Quelques conseils pour mieux écrire mes textes
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pedro les doigts de fee
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Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 21 ans
Sujet de la discussion Posté le 02/08/2007 à 16:36:43Quelques conseils pour mieux écrire mes textes
Bonjour à tous ...
Comme il est sous-entendu dans le sujet, j'aimerais que vous me donniez quelques conseils essentiels pour que j'améliore l'écriture de mes textes.
Pour que vos conseils soient efficaces, je vous fait une petite description de mon univers : Je joue du rock parfois lancinant (genre noir' dez), parfois un peu pêchu(style hoobastank)... et j'aime les mots magiques. C'est à dire les mots qui évoquent des images, qui se suffisent à eux même...
Bref, Je pose des questions ouvertes, vous me feriez un grand plaisir si vous y répondiez ...
-Quelle est la structure vocale classique du rock(couplet/refrain/pont/...)?
-Quelles sont les styles de rimes à emlpoyer(ABAB,AABB,AXXA BXXB)?
-Doit-je faire obligatoirement des structures 4/4 (pasque ça me fait chier, j'ai l'art de trouver des riffs de guitare à la con, genre 5/4 ou 7/4!)?
-Pourquoi est-ce que,inconsciemment, j'écris toujours sur les même thèmes récurrents?
-Est-ce que passer d'une voix claire sur une musique très douce(couplet) à une voix très cassée sur une musique bourrine(refrain) est mauvais pour l'harmonie de la chanson? (désolé, c'est un peu HS, mais j'en profite...)
Voilà, pour finir, je vous livre un petit texte que j'ai écris il y a un mois, n'hésitez pas à me descendre si c'est de la merde, c'est important que vous soyez francs... Merci !
L’écorché
Je n’ai plus peur en soit
De te cracher au visage
Mais qu’est ce que tu crois
Suis-je enfin plus sage ?
Loin de ton petit monde
Je peux alors crier
Comme une bête immonde
Je peux enfin saigner
Dans ton langage absolu
Tu as oublié celui du cœur
Pour une fois j’aurais voulu
Entendre le bruit de tes pleurs
************
déchires-moi encore une fois
Appuies sur la douleur
Ecorche moi du bout de tes doigts
Rends toi encore plus fière
Qu’importe si je suis ivre
Du battement de tes paupières
Ma seule raison de vivre
Est l’ombre de ta lumière
************
Trop pitié qui résonne
Tes cris ont trop durés
Tu es comme toutes ces connes
qui ne savent plus rêver
Je suis souvent tombé
Peut-être plus que nécessaire
Mais j’ai appris à apprécier
Quand la vie va de travers
En chantant quand même un peu
Tu me l’as souvent arraché
Ce mot si merveilleux
Si seulement tu le pensais
************
************
J’ai toujours levé la tête
Alors que tu t’incline
Même si ma poitrine est en miette
J’ai des yeux d’opaline
Je ne suis qu’une étincelle
Parmi tant de brindilles
Il me reste à trouver celle
A la peau de vanille
Je ne suis qu’une étincelle
Parmi tant d'étoile
Reste à savoir laquelle
deviendra mon soleil
VIVE AF !!!
Stinky Frog ...
Comme il est sous-entendu dans le sujet, j'aimerais que vous me donniez quelques conseils essentiels pour que j'améliore l'écriture de mes textes.
Pour que vos conseils soient efficaces, je vous fait une petite description de mon univers : Je joue du rock parfois lancinant (genre noir' dez), parfois un peu pêchu(style hoobastank)... et j'aime les mots magiques. C'est à dire les mots qui évoquent des images, qui se suffisent à eux même...
Bref, Je pose des questions ouvertes, vous me feriez un grand plaisir si vous y répondiez ...
-Quelle est la structure vocale classique du rock(couplet/refrain/pont/...)?
-Quelles sont les styles de rimes à emlpoyer(ABAB,AABB,AXXA BXXB)?
-Doit-je faire obligatoirement des structures 4/4 (pasque ça me fait chier, j'ai l'art de trouver des riffs de guitare à la con, genre 5/4 ou 7/4!)?
