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Synthés dans la variété internationale dans les années 70 et 80.

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Sujet de la discussion Synthés dans la variété internationale dans les années 70 et 80.
Je fais un honteux copié-collé du post de Renaudg :

Citation de renaudg :
Salut,

Je me suis souvent demandé quels étaient les synthés de prédilection sur un certain nombre de tubes 80s en variété/synthpop internationale qui ont quelques riffs mémorables.

Toutes infos bienvenues :)


Alors on commence par celui-là.
Pro-one pour la basse et le synthé.
Pour le rythme j'entends divers sources : TR-808 + ARP 2600 ou TR-808 + Pro-one

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1376
J'ai choisi ces trois vidéos-là car c'est le même claviste qui joue.
Comme ça les différences de jeu sont insignifiantes et vous pouvez comparer sans distraction la valeur de l'échantillon de piano.
:mdr::mdr::mdr:

1377
Oui mais...
Dès les débuts de l'échantillonnage les bécanes proposaient une foultitude de types de pianos différents, jusqu'à des marques et des modèles particuliers...
Et l'on ne peut nier que les pianos (réels) entre eux ne se ressemblent pas!
Donc quelle que soit la qualité de l'échantillonnage, si sur chacun des 3 extraits un piano différent a été choisi dans la bibliothèque (en fonction du morceau, de l'humeur, voire de la sonorité de la salle) il est bien naturel d'entendre des différences..
Sans compter les préférences esthétiques qui évoluent au cours d'une carrière, que l'on se dépêche ou non de suivre la mode...:P:
Il eût fallu, pour que ce soit parlant, avoir 3 versions différentes du même morceau, joué avec le même sample (ou au moins un sample de la même source), lu par 3 bécanes différentes...

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

[ Dernière édition du message le 03/03/2021 à 18:44:41 ]

1378
Moi ça me parle, la différence entre le son d'un piano provenant d'un Mirage ou celui d'un Montage. :bravo:

Plaisir d'offrir, joie de recevoir.

1379
Oryjen, sur le fond je dis oui, pas sur la forme. Ou alors peut-être l'inverse.

Je pense que DM voulait le meilleur patch possible, compte tenu bien sur du matériel utilisé.

A une époque où je ne m’intéressais pas du tout aux synthétiseurs, j'avais déjà remarqué la différence de qualité du patch entre ces deux Somebody qui ont trois ans et demi de différence (14/12/84 à 18/06/88).
Et cette différence de qualité n'est pour moi pas due à un choix de tel ou tel échantillon, mais à une évolution de la qualité de ce qui était faisable pour eux avec leur machines "made by E-MU".

[ Dernière édition du message le 03/03/2021 à 19:14:01 ]

1380
C'est sûr qu'à mesure que les processeurs gagnaient en puissance et en vitesse, les échantillonnages sont rapidement devenus de plus en plus "fins", c'est-à-dire "définis".
Les premiers E-MU c'était du 12 bits, non? Ensuite on est rapidement passé à 16, puis 24.

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

1381
24 pas trop, non. curieusement, d'ailleurs.
1382
O'Donnel, pour la tournée de The Cure en 89 dit qu'il avait :
" Un rack Oberheim de lecture des échantillons pour le Prophet, le Mirage et l'Emulator."

Je ne comprend pas, c'est comme si on me disait qu'un Macintoch peut lire des programmes Atari, Amstrad et Commodore.

Parce que là on dit bien LIRE, pas déclencher n'est-ce pas?

Dois-je comprendre que les échantillon P,M & E ont été "convertis" pour pouvoir être lu par le rack OB?
1383
Le premier sampler E-mu était 8 bits (Emulator), puis 12 (Emulator II), puis 12 compressés en 8 (Emax), puis 16 (Emulator III, Emax 2 et toute la suite). Seul Akai a fait des samplers hardware 24 bits (Z4/Z8)...
1384
Vilak, oui ce drôle de zèbre pouvait lire les samples de différents samplers de l'époque:

fCtyjUWVeIhwJSJ1SiChqxs7gO7pCrYE21WySITN_meRiQjfUhtiO7E1CRlLPMoY0tM35hlIfpWGXEHyGo0Hon5cg8uEdEFvNrpUWvALQxbNd9k7O-_UoWVGBBOt5V6MmA

Plus d'info: http://www.vintagesynth.com/oberheim/dpx1.php
1385
Géniale, cette machine! Je connaissais pas. A l'époque, ça devait être bien pratique de relire tous ces formats avec une seule machine. ça devait permettre de n'en apporter qu'une seule sur scène!
1386
Merci pour la réponse et la découverte de cette machine Push-Pull!!!

