Sujet Synthés dans la variété internationale dans les années 70 et 80.
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Push-Pull
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Drogué·e à l’AFéine
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vilak
3726
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J'ai bien conscience que ces orgues ne font pas la même chose et ne remplissent pas les mêmes besoins qu'un synthé.
Mais en effet voir quelle est leur tarif par rapport à des instruments que nous connaissons permet de situer leur "valeur".
Dans cette gamme des YC, toujours extrait du catalogue Yamaha de janvier 78, il y avait aussi :
Le 10 à 108.000, environ le prix d'un CS-10; d'un RS-09 ou d'un MS-20
Le 20 à 195.000, environ le prix d'un CS-30, d'un SH-3A d'un SH-2000 ou plus tard d'un Promars
Le 25D à 325.000, environ le prix d'un CS-40M
Et le monstrueux 45D à 575.000, environ le prix d'un CS-60 (qui viendra un an plus tard).
** A noter que l'inflation au Japon a été nulle pendant les années 70 et presqu'inexsitante par la suite. J'ai un pote qui y vit et il a constaté que certains prix n'ont pas pris plus de 5% en quarante ans.
Un truc comme le SH-2000, lancé en 73, coutait exactement le même prix qu'à sa sortie en 1981.
YC-45D :
https://i.pinimg.com/originals/e0/50/2f/e0502fcc15fd5e099f43878ddccb0e45.jpg
Mais en effet voir quelle est leur tarif par rapport à des instruments que nous connaissons permet de situer leur "valeur".
Dans cette gamme des YC, toujours extrait du catalogue Yamaha de janvier 78, il y avait aussi :
Le 10 à 108.000, environ le prix d'un CS-10; d'un RS-09 ou d'un MS-20
Le 20 à 195.000, environ le prix d'un CS-30, d'un SH-3A d'un SH-2000 ou plus tard d'un Promars
Le 25D à 325.000, environ le prix d'un CS-40M
Et le monstrueux 45D à 575.000, environ le prix d'un CS-60 (qui viendra un an plus tard).
** A noter que l'inflation au Japon a été nulle pendant les années 70 et presqu'inexsitante par la suite. J'ai un pote qui y vit et il a constaté que certains prix n'ont pas pris plus de 5% en quarante ans.
Un truc comme le SH-2000, lancé en 73, coutait exactement le même prix qu'à sa sortie en 1981.
YC-45D :
https://i.pinimg.com/originals/e0/50/2f/e0502fcc15fd5e099f43878ddccb0e45.jpg
vilak
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Membre depuis 7 ans
Patrick Moraz pour "Electronics & Music Maker", décembre 1982.
Patrick Moraz, suisse francophone, a joué avec Refugee, Yes et The Moody Blues. Il a maintenant son propre studio à Genève, studio où il a interprété une série d'improvisations en direct pour la télévision suisse qui ont été gravées sur l'album 'Future Memories'. Ce mois-ci, nous examinons en détail le contenu musical de ce LP fascinant et une partie de la philosophie musicale qui a présidé à sa production.
1 Yamaha CS80
2 Minimoog
3 Volume Pedal CS80
4 Minimoog Morley Pedal
5 Taurus bass pedals
6 Roland Space Echo
7 Mellotron Mk IV
8 Oberheim interface
9 Oberheim 8 voice
10 Volume pedals
11 Filter pedal
12 Seat
13 Hammond C3
14 Clavinet
15 Micromoog
16 Pro Soloist
17 Gauss Monitors
18 Power amp
19 Double Minimoog
20 Yamaha CP70
21 Obie Sequencer
22 Roland Vocoder
23 Roland Compurhythm
24 Pro Soloist on stand
25 Mellotron Mk II
26 Roland Jupiter
27 Oberheim 4 voice
28 Clavitar on stand
29 Volume pedal
Future Memories représente un ensemble de métamorphoses pour claviers, une série de pièces interdépendantes conçues pour montrer les possibilités de la haute technologie musicale et ses relations avec des styles de musique plus traditionnels.
Chacune des trois pièces majeures est une « composition instantanée », une improvisation basée sur différentes idées musicales et utilisant différentes forces musicales. Le concept global est réalisé lorsque les facteurs communs deviennent clairs pour l'auditeur ; "l'album constitue un tout, en termes de progression musicale et technologique. Toute la musique a été instantanément composée et interprétée devant les caméras de télévision."
