va vite :mrg:


Euh, 7 gosses, 4 ex-femmes, ouais, ça doit peser un peu... :mdr:

Peser, peser, il n’y a pas de balance chez lui, si? :facepalm::mrg:

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3487
Merci pour les précisions sur ces Oberheim dits "Modulaires" par beaucoup à l'époque.
Ce terme avait fait tiquer certains et j'avais fait des recherches pour comprendre, voilà ce que j'avais trouvé :

Citation de Push-Pull :
Hem, je sais pas ce qu'il (Fred Chichin) entendait par "Oberheim modulaire" car cette marque n'a jamais produit de modulaires.
Ou alors il parlait de son Two-Voice qui contenait deux modules SEM ? :


Dans le cas qui nous intéresse, le terme "modulaire" est employé dans un sens qui n'est pas celui auquel on a l'habitude et ne veut pas dire la même chose que si l'on parlait du Roland System-700 tant chéri par Oryjen.

Tom Oberheim a d'abord vendu ses SEM et séquenceurs comme des modules d'extension pour les synthétiseurs Moog et ARP, instruments pour lesquels ils étaient configurés d'usine.
Donc tous ceux s’intéressant de près aux synthétiseurs connaissaient Oberheim avant tout comme un "fabriquant de modules".
Quand les 2, 4 & 8-Voice sont arrivés, ils ont reconnus ces modules sur la façade et ont qualifiés ces synthés de modulaires.
Voilà, c'est tout con!

Il y aussi quelque chose qu'on a totalement oublié aujourd'hui sur ces belles machines :

Les 2, 4 & 8-Voice N'ETAIENT PAS des appareils fabriqués en série, Oberheim travaillait en fait à la demande.
Mais il fallait bien montrer quelque chose dans les pubs et proposer des modèles de démonstration aux magazines et aux revendeurs, d'où la mise en avant de la configuration 2 voix/1 Séquenceur, jugée la plus commercialement viable en tant que concurrente assumée du Minimoog et de l'Odyssey.
Le musicien était avant tout appâté par ce qu'il voyait dans les pubs, dans les magazines et entendait dans les boutiques d'instruments.

Il faut comprendre que Tom n'était que rarement en contact avec le client-utilisateur, c'est avec les grossistes et les revendeurs qu'il faisait la majorité de ses affaires, des gens qui lui réclamaient de la machine standardisée pour pouvoir l'acheter en quantité. En revanche il était rare qu'un musicien vienne directement le voir pour lui demander une configuration spéciale, les trois modèles présentés dans les magazines pouvant combler tous les appétits.

Car Oberheim faisait vraiment du sur-mesure, dans la réalité tu pouvais commander un 1, 2, 3, 4 ou +-Voice avec dedans un, deux ou aucun séquenceur et un, deux ou aucun programmer, Il n'y avait aucun problème, tant que t'avais les sous, il te mettait tous les modules blancs que tu voulais dans ton caisson noir.
Mais on ne parlait vraiment que de ces trois options :
-Le modèle concurrent des Minimoog et Odyssey, à deux voix,
-Le grand modèle pour le musicien fortuné, à quatre,
-La machine d'exception pour les superstars, à huit.

Ça laissait l'impression que c'étaient des modèles produits en série et au final peu de gens se rendaient compte qu'Oberheim travaillait "à la demande", même lorsque c'est écrit noir sur blanc dans les pubs ou tests d'époque.
Mais les journalistes eux le savaient, d'où leur persévérance dans l'utilisation du terme "modulaire", terme que certains possesseurs ont conservé, comme Fred Chichin.


