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réactions au dossier [Bien débuter] Les gammes et les modes

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Sujet de la discussion [Bien débuter] Les gammes et les modes
Les gammes et les modes
Il y a parmi vous, je le sais, des musiciens certes talentueux, mais que l’aspect théorique de la musique a toujours un peu rebuté. Il y en a d’autres qui ont suivi un parcours classique, mais ont laissé tomber le solfège dès qu’ils en avaient appris assez pour pouvoir déchiffrer une partition.

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Accepter qu'on n'sait pas, c'est déjà l'premier pas.

 

MUSICIENS ET PUBLIC, PROTEGEZ VOS OREILLES!

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151
Je crois avoir bien compris @wellsa, que newjazz s'adresse ici à des personnes désireuses de s'initier aux principes de l'harmonie tonale...
Et il vient aussi de nous dire que différentes façons de "théoriser" (les principes) peuvent ne pas être incompatibles...
Ceci dit, pour ma part, je n'ai aucune théorie propre à exposer ! Il ne s'agissait pour moi que de proposer différents éclairages pédagogiques. (Après, chacun voit si cela lui est utile ou non, selon les circonstances.)
...

"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... "  (Montaigne / Essais I / chap L)

http://patrickg75.blogspot.fr/

https://patrickg.bandcamp.com/

 

152
Citation @wellsa : "Sachant que la finalité pour un musicien ayant énormément pratiqué qu'il n'y a plus à la fin de mode, tonalité....."

Je suis désolé mais je ne suis pas parvenu à comprendre ce que tu voulais (me) dire ?
...
Ah... peut-être ceci : que le fin du fin pour un musicien expérimenté, c'est (quand il joue ou compose) de ne plus avoir à se soucier de ces aspects théoriques ?
J'ai bien compris ?

"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... "  (Montaigne / Essais I / chap L)

http://patrickg75.blogspot.fr/

https://patrickg.bandcamp.com/

 

153
16 Pages plus tard :bravo:

[ Dernière édition du message le 30/07/2015 à 07:02:49 ]

154
Citation :
16 Pages plus tard


Moi, ça fait 11 pages, mais c'est long quand même...!!

:(((

   moi, j'ai pas d'blé mais j'ai du son...

155
Et bé! quel débat!!! je pensais pas que ca pouvait déchainer autant les passions! Vous me direz moi aussi j'ai lu...et si toi aussi tu as été courageux , tu seras peut être récompenser.
L'article ainsi titré : bien débuter : les gammes et les modes commence par un bref rappel sur les intervalles et débouchent rapidement sur une présentation des modes majeur et mineur. après avoir nommé les intervalles et donner leur compositions en intervalles...
J'aimerai quand même préciser des petites choses tout de même.

La notion d'intervalle: d'une façon générale l'intervalle désigne l'écart entre deux valeurs. Ici on parlera d'intervalle de hauteur, pour ne pas confondre avec des intervalles de temps, ou autre. Il est quand même utile de préciser qu'un intervalle possède 2 bornes: une supérieure et inférieure. La taille d'un intervalle représente la différence entre les deux valeurs.
Si on applique à la réalité sonore : vous entendez une note, puis une deuxième. Vous avez entendu un intervalle. Vous entendez 3 notes, alors vous entendez deux intervalles...etc. L'intervalle c'est la différence de hauteur.
Si j'entends deux fois la même note, il n'y a pas de différence...l'intervalle vaut 0. Les musiciens disent c'est un unisson.
Si j'entends une note plus aigu. On dira l'intervalle est ascendant.
SI j'entends une note plus grave. Il sera descendant.
Les intervalles se comptent. L'octave a été divisé en douze parties. Ainsi, si nous jouons le nombre de son entre le do et son octave supérieure. Nous entendrons 13 sons, le dernier étant l'octave du premier.
C'est exactement comme sur le cadran d'une horloge. Si vous mettez le do à 1heure du matin son octave sera à 13h. Et il en sera de même des autres heures...heu notes... ainsi le ré qui est 3h se retrouvera à 15h. Cette suite de note s'appelle échelle chromatique.

Gamme c'est pas terrible perso je trouve, ca me fait penser à une gamme de bagnole ou de casserole. Scale échelle...car on monte et on descends sur une échelle de hauteur régulière...chaque barreau est une note, l'espace entre les barreaux est un intervalle. Les notes sur les portées sont les barreaux, ou les bornes...moi je vois l'intervalle quand je lis ca me parle plus.ainsi la note sur la ligne du dessus c'est une tierce...aprés de quel note...bah de celle d'ou je viens...c plus facile pour lire transposer.

Dans ce système le nombre d'intervalles est forcement limité. C'est pour ca qu'a force de les entendre on fini par les reconnaitre. Et comme toute chose qu'on aime reconnaitre, on fini par les nommés. Il y a bien sur une nomenclature usuel des intervalles. On parle d'unisson, de seconde de tierce de quarte de quinte de sixte de septième; octave pour faire comme les belges et se rappeler du moyen age, la neuvième, la 10ème la 11ème la 12ème la 13ème. voila on a fait le tour. Après ces intervalles peuvent être altérés d'un ou demi ton vers le bas, on entendra alors quarte augmenté, ou quinte diminué suivant qu'on accidente la note d'arrivée plus grave ou plus bas.
Donc votre échelle chromatique... chromatique car ca vient du mot couleur, chroma c l'échelle ou il y a tous les tons...toutes les couleurs de sons pour faire votre musique...déja que c'est compliqué il nous ont mis des mots de peintre aussi.
Mais quand on joue un petit peu avec les notes comme ca on sélectionne très vite des petits groupes.et parfois y a des groupes ils marchent mieux que d'autres. Alors bien souvent juste 3 notes ca suffit...bah oui y a le rythme...allez 4 allons jusqu'a 8...et la parmi c premier réservoir de son , on choisit une petite série et souvent......et on va plus compter dans l'échelle de 12...on va compter dans notre nouvelle série de son choisi parmi les 12. C'est un peu ça le diatonisme.

Alors les anciens il en ont pris 8 ils les ont appellé do ré mi fa sol la si do ... de là on pourra refaire le même raisonnement...et voir qu'il y a du mineur et du majeur...pour faire correspondre. Car les échelles qui ont été choisi ne sont pas toujours symétrique...et du coup les écarts entre les notes sont pas constants. Il y a des tierces plus petites que d'autres..etc.. C'est ce qu'on entend en fait. pas besoin de triste ou joyeux...y a un son plus loin que l'autre.

Tout ceci prends de sens qu'en explorant les sons...les explication ok c pour après...faut pas faire le chemin à l'envers...Bien sur la terminologie est importante... pour communiquer entre musicien surtout. Quand on sait de quoi on parle s'est plus simple pour tout le monde et on avance avec plus de sérénité.
bien entendre ses intervalles ca met du temps..La théorie si elle ne vous sert pas à mieux comprendre ce que vous entendez alors elle vous sert à rien.. il faut les relier à des themes qu'on connait (exemple all of me quarte descendante). et savoir les nommer, c'est comme ca q'on peut finir par les reconnaitre immédiatement d'oreille. C'est un apprentissage, meme pour ceux qui ont l'oreille absolu, pour les autres sa passent par chanter reproduire, essayer de comprendre son oreille...sa perception. Mais ca en vaut vraiment la chandelle... a la fois dans l'écoute de la musique elle même et aussi dans sa pratique.

Rien ne vaut  la vie.

156
Penses à un éditeur doubop :bravo:

PS : J'ai rien lu icon_facepalm.gif (désolé)

Bon je tiens à rappeler le titre du topic :
Bien débuter !

BIEN DEBUTER !!!

En attendant là suite je me retourne vers du Luchini, mes Hommages...

[ Dernière édition du message le 31/07/2015 à 21:27:47 ]

157
@doubop

Merci de ton intervention.

A mon tour de clarifier 2-3 petites choses.

La présente série d'articles vise à donner des outils intellectuels - j'insiste sur ce mot - simples aux gens qui ont déjà tâté d'un instrument et qui se sont déjà sentis frustrés de ne pas avoir ces fameux outils intellectuels pour écrire leur propre musique ou simplement mieux comprendre celle qu'ils jouent.

Il n'y a pas une façon "à l'endroit" et une façon "à l'envers" d'enseigner la musique.

Il y a juste des manières de fonctionner différentes, des enseignants et des apprenants différents (eh oui, certains ont besoin d'avoir une "vision" intellectuelle des choses avant de les entendre, alors que d'autres non).

Il y a surtout une chose que l'on ne doit pas oublier: le cerveau, dans ce domaine comme dans d'autres, additionne les expériences, elles ne s'annulent pas, elles se complètent.

Que tu n' aimes pas le terme de "gamme" c'est ton droit le plus entier, mais l'idée n'est pas non plus de paumer les lecteurs avec des mots que je jugerais plus jolis. ;-)

Accepter qu'on n'sait pas, c'est déjà l'premier pas.

 

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Patrick_g75 il y a un temps pour la theorie, l'étude de l'harmonie, puis la composition, puis l'improvisation, puis le développement de tout cela. Après il y a ton esprit qui va sortir de ces règles totalement déconnecté pour s'affranchir dans un mode ou il n'y a plus de barrière. Mais la bien sûr ce n'est pas le sujet que AF présente.
Wells 9
159
@newjazz
non ce n'est pas que je n'aime pas le mot...c'est une petite astuce mnémotechnique pour faire comprendre l'idée d'échelle...Une gamme désigant une série..je trouve que c'est imprécis. Le plus important c'est de faire le lien mental entre la gamme et l'échelle....par analogie, avec l'anglais.
qui plus est je suis d'accord y a pas d'à l'endroit d'à l'envers...y a juste des voies qui mènent au même point...le son.

Rien ne vaut  la vie.

160

Là je suis d'accord avec toi.

Accepter qu'on n'sait pas, c'est déjà l'premier pas.

 

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161
Un truc qui me plaît bien dans l'approche (un peu verbeuse, certes) de doubop, c'est de partir de la gamme chromatique tempérée, et d'y sélectionner un certain nombre d'intervalles (et donc de notes qui deviennent ainsi des degrés) pour construire des gammes ayant un certain "caractère".

C'est contraire à l'approche classique, qui part de la gamme diatonique majeure "tombée du ciel" et qui considère les chromatismes comme des accidents ou des enrichissements. Mais bon, on a nommé les notes et les intervalles (et mis les intervalles païens au bûcher) plusieurs siècles avant d'avoir inventé le clavier bien tempéré ...

J'ai vu par ailleurs une manière de nommer les 12 notes de la gamme chromatique :
do di ré ri mi fa fi so si la li ti do (pour les dièses)
do ra ré me mi fa se so le la te ti do (pour les bémols)
C'est intéressant car ca remet toutes les tonalités sur un pied d'égalité, en supprimant les altérations puisqu'elles ont maintenant un nom qu'on peut chanter. La notion reste puisque les "touches noires" ont deux noms, mais il suffirait d'en choisir un seul. Ca reste presque compatible avec les noms traditionnels, avec l'exception du Si qui devient Ti.
Et puis la notion de ton devient obsolète, il suffit de compter en demi-tons. D'ailleurs il faudrait un nouveau nom plus court pour le demi-ton tempéré : je propose le "zblürf", c'est neutre et facile à prononcer. ;)
162
doubop, je suis d'accord sur tout ou presque... aimant les dits-sons-anses linguistiques ennemies et alliées de la musique ... je ne suis pas d'accord concernant la mise au rebut du mot gamme... qui vient de "gamma " désignant le ...G... Sol ... soleil comme point de référence... c'est brillant ! maintenant c'est vrai qu'étymologiquement parler d'une gamme autre que sol finalement est biaisé , mais alors on pourrait dire que chaque tonique devient un soleil central... ( mis à la musique car, muse, les mots musées m'usaient ) .. échelle c'est lourd et casse gueule, le mot échelle me fait trébucher :) scale ça le fait !


(fin des dérapages , peut être pas si éloignés du vrai d'ailleurs, cf théorie de chailley et viret sur gui d arezzo , waaaaaho ...):-D

"Oh ! le moucheron enivré à la pissotière de l'auberge, amoureux de la bourrache, et que dissout un rayon !" (AR)

[ Dernière édition du message le 01/08/2015 à 19:43:19 ]

163

@Jimbass, l'approche que tu signales ici est très... stimulante. Elle est justifiée par une question tout à fait sérieuse : comment noter les douze notes de la série chromatique (entendues comme devant toutes avoir une importance égale) alors que toute la notation a été conçue pour servir à un système ("tonal") qui repose tout entier sur un principe parfaitement contraire à celui de cette égalité : i.e. sur une sélection (ordonnée, non arbitraire) de sept notes parmi ces douze, et qui doivent, chacune d'elles (pour que le système fonctionne), constituer ces "degrés" - fortement hiérarchisés - dont Newjazz à clairement exposer les nomenclatures.

Ce qui peut gêner, par contre, dans la façon dont tu présentes la question, c'est qu'elle laisse croire que la gamme diatonique est "tombée du ciel". Bien sûr il n'en est rien. Mais détailler les tenants et aboutissants de sa conception, de sa parfaite et nécessaire logique (logique musicale)... cela nous entraîne encore trop loin des "bases" ... Et puis je ne voudrais pas être trop verbeux !

(Ceci dit, on ne peut bien comprendre le "comment" si on ne comprend pas le "pourquoi")

A part ça, à celui qui pourra chanter en zblürf, un grand avenir est promis !
;)

"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... "  (Montaigne / Essais I / chap L)

http://patrickg75.blogspot.fr/

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164
Merci patrick_g75 de t'intéresser à ce que je raconte ;)
Je tiens quand même à préciser que je ne cherche pas à nier l'intérêt du système diatonique, ou de la hiérarchie des degrés dans une gamme.

Je pense que les 12 toniques sont à égalité (en tempérament égal bien sûr), et donc les gammes construites avec aussi. Et je pense que la notation qui s'appuie sur la gamme diatonique de do, et qui donc introduit des dièses, des bémols et des touches noires pour tout le reste, ajoute une complexité dans l'écriture et la compréhension de la musique qui n'existe pas dans le phénomène acoustique.
Certes il y a des raisons historiques, mais c'est pas parce qu'on a fait comme ca pendant des siècles avant de développer la physique associée, que ca aide à comprendre.

Quant au système tonal (d'ailleurs ce nom est bizarre, ca sous-entend qu'en dehors de ca la musique est forcément atonale et donc fausse), il ne "tombe du ciel" que dans la manière traditionnelle de l'enseigner. C'est justement parce je n'ai jamais vu expliqué le "pourquoi" mais seulement le "comment" et surtout le "c'est comme ca" que je n'ai pas du tout accroché au solfège à l'école. Et je suppose que je ne suis pas le seul ...
On commence par dire aux enfants "la musique, c'est do ré mi fa sol la si do" et ensuite on reste coincé avec ca. Le fait qu'on construit un système de manière à produire des rapports de fréquences harmonieux, et que les noms des notes, les lignes des portées et même la manière dont sont construits les instruments découlent de ca, est passé sous silence. Sauf peut-être en licence de musicologie ? Ca me semble pourtant très important pour comprendre ledit système, sans ca on ne peut que l'apprendre bêtement par cœur.
Et dans le même temps, je n'ai pas vu de prof de musique capable d'expliquer que si les accords de quinte sont quasiment les seuls qui sonnent bien sur une guitare électrique avec une grosse disto, c'est parce que les produits d'intermodulation de la fondamentale et la quinte tombent justement sur leurs harmoniques réciproques.

Bon, je vous laisse, c'est l'heure de mon cours de kobaïen.

[ Dernière édition du message le 02/08/2015 à 01:40:37 ]

165
166
x
Hors sujet :
[bien FLOODER] icon_facepalm.gif
167
Merci sobotonoj, on a bien compris. Mais justement, je suis débutant en harmonie. Je suis infoutu de lire une partition, je ne joue presque que des power-chords.
Et je pense que les commentaires sur l'intro d'une série Bien Débuter sur le sujet est le bon endroit pour parler de la manière de l'enseigner. Je comprends plein de choses ici, des fois même le fait de les écrire, je fais des liens entre des concepts que j'ai découverts en autodidacte mais sans avoir la vue globale.
Apprendre sans comprendre.

Je pourrais créer un sujet dans Théorie Musicale (enfin, quand je me sentirai un peu plus à l'aise avec les grands principes) mais je me ferais lyncher par les théoriciens "qui ont toujours fait comme ca", et que je critique justement pour cette raison.
168
Citation de Jimbass :
Merci patrick_g75 de t'intéresser à ce que je raconte ;)

.........

Et je pense que la notation qui s'appuie sur la gamme diatonique de do, et qui donc introduit des dièses, des bémols et des touches noires pour tout le reste, ajoute une complexité dans l'écriture et la compréhension de la musique qui n'existe pas dans le phénomène acoustique.
........
Bon, je vous laisse, c'est l'heure de mon cours de kobaïen.


Oh! Jimbass, je m'intéresse... parce que c'est intéressant !
:)
C'est aussi très dense, et abordant pas mal
de sujets qui, s'ils sont en relation (la preuve) sont aussi assez distincts. Donc, je ne réponds pas à tout en même temps.
Sur la "complexité" apportée par les altérations ( # et bémol etc.) : en effet cette complexité là n'existe pas dans le domaine acoustique. Mais justement ! Il ne s'agit pas d'acoustique (la Nature) mais de musique (la Culture). Et, dans la "culture" de la tonalité, les altérations ne sont pas une complexité superflue faite rien que pour casser les mignons petons des petits en classe de solfège ! Non, la notation des altérations est une nécessité logique (musicale). Un do # n'est pas un ré bémol. Etc.
...
Bon. A suivre. Moi, maintenant, c'est pas kobaïen, mais brunch !

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169
Citation de patrick_g75 :
Un do # n'est pas un ré bémol.

En tant que fondamentale, si. Ca représente la même fréquence.
En tant que degré d'une gamme, toujours en tempérament égal, je ne vois honêtement pas pourquoi. La note peut avoir une fonction différente (par exemple quinte augmentée ou sixte mineure), mais je ne vois pas de raison pour que ca change son nom. Elle sera jouée de la même façon sur l'instrument.

Citation de patrick_g75 :
Et, dans la "culture" de la tonalité, les altérations ne sont pas une complexité superflue faite rien que pour casser les mignons petons des petits en classe de solfège ! Non, la notation des altérations est une nécessité logique (musicale).

Alors pourquoi je dois me traîner tous ces symboles # quand j'écris en C# ? Pourquoi c'est si compliqué de transposer sur une portée ou un piano, alors que c'est si simple sur une guitare ?

Citation de patrick_g75 :
Moi, maintenant, c'est pas kobaïen, mais brunch !

Bon ap' !
170
Je pense que c'est le bon endroit, pour des personnes très fondamentaliste avec le soflèges, vous avez quel opinion sur les tablatures ? :

exemple1.png

[ Dernière édition du message le 02/08/2015 à 13:25:15 ]

171
Citation de Jimbass :

..................

