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Originalité ou plaisir?

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Sujet de la discussion Originalité ou plaisir?
A compléter tranquillement le prochain dimanche pluvieux... :mdr:

Même s'il est évident que l'on peut prendre son pied dans l'orginalité, êtes-vous plutôt du genre à chercher coûte que coûte le côté innovant dans ce que vous faîtes, ou au contraire votre seul but est-il de vous éclater tranquillou dans un style bien défini?

Dans ce deuxième cas quelle est votre part d'interprétation/appropriation d'un genre?

Qu'est-ce qui fait votre style?

Que fait la police?

...
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La caractéristique des gammes octaviantes est précisément de ne pas contenir d'octave juste.

Marie > :bravo:

Vincent > Je vais fouiner un peu du côté de 64 studio... :clin:
"C'est blazman legacy ici" (Apocryphe) / Live music / Soundcloud
542

Citation : La caractéristique des gammes octaviantes est précisément de ne pas contenir d'octave juste.



Tu veux dire "non octaviantes" sans doute ? :clin:

Edit : Marie :smiley tête qui roule: :lol:
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évidemment. :mrg:
"C'est blazman legacy ici" (Apocryphe) / Live music / Soundcloud
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Citation : L'idée de départ peut implique d'autres idées. Mais suivre ces idées, c'est le meilleur moyen de faire du déjà entendu, je pense. Donc je joue jusqu'à ce que je fasse me plaise sans me concentrer sur ce que je voulais faire à la base



Good point Django. C'est très exactement ce mécanisme qui me fascine. J'ai des envies, souvent bien définies et directement inspirées d'autres disques, et quand j'me lance, petit à petit, guidé par la technique, le matériel, l'humeur et les erreurs intéressantes, je dérive, parfois franchement parfois imperceptiblement, vers un morceau qui m'appartient enfin totalement et qui me ressemble, contrairement à l'esquisse que j'en avais faite. C'est peut-être d'ailleurs dans cet appropriation, cette mutation amoureuse que je prends le plus de plaisir. Mon travail de composition ne prend pas fin avec l'execution, d'ailleurs peut-être ne prend-il en fait jamais fin :mdr: :mdr:
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P-dro

t'as un humour spécial ...

tiens cadeau :

http://www.ai.univ-paris8.fr/~vi/these/TheseAIME.W5.htm

voila le truc sur les gammes "naturelles" qui sont mathématiques :

http://www.aei.ca/~plamothe/asymetrie.htm

Adt,Uashtushkau Continuez :bravo: La muse euterpe chemine avec vous :mdr:
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Oui moi mon moment favoris c'est lme moment ou je "compose" la basse. Là c'est cool, la mélodie se dessine peut à peu. dans l'interaction entre la basse et la guitare. Une fois la basse posée je sais si le morceau sera correct ou mauvais. :mrg:
Le moment ou j'écris la mélodie c'est le plus difficie, j'essaye les centaines de textes qu'on m'a envoyé...
Tu/procédes/z comment toi/vous ?
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Citation : Le moment ou j'écris la mélodie c'est le plus difficie



C'est un peu "normal" car la mélodie constitue vraiment la "création musicale". En ce qui me concerne, j'ai rarement des mélodies qui me trottent dans la tête. Le plus souvent, la mélodie vient se greffer sur des cadences harmoniques qui me viennent, un peu au hasard, beaucoup par trajets affectifs consolidés par des années de "formatage (le terme n'est pas péjoratif ici) musical". Comment la mélodie vient-elle se greffer ? Je n'en sais trop rien. Une mélodie se développe non seulement sur une structure harmonique mais également sur un rythme. Parfois, le timbre de l'instrument, sa géométrie propre (un saxophoniste ne va pas composer exactement comme un violoniste qui ne va pas composer comme un pianiste...), vont influencer le discours musical parce que le mouvement des doigts précède souvent ce qu'on entend. Ce dernier point est assez intéressant à discuter parce qu'il fait partie des critères de maîtrise d'un instrument de musique. La question étant : doit-on jouer ce qu'on entend ou entend-t-on ce qu'on joue ? Quand je compose une mélodie, je la chante mais je ne l'entends pas d'abord. Ce chant est immédiat ; il accompagne la structure harmonique et le rythme. Et quand je dis qu'il les accompagne, je ne dis pas qu'il leur succède. Ca se fait "au même moment".