Que Patrick Moraz se tourne vers l'improvisation live était peut-être inévitable. Ses débuts se situent moins dans le domaine de la musique populaire ou rock que dans celui de la musique ethnique ou jazz. Dans chaque région, la tradition d'improvisation est forte ; que ce soit dans les rythmes de percussions brésiliennes qui dominent les sections narratives de 'The Story of i', ou dans les solos de piano jazzy de Future Memories, la composition spontanée fournit une force motrice, une certaine vie et un feu refusés à la musique plus conventionnelle.
L'improvisation au piano jazz a une longue tradition et un catalogue de styles - blues, boogie-woogie, stride - qui offrent un choix de techniques, ce que Moraz appellerait des « dialectes musicaux », refusés aux instruments modernes. Future Memories est une tentative de développer une série de dialectes pour les instruments électroniques également, et le contexte est, à juste titre, celui de la communication électronique : le studio de télévision.
Les relations acoustique/électronique et musicale/visuels sont parallèles ; les visuels sont synchronisés par la musique, et pourtant le contenu de la musique est en partie déterminé par le contexte visuel. "Dans les pièces pour piano, on peut entendre des petits bruits étranges en arrière-plan ; ce sont les câbles de télévision et les caméras qui sont manoeuvrés pendant la représentation, et bien que nous ayons essayé de les réduire au silence par des 'noise-gate', nous n'avons pas pu éliminer complètement la sensation de leur présence... cela donnera à l'auditeur l'assurance qu'il entend exactement ce qui a été enregistré ce jour-là et que la performance a vraiment été faite en direct à la télévision."
La version LP de Future Memories inverse l'ordre de passage de l'émission télévisée. À l'origine, les pièces représentaient une sorte d'histoire musicale, avec une complexité croissante de l'instrumentation. Sous ce format, l'ordre de passage serait le suivant ;
Black Silk partie 1, partie 2
Composition instantanée pour piano : Bosendorfer Imperial.
Eastern Sundays de l'Est Partie 1, Partie 2
Composition instantanée pour piano, percussions et synthétiseurs. Bosendorfer Imperial, cloches de verre, gong Paiste et cymbales. Jupiter 4, Clavitar, Oberheim 4 Voice, Minimoog, Micromoog, Roland space echo, flangers et compunoise.
Métamorphoses Mouvement 1, Mouvement 2, Mouvement 3
Composition électronique instantanée. Yamaha CS80, Minimoog, Moog Taurus, Mellotron Mk IV, Oberheim 8 voix, Hammond C3, Clavinet, Micromoog, ARP Pro Soloist, Custom Double Minimoog, Yamaha CP70 piano, Obie Sequencer, Roland Vocoder, Roland Compurhythm, Mellotron Mk II, Jupiter 4 , Oberheim 4 voix, Clavitar et pédalier. Tous les instruments sont directement injectés via la table de mixage du studio pour surveiller le système, à l'exception des haut-parleurs Leslie et du Clavinet.
L'album devient alors une sorte de compétition, un concours pour établir si les « thèmes, mélodies et harmonies » produits par les instruments électroniques peuvent rivaliser avec ceux du piano acoustique et des percussions pour la délicatesse, la subtilité et l'expression.
Black Silk, la pièce pour piano, s'ouvre sur des accords lents sous un triple ton rapidement répété dans une ambiance mineure. Après un arpège rapide de la main droite, il y a un intervalle répété qui revient au triple ton répété. Une brève excursion majeure avec un phrasé jazz est suivie d'une série ascendante d'accords dans lesquels la main gauche répète le matériel joué par la droite.
La figure de basse commence à se répéter sous une série d'accords modulants et l'utilisation du phrasé jazz et des notes brisées augmente jusqu'à ce qu'une section boogie-woogie à part entière commence. Ces deux sections sont répétées, le matériau de la main droite devenant de plus en plus complexe avec des sections de gammes chromatiques, parfois interrompues par de lourds accords répétés.
Après un rallentando et de légers dissonances, la pièce se divise en notes individuelles isolées et se termine sur un léger trille.
Estern Sundays Pt. 1 s'ouvre sur des notes de piano répétées comme des horloges sur de doux bruissements métalliques, avec l'introduction d'une ligne solo fluide aux saveurs orientales.