-Pourquoi est-ce que,inconsciemment, j'écris toujours sur les même thèmes récurrents?
-Est-ce que passer d'une voix claire sur une musique très douce(couplet) à une voix très cassée sur une musique bourrine(refrain) est mauvais pour l'harmonie de la chanson? (désolé, c'est un peu HS, mais j'en profite...)
Voilà, pour finir, je vous livre un petit texte que j'ai écris il y a un mois, n'hésitez pas à me descendre si c'est de la merde, c'est important que vous soyez francs... Merci !
L’écorché
Je n’ai plus peur en soit
De te cracher au visage
Mais qu’est ce que tu crois
Suis-je enfin plus sage ?
Loin de ton petit monde
Je peux alors crier
Comme une bête immonde
Je peux enfin saigner
Dans ton langage absolu
Tu as oublié celui du cœur
Pour une fois j’aurais voulu
Entendre le bruit de tes pleurs
************
déchires-moi encore une fois
Appuies sur la douleur
Ecorche moi du bout de tes doigts
Rends toi encore plus fière
Qu’importe si je suis ivre
Du battement de tes paupières
Ma seule raison de vivre
Est l’ombre de ta lumière
************
Trop pitié qui résonne
Tes cris ont trop durés
Tu es comme toutes ces connes
qui ne savent plus rêver
Je suis souvent tombé
Peut-être plus que nécessaire
Mais j’ai appris à apprécier
Quand la vie va de travers
En chantant quand même un peu
Tu me l’as souvent arraché
Ce mot si merveilleux
Si seulement tu le pensais
************
************
J’ai toujours levé la tête
Alors que tu t’incline
Même si ma poitrine est en miette
J’ai des yeux d’opaline
Je ne suis qu’une étincelle
Parmi tant de brindilles
Il me reste à trouver celle
A la peau de vanille
Je ne suis qu’une étincelle
Parmi tant d'étoile
Reste à savoir laquelle
deviendra mon soleil
VIVE AF !!!
Stinky Frog ...
Anonyme
443
61 Posté le 09/09/2007 à 18:18:50
C'est tres beau ce que vous venez d'écrire Toilb, plein d'espoir, mais réaliste je crois pour la plupart. Heureusement qu'on evolue, et c'est sans doute l'une des raisons qui nous font continuer. Ceci dit je crois la chose passionnante, même si un peu comme Pénélloppe qui attendait le retour d'Ulysse je retouche inlassablement, les textes de "mes" chansons. J'espère avoir un jour l'assurance et le courage qui me permètront de les faire écouter sur le site
Head Minerve
9832
Je poste, donc je suis
Membre depuis 18 ans
62 Posté le 09/09/2007 à 18:45:18
Anonyme
521410
63 Posté le 09/09/2007 à 19:39:26
Ecrire des textes requiert une technique qui s'améliore en bossant ; ça me paraît évident. Ce qui me semble évident aussi, et qui n'est pourtant que mal souligné à mon avis, c'est qu'on n'écrit pas de la même façon selon qu'on a 20, 30, 40 ans ou plus encore. L'écriture change avec notre regard sur le monde et ce regard évolue sans cesse. Il m'est arrivé de recevoir des textes qu'on m'a proposé de mettre en musique. C'est très difficile pour moi si je n'arrive pas à me mettre dans la peau de l'auteur. Mais comment tu te mets dans la peau de quelqu'un qui ne voit pas exactement les mêmes choses que toi ? De la même façon, je me vois assez mal écrire des textes sur des musiques que je n'aime pas. Bien sûr, si je prends sur moi, comme si c'était un vulgaire job, je pourrais faire de la musique sur un texte merdique ou écrire un texte sur une musique gonflante. Mais, dans un cas comme dans l'autre, le résultat sera bancal. A mon avis, ce n'est pas pour rien (ou seulement pour le fric) que certains auteurs n'écrivent que pour certains compositeurs et réciproquement. Il faut une certaine complicité.
