Sujet Synthés dans la variété internationale dans les années 70 et 80.
- 6 510 réponses
- 105 participants
- 326 437 vues
- 163 followers
vilak
Salut,
Je me suis souvent demandé quels étaient les synthés de prédilection sur un certain nombre de tubes 80s en variété/synthpop internationale qui ont quelques riffs mémorables.
Toutes infos bienvenues
Alors on commence par celui-là.
Pro-one pour la basse et le synthé.
Pour le rythme j'entends divers sources : TR-808 + ARP 2600 ou TR-808 + Pro-one
synthwalker
vilak
Le JX-8P est l'archétype de cette période charnière pendant laquelle les synthés sans mémoires sont sortis (ceux qu'on est bien obligé de touiller en live si on veut changer de son) et les synthés à mémoires + potards sont déjà en trains de disparaitre au profit de synthés à data entry sans commandes directes. On peut comprendre qu'un mec élevé à la culture de la touille ait un peu envie de continuer à touiller sur scène avec un PG-800...
Je comprend.
Par contre vu ce que je sais sur Smith et la façon dont il aimait présenter son show, je ne pense pas que O'Donnell avait le droit de se permettre le moindre écart sur le son.
j-master
la culture de la touille
"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus
kosmix
Vilak : Je ne sais plus qui avait dit (peut-être Roger O'Donnell mais je ne suis pas sûr, en tous cas un membre ayant quitté le groupe à l'époque de ces propos) que être dans the cure était une expérience étrange : "quand quelqu'un fait une blague alors tout le monde regarde Robert. S'il rit alors on peut rire". C'est cet aspect là qui me gène le plus dans la Smith Company. Qu'il soit le boss et les autres de simples zicos salariés OK ils ont signé pour ce fonctionnement. Côté rémunérations Smith semble tout à fait correct. Je ne pense pas qu'il soit réellement le mauvais bougre mais cette atmosphère ambiguë entre respect et crainte permanente des foudres du "Grand Prêtre", cette nécessité de toujours lui plaire, ça me met très mal à l'aise d'autant plus pour un mec que je respecte et admire pour la première moitié de sa carrière (78-93) alors que tout ce qu'il à fait ensuite (ou presque) est de la merde en tube. Et j'y retourne bientôt, m'a copine m'ayant offert une place pour un concert à Bordeaux
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
[ Dernière édition du message le 11/12/2021 à 18:50:42 ]
oryjen
Le synthé a 64 patchs en mémoire, où est l’utilité de faire de l'édition en direct?
Je voudrais à ce sujet apporter une réponse qu'on n'a pas vue passer, et que d'aucuns trouveront peut-être trop pinailleuse. Je garantis qu'il n'en est rien:
Le son qui vous revient dans les oreilles, sur scène, dépend de plein de paramètres (outre ceux auxquels on accède au mixage façade et retours): Taille et forme de la salle, taux de remplissage (un public serré debout rend le son plus mat qu'un public assis et placé sur fauteuils, ou qu'une salle clairsemée, voire vide (balances)), température et hygrométrie.
Bien des fois j'ai trouvé ça extrêmement net: On tournait avec une console à mémoires, tous nos mixages enregistrés, parfois changeant d'un morceau à l'autre.
La plupart du temps on arrive à retrouver "notre" son avec l'EQ de sortie, mais parfois impossible: le "moment" (lieu, météo, etc...) sonne d'une façon trop spéciale.
Là il fallait commencer à bricoler l'EQ des instruments qui en étaient pourvus, et bien des fois il me fallait ajuster le son même des synthés, en volume et généralement sur les filtres (Fc ET réso).
Bon il m'a fallu des années pour identifier le phénomène et y apporter les réponses appropriées.
Quand on est très pro, on peut donner une bonne prestation même en ayant de la daube dans les oreilles en retour. Même un chanteur a des repères musculaires (gorge et abdomen, postures, etc...).
Mais pour les amateurs que nous étions, un retour confortable était indispensable pour ne pas saccager le set.
C'est moi qui étais collé au son...
--------------------------------------------------------------------------------
L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
vilak
Je ne savais pas ces anecdotes là
@Oryjen
Merci pour ces précisions.
J'ai un pote qui ne se place jamais au même endroit quand il va voir une double date et il me confirme que dans la salle, selon où tu te trouves, tu n'as pas le même "Mix auditif" qu'à un autre endroit.
oryjen
On sait que les aigus sont très directionnels, tandis que les basses diffusent fortement partout, mais avec des phénomènes de rebond près des parois et dans les angles (la longueur d'onde d'une basse électrique naturelle sans effet présente généralement des pics (et donc alternativement des creux) de volume tous les 3 m par exemple).
Je me rappelle un concert de Shaka Ponk à Grenoble. On était placés sur les côtés, en hauteur: Mix brouillon, dégueu, une espèce de mélasse... Au prix des places, on l'avait un peu mauvaise!
N'y tenant plus, je descends au parterre, dans le fond, juste pour jeter une oreille: Merveilleux!
--------------------------------------------------------------------------------
L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 12/12/2021 à 11:56:40 ]
vilak
oryjen
--------------------------------------------------------------------------------
L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
vilak
?
?
- < Liste des sujets
- Charte