Des accords de piano lourds et un gong phasé introduisent une séquence d'arpèges lents haut/bas et la ligne de lead qui utilise la variation de hauteur et de longeurs des "twangs" de filtre lents.
Dans la deuxième partie, l'arpège s'accélère et les percussions métalliques tintant s'opposent aux percussions électroniques. Les accords de piano sont construits sur un séquenceur désaccordé, des effets de bruit blanc et la réintroduction du lead principal, qui rassemble les deux moitiés de la composition. Le rythme de machine à vapeur se poursuit avant de s'estomper dans des sons abstraits de synthétiseur, du bruit blanc et des effets de chants d'oiseaux.
Metamorphoses Movement 1 commence par un modèle électronique de charleston et de séquenceur aléatoire en termes de hauteur, de phrasé et de tonalité. Des éclats de bruit blanc en phase et un rythme de grosse caisse sont introduits et des effets de flanging et d'échantillonnage et de maintien importants apparaissent. Chaque motif est fortement accentué et aléatoire plutôt que régulier et mécanique ; alors que la séquence réapparaît, des sons lourds de chœur masculin au Mellotron et une basse profonde Moog sont introduits.
Un solo de piano électrique sur le rythme ramène dans une section plus lourde avec des effets staccato Mellotron très inhabituels.
Le mouvement II s'estompe dans une séquence avec un traitement d'échantillonnage et de maintien suivi d'un son de corde polyphonique traité de la même manière. Un solo fluide commence à dominer jusqu'à ce que les voix et les cordes du Mellotron reviennent en fondu.
Le mouvement III voit la réémergence du rythme et de la séquence aléatoire. Le lead en phase utilisant la modulation de filtre et la variation de hauteur devient plus rapide et les sons vocaux lourds sont répétés.
Le morceau est complété par des cordes et des 'twangs' de synthétiseur polyphonique, puis des accords de cuivres. Les sons abstraits commencent à prendre le dessus jusqu'à ce que les cordes soient réintroduites, se courbant vers le haut avant une reformulation finale du thème vocal. Il y a un fondu lent, laissant des effets de chants d'oiseaux presque inaudibles.
C'est à l'auditeur de décider si le concours a un gagnant ou si aucune résolution n'est atteinte. Moraz continuera à intégrer l'acoustique et l'électronique dans les deux sens ; ils réalisent une forme de coexistence dans sa musique, "Coexistence" ayant déjà été le titre de son album collaboratif avec le joueur de flûte de pan Syrinx (de son vrai nom Simion tanciu, un roumain, 1949-2010) .
Sur Coexistence, les arrangements orchestraux des synthétiseurs soutiennent les tonalités expressives de la flûte de pan sur cinq pistes courtes et une pièce plus longue en quatre mouvements. Encore une fois, le contraste se trouve entre le traditionnel sous la forme des tuyaux en bois et le moderne sous la forme des synthétiseurs et des processeurs Aphex utilisés ; la similitude réside dans l'expressivité de chacun.
La musique de Patrick Moraz reste une collection d'idées et d'énigmes que seul l'auditeur concentré peut résoudre.
Patrick Moraz, suisse francophone, a joué avec Refugee, Yes et The Moody Blues. Il a maintenant son propre studio à Genève, studio où il a interprété une série d'improvisations en direct pour la télévision suisse qui ont été gravées sur l'album 'Future Memories'. Ce mois-ci, nous examinons en détail le contenu musical de ce LP fascinant et une partie de la philosophie musicale qui a présidé à sa production.
1 Yamaha CS80
2 Minimoog
3 Volume Pedal CS80
4 Minimoog Morley Pedal
5 Taurus bass pedals
6 Roland Space Echo
7 Mellotron Mk IV
8 Oberheim interface
9 Oberheim 8 voice
10 Volume pedals
11 Filter pedal
12 Seat
13 Hammond C3
14 Clavinet
15 Micromoog
16 Pro Soloist
17 Gauss Monitors
18 Power amp
19 Double Minimoog
20 Yamaha CP70
21 Obie Sequencer
22 Roland Vocoder
23 Roland Compurhythm
24 Pro Soloist on stand
25 Mellotron Mk II
26 Roland Jupiter
27 Oberheim 4 voice
28 Clavitar on stand
29 Volume pedal
Future Memories représente un ensemble de métamorphoses pour claviers, une série de pièces interdépendantes conçues pour montrer les possibilités de la haute technologie musicale et ses relations avec des styles de musique plus traditionnels.