Anonyme
443
64 Posté le 11/09/2007 à 18:43:52
Elle est géniale émouvante et mystérieuse, notre faculté d'évolution. Nous sommes de drôles de bêtes quand même
Anonyme
443
65 Posté le 21/10/2007 à 10:36:21
Bonjour
je voudrais reprendre ce sujet passionnant, tant de questions de réponses de mystères de réflexions sont liés a l'écriture de textes, pourquoi (j'ose le nous) certains textes nous viennent quasi d'une traite sans que nous ayons le besoin de revenir dessus, d'autres nous prennent des années, d'autre encore nous laissent malgré nos efforts un sentiment d'inachevé, comme si nous étions incapable d'y apposé la motion "lu et aprouvé". C'est sans doute lié a la notion de satisfaction vis a vis d'un echo favorable a la lecture de ceux-ci, Comme si une intelligence plus affutée que celle qui nous a conduit a leur dernier mot, nous demandait d'allée encore plus loin, je trouve ça tres mystérieux troublant et fabuleux a la foi. Un autre phénomène me donne le tourni, dans notre quète de sens nous utilisons souvent le dictionnaire pour comprendre la définition d'un mot, cette définition nous renvoit a des "synonymes" soit a des groupes mots " qui eux mêmes ont leur définition consignés a quelques pages de ce même livre. Et tout ça dans le but de nous "éclairer", n'est ce pas "magnifique", le pire et cela par je ne sais quel autre mystère, on arrive a s'y retrouver, tout cela me dépasse mais reste peut être "une quète" "un espoir" "une foi"....et sans doute autre chose
je voudrais reprendre ce sujet passionnant, tant de questions de réponses de mystères de réflexions sont liés a l'écriture de textes, pourquoi (j'ose le nous) certains textes nous viennent quasi d'une traite sans que nous ayons le besoin de revenir dessus, d'autres nous prennent des années, d'autre encore nous laissent malgré nos efforts un sentiment d'inachevé, comme si nous étions incapable d'y apposé la motion "lu et aprouvé". C'est sans doute lié a la notion de satisfaction vis a vis d'un echo favorable a la lecture de ceux-ci, Comme si une intelligence plus affutée que celle qui nous a conduit a leur dernier mot, nous demandait d'allée encore plus loin, je trouve ça tres mystérieux troublant et fabuleux a la foi. Un autre phénomène me donne le tourni, dans notre quète de sens nous utilisons souvent le dictionnaire pour comprendre la définition d'un mot, cette définition nous renvoit a des "synonymes" soit a des groupes mots " qui eux mêmes ont leur définition consignés a quelques pages de ce même livre. Et tout ça dans le but de nous "éclairer", n'est ce pas "magnifique", le pire et cela par je ne sais quel autre mystère, on arrive a s'y retrouver, tout cela me dépasse mais reste peut être "une quète" "un espoir" "une foi"....et sans doute autre chose
Hit !
22501
Vie après AF ?
Membre depuis 19 ans
66 Posté le 21/10/2007 à 13:37:42
Le sentiment d' "inachevé" peut naître de la foule de choses que tu avais à écrire dans un texte... Contrairement à un roman ou à un essai, tu -j'ose le "tu"- n'as cependant dans une chanson ou un poème que quelques minutes pour te livrer.
Mais toi seul connais ton parcours. Pas l'auditeur.
Du moment que les phrases (bah !, allez, targuons-nous d'user de vers) que tu utilises font "mouche", peu importe au final la part de vrai ou d'invention par rapport à l'histoire que tu aurais souhaité développer + avant.
Pareil pour tous les sentiments que tu dois sacrifier sur l'hôtel du "minutage": si ces sentiments sont tenances, compte ô combien sur eux pour qu'ils te reviennent à la mémoire "au bon moment", dans un tout autre texte. Non pas nécessairement comme "point de bascule" d'un texte (ce point, mis de côté, que toi seul connais, n'était pas forcément nécessaire dans ton premier texte en ce qu'il pouvait faire par exemple double emploi avec un autre vers mieux écrit), mais sous forme d'une phrase qui va droit au coeur tant, justement, elle a été mûrement repensée depuis le temps où tu avais dû la délaiser.