3488
Merci pour ces précisions :bravo:
Oui les modèles 2, 4 et 8 voix sont les plus répandus, mais étant fait à la demande on pouvait bien effectuer sa config comme bon nous semble.
J’ai tout de même mentionné le 6 voices car on trouve tout de même quelques photos de cette config par ci par là. Dont une dans le Synthestory (cf Keyboards mag) que voici :
4358160.png
4358166.png

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3489
Merci pour toutes ces explications, je ne suis pas choqué par l'utilisation du terme modulaire pour les Oberheim de l'époque, ils étaient effectivement constitués de modules, même si c'est totalement différent de ce que l'on entend par modulaire aujourd'hui.

(d'ailleurs il me semble qu'on avait déjà eu cette conversation... mais peut-être pas ici précisément je ne sais plus)

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

3490
C’était sur le thread sur la variété française. On s'interrogeait car Fred Chichin avait utilisé ce terme et qu’a l’origine on ne voyait pas de quoi il parlait. Push Pull avait souligné qu*il devait en fait s'agir de modules SEM assemblés.

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3491
Merci pour ces scans!

Je retiens surtout l'info que le clavier pouvait supporter 16 modules SEM, je ne l'avais pas et ça me titillait de l'ignorer.

Il existe un autre article sur l'un de ces très rares 6-voice. Il avait couté 4 briques et le nom de son propriétaire français y était dévoilé.
Je ne le jurerais pas, mais il me semble que c'était également un Synthtory de Keyboards.
3492
x
Hors sujet :
Ah c’est possible. Celui ci vient d’un des deux hors-series special, les articles étaient parfois légèrement remaniés par rapport à leurs publications initiales dans le mensuel.
J’ai d’ailleurs les deux hs en pdf pour ceux que ça intéresse. >> MP

Citation de Vilak :
Je retiens surtout l'info que le clavier pouvait supporter 16 modules SEM, je ne l'avais pas et ça me titillait de l'ignorer.

:mrg:

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3493
Le premier album de Marillion, "Script for a Jester's Tear", est sorti en mars 1983.
Le groupe est en tournée lorsque son claviériste Mark Kelly est interviewé par "Electronics & Music Maker", juillet 83.

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Le matériel
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beq6.jpg

J'utilise deux synthés monophoniques, le Yamaha CS15 et le Sequential Circuits Pro One. Je n'utilise le séquenceur du Pro One que sur 'Grendel' pendant une vingtaine de secondes, dans une des sections calmes. J'ai un Jupiter 8 et un Emulator avec 20 ou 30 disques : j'utilise un orgue à tuyaux, un clavecin, une flûte, des cloches et un son de chœur échantillonnés sur un Mellotron sur scène. Les sons de radio et de téléphonie de l'album sont des enregsitrements sur bande, bien que nous puissions samlper ce genre d'effet sur l'Emulator pour le prochain album et le jouer avec jusqu'à huit voix.

Nous utilisons un PPG Wave 2.2 pour les sons bizarres et les cuivres, et j'ai aussi un orgue Korg CX-3. Sur l'album, nous avons utilisé un piano à queue Steinway et un clavecin que j'ai échantillonné pour la scène. Les effets sont un Roland 505 Stage Echo, des pédales de volume et des pédales Boss, et l'amplification est un Roland 240 Amp : nous jouons en stéréo en public, avec l'ingénieur qui fait le panoramique de divers effets, et le Jupiter a bien sûr des sorties stéréo.

Pete Trewavas, le bassiste, utilise un ensemble composé d'une pédale Moog Taurus 1, d'une basse Rickenbacker 4000 et d'une Fender Precision Fretless sur l'album. L'amplification est Peavey, et il utilise des pédales d'écho et de flanger Boss.

Steve Rothery, le guitariste, utilise une Yamaha SG 2000, une Squier Strat et une amplification Marshall, un combo 50W pour son son lead et un stack Master Volume 100W pour son son rythmique. Il a également un pédalier programmable Boss, avec overdrive, distorsion, DDL, etc. Sur "Forgotten Sons", il obtient un son fuzz en surchargeant la console en plus d'utiliser des pédales, et il utilise un Korg Stage Echo.