Chacune des trois pièces majeures est une « composition instantanée », une improvisation basée sur différentes idées musicales et utilisant différentes forces musicales. Le concept global est réalisé lorsque les facteurs communs deviennent clairs pour l'auditeur ; "l'album constitue un tout, en termes de progression musicale et technologique. Toute la musique a été instantanément composée et interprétée devant les caméras de télévision."
Que Patrick Moraz se tourne vers l'improvisation live était peut-être inévitable. Ses débuts se situent moins dans le domaine de la musique populaire ou rock que dans celui de la musique ethnique ou jazz. Dans chaque région, la tradition d'improvisation est forte ; que ce soit dans les rythmes de percussions brésiliennes qui dominent les sections narratives de 'The Story of i', ou dans les solos de piano jazzy de Future Memories, la composition spontanée fournit une force motrice, une certaine vie et un feu refusés à la musique plus conventionnelle.
L'improvisation au piano jazz a une longue tradition et un catalogue de styles - blues, boogie-woogie, stride - qui offrent un choix de techniques, ce que Moraz appellerait des « dialectes musicaux », refusés aux instruments modernes. Future Memories est une tentative de développer une série de dialectes pour les instruments électroniques également, et le contexte est, à juste titre, celui de la communication électronique : le studio de télévision.
Les relations acoustique/électronique et musicale/visuels sont parallèles ; les visuels sont synchronisés par la musique, et pourtant le contenu de la musique est en partie déterminé par le contexte visuel. "Dans les pièces pour piano, on peut entendre des petits bruits étranges en arrière-plan ; ce sont les câbles de télévision et les caméras qui sont manoeuvrés pendant la représentation, et bien que nous ayons essayé de les réduire au silence par des 'noise-gate', nous n'avons pas pu éliminer complètement la sensation de leur présence... cela donnera à l'auditeur l'assurance qu'il entend exactement ce qui a été enregistré ce jour-là et que la performance a vraiment été faite en direct à la télévision."
La version LP de Future Memories inverse l'ordre de passage de l'émission télévisée. À l'origine, les pièces représentaient une sorte d'histoire musicale, avec une complexité croissante de l'instrumentation. Sous ce format, l'ordre de passage serait le suivant ;
Black Silk partie 1, partie 2
Composition instantanée pour piano : Bosendorfer Imperial.
Eastern Sundays de l'Est Partie 1, Partie 2
Composition instantanée pour piano, percussions et synthétiseurs. Bosendorfer Imperial, cloches de verre, gong Paiste et cymbales. Jupiter 4, Clavitar, Oberheim 4 Voice, Minimoog, Micromoog, Roland space echo, flangers et compunoise.
Métamorphoses Mouvement 1, Mouvement 2, Mouvement 3
Composition électronique instantanée. Yamaha CS80, Minimoog, Moog Taurus, Mellotron Mk IV, Oberheim 8 voix, Hammond C3, Clavinet, Micromoog, ARP Pro Soloist, Custom Double Minimoog, Yamaha CP70 piano, Obie Sequencer, Roland Vocoder, Roland Compurhythm, Mellotron Mk II, Jupiter 4 , Oberheim 4 voix, Clavitar et pédalier. Tous les instruments sont directement injectés via la table de mixage du studio pour surveiller le système, à l'exception des haut-parleurs Leslie et du Clavinet.
L'album devient alors une sorte de compétition, un concours pour établir si les « thèmes, mélodies et harmonies » produits par les instruments électroniques peuvent rivaliser avec ceux du piano acoustique et des percussions pour la délicatesse, la subtilité et l'expression.
Black Silk, la pièce pour piano, s'ouvre sur des accords lents sous un triple ton rapidement répété dans une ambiance mineure. Après un arpège rapide de la main droite, il y a un intervalle répété qui revient au triple ton répété. Une brève excursion majeure avec un phrasé jazz est suivie d'une série ascendante d'accords dans lesquels la main gauche répète le matériel joué par la droite.
La figure de basse commence à se répéter sous une série d'accords modulants et l'utilisation du phrasé jazz et des notes brisées augmente jusqu'à ce qu'une section boogie-woogie à part entière commence. Ces deux sections sont répétées, le matériau de la main droite devenant de plus en plus complexe avec des sections de gammes chromatiques, parfois interrompues par de lourds accords répétés.