Y avait pas de problèmes de licence sur l'utilisation de standards propriétaires?
1387
Vilak, je crois qu'à l'époque, tout le monde s'en tapait joyeusement !

Coyote: exactement !
Et sur notre Ricardo national, on en voit passer régulièrement: https://www.ricardo.ch/fr/a/oberheim-dpx-1-1122276678/
1388
Ah oui étonnant ce Dpx1 :bravo:

Sinon pour la qualité des sampleurs au-delà de la résolution et de la fréquence d'échantillonnage ils ont également progressivement gagné en mémoire, ce qui n'était pas du luxe d'ailleurs parce que ça partait de loin :mrg:
Pour un son de piano notamment avoir la possibilité d'utiliser des samples d'une certaine longueur permet grandement de gagner en qualité.

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

1389
Le problème d'un piano (comme tout instrument expressif), c'est qu'il faut des samples longs, nombreux pour limiter le key range et nombreux pour la vélocité. Donc à l'époque on était loin des 88 touches x 32 niveaux de vélocité x 3 modes de pédale x 30 secondes par sample. Sur un Emulator il y a 40 ans, avec la disquette optionnelle de multisampling, on avait maximum 12 samples partageant 4 secondes (8 bits / 27 kHz).
1390
Eh oui mon bon monsieur, c'était le bon vieux temps, à l'époque il fallait qu'on se débrouille hein vous savez, fallait être malin, fallait faire preuve d'ingéniosité :mrg: :facepalm:

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

1391
Incroyable ce DPX1 !! j'en apprends encore :facepalm:
On voit très peu de MKS 100. Je sais pas si ce produit avait bien marché.
A l'époque, 12 ou 16 bit, 27Khz etc, on s'en tapait, tout sortait sur vinyl ou K7, donc les défauts de l'époque (les qualités de maintenant ... j'enfonce les portes ouvertes) ne s'entendaient pas franchement.

[ Dernière édition du message le 04/03/2021 à 16:34:57 ]

1392
Bon, je ne savais pas trop où mettre ça... Wally Badarou, musicien français spécialiste du synthétiseur et du studio en général, a travaillé pour Chris Blackwell, Grace Jones, Gainsbourg entre beaucoup d'autres, et avec Level 42 dont il était un membre non-officiel.



« Il n'y a pas de théorie : il suffit d'entendre. Le plaisir est la règle. » Claude Debussy.

Mon avis sur le Dexibell S9

Mon avis sur le Studiologic Sledge 2

1393
Il a participé au dernier SynthFest (en virtuel)... Il nous a baladés dans son studio.
Quel type sympathique!

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

1394
x
Hors sujet :
Sur les 2ème et 3ème parties, il est pas assez bien pour avoir une majuscule à son nom, ce monsieur ?
1395
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Hors sujet :
Il l'a eu sur la première partie. S'il est si sympathique que ça il n'en fera pas la remarque, par modestie :mrg:

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

1396
Super mec et super artiste. Merci pour les liens des interviews ! :clin:
1397
Citation :
Il a participé au dernier SynthFest (en virtuel)... Il nous a baladés dans son studio.
ah merde, j'ai raté cette partie :8O: vite un youtube rattrapage!
1398
Bon ben merde, je trouve pas la video du synthfest avec Wally in studio, si qqu'un sait où la trouver, je donne ma langue au chat :8O:
1399
Il n’a pas fait de vidéo de son studio, juste une courte video pour soutenir l’événement.
1400
Habon, pardon pour cette confusion.:oops:

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.