Il m'arrive aussi de construire des mélodies et de les harmoniser ensuite sur des rifs de basse (ou contrebasse) que j'ai composés dans un premier temps. Dans ce cas, les harmonies sont surtout hybrides, en tout cas rarement étagées en tierces. Cela me renvoie à mes affects musicaux consolidés car, le fait d'harmoniser sur des étagements hybrides est propre à ma culture musicale, très axée sur les formules modales. Bien sûr, toutes les structures ne sont pas hybrides. Le mécanisme du doigté, en guitare surtout, plusqu'au piano, oriente vers des accords "classiques", étagés en tierces. On ne place pas, quand on joue en accords, ses doigts n'importe comment sur le manche d'une guitare. Ces positions sont influencées par notre apprentissage de l'instrument. Quand les harmonies sont "en place", la mélodie s'en trouve influencée. En réalité, je n'entends pas qu'une mélodie quand je pars d'un rif de basse ; j'entends des harmonies ou, plus exactement, des lignes de voix, un peu comme des contrepoints. Ces contrepoints servent autant à l'harmonisation qu'au choix monodique final (si je veux chanter un texte, par exemple).
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Moi j'écris rarement de musique avec mon piano à ma portée... La plupart du temps c'est dans un lieu publique... Un parc... Sur le coin de table d'un café... J'entends des trucs bizarres dans ma tête et je retranscris ;) Je préfère écrire l'harmonie avant la mélodie... J'y trouves là une plus grande libertée puisque je peux dès le départ donner une couleur ou comme moi je dirais "du vocabulaire" à l'harmonie... Ce vocabulaire offrira à la mélodie un discours bien appuyé et tout pleins de surprises... Enfin c'est comme ça que je vois la chose pour le Piano... Il en va un peu de même pour mes scores de chorales ou de symphonies... hi hi hi

Marie... :tourne:
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Perso, les mélodies sont chantée. Je compose les malodie en improvisant le chant, en lisant des paroles qu'on m'a envoyé...
C'est vrai que c'est une autre démarche quand on compose la mélodie avec son instrument. Et dans ce cas l'instrument utilisé influe beaucoup.

Les harmonies que j'utilisent sont souvent simples parceque je suis limité au niveau de connaissances, comme je suis autodidacte, bourré de lacunes. Mais ça donne une approche plus direct. J'ai déjà rencontré des zicos issu de conservatoir qui faisait des choses tres moches en reflechissant beaucoup sur les harmonies mais au final... berk

Mes compositeurs preferés sont d'ailleurs aussi éloignés de l'apprentisasage classique de la musique que moi: Django jimi... Bon evidemment je me compare pas hein :roll:
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Citation : P-dro, t'as un humour spécial



Parce ce que je vends de la soupline comme on conseille des distribs linux? :mdr:

Citation : Quand je compose une mélodie, je la chante mais je ne l'entends pas d'abord.



+1 avec ça. C'est assez mystique d'ailleurs... d'où vient-elle (à part la grille sur laquelle elle se base)? Après il n'y pas de garantie: elle peut-être originale et inspirée comme surfaite et peu intéressante... :noidea:

Citation : Je préfère écrire l'harmonie avant la mélodie... J'y trouves là une plus grande libertée puisque je peux dès le départ donner une couleur ou comme moi je dirais "du vocabulaire" à l'harmonie...



C'est également comme ça que je procède. Ou si j'ai une mélodie en tête, en écrivant la grille harmonique je vais souvent avoir envie d'enrichir (voire reconstruire) ma mélodie initiale.

Citation : En réalité, je n'entends pas qu'une mélodie quand je pars d'un rif de basse ; j'entends des harmonies ou, plus exactement, des lignes de voix, un peu comme des contrepoints.



C'est même parfois problèmatique: j'ai envier d'écrire 5 ou 6 morceaux différents sur la même grille harmonique. Ceci dit ça ne m'est pas inutile: toutes les lignes de voix que je n'utilise pas pour la mélodie principale vont constituer mes choeurs, mes voix enchevêtrées, mes contrepoints. Et j'en utilise en général beaucoup.