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réactions au dossier Le mixage en parallèle (2nde partie)

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Sujet de la discussion Le mixage en parallèle (2nde partie)
Le mixage en parallèle (2nde partie)
Bienvenue dans la seconde partie de notre entretien avec Andrew Scheps, le fameux ingénieur son spécialiste du mixage. A présent, Scheps nous donne plus de détails sur ses techniques de mixage et parle des raisons qui l'ont poussé à passer d'une configuration centrée autour d'une console au mixage "in the box".

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Oui j'avais aussi compris ça. J'ai aussi compris que tu mélanges bandes et piste de ta DAW, donc finalement tu utilises les 2 mondes, tu n'es pas un pur analo. ;)
Par ailleurs coucher juste son master sur une bande, ce n'est pas trop contraignant.
Et sinon rétrograde ou pas, j'admire la passion qui t'anime.

[ Dernière édition du message le 22/12/2016 à 15:40:51 ]

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La passion qui nous anime tous!
Bon, désolé d'avoir trollé le thread.:oops2:

 

Veuillez agréer l'expression de mes sentiments distingués.

Hi Cowboy 

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Quand quelqu'un donne un avis je ne vois pas où est le troll ;)

Lorsque l'on se cogne la tête contre un pot et que cela sonne creux, ça n'est pas forcément le pot qui est vide.

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Pour avoir fait le stage MWTM avec lui, je peux dire qu'Andrew Scheps est exactement comme dans l'interview : un gars qui a une méthode simple pour mixer (avec peu de plugs), mais qui découle d'années et d'années de travail.

En plus il est simple, abordable, ne cache absolument rien de ses réglages et de ses trucs.

Pour répondre à cette histoire d'eq : il booste certaines fréquences avec son Scheps 73, qu'il utilise massivement (avec le HLS), après avoir travaillé chirurgicalement avec l'eq7 de Pro Tools.
Et il se sert du F202 McDsp pour raboter le haut et le bas de certaines pistes pour les faire rentrer dans le Mix.
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Citation de Bigloo :

Pour répondre à cette histoire d'eq : il booste certaines fréquences avec son Scheps 73, qu'il utilise massivement (avec le HLS), après avoir travaillé chirurgicalement avec l'eq7 de Pro Tools.
Et il se sert du F202 McDsp pour raboter le haut et le bas de certaines pistes pour les faire rentrer dans le Mix.


Oui, okay, ça répond à pas mal de questions quant à sa méthode de travail en fait.
Il dégrossit quand même vachement le travail à l'EQ (aussi pour mieux contrôler ce qui va déclencher le compresseur en aval).
C'est un peu ce qui posait question je crois.

Le F202 est vraiment un outil intéressant... simple mais vraiment bien. C'est pas un bête coupe bas ou coupe haut. C'est assez puissant finalement. Je pense qu'en jouant du fader, si la prise est bonne, on doit pouvoir se permettre de mixer avec juste cet outil, et ça sonne déjà fort bien. C'est somme toute assez basique, mais efficace.
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Jamais de compresseur sur la piste, tout en parallèle sur des bus
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comme la video je changerais pas mes VHS pour du 4K, le 4k a pas cette chaleur, les rouges qui déborde, le temps et l'usure qui font evoluer l'oeuvre, etc qu'on les vhs
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Citation de Peaveycroquette :
Après, je suis peut-être un nostalgique, hein, mais j'ai fréquenté quelques gros studios dans ma petite carrière. J'y ai toujours vu des bonnes vieilles consoles et si jamais un jour ça disparaît, ce sera uniquement pour des raisons économiques. Mais y'aura toujours des gros malins pour les récupérer, ces consoles, et laisser les autres dire que les plugs c'est tellement mieux.

Dans les raisons pour lesquelles les studio pros ont de vieilles bonnes grosses analos :
- il les ont souvent acquises il y a longtemps, à une époque où c'étaient les seuls trucs qui permettaient faire un travail pro. Elles les gerdent, mais est-ce qu'elles en achèteraient aujourd'hui ?
- certains ingés son veulent toujours bosser là-dessus, parce que c'est ce qu'ils maîtrisent sur le bout des doigts, alors qu'ils ne maîtrisent pas toujours aussi bien les outils MAO
- une "bonne grosse analo", ça impressionne le client

Dans pas mal de studios que j'ai visités, il y avait bien des bonnes grosses analos, mais celles-ci ne servaient plus beaucoup, à part pour poser le clavier de l'ordi. :-D

Je ne dis pas qu'une bonne grosse analo n'est pas un truc génial. Juste que je me méfie de l'argument "c'est là parce que ça sonne mieux". L'audio pro n'échappe pas, loin de là, aux questions de marketing, d'images, aux habitudes, voire à un certain conservatisme, non plus qu'à la frime.

Au passage, un studio de mastering où j'avais été faire masteriser un truc m'avait avoué qu'il bossait essentiellement avec des plugs quand il bossait à distance et avec son hard quand le client se déplaçait. Que pour lui, l'important, c'était la pièce et les écoutes. Qu'il préférait l'ergonomie du hard, mais que les plug permettaient d'obtenir des résultats aussi bons et avaient l'avantage du recall s'il devait retoucher son travail.
Quand je lui avait demandé, à propos de l'ergonomie, pourquoi il ne prenait pas des surfaces de contrôle pour ses plugs, il avait répondu qu'il préférait garder l'espace pour le hardware et qu'il ne pouvait pas se permettre vis à vis de ses clients que son studio ressemble à leur home-studio.

Ces propos n'engagent évidemment que lui. Mais ils me semblent aussi bien montrer qu'il y a un fétichisme autour du matos et, ainsi qu'on le voit bien dans les forums aussi, une croyance souvent plus importante dans l'importance du matos en regard de l'importance des hommes.

Je ne critique évidemment pas le fait de bosser sur bandes qui est un choix esthétique et de méthode de travail tout à fait respectable.

Je ne critique d'ailleurs pas l'amour du matos : je comprends le plaisir qu'il y a à manipuler du bon hardware (et c'est d'ailleurs le principal défaut des plug-ins en général qui est qu'on perd beaucoup de la relation physique avec l'outil, même avec des surfaces de contrôle).
Là où je suis plus réservé, c'est quand cet amour ou se fétichisme glisse vers une pensée qui déclare qu'on fait mieux avec du hard qu'avec du soft. C'est très différent que de dire "je préfère travailler avec du hard que du soft".

[ Dernière édition du message le 23/12/2016 à 14:35:47 ]

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En ce qui me concerne, la question du plugin ou du hardware est surtout question de contexte. A l'enregistrement, rien ne pourra remplacer du hardware car c'est le seul moyen d'agir en amont des convertisseurs, comme je le suggérais plus tôt.
Au mix, c'est une autre histoire. Même si je préfère de loin l'ergonomie du hardware, l'investissement, le coût de maintient et d'espace se justifie de moins en moins avec les budgets auxquels on doit faire face aujourd'hui. De plus, on est amené de moins en monstres à voir les clients en direct et le recall instantané est devenu une nécessité. Pour toutes ces raisons il est beaucoup plus simple de travailler ITB surtout que les plugins ont fait d'énormes progrès ces dernières années.
Si effectivement avoir un studio ayant la même gueule que celui du home studiste lambda peu en rebuter certains, il est quasiment systématiquement rédhibitoire de dire à un client qu'on doit facturer un recall parce que celui-ci nous prend 3h.

Peace
Glob

L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....

Bla bla bla