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Sujet Pourquoi faire des masters à un niveau aussi élevé ?

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Sujet de la discussion Pourquoi faire des masters à un niveau aussi élevé ?
On voit souvent des sujets "comment faire des cd aussi fort que les cd du commerce", pourquoi vouloir faire ça ?

Et pourquoi les "cd du commerce" sont forts ???
Il suffit de monter le volume de sa chaîne si ce n'est pas assez fort.

J'imagine qu'il y a une bonne raison, puisque tout le monde fait pareil. Pourquoi sacrifier la qualité du son, alors qu'il suffit de monter le bouton ???


A l'heure où les lecteurs deviennent généralistes et où nos amplis servent aussi bien pour les dvds que les cds, pourquoi ne pas faire de masters au niveau de référence des dvds ? (niveau de référence +4 dBu ~ -18 dBfs, ce qui donne 18 dB de dynamique, et permet de mixer la musique de façon vraiment vivante, rappelons que depuis 10 ans la dynamique des cds tourne plutôt autour de 7 - 8 dB)


POURQUOI ?

Cette question s'adresse aussi bien aux profesionnels qu'aux amateurs et surtout aux auditeurs puisque tout le monde va dire "c'est à cause des auditeurs"
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Pas mal snafu pour ta demonstration :bravo:
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Moi je dis les artistes qui sont assez cons pour demandez à un ingé son mastering de compresser à mort le son et ben y ont que ce qu'ils méritent. Et ceux dont c'est les producteurs qui l'exigent, et ben ils ont qu'à s'autoproduire.

Par ailleurs si comme tu le dis y'a des cd masterisés qui sonnent bien ca prouve que mastering ne riment pas avec bouilli donc faut pas faire la guerre au mastering mais la guerre au mauvais mastering (ce que tu fais). Mais dans ce cas tu dois comprendre que comme partout il y a des bons et des moins bons...
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Allons allons martin je pense que tu peux faire mieux que ça !

d'abord, procure-toi vite le bouquin de katz mon tintin (très vite !), et puis sois un peu plus pro non de diou !
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Hors sujet : bon a part ca qu'est ce que tu fais c temps-ci ?

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Gérard baste: je ne vois pas vraiment ce que la normalisation du niveau apporterait. A moins que tu voulais dire : "la normalisation du niveau RMS".

Regarde ce qu'il se passe avec le DVD. On a une normalisation à -17 dB sur la quasi-totalisé des supports américains. Les films "américains" respectent ce niveau en peak mais le niveau efficace est important. Prend un DVD d'un film français (arbitraire...). La normalisation à -17 dB est rarement respectée (faute de connaissance de ceux qui font l'authoring?), et pourtant le son des DVD américains sonnent souvent plus "loud", plus compact, plus chaleureux aussi. Les explosions et les effets sont contenus.

Résultat: certains films américains ont le même syndrôme que les CD. Ca sonne compact et puissant pour avoir du coffre de la TV bas de gamme au home cinema high-end, mais au prix d'une fatigue auditive importante et d'un signal qui manque de réelle dynamique.

Il faut donc une détection du niveau RMS avec effectivement des metadatas indiquant ce niveau pour adapter le volume à un niveau qui serait normalisé...
Techniquement c'est faisable.
Actuellement, il existe même des softs qui détectent le niveau RMS pour la lecture des MP3, et qui adapte le niveau automatiquement dans WinAMP, etc...
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Citation : Gérard baste: je ne vois pas vraiment ce que la normalisation du niveau apporterait. A moins que tu voulais dire : "la normalisation du niveau RMS".



pff si tu pouvais tout lire ce serait tellement mieux.... bien sûr que je parle de niveau rms, enfin de niveau de référence plutôt.

Je ne fais que reprendre l'idée de Katz qui est,

Hors sujet : je le rappelle parce que sinon ça part en vrille et dans 3 posts on m'accuse encore de vouloir brider les artistes



  • normaliser les niveaux découte avec les niveaux de référence : c'est-à-dire corréler des niveaux éléctriques et acoustiques, soit 0 dBVU = 83 dB spl

  • Repenser donc tout le monitoring, voir apparaître des boutons de monitoring qui passent par 0 correspondant à 83 dB spl

  • Créer une norme de niveau d'enregistrement qui faciliterait le travail entre différents studios et fixerait le niveau de référence sur les supports.


  • exemple : K-20 correspond à un niveau de référence à -20 dBfs, on travaille à 0 sur le monitor

    pour des musiques qui demandent peu de dynamiques on peut envisager K-14, on travaille à -6

    pour du broadcast, K-12 et on travaille à -8



    Si cela est réalisé, on se retrouve avec une marge de dynamique inespérée, et chacun est libre de travailler comme il le souhaite.
    Les gens qui pensent encore que des peaks dépassant le niveau rms de plus de 6 dB sont à exterminer pourront continuer de se tromper, et les gens qui aiment le son pourront continuer à travailler.
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    Tu sembles me prendre de haut, pour d'obscures raisons.
    Peut être que tu es LE professionnel du son français à comprendre l'anglais, et je ne peux que t'en féliciter, mais cela ne t'empêcher de mettre de la courtoisie dans tes écrits... J'ai essayé, et franchement, tu ne me donnes pas envie de te lire.

    1) Tu n'as pas la palme de la lecture et de la compréhension de Katz.
    2) Le but est de rendre accessible et de parler d'un phénomène qui reste complètement hermétique à 90% de la population (bien qu'elle en soit déjà victime en regardant un programme TV entrecoupé de pub, à tel point que certains fabricants incorporent un système de détection sur leurs téléviseurs) et heureusement dans une moindre mesure aux home studios, voire professionnels du son.

    Sinon, je suis d'accord avec toi. (ou avec Bob plutôt)
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    Citation : Tu sembles me prendre de haut, pour d'obscures raisons.



    mais non ne te braque pas, c'est juste que tu me dis

    Citation : A moins que tu voulais dire : "la normalisation du niveau RMS".

    alors que ça fait des dizaines de pages que je le répète à chaque post, donc au bout d'un moment ça saoule...

    Citation : 1) Tu n'as pas la palme de la lecture et de la compréhension de Katz.


    ça je ne l'ai jamais prétendu, ce n'est pas vraiment le propos... :|

    Citation : 2) Le but est de rendre accessible et de parler d'un phénomène qui reste complètement hermétique à 90% de la population


    oui, j'en parle parce qu'on est sur un forum autour du son et du home studio

    Citation : Peut être que tu es LE professionnel du son français à comprendre l'anglais


    My god j'espère pas ! En tout cas cette appellation est peut-être un peu excessive à mon niveau qui est justement extrèmement humble, donc je cherche surtout effectivement à partager des réflections et des connaissances que je découvre moi-même et qui ne sont pas encore traduites..

    mais là on s'éloigne encore du sujet
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    Citation : normaliser les niveaux découte avec les niveaux de référence : c'est-à-dire corréler des niveaux éléctriques et acoustiques, soit 0 dBVU = 83 dB spl

    Repenser donc tout le monitoring, voir apparaître des boutons de monitoring qui passent par 0 correspondant à 83 dB spl



    Et ben voilà, comme ça , c'est carrément plus clair pour moi


    :bravo2:




    Hors sujet : il en aura fallu de la provacation pour arriver à ça..... :twisted:

    Un peu de son et d'image : ici ou la Webradio d'AF
    290

    Citation : bien sûr que je parle de niveau rms, enfin de niveau de référence plutôt.


    J'ai tout suivi depuis le début, mais il je pense qu'il y a des points techniques qui m'échappent. Qu'est-ce qui caractériserait ce niveau de référence (en termes d'unité de mesure) ? Parce-que en l'état de mes connaissances je pense comprendre les notions de puissance rms et de niveau crête (ou éventuellement puissance instantanée)... Mais je ne suis pas sûr de comprendre pourquoi tu dis "enfin ... plutôt", qui semble marquer une opposition.

    Pour moi, une dynamique faible se caractérise par un écart faible entre les puissances "crête" (instantanée ou sur une durée très courte) et une puissance moyenne (sur une période longue, voire tout le morceau hormis silences de début et fin).

    Tel que je le comprends, le niveau de référence dont tu parles concernerait la puissance moyenne. On conviendrait par exemple que tous les disques devraient avoir une puissance moyenne maximale de -17dB rms. Ceux qui veulent un son compressé feraient alors des disques dont la puissance instantanée varie entre -23 et -11dB, d'autres qui privilégient la fidélité auraient de larges passages "doux" nettement en-dessous de -23dB, et des passages très ponctuels à 0dB, le tout respectant une puissance moyenne de -17dB rms maxi.

    C'est ça où il y a un truc qui m'échappe ?

    En fait je ne sais pas ce qu'est concrètement ce dB "full scale". Ca correspond à quoi ?