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Originalité ou plaisir?

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Sujet de la discussion Originalité ou plaisir?
A compléter tranquillement le prochain dimanche pluvieux... :mdr:

Même s'il est évident que l'on peut prendre son pied dans l'orginalité, êtes-vous plutôt du genre à chercher coûte que coûte le côté innovant dans ce que vous faîtes, ou au contraire votre seul but est-il de vous éclater tranquillou dans un style bien défini?

Dans ce deuxième cas quelle est votre part d'interprétation/appropriation d'un genre?

Qu'est-ce qui fait votre style?

Que fait la police?

...
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91
---> pour Head

A propos de notre réflexion sur les vieux dinosaures qui tournent en rond, qui ont été précurseurs de quelque chose un jour et roulent leur bosse là-dessus depuis, je vais finir de citer cet article de Midi Libre pendant que j'ai la tête dedans, et parce qu'il illustre un point important à mes yeux:

"Quant à U-Roy, il a mené depuis ses premiers tubes une assez belle carrière, émaillée d'innombrables albums et d'incessantes tournées. Mais toujours en père peinard, humaniste et pacifiste. Sa principale qualité: la constance. Il est souvent difficile de dire de quelle époque est tel ou tel autre enregistrement, tant son chant cool et ses instrus conservent la même saveur. Ni de dérive vers le reggae fadement discoïde des années 80, ni de tentation pour la production boursouflée des années 90, rien que ce même reggae roots, mâtiné de dub ou de rocksteady. Le papy du toasting, du ragga et du rap a résisté. cela mérite le coup de chapeau, et mieux, le coup d'oeil"

Voilà ce coup-ci j'en ai fini, promis (si on m'avait que je citerais Midi libre 2 fois dans la même journée sur AF :pleure: ).

En fait ça illustre assez bien quelque chose que je peine parfois à m'avouer, tant je suis d'accord sur le principe avec ton point de vue: "les vieux dinosaures, originaux un jour, lassant sur 30 ans quand ils ne se recyclent pas".

MAIS, j'avoue, que dans la pratique, face aux élucubrations souvent pseudo-novatrices de la mode (allez hop on rejoue tout à la sauce électro par exemple), et bien un mec comme U-Roy est pour moi un vrai bain de jouvence, de fraîcheur, de naturel, d'amour musical simple.

Comme quoi, comme le soulignait quelqu'un ici, la notion de fraîcheur n'est pas l'apanage de l'originalité permanente...

:clin:
92

Citation : face aux élucubrations souvent pseudo-novatrices de la mode



Citation : la notion de fraîcheur n'est pas l'apanage de l'originalité permanente



wôh l'autre hé :8)

(de temps en temps j'avoue ça fait mal de se relire :oops: )
93
---> Autour du temps

j'ai des choses à dire sur ta contribution, mais là je vous laisse zieuter mes pavés parenthèses d'abord, sinon ça va pas être digeste tout ça :clin:
94
C'est clair, la citatioon que tu fais rejoins un peu l'idée que certaines musiques vieillissent bien, ou ne vieillissent pas.
T'écoutes la clique à Django, sur de bons enregistrements (pas ceux des années 30 qu'on met sur les compiles à 2€), et bien on constate que cette musique traverse le temps, la preuve est qu'aujourd'hui les racines du jazz manouche demeurent et n'ont que très peu évolué.

On en arrive à "l'originalité un jour, l'originalité toujours".
95
+1 pour Django / Grapelli
96

Citation : "l'originalité un jour, l'originalité toujours"



:aime2:
97
Bon ben la j'ai pas tout lu. Juste la première et la dernière page, pas le courage.

A mon avis, l'émergence d'un nouveau style ne se fait pas par l'artiste, mais par le public, les médias, l'industrie qui tournent autour.
Sans Malcolm Mc Laren, sans les kids désoeuvrés prêts a tout pour avoir du neuf dans les oreilles, sans les journalistes de Rolling Stone, les Sex Pistols seraient peut être encore à faire des tournées minables dans des clubs minables pour un public de minables persuadés d'être l'élite sous prétexte qu'ils sont peu nombreux.
Au lieu de ça, on a eu la légende des Sex Pistols, le mouvement punk et tout ses dérivés (jusqu'au tribeux couverts de boue qui hurlent à la lune dans un champ en Picardie).
C'est la société, par sa force de légitimation, qui permet l'émergence d'une culture, en l'occurence d'un style de musique.

Pour ce qui est de la création proprement dite, j'ai déja dit pas mal de mon point de vue dans le post cité par p-dro en début de thread.
J'ajouterais aux facteurs cités l'ambiance et l'humeur du moment, ainsi que le but recherché. Je ne compose pas pareil pour moi tout seul ou pour mon groupe. Dans le premier cas, c'est plus souvent un exercice de style, dans le deuxième, je cherche l'efficacité (pour la scène), et me rapprocher du consensus qui existe avec mes compères.
Je sais ce qu'ils aiment ou pas, et je fais en fonction de ça. Certaines de mes instrus, je sais que c'est pas la peine de leur faire écouter, ils en voudront jamais. Je dois me forcer un peu mpour me conformer à ce qu'ils attendent, mais c'est pas plus mal, ça me sort les doigts du cul et me permet de faire autre chose que ce que je fais pour moi.
98
Moi je me sert vachement de mes troubles psychologiques (pour ceux qui ne savent pas je suis agoraphobe à tendance démpophobe) ou de mes délires psychédéliques, c'est souvent une tentative pour représenter quelque chose que je vois/ressent dans ces moments là. En général ça donne des choses très spécial et parfois difficilement audible par quelqu'un d'autre que moi même... En revanche je me trouve très doué pour ça, ce que je veux dire c'est que quand je trouve un son qui colle à "l'image" que je veux qu'il représente en général je trouve que c'est le bon. Parfois ça demande beaucoup de temps avant de le trouver. C'est une appréciation personnelle que moi seul peut formuler en quelque sorte...Ce qui est intéressant ici c'est que ça englobe beaucoup de chose et que je dois faire un véritable travail de tri entre les différentes images/émotions que j'ai ressenti et les sons que je vais prendre. La construction du morceaux elle reprendra l'humeur et le sentiment plus général (celui éprouvé avec un peu de recul par exemple)que j'ai pu avoir sur le moment.
Sinon quand je fais des choses plus classiques je travaille beaucoup sur des influences d'autres artistes, par exemple je vais remixer un morceau puis ajouter quelque chose qui ressemble à un autre style/interprète, puis finalement tout séquencer à nouveau pour avoir un morceaux de moi. Dans les autres cas il s'agit de bandes originales pour des vidéos donc là c'est l'image qui dicte, des fois je me fais pas chier je prend un truc libre de droit et basta. C'est assez simple, il y a un style en fonction du thème de la vidéo et après j'essai de caler à peu près les sons sur l'image.
exemples à la noix:
vidéo de ski->reggae/ragga
vidéo d'escalade->downtempo
vidéo paysages/épinal->ambient
etc.
99

Citation : Bon ben la j'ai pas tout lu. Juste la première et la dernière page



ho ho

c'était pas les plus digestes en plus :mrg: !

Hors sujet : Bon là par exemple, j'ai une ligne de basse à poser, ben j'ai pas envie

:noidea:

c'est con quand même

100

Citation : agoraphobe



ça j'connais (la foule)

Citation : démpophobe



euh... ca c'est quoi par contre?

:?!: