Oui je sais les modes encore...
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DiZ69
3827
Squatteur·euse d’AF
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Sujet de la discussion Posté le 23/11/2011 à 14:39:11Oui je sais les modes encore...
Bon je sais que le sujet est constamment abordé, et que cela doit fatiguer beaucoup de monde, je me permet quand meme d'ouvrir un nouveau sujet, afin de favoriser mon angle d'approche..
Une chose, je comprenais pas pourquoi les gens "bloquaient" sur les penta,et s'astraignaient a n'utiliser que 5 notes, il me semble avoir saisie qu'en faite, c'est parcequ'il s'agit d'une porte sur les modes ( puisque le troisieme degré "modale" et la sensible disparaissent et deviennent libre, ce qui permet donc en faire de modifier, la structure de fabrication des gammes (tons, 1/2 tons) et de fabriquer les modes
jusqu'a la je suis dans l'absurde ?
du coup, et la je devient encore plus reloo, Quid de leurs utilisations
si j'ai bien capté le but sera de trouver un mode qui colle bien au niveau structure a l'accord en cours ( tonique, tierce quinte(septieme?)
le net regorge d'exemple je ne ferais pas l'affront de vous demander d'exemple, mais je cherche surtout a comprendre, ne me frapper pas
en faite ce qui m'interresse, ce ne sont pas les notes qui sonnent, mais surtout celles qui ne sonneront pas, lesquelles sont elles en faite, puisque les dissonances peuvent se resoudre, vous avez un cas pratqiue a etudier ?
Je confesse quleque chose que je n'ai pas saisie:
souvent on parle de notes qui vont "klaxonner", en faite se sera la note sur laquelle la gamme du mode est censé resoudre et qui ne correspond pas du tout a une note reele ou a la fondamentale de l'accord ?
Une chose, je comprenais pas pourquoi les gens "bloquaient" sur les penta,et s'astraignaient a n'utiliser que 5 notes, il me semble avoir saisie qu'en faite, c'est parcequ'il s'agit d'une porte sur les modes ( puisque le troisieme degré "modale" et la sensible disparaissent et deviennent libre, ce qui permet donc en faire de modifier, la structure de fabrication des gammes (tons, 1/2 tons) et de fabriquer les modes
jusqu'a la je suis dans l'absurde ?
du coup, et la je devient encore plus reloo, Quid de leurs utilisations
si j'ai bien capté le but sera de trouver un mode qui colle bien au niveau structure a l'accord en cours ( tonique, tierce quinte(septieme?)
le net regorge d'exemple je ne ferais pas l'affront de vous demander d'exemple, mais je cherche surtout a comprendre, ne me frapper pas
en faite ce qui m'interresse, ce ne sont pas les notes qui sonnent, mais surtout celles qui ne sonneront pas, lesquelles sont elles en faite, puisque les dissonances peuvent se resoudre, vous avez un cas pratqiue a etudier ?
Je confesse quleque chose que je n'ai pas saisie:
souvent on parle de notes qui vont "klaxonner", en faite se sera la note sur laquelle la gamme du mode est censé resoudre et qui ne correspond pas du tout a une note reele ou a la fondamentale de l'accord ?
lodeli
596
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 20 ans
251 Posté le 12/04/2012 à 13:22:32
non. c'est en re majeur, avec une gamme de re majeur tout à fait standard
(à moins qu'elle ne se termine sur un degré V - ce qui serait tout à fait original)
(à moins qu'elle ne se termine sur un degré V - ce qui serait tout à fait original)
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boub's
755
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 20 ans
252 Posté le 12/04/2012 à 13:35:36
Non, il y a bien 2 # à l'armure, pour que la lecture soit plus aisée, mais ce début est en sol lydien.
Le repos se fait sur le sol, pas sur le ré, et le sol est en plus de ça sur la partie la plus forte de la mesure.
Pour ce qui est de la fin du morceau, c'est autre chose, ça termine en l'air sur un ré mineur après être passé un peu partout.
Cette gymnopédie fait partie d'un cycle et elle s'enchaine avec la suivante qui est en sol mixolydien au début, d'où le ré mineur de la fin de la première.
La troisième est en La éolien et s'enchaine avec le do Majeur final de la deuxième.
Il ne faut pas chercher une forme habituelle de construction tonale, ça n'est pas tonal.
Il ne faut pas non plus chercher une forme habituelle de construction structurelle, ce cycle, commme la musique de Satie en général, est un ovni.
Je suis désolé, mais c'est ainsi.
Bb's
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même la hauteur des notes n'est pas absolue
[ Dernière édition du message le 12/04/2012 à 13:36:52 ]
lodeli
596
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Membre depuis 20 ans
253 Posté le 12/04/2012 à 13:51:23
Citation :
Je suis désolé, mais c'est ainsi.
c'est une interprétation personnelle, ou tu as une référence officielle à donner.
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boub's
755
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 20 ans
254 Posté le 12/04/2012 à 14:06:46
C'est un peu facile, ça....
Cette gymnopédie commence sur accord de Sol Majeur, la 1ere phrase de la mélodie commence sur un accord de sol majeur, elle termine sur un accord de sol majeur, les 38eme et 39eme mesures qui sont celles de la reprise sont un II-V en Sol, incartade tonale en sol lydien, demi cadence pour retourner sur sol majeur, nous sommes donc en sol majeur.
Ca n'a rien d'une interprétation personnelle, c'est juste une analyse logique.
Mais si tu as une autre interprétation, j'achète.
Bb's
Cette gymnopédie commence sur accord de Sol Majeur, la 1ere phrase de la mélodie commence sur un accord de sol majeur, elle termine sur un accord de sol majeur, les 38eme et 39eme mesures qui sont celles de la reprise sont un II-V en Sol, incartade tonale en sol lydien, demi cadence pour retourner sur sol majeur, nous sommes donc en sol majeur.
Ca n'a rien d'une interprétation personnelle, c'est juste une analyse logique.
Mais si tu as une autre interprétation, j'achète.
Bb's
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même la hauteur des notes n'est pas absolue
boub's
755
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Membre depuis 20 ans
255 Posté le 12/04/2012 à 14:07:48
En plus de ça, il suffit de faire marcher ses oreilles.
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même la hauteur des notes n'est pas absolue
logos
1559
AFicionado·a
Membre depuis 22 ans
256 Posté le 12/04/2012 à 16:20:30
Tout à fait passionnant de vous lire mais en tout cas l'analyse n'a pas l'air d'être une science exacte ...
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Anonyme
468
257 Posté le 12/04/2012 à 20:40:08
Nous sommes en ré. Le début du morceau est une cadence plagale. De plus, l'armure est assez claire...
C'est assez flagrant à l'oreille.
C'est assez flagrant à l'oreille.
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mirak63
905
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 18 ans
258 Posté le 12/04/2012 à 20:57:20
c'est du ré majeur pour moi aussi 
c'est surtout la mélodie qui aiguille, car la cadence plagale est assez floue, et c'est l'effet voulu de toutes façons
c'est surtout la mélodie qui aiguille, car la cadence plagale est assez floue, et c'est l'effet voulu de toutes façons
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[ Dernière édition du message le 12/04/2012 à 22:11:39 ]
mirak63
905
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 18 ans
259 Posté le 13/04/2012 à 00:38:04
Citation de lodeli :
Citation :c'est plutôt le fait de s'ancrer, s'immerger dans une couleur modale
ce que je conteste, c'est précisement l'idée d'immersion. je pense qu'il n"y a pas besoin de jouer 5 minutes dans un mode pour dire qu'on joue modal.
je considère que si on joue la phrase do re mi fa# sol, c'est suffisant pour exprimer la couleur lydienne.
donc sur un truc en sol majeur, si tu entends la suite do re mi fa# sol à un moment donné tu vas te dire à tient c'est du do lydien ?
en fait on dirait que dès que tu entends une suite d'intervalles qui te rapelles une gamme que tu as déjà entendue alors hop c'est un mode
En fait tu extraits complètement les trucs du contexte pour y voir des modes, alors qu'un mode c'est pas ça, un mode c'est justement un contexte en lui même.
Je dirais que si par exemple on veut développer son oreille au point de pouvoir relever ce qu'on entend directement sur papier, sans instrument, ou bien lire une partition et entendre ce qu'il y a, ça peut être une technique qui sert, en fait tout les moyens sont bons, c'est pas le problème
C'est comme par exemple utiliser les 2 premières notes d'une mélodie pour reconnaitre les intervalles.
l'intervalle au milieu d'une mélodie t'évoquera peut être le premier intervalle d'une mélodie qui t'as servie à apprendre l'intervalle en question, et la mélodie qui va avec, mais l'intervalle en lui même n'évoque eventuellement la mélodie que parceque tu as appris à reconnaitre l'intervalle de cette façon.
normalement tu ne devrais pas avoir de telles évocations aussi systématiques qui viennent en fait interférer avec le sens réel de la mélodie initiale
tu vois ce que je veux dire ?
pas sur, mais comme personne répondait je tente un truc
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[ Dernière édition du message le 13/04/2012 à 00:39:25 ]
newjazz
8742
Je poste, donc je suis
Membre depuis 20 ans
260 Posté le 13/04/2012 à 00:59:49
Citation de mirak63 :
Si je dis par exemple que "la sous dominante sonne pareil en do majeur et en sol majeur", c'est pour souligner que comme dans un cas c'est fa et dans l'autre c'est do, alors c'est qu'il y a quelque chose de similaire à entendre qui n'est pas lié à la hauteur absolue de la note.
tout dépend de ce que tu donnes comme sens au mot sonorité.
C'est bien ce que je disais, tu confonds sonorité de la note et fonction de cette même note dans la structure globale d'un morceau.
La sonorité d'une note SEULE reste la même, quelle que soit la tonalité ou le mode employés.
Un Fa reste un Fa, un Si reste un Si, etc.
L'interaction avec les autres notes de la gamme va donner un sens spécifique à chaque note, mais en aucun cas modifier sa sonorité!!
Exemple con: quand j'étais petit et que j'entendais une gamme majeure, je croyais que c'était forcément une "do majeur", simplement parce que c'est la première qu'on apprend en général, et que mon cerveau se laissait tromper par le fait que les rapports entre les degrés de la gamme entendue étaient les mêmes que les rapports existants entre les degrés de do majeur.
Les RAPPORTS entre les degrés sont identiques entre 2 gammes ou modes du même type, pas les NOTES porteuses de ces degrés.
Si tu ne fais pas la différence à l'écoute, c'est que ton cerveau se laisse berner, et que ton oreille mérite d'être encore affinée.
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boub's
755
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 20 ans
261 Posté le 13/04/2012 à 07:31:43
Citation :
Tout à fait passionnant de vous lire mais en tout cas l'analyse n'a pas l'air d'être une science exacte
c'en est même loin !
Citation :
De plus, l'armure est assez claire...
ça, ça veut rien dire du tout. Prends l'armure de so what, puisqu'on en parlait, et dis moi qu'elle est assez claire... rien à la clef, je suis en do majeur.... ça marche pas.
Si tout le monde entend du ré majeur, je suis bien obligé de me rendre, même si je n'en démordrai pas, mais si on m'avait dit un jour qu'on me soutiendrai que la première gymnopédie n'est pas en Sol Lydien, ça m'aurait doucement fait rigoler ! D'ailleurs, j'en rigole encore !
Bb's
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même la hauteur des notes n'est pas absolue
Anonyme
468
262 Posté le 13/04/2012 à 08:05:01
Ça n'est pas une science exacte, mais il existe des outils d'analyse autour desquels se fait un consensus...
Comment ça : « ça veut rien dire du tout ». So what est un morceau en ré dorien. Ton ré dorien il vient d'où ? De sa gamme mère ! Quelle est-elle ? Do majeur (2e degré). Rien à la clé. CQFD.
Ton erreur, avec cette Gymnopédie, vient du fait que tu veux utiliser des outils d'analyse inappropriés. Le début du morceau est un environnement vertical et tonal. La plage modale dans ce morceau existe, mais elle est plus loin.
Comment ça : « ça veut rien dire du tout ». So what est un morceau en ré dorien. Ton ré dorien il vient d'où ? De sa gamme mère ! Quelle est-elle ? Do majeur (2e degré). Rien à la clé. CQFD.
Ton erreur, avec cette Gymnopédie, vient du fait que tu veux utiliser des outils d'analyse inappropriés. Le début du morceau est un environnement vertical et tonal. La plage modale dans ce morceau existe, mais elle est plus loin.
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lodeli
596
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 20 ans
263 Posté le 13/04/2012 à 11:07:49
Citation :
tu vois ce que je veux dire ?
bien sur, je comprends ce que tu veux dire.
il y a une chose qu'un ne peut pas rejeter : musique modale et gammes modales sont totalement liées.
après, il n'y a pas de regles officielles pour definir dans quel contexte on peut parler de musique modale ou non.
on peut rester dans l'esprit du passé ( à l'image du chant grégorien). personnellement je considere que la conception moderne du modal peut s'exprimer tres localement (juste sur une phrase). et de nombreuses musiques actuelles reposent sur ce principe (jazz fusion par exemple) . on peut etre d'accord ou pas, mais on ne peut pas dire que c'est faux, car ça correspond au principe technique fondamental de la modalité.
voici un exemple interessant : il s'agit de la musique du film "le distrait" de Vladimir Costa.
c'est du re majeur bien tonal. pourtant la premiere phrase sur un accord de re commence par
la sol# fa#.
c'est donc du re lydien. personnellement, quand j'entends ça, je me dis "tiens c'est du lydien". et c'est tout.
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mirak63
905
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 18 ans
264 Posté le 13/04/2012 à 11:17:45
Citation de newjazz :
Citation de mirak63 :Si je dis par exemple que "la sous dominante sonne pareil en do majeur et en sol majeur", c'est pour souligner que comme dans un cas c'est fa et dans l'autre c'est do, alors c'est qu'il y a quelque chose de similaire à entendre qui n'est pas lié à la hauteur absolue de la note.
tout dépend de ce que tu donnes comme sens au mot sonorité.
C'est bien ce que je disais, tu confonds sonorité de la note et fonction de cette même note dans la structure globale d'un morceau.
déjà tu ne lis pas les messages auxquels tu réponds
je ne confonds pas sonorité de la note et fonction
je dis clairement que la fonction constitue en elle même une sonorité
Citation de newjazz :
La sonorité d'une note SEULE reste la même, quelle que soit la tonalité ou le mode employés.
la sonorité d'une fonction est la même quelque soit la tonalité
Citation de newjazz :
Un Fa reste un Fa, un Si reste un Si, etc.
parceque tu parles de la sonorité de la note, alors que je parle de la sonorité de la fonction
Tu sais pourquoi le tempérament égal a été inventé ?
C'est parceque suivant la tonalité on a une tendance naturelle à ne pas donner les mêmes hauteurs aux notes.
Par exemple un piano accordé en do majeur, et non en tempérament égal, et bien on ne pourrait quasiment jouer que en do majeur.
Les autres tonalités sonneraient trop fausses.
Donc le compromis a été le tempérament égal.
Sur un instrument non tempéré on va avoir tendance justement à ajuster la hauteur, la plupart du temps inconsciement, suivant la fonction, donc même en soit dire qu'un si reste strictement si à la même hauteur absolue, ça sera strictement vrai quasiment que sur un piano.
Citation de newjazz :
L'interaction avec les autres notes de la gamme va donner un sens spécifique à chaque note, mais en aucun cas modifier sa sonorité!!
c'est l'interaction avec le centre tonal plus qu'avec les autres notes qui donne la fonction
La dominante en do majeur sonne pareil que la dominante en sol mineur
pourquoi ?
Parceque c'est la dominante, c'est la même fonction.
C'est juste que tu donnes une définition étroite au terme de sonorité et que tu décides de restreindre ce mot uniquement aux hauteurs absolues.
Citation de newjazz :
Exemple con: quand j'étais petit et que j'entendais une gamme majeure, je croyais que c'était forcément une "do majeur", simplement parce que c'est la première qu'on apprend en général, et que mon cerveau se laissait tromper par le fait que les rapports entre les degrés de la gamme entendue étaient les mêmes que les rapports existants entre les degrés de do majeur.
et bien, ce n'est pas faux en soit vu que c'est le principe même de la technique du do mobile !
Le principe est de considérer que quelque soit la hauteur absolue, la tonique est toujours nommée do.
Le but est de mettre l'accent sur la reconnaissance de la fonction.
C'est très utilisé dans les pays anglosaxons, y compris au conservatoire, et c'est la base de la méthode Kodaly.
C'est en fait même comme ça que la solmisation était utilisée à l'origine même en France, jusqu'a ce qu'il soit décidé de la rendre fixe.
mais le principe sous jacent est le même, une fois que tu as compris do majeur, il reste plus qu'a apprendre la transposition
Citation de newjazz :
Les RAPPORTS entre les degrés sont identiques entre 2 gammes ou modes du même type, pas les NOTES porteuses de ces degrés.
Si tu ne fais pas la différence à l'écoute, c'est que ton cerveau se laisse berner, et que ton oreille mérite d'être encore affinée.
non c'est que je distingue clairement sonorité d'une note, et sonorité de la fonction
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[ Dernière édition du message le 13/04/2012 à 11:19:38 ]
mirak63
905
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Membre depuis 18 ans
265 Posté le 13/04/2012 à 11:29:10
Citation de lodeli :
Citation :tu vois ce que je veux dire ?
bien sur, je comprends ce que tu veux dire.
il y a une chose qu'un ne peut pas rejeter : musique modale et gammes modales sont totalement liées.
après, il n'y a pas de regles officielles pour definir dans quel contexte on peut parler de musique modale ou non.
on peut rester dans l'esprit du passé ( à l'image du chant grégorien). personnellement je considere que la conception moderne du modal peut s'exprimer tres localement (juste sur une phrase). et de nombreuses musiques actuelles reposent sur ce principe (jazz fusion par exemple) . on peut etre d'accord ou pas, mais on ne peut pas dire que c'est faux, car ça correspond au principe technique fondamental de la modalité.
Bah non, tu te trompes, en disant que c'est du modal tu usurpes le principe fondamental de la modalité.
Le principe fondamentale de la modalité c'est plus de considérer que le mode dorien est l'équivalent de ce qu'est le mode majeur pour la tonalité majeure.
Toi tu vois le mode dorien comme imbriqué DANS la tonalité majeure alors que c'est pas ça, c'est justement un équivalent DE la tonalité majeure, avec ce que ça entraine comme notion de durée et de fonction, sauf qu'on y applique pas les principes de mouvement de la dominante vers la tonique etcetera.
Pour toi la modalité c'est comme si on enchainait 3 chants grégorien dorien myxolidien ionien à l'intérieur d'un II V I en tonal, mais la notion de modalité porte pas sur des trucs aussi isolés, c'est quelque chose de plus global.
en fait le principe de modalité avec changement de modes sur des changements d'accords a été utilisé sur par exemple Flamenco Sketches sur Kind Of Blue, et biensur so what
où là réellement sur la partition il était indiqué jouer telle section en dorien, telle section en phrygien etcetera.
Là c'est vraiment des modulations.
En fait McLaughlin par exemple à tendance à faire comme ça, ou scofield, ou gambale, on peut voir des vidéos pédagogiques ou ils l'expliquent.
Mais ils font ça surtout sur des morceaux qui s'y pretent.
A l'inverse toi tu veux faire ça PARTOUT, même sur un truc comme Hey Joe, et tu sembles pas réaliser que c'est pas du tout ce qui va permettre de jouer quelque chose qui reste dans l'esprit, et qui va sonner dans l'esprit.
En fait c'est le problème, tu t'en fou que ça sonne pas vraiment dans l'esprit et adapté aux morceau original, donc à partir de là tu t'en fou du principe de fonctionnement réel.
C'est comme si tu disais tiens je vais compléter une aquaralle en utilisant des stabilos jaune et rose.
ha bah oui forcément on peut le faire, en pensant comme ça c'est sur qu'on peut tout faire et que tout est possible !
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[ Dernière édition du message le 13/04/2012 à 11:45:58 ]
newjazz
8742
Je poste, donc je suis
Membre depuis 20 ans
266 Posté le 13/04/2012 à 11:44:46
Citation de mirak63 :
déjà tu ne lis pas les messages auxquels tu réponds
je ne confonds pas sonorité de la note et fonction
je dis clairement que la fonction constitue en elle même une sonorité
C'est bien pour ça que je dis que tu confonds la sonorité et le sens!
S'il y en a un qui me semble ne pas lire les messages, c'est bien toi...
Citation :
C'est juste que tu donnes une définition étroite au terme de sonorité et que tu décides de restreindre ce mot uniquement aux hauteurs absolues.
Non, j'en donne une définition précise, c'est tout.
Ce qui m'évite de me perdre dans des pseudo-explications vaseuses de trois pages comme les tiennes, où tu retournes constamment tes arguments histoire de prouver que tu as raison.
0
lodeli
596
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 20 ans
267 Posté le 13/04/2012 à 11:47:20
Citation :
Bah non, tu te trompes, en disant que c'est du modal tu usurpes le principe fondamental de la modalité.
s'il te plait, arrete de dire "tu te trompes" à chaque fois que quelqu'un n'a pas le meme avis que toi.
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mirak63
905
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 18 ans
268 Posté le 13/04/2012 à 11:47:27
Citation de newjazz :
Citation de mirak63 :déjà tu ne lis pas les messages auxquels tu réponds
je ne confonds pas sonorité de la note et fonction
je dis clairement que la fonction constitue en elle même une sonorité
C'est bien pour ça que je dis que tu confonds la sonorité et le sens!
S'il y en a un qui me semble ne pas lire les messages, c'est bien toi...
Citation :
C'est juste que tu donnes une définition étroite au terme de sonorité et que tu décides de restreindre ce mot uniquement aux hauteurs absolues.
Non, j'en donne une définition précise, c'est tout.
Ce qui m'évite de me perdre dans des pseudo-explications vaseuses de trois pages comme les tiennes, où tu retournes constamment tes arguments histoire de prouver que tu as raison.
j'ai édité un truc mais je me rappelle plus ce que c'était avant
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[ Dernière édition du message le 13/04/2012 à 11:59:40 ]
newjazz
8742
Je poste, donc je suis
Membre depuis 20 ans
269 Posté le 13/04/2012 à 11:56:32
Tes arguments sont clairs mais partent d'un postulat de base flou: ta définition de la sonorité.
Tu veux absolument lui faire englober à la fois la hauteur absolue de la note et la fonction.
Ben non, désolé, j'en reste à ma définition "étroite", comme tu l'appelles, mais qui me permet de ne pas tout mélanger comme tu le fais.
Et je n'ai pas besoin d'un argumentaire de trois pages derrière pour essayer de me justifier.
Maintenant, excuse-moi, mais je préfère aller faire de la musique, je te laisse faire du sophisme.
Tu veux absolument lui faire englober à la fois la hauteur absolue de la note et la fonction.
Ben non, désolé, j'en reste à ma définition "étroite", comme tu l'appelles, mais qui me permet de ne pas tout mélanger comme tu le fais.
Et je n'ai pas besoin d'un argumentaire de trois pages derrière pour essayer de me justifier.
Maintenant, excuse-moi, mais je préfère aller faire de la musique, je te laisse faire du sophisme.
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mirak63
905
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 18 ans
270 Posté le 13/04/2012 à 12:00:45
Tu choisis de rester borné à la définition en science phyisique du terme, alors que je me sers du terme pour expliquer quelque chose
Le but de l'utilisation du terme sonorité est pour expliquer que la fonction ça se perçoit à l'écoute.
le but est justement d'expliquer ce qu'est la fonction, par analogie
la limitation que tu imposes reviendrait à vouloir expliquer la fonction en partant du principe que celui à qui on explique comprend déjà ce qu'est la fonction
après on peut surement expliquer différement, bah propose, au contraire
Le but de l'utilisation du terme sonorité est pour expliquer que la fonction ça se perçoit à l'écoute.
le but est justement d'expliquer ce qu'est la fonction, par analogie
la limitation que tu imposes reviendrait à vouloir expliquer la fonction en partant du principe que celui à qui on explique comprend déjà ce qu'est la fonction
après on peut surement expliquer différement, bah propose, au contraire
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[ Dernière édition du message le 13/04/2012 à 12:09:28 ]
newjazz
8742
Je poste, donc je suis
Membre depuis 20 ans
271 Posté le 13/04/2012 à 12:00:49
Citation :
le but de l'utilisation du terme sonorité est pour expliquer que la fonction ça se perçoit à l'écoute
Croisement de post avec ton "edit".