Quant au système tonal (d'ailleurs ce nom est bizarre, ca sous-entend qu'en dehors de ca la musique est forcément atonale et donc fausse), il ne "tombe du ciel" que dans la manière traditionnelle de l'enseigner. C'est justement parce je n'ai jamais vu expliqué le "pourquoi" mais seulement le "comment" et surtout le "c'est comme ca" que je n'ai pas du tout accroché au solfège à l'école. Et je suppose que je ne suis pas le seul ...
.............



Bon, je continue à m'intéresser. ...
Confidence pour confidence : du temps que j'étais en culotte courte, j'ai subi un soi-disant "enseignement de la musique" qui a failli m'en dégoûter à vie ! (La "théorie" à dose massive avant même d'avoir pratique du moindre flutiau... on voit le genre) Donc, là, je suis de tout coeur avec toi.
Mais c'est pas parce qu'une théorie est enseignée en dépit du bon sens que cette théorie est à jeter.
Confidence n°2 : Pour ma part je ne compose pas selon les principes de la tonalité. C'est juste pour dire que j'ai pas d'actions du côté de Do majeur/Sol septième.
(Et que jamais je n'ai pensé faire une musique "fausse" parce que atonale.
Tout juste pourrait-on dire qu'elle est dissonante. Ce qui n'à rien à voir avec la justesse.
Ici, je ne fais qu'essayer de faire comprendre que ce système "tonal" est, du côté de la cohérence, et tel qu'il est, en béton armé (jusqu'aux dents), et qu'il a été produit par des générations de musiciens pas branquignols - produit par eux, et, bien sûr, POUR eux.

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172
Citation de Jimbass :
Citation de patrick_g75 :
Un do # n'est pas un ré bémol.

En tant que fondamentale, si. Ca représente la même fréquence.
En tant que degré d'une gamme, toujours en tempérament égal, je ne vois honêtement pas pourquoi. La note peut avoir une fonction différente (par exemple quinte augmentée ou sixte mineure), mais je ne vois pas de raison pour que ca change son nom. Elle sera jouée de la même façon sur l'instrument.

Citation de patrick_g75 :
Non, la notation des altérations est une nécessité logique (musicale).




Ah...Do # Ré bémol. ... les affres de l'enharmonie... Tu ne vois pas pourquoi ça change de nom ? Mais... mais, tu as toi-même donner la réponse !!!
Parce que les deux notes (notation) ont chacune une FONCTION différentes.
(C'est un peu comme l'orthographe rationnelle : deux mots qui sonnent pareil, mais qui n'ont pas le même sens, s'écrivent pas pareil.)
Oui, les deux notes sont jouées au même endroit sur le clavier ou la guitare, mais elles peuvent ne pas "sonner" pareil - suivant le contexte, bien entendu.

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Citation de Jimbass :
Citation de patrick_g75 :
Un do # n'est pas un ré bémol.

En tant que fondamentale, si. Ca représente la même fréquence.
En tant que degré d'une gamme, toujours en tempérament égal, je ne vois honêtement pas pourquoi. La note peut avoir une fonction différente (par exemple quinte augmentée ou sixte mineure), mais je ne vois pas de raison pour que ca change son nom. Elle sera jouée de la même façon sur l'instrument.

Citation de patrick_g75 :
Non, la notation des altérations est une nécessité logique (musicale).




Ah...Do # Ré bémol. ... les affres de l'enharmonie... Tu ne vois pas pourquoi ça change de nom ? Mais... mais, tu as toi-même donner la réponse !!!
Parce que les deux notes (notation) ont chacune une FONCTION différentes.
(C'est un peu comme l'orthographe rationnelle : deux mots qui sonnent pareil, mais qui n'ont pas le même sens, s'écrivent pas pareil.)
Oui, les deux notes sont jouées au même endroit sur le clavier ou la guitare, mais elles peuvent ne pas "sonner" pareil - suivant le contexte, bien entendu.

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