Raison pour laquelle j'ai inversé l'ordre des questions, car je crois que précisément que la "chanson-foudre" -celle qui nous tombe dessus toute rôtie sans qu'on n'y puisse apparemment rien-, ne reprend qu'une succession d'événements qu'on n'avait pas encore précisment décrits auparavant. Ce n'était tout simplement pas le moment, on n'était pas encore assez mature -ou tout simplement crédible- pour défendre tel ou tel aspect de son talent.
Tout le texte est "là", c'est ficelé, à peine un vers ou deux à corriger et basta, le tout est plié.
Cas typique de la chanson faite en une heure (parfois 10 minutes en exagérant un peu), paroles et musiques (parfois même orchestration : vous voyez le lendemain-même un arrangeur à qui vous dites "je veux ça et ça" et qu'il vous regarde avec de grands yeux tant c'est en tout point inhabituel), chanson qui séduit précisément davantage le public car elle est écrite simplement : on "sent" qu'elle n'est pas travaillée au sens premier du terme. Elle parle dont + directement au coeur.
C'est peut-être pour ça que Brassens fait l'hunanimité -du moins de nos jours- chez les amoureux des textes : car ses oeuvres ne semblent pas travaillés à premieère "vue", le tout semble couler de source avec une facilité déconcertante...
Maintenant, quant à être satisfait de notre travail ou non, je pense que le sujet peut s'évoquer dans toutes les disciplines, qu'elles soient artistiques ou non. Certains sont toujours + exigeants et bien + critiques que d'autres à leur propre endroit. D'autres (qui ne sont pas nécessairement des moindres) ont le sens du mot qui portera à quel moment, et préfèreront une chanson efficace à une chanson "trop" bien construite.
Le tampon "lu et approuvé", c'est toujours le public qui le délivre...
Mais toi seul connais ton parcours. Pas l'auditeur.
Du moment que les phrases (bah !, allez, targuons-nous d'user de vers) que tu utilises font "mouche", peu importe au final la part de vrai ou d'invention par rapport à l'histoire que tu aurais souhaité développer + avant.
Pareil pour tous les sentiments que tu dois sacrifier sur l'hôtel du "minutage": si ces sentiments sont tenances, compte ô combien sur eux pour qu'ils te reviennent à la mémoire "au bon moment", dans un tout autre texte. Non pas nécessairement comme "point de bascule" d'un texte (ce point, mis de côté, que toi seul connais, n'était pas forcément nécessaire dans ton premier texte en ce qu'il pouvait faire par exemple double emploi avec un autre vers mieux écrit), mais sous forme d'une phrase qui va droit au coeur tant, justement, elle a été mûrement repensée depuis le temps où tu avais dû la délaiser.
Raison pour laquelle j'ai inversé l'ordre des questions, car je crois que précisément que la "chanson-foudre" -celle qui nous tombe dessus toute rôtie sans qu'on n'y puisse apparemment rien-, ne reprend qu'une succession d'événements qu'on n'avait pas encore précisment décrits auparavant. Ce n'était tout simplement pas le moment, on n'était pas encore assez mature -ou tout simplement crédible- pour défendre tel ou tel aspect de son talent.
Tout le texte est "là", c'est ficelé, à peine un vers ou deux à corriger et basta, le tout est plié.
Cas typique de la chanson faite en une heure (parfois 10 minutes en exagérant un peu), paroles et musiques (parfois même orchestration : vous voyez le lendemain-même un arrangeur à qui vous dites "je veux ça et ça" et qu'il vous regarde avec de grands yeux tant c'est en tout point inhabituel), chanson qui séduit précisément davantage le public car elle est écrite simplement : on "sent" qu'elle n'est pas travaillée au sens premier du terme. Elle parle dont + directement au coeur.
C'est peut-être pour ça que Brassens fait l'hunanimité -du moins de nos jours- chez les amoureux des textes : car ses oeuvres ne semblent pas travaillés à premieère "vue", le tout semble couler de source avec une facilité déconcertante...
Maintenant, quant à être satisfait de notre travail ou non, je pense que le sujet peut s'évoquer dans toutes les disciplines, qu'elles soient artistiques ou non. Certains sont toujours + exigeants et bien + critiques que d'autres à leur propre endroit. D'autres (qui ne sont pas nécessairement des moindres) ont le sens du mot qui portera à quel moment, et préfèreront une chanson efficace à une chanson "trop" bien construite.
Le tampon "lu et approuvé", c'est toujours le public qui le délivre...
Anonyme
443
67 Posté le 21/10/2007 à 20:47:38
Toib
merci de t'intérêsser a mon dernier post, on sent le pro qui s'exprime, rien de part dans cette remarque de péjoratif, peut être juste une pointe de jalousie, mais rien de méchant, j'ai le sentiment a te lire que nous élaborons notre passion dans des contextes différends, je n'ai
personnellement malheureusement ou heureusement rien a sacrifier sur l'hotel du minutage. Je tiens aussi a préciser que la "motion lu et aprouvé" était une façon sans doute un peu maladroite pour moi d'exprimer le sentiment d'apaisement que j' éprouve lorsque j'ai le sentiment que le texte d'une chanson n'a plus a évoluer (et c'est assez rare ) Mais ça m'arrive heureusement quand même. Maintenant je suppose que ça doit être cool d'avoir écrit une chanson et que "la motion lu et approuvé" telle que tu l'entends t'es délivrée
merci de t'intérêsser a mon dernier post, on sent le pro qui s'exprime, rien de part dans cette remarque de péjoratif, peut être juste une pointe de jalousie, mais rien de méchant, j'ai le sentiment a te lire que nous élaborons notre passion dans des contextes différends, je n'ai
personnellement malheureusement ou heureusement rien a sacrifier sur l'hotel du minutage. Je tiens aussi a préciser que la "motion lu et aprouvé" était une façon sans doute un peu maladroite pour moi d'exprimer le sentiment d'apaisement que j' éprouve lorsque j'ai le sentiment que le texte d'une chanson n'a plus a évoluer (et c'est assez rare ) Mais ça m'arrive heureusement quand même. Maintenant je suppose que ça doit être cool d'avoir écrit une chanson et que "la motion lu et approuvé" telle que tu l'entends t'es délivrée
roman66
4443
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 19 ans
68 Posté le 21/10/2007 à 22:04:49
Topic fort intéressant... certains par ici connaissent mon amour pour les belles lettres... bon, les bonnes paroles quoi.
Je n'ai pas lu tout le topic mais voici ma théorie :
-Le texte et la mélodie sont les deux faces de la même pièce de monnaie.
-Un texte médiocre peut passer avec une bonne mélodie (par exemple "Holydays" de Polnareff... pour citer les plus grands...)
-Un texte excellent ne passera jamais avec une mauvaise mélodie.
-C'est la mélodie qu'on retient, pas le texte : les copains d'abord, de Brassens : métaphores, jeux de mots très subtils sur le thème de la mer, référence bibliques et... citations en latin!!! La mélodie par contre tout le monde la connaît.... Attention, cela n'autorise pas cependant à pondre n'importe quoi comme Goldman.
Pour les paroles : utilisation de synonymes : ça donne force et nuance au texte.
Dico de rimes.
Le minimum pour la "forme"
Et pour le fond... avoir quelque chose à raconter : vécu ou non, peu importe.
Une seule idée par chanson, une seule sous-idée par strophe servant l'idée principale.
L'auditeur doit toujours avoir envie d'écouter votre histoire, il veut savoir la suite.... jusqu'à la chute...
Si l'entrée en matière pose déjà quelques problèmes, la chute est fondamentale. Sans bonne chute, pas de bonne chanson. Désolé d'en revenir encore une fois au maître, mais la chute du gorille de Brassens arrache tout, c'est le couperet de la fameuse guillotine.
La chute d'une chanson a fait l'objet de curieuses rectifications. Dans le déserteur de Boris Vian il y a deux chutes. Les deux derniers vers ont été retouchés.
L'"officielle" :
Si vous me poursuivez
Prévenez vos gendarmes
Que je n'aurai pas d'armes
Et qu'ils pourront tirer
L'officieuse", celle que de loin je préfère :
Si vous me poursuivez
Prévenez vos gendarmes
"que je tiendrai une arme ,
et que je sais tirer ..."
... d'un pacifisme un peu plus virulent.
Je n'ai pas lu tout le topic mais voici ma théorie :
-Le texte et la mélodie sont les deux faces de la même pièce de monnaie.
-Un texte médiocre peut passer avec une bonne mélodie (par exemple "Holydays" de Polnareff... pour citer les plus grands...)
-Un texte excellent ne passera jamais avec une mauvaise mélodie.
-C'est la mélodie qu'on retient, pas le texte : les copains d'abord, de Brassens : métaphores, jeux de mots très subtils sur le thème de la mer, référence bibliques et... citations en latin!!! La mélodie par contre tout le monde la connaît.... Attention, cela n'autorise pas cependant à pondre n'importe quoi comme Goldman.
Pour les paroles : utilisation de synonymes : ça donne force et nuance au texte.
Dico de rimes.
Le minimum pour la "forme"
Et pour le fond... avoir quelque chose à raconter : vécu ou non, peu importe.
Une seule idée par chanson, une seule sous-idée par strophe servant l'idée principale.
L'auditeur doit toujours avoir envie d'écouter votre histoire, il veut savoir la suite.... jusqu'à la chute...
Si l'entrée en matière pose déjà quelques problèmes, la chute est fondamentale. Sans bonne chute, pas de bonne chanson. Désolé d'en revenir encore une fois au maître, mais la chute du gorille de Brassens arrache tout, c'est le couperet de la fameuse guillotine.
La chute d'une chanson a fait l'objet de curieuses rectifications. Dans le déserteur de Boris Vian il y a deux chutes. Les deux derniers vers ont été retouchés.
L'"officielle" :
Si vous me poursuivez
Prévenez vos gendarmes
Que je n'aurai pas d'armes
Et qu'ils pourront tirer
L'officieuse", celle que de loin je préfère :
Si vous me poursuivez
Prévenez vos gendarmes
"que je tiendrai une arme ,
et que je sais tirer ..."
... d'un pacifisme un peu plus virulent.
Hit !
22501
Vie après AF ?
Membre depuis 19 ans
69 Posté le 21/10/2007 à 23:38:32
... mais moins fédérateur.
Je partage en dehors de ceci -qui n'est jamais qu'opinion, au sens le + intéressant du terme- je partage pratiquement toute celle de Roman.
"Pratiquement", dis-je, en ceci que je ne suis absolument pas convaincu de la nécessité de l'usage d'un quelconque dictionnaire de rimes. Lequel, à mon sens, contribuera davantage à dissiper la pensée de l'auteur et à l'étioler qu'il ne parviendra à l'aider à la construire.
C'est le seul cadeau que j'ai refusé en toute ma vie, qui ne m'en avait pourtant que rarement accordé autant.
Ce fut peut-être une erreur.
On a déjà celui de se comprendre : n'en demandons pas tant...
Je partage en dehors de ceci -qui n'est jamais qu'opinion, au sens le + intéressant du terme- je partage pratiquement toute celle de Roman.
"Pratiquement", dis-je, en ceci que je ne suis absolument pas convaincu de la nécessité de l'usage d'un quelconque dictionnaire de rimes. Lequel, à mon sens, contribuera davantage à dissiper la pensée de l'auteur et à l'étioler qu'il ne parviendra à l'aider à la construire.
C'est le seul cadeau que j'ai refusé en toute ma vie, qui ne m'en avait pourtant que rarement accordé autant.
Ce fut peut-être une erreur.
On a déjà celui de se comprendre : n'en demandons pas tant...
roman66
4443
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 19 ans
70 Posté le 21/10/2007 à 23:47:26
Citation : Lequel, à mon sens, contribuera davantage à dissiper la pensée de l'auteur et à l'étioler qu'il ne parviendra à l'aider à la construire.
J'ai oublié de dire... un dico de rime accompagné d'un bon petit paquet de recueils de poésies...
Ça fait pas de mal, ça mord pas, ça n'a jamais tué personne contraiment à ce que beaucoup pense.
Ta phrase peut aussi ouvrir un très très long débat... J'utilise un dictionnaire de rimes virtuel, et je n'ai vraiment pas l'impression que ça m'égare, au contraire, c'est une source supplémentaire d'inspiration...
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