Après un rallentando et de légers dissonances, la pièce se divise en notes individuelles isolées et se termine sur un léger trille.
Estern Sundays Pt. 1 s'ouvre sur des notes de piano répétées comme des horloges sur de doux bruissements métalliques, avec l'introduction d'une ligne solo fluide aux saveurs orientales.
Des accords de piano lourds et un gong phasé introduisent une séquence d'arpèges lents haut/bas et la ligne de lead qui utilise la variation de hauteur et de longeurs des "twangs" de filtre lents.
Dans la deuxième partie, l'arpège s'accélère et les percussions métalliques tintant s'opposent aux percussions électroniques. Les accords de piano sont construits sur un séquenceur désaccordé, des effets de bruit blanc et la réintroduction du lead principal, qui rassemble les deux moitiés de la composition. Le rythme de machine à vapeur se poursuit avant de s'estomper dans des sons abstraits de synthétiseur, du bruit blanc et des effets de chants d'oiseaux.
Metamorphoses Movement 1 commence par un modèle électronique de charleston et de séquenceur aléatoire en termes de hauteur, de phrasé et de tonalité. Des éclats de bruit blanc en phase et un rythme de grosse caisse sont introduits et des effets de flanging et d'échantillonnage et de maintien importants apparaissent. Chaque motif est fortement accentué et aléatoire plutôt que régulier et mécanique ; alors que la séquence réapparaît, des sons lourds de chœur masculin au Mellotron et une basse profonde Moog sont introduits.
Un solo de piano électrique sur le rythme ramène dans une section plus lourde avec des effets staccato Mellotron très inhabituels.
Le mouvement II s'estompe dans une séquence avec un traitement d'échantillonnage et de maintien suivi d'un son de corde polyphonique traité de la même manière. Un solo fluide commence à dominer jusqu'à ce que les voix et les cordes du Mellotron reviennent en fondu.
Le mouvement III voit la réémergence du rythme et de la séquence aléatoire. Le lead en phase utilisant la modulation de filtre et la variation de hauteur devient plus rapide et les sons vocaux lourds sont répétés.
Le morceau est complété par des cordes et des 'twangs' de synthétiseur polyphonique, puis des accords de cuivres. Les sons abstraits commencent à prendre le dessus jusqu'à ce que les cordes soient réintroduites, se courbant vers le haut avant une reformulation finale du thème vocal. Il y a un fondu lent, laissant des effets de chants d'oiseaux presque inaudibles.
C'est à l'auditeur de décider si le concours a un gagnant ou si aucune résolution n'est atteinte. Moraz continuera à intégrer l'acoustique et l'électronique dans les deux sens ; ils réalisent une forme de coexistence dans sa musique, "Coexistence" ayant déjà été le titre de son album collaboratif avec le joueur de flûte de pan Syrinx (de son vrai nom Simion tanciu, un roumain, 1949-2010) .
Sur Coexistence, les arrangements orchestraux des synthétiseurs soutiennent les tonalités expressives de la flûte de pan sur cinq pistes courtes et une pièce plus longue en quatre mouvements. Encore une fois, le contraste se trouve entre le traditionnel sous la forme des tuyaux en bois et le moderne sous la forme des synthétiseurs et des processeurs Aphex utilisés ; la similitude réside dans l'expressivité de chacun.
La musique de Patrick Moraz reste une collection d'idées et d'énigmes que seul l'auditeur concentré peut résoudre.
oryjen
17704
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 19 ans
oryjen
17704
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 19 ans
vilak
3726
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 7 ans
Coramel
5828
Modérateur·trice généraliste
Membre depuis 21 ans
Dur à dire. Ça peut être une maladresse de transcription et effectivement deux Mini, comme ça peut être un custom…
Et voici le genre d’intervention qui ne sert à rien, désolé
Et voici le genre d’intervention qui ne sert à rien, désolé
vilak
3726
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 7 ans
Ben si, ça m'aide à me rassurer car je pensais que ma question pouvait être bête.
Edit : je n'ai pas traduit la liste du matos, c'est le texte original en anglais tel quel.
Edit : je n'ai pas traduit la liste du matos, c'est le texte original en anglais tel quel.
[ Dernière édition du message le 07/03/2022 à 19:39:26 ]
kosmix
43316
Ma vie est un thread...
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vilak
3726
Squatteur·euse d’AF
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