Oui, mais la sonorité, ce sont les ondes sonores qui parviennent à ton cerveau (les ondes d'un mi bemol restent les ondes d'un mi bemol, j'insiste!), et la fonction, c'est ce que ton cerveau va attribuer comme SENS à ces ondes en fonction de ce qu'il a déja entendu auparavant.
Encore une fois: CELA N A RIEN A VOIR!!!
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newjazz
8742
Je poste, donc je suis
Membre depuis 20 ans
272 Posté le 13/04/2012 à 12:07:33
Citation de mirak63 :
le but est justement d'expliquer ce qu'est la fonction par analogie
et toi ce que tu dis revient à vouloir expliquer la fonction en partant du principe qu'on comprend déjà ce qu'est la fonction
Je te dis juste qu'il faut séparer sonorité (la hauteur absolue de la note et rien d'autre), de l'interprétation qu'en fait le cerveau.
Ce qui à mon sens permet une appréhension plus claire de la notion de fonction.
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Anonyme
490
273 Posté le 13/04/2012 à 12:38:05
Citation :
So what est un morceau en ré dorien. Ton ré dorien il vient d'où ? De sa gamme mère ! Quelle est-elle ? Do majeur (2e degré).
Sa gamme mère n'est pas C majeur (ionien) mais en fait F lydien donc il est VI degré.
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[ Dernière édition du message le 13/04/2012 à 12:39:07 ]
Anonyme
468
274 Posté le 13/04/2012 à 14:23:45
F Lydien n'est pas une gamme mère... puisque c'est un mode (qui vient lui aussi de Do majeur). Réfléchis : tu confonds gammes et modes.
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mirak63
905
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 18 ans
275 Posté le 13/04/2012 à 14:59:11
Citation :
Oui, mais la sonorité, ce sont les ondes sonores qui parviennent à ton cerveau (les ondes d'un mi bemol restent les ondes d'un mi bemol, j'insiste!), et la fonction, c'est ce que ton cerveau va attribuer comme SENS à ces ondes en fonction de ce qu'il a déja entendu auparavant.
Encore une fois: CELA N A RIEN A VOIR!!!
Quand tu penses à la marseillaise ton cerveau émets des ondes d'un mi bémol ?
Citation :
Je te dis juste qu'il faut séparer sonorité (la hauteur absolue de la note et rien d'autre), de l'interprétation qu'en fait le cerveau.
Ce qui à mon sens permet une appréhension plus claire de la notion de fonction.
Je suis bien entendu d'accord avec la distinction entre hauteur absolue d'une note et sa fonction.
Mais je ne peux me résoudre à exclure totalement le terme de sonorité, et je vais expliquer pourquoi, et ça te paraitra peut être plus clair pourquoi ça me parait avoir une pertinence de l'utiliser.
Si une note possède une fonction, c'est parcequ'elle est envisagée dans un rôle par rapport au centre tonal.
Ce rôle est en fait le degré de tension que possède cette note par rapport au centre tonal.
Pour reprendre l'image du jokari, la tension en question c'est en fait la tension de l'élastique de la balle de jokari.
Et en fait cette tension se matérialise concrètement tout simplement par l'intervalle que fait la note en question avec la note qui a le rôle de tonique.
(à ceci près qu'en musique c'est un elastique bizarre dont la tension varie différement suivant la distance)
C'est pour ça que parler de sonorité pour la fonction ne me choque pas, car dans la pratique, si on veut reconnaitre la fonction dominante, il faut au moins savoir entendre un intervalle de quinte. ( et la tonique )
Donc comment on reconnait la tonique ? bah ça sonne comme l'intervalle d'unisson, tension zéro, balle de jokari immobile au sol
donc on me diras ha mais l'intervalle en question il est pas tout le temps joué, c'est pas comme un intervalle harmonique ou deux notes sont jouées en simultané, ou un intervalle mélodique dont les notes sont suffisamment consécutives pour qu'on puisse faire le rapprochement.
Alors, oui, voilà, la fonction c'est comme une sorte de super intervalle, qui se matérialise à distance et sur une durée longue, qui peut être la durée d'un morceau, ou jusqu'à la prochaine modulation si il y en a une.
pour ma part j'ai appris à reconnaitre la fonction comme ça
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[ Dernière édition du message le 13/04/2012 à 15:00:57 ]
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