Notre nouveau batteur est Andy Ward, qui a joué avec Camel, est arrivé après le départ de Mick Pointer. En ce moment, il utilise le kit Tama du groupe, avec des toms à double peau de 8, 10, 12, 14, 15 et 16 pouces, une grosse caisse de 22 pouces, une caisse claire Ludwig et des cymbales Paiste. Andy a aussi son propre kit de double bass drum Pearl mais il n'a pas encore commencé à l'utiliser avec le groupe.

Pete chante des chœurs maintenant, ce que je ne peux pas faire à cause de la taille de la configuration du clavier. Il utilise un Shure SM58, mais Fish utilise un micro radio : il a également trois Roto-Toms qu'il utilise dans Market Square Heroes. Christopher Hedge (notre ingénieur 'Privet') ajoute un peu d'harmoniseur et d'écho au chant, mais rien de spécial : Fish a une voix assez grave donc on lui enlève un peu de basse.

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Les pistes de l'abum
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1/Script for a Jester's Tear
Ouverture en ré mineur au piano Steinway, remplacé par le PPG sur scène. Sons de voix et arpèges rythmiques, puis flûte au PPG et entrée de le guitare rythmique. Voix et solos de guitare lead Yamaha puis flûte au PPG par dessus une guitare 6 cordes, encore plus de vocaux et 'crash' de synthé doublé au Jupiter 8. Arpège sur clavecin Global à deux claviers, voix liées par la guitare par dessus une caisse claire fortement réverbérée et des strings de Jupiter.

2/He Knows, You Know
Riff d'arpège de guitare suivi d'un patch Jupiter 8 doublé d'une note aiguë et d'une note de corde plus lente, très haute. Effets de voix et progression d'accords en la mineur-G-D-E mineur, interjections de chœurs chantant "He knows ..." suivis de échos d'arrêt (Echoed stop) et de sons synthétiques inversés, obtenus en échantillonnant les sons de Jupiter 8 sur Emulator et en les inversant. Un lead dePro-One très mordant sans attack ni release, contre-mélodie à la guitare avec une voix s'élevant jusqu'à un cri et des chuchotement au téléphone.

3/The Web
Effets de pluie, arpèges de guitare très calmes et son de PPG "Voice sound Trumpet" en séquence d'accords descendants, A, G, F dièse, ligne de basse F. Echo unique sur les notes de Slap-bass, menant à une contre-mélodie solo de Minimoog pendant le chant. Un nouveau riff avec une partie arrangée batterie/basse, une section plus lente pour 'now I leave you' avant un changement de tonalité d'accord ascendant dans la section suivante, puis une dernière fioriture terminant le morceau avec des arpèges du patch 'Christmas sound' du PPG, guitare bottleneck traitée par un Synthé Roland GR300.

4/Garden Party
Voix enregistrées et sons d'oiseaux, doux violoncelles et flûtes issus de l'Emulator, sons de vocoder rack Roland de Jupiter 8 (Roland rack vocoder sounds by Jupiter 8), arpèges de synthé de guitare, contre-mélodies de Minimoog alors que les voix continuent. La guitare reprend la mélodie synthé pour la partie duo, puis la partie harmonie synthé/guitare. Accords et accents de cymbales ; Touche sur le rythme avec Emulator faisant un effet de succion vers l'arrière qui a du être synchronisé pour s'arrêter sur le rythme. Orgue à tuyaux d'Emulator jouant des accords, basse jouant la racine (root), la quinte et l'octave. Motif d'accords D, A, A mineur, G se terminant sur l'orgue d'Emulator après avoir fait disparaitre les leads du Minimoog.

5/Chelsea Monday
Les voix et les sons des stations de métro introduisent un rythme lent avec une caisse claire réverbérée, une voix contre une guitare slide en écho utilisant une pédale de volume, une guitare basse avec un synthé Taurus jouant des notes descendantes en ré mineur, do, si bémol, accords de sol mineur. Changement de tempo mais avec le même fond harmonique et la séquence d'accords transposée d'un ton. Solo de guitare sur des accords de synthé soutenus, reprise de la guitare sur le motif en mi mineur se terminant sur l'harmonique, suivi du piano Jupiter 8 et de l'orgue de l'Emulator. Effet de violon frotté à la guitare avec pédale de volume, suivi du couplet 'Patience my tinsel angel...' avec une séquence d'accords plus forte pendant 8 mesures, puis batterie laissée en retrait sous des arpèges du Jupiter 8. Des voix d'effets radio et des parties de 'Market Square Heroes' mènent au morceau suivant.

6/Forgotten Sons
Ouverture à 3 temps, accords D, E, G, A, batterie puissante sous un seul écho vocal. Rythme de gigue repris par tout le groupe pour une section d'influence folk 6/8, suivi d'un break de guitare et d'une ligne vocale rythmée par la caisse claire. Ligne de basse fluide, solo de synthé et guitare fuzz saturée. La voix du lecteur de nouvelles (newsreader) s'est éloignée de la voix maniaque de Fish, créant une tension entre les voix. Début d'un rythme un peu funk sous un solo de guitare slide vers l'arrière, fait au synthé sur scène. Une pause avec une basse aux doigts suivie d'un motif rythmique militaire et des voix allant de une à soixante-quatre. L'Emulator fait un saxophone intégré dans des accords de type tournebout, la section Lord's Prayer se transforme en un "Amen" crié épaissi par une altération de la hauteur et des voix d'écho à bande à l'envers. Chœur d'enfants derrière une voix forte et dramatique et l'Emulator revient avec un Cor/French Horn. Accords soutenus sur Jupiter 8, orgue et chœur Mellotron multipistes, puis remontant vers une fin majeure aiguë sur le mot 'Son'.

[ Dernière édition du message le 02/03/2022 à 12:34:54 ]

3494
Merci. Très interessant. Je relirai en écoutant les morceaux en question.

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3495
Citation de Coramel :
Merci pour ces précisions :bravo:
Oui les modèles 2, 4 et 8 voix sont les plus répandus, mais étant fait à la demande on pouvait bien effectuer sa config comme bon nous semble.
J’ai tout de même mentionné le 6 voices car on trouve tout de même quelques photos de cette config par ci par là. Dont une dans le Synthestory (cf Keyboards mag) que voici :
4358160.png
4358166.png


Un Oberheim 6 voices, ça fait un bout de temps que j’en recherche un. C’est un peu le graal des synthétiseurs. :aime:
3496
Putain, j’imagine ! Et tu as vu celui sur la photo ? En plus des SEM, sequencer et programmer, les modules avec connections, inverter, attenuator… une machine de malade !:aime:

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3497
Quand vous quotez/citez supprimez les photos avant!

[ Dernière édition du message le 02/03/2022 à 18:49:08 ]

3498
Citation de Coramel :
Merci. Très interessant. Je relirai en écoutant les morceaux en question.


Bon ben j'ai hâte de lire ton ressenti.
Moi je viens de le faire sur les deux premiers titres.
Bon déja j'ai bien aimé, car je ne connaissais de Marillion que leur deux ou trois hits ultérieurs, notamment "Kayleigh".

Et c'est vraiment chouette d'avoir la nature de presque chaque instrument quand il apparait. Euh sauf le "Crash de Jupiter" sur le premier titre, que je n'ai pas identifié. :oops:
3499
puisqu'on en a parlé il y a peu

je suis tombé là dessus par hasard et je trouve ça très bon

3500
Je ne sais pas mettre des mots sur la sensation que me donne ce titre, c'est comme si je le trouvais à tel moment très digital et paf, dans la seconde suivante, je le ressens organique.

En tout cas ça me fait penser, de part ces sensations, à ce qu'ont fait Michel Rubini et The reds sur la B.O.F de "Manhunter", du même Michael Mann :