réactions au dossier [Bien débuter] Comment déterminer la tonalité d’un morceau de musique ?
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newjazz
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patrick_g75
Mais, par contre (toujours pour pinailler...) Je trouve que ta formule : "On cherche la sensible altérée, dans un morceau classique elle a toutes les chances d'apparaître régulièrement."... je trouve cette formule bien dangereuse : une "sensible altérée" cela veut dire, à strictement parler, une sensible - que l'on a altérée ! Donc abaissée ou hausser d'un demi-ton. Et, comme tu le sais, la sensible + 1/2 ton = tonique !
Et puis, si tu veux dire que la sensible doit être toujours affectée d'un dièse ou d'un bémol ? Non bien sûr ! En Do et en Fa, la sensible est pure de toute "altération" (respectivement Si et Mi, n'est-ce pas...)
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
patrick_g75
Étant entendu que (dans la musique "tonale" qui seule nous occupe ici) il y a DEUX modes, et seulement deux (majeur / mineur), les embrouilles provoquées par la triple exposition du mode mineur (mélodique descendant /mélodique ascendant / harmonique) sont à remettre à leur place.
...
Comme il l'a été assez dit ici (entre autres par newjazz), la seule forme "naturelle" du mode mineur est la "mélodique descendante"
(dont le prototype serait : La sol fa mi ré do si La) qui justifie seule la possibilite d'une "relativité" entre une tonalité (gamme) mineure et une tonalité (gamme) majeure.
(pour répondre à notre prototype LA mineur : DO Majeur).
Les deux autres présentations possibles (mélodique ascendant / harmonique) ne sont que l'effet d'un travestissement ! C'est comme un masque de Carnaval, porté pour faire semblant d'être, aussi, "majeur" : effet de "résolutoire" du passage de la sensible à la tonique d'une part, et de la septième de dominante à l'accord de tonique d'autre part.
(D'ailleurs, dans le réprétoire "classique", il est très fréquent qu'un morceau principalement en 'mineur' se finisse sur l'accord de tonique majeur !
Il y a là comme l'aveu d'une mauvaise conscience à fricoter en mineur ?)
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Magnesium
Mais, par contre (toujours pour pinailler...) Je trouve que ta formule : "On cherche la sensible altérée, dans un morceau classique elle a toutes les chances d'apparaître régulièrement."... je trouve cette formule bien dangereuse : une "sensible altérée" cela veut dire, à strictement parler, une sensible - que l'on a altérée ! Donc abaissée ou hausser d'un demi-ton. Et, comme tu le sais, la sensible + 1/2 ton = tonique !
Pas en mineur où la tierce du cinquième degré non altérée serait à un ton la tonique.
Et puis, si tu veux dire que la sensible doit être toujours affectée d'un dièse ou d'un bémol ? Non bien sûr ! En Do et en Fa, la sensible est pure de toute "altération" (respectivement Si et Mi, n'est-ce pas...)
D'un dièse, pas d'un bémol, et uniquement pour distinguer le mineur du majeur. Pour savoir si on est en Do majeur ou en La mineur, on cherche un sol# sur la portée. En Sol majeur, la sensible est un Fa#, mais le dièse est à la clé.
patrick_g75
Oh si ! Si ! Dis-nous vite, newjazz !
(Bien sûr, ce n'est qu'ainsi, quand nous serons arrivés pas trop loin du sommet, que nous pourrons enfin comprendre les tours et détours de la base, dans lesquels certains s'égarent...)
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patrick_g75
Pourquoi ainsi tordre les choses ?
"La tierce du cinquième degré" ?!
Pourquoi ne pas nommer simplement "le septième degré" ?
En mineur ("naturel") la septième de la tonique I est mineure. Donc à un ton entier de la tonique II - en effet ! C'est sa définition même !
Il n'y a donc pas de "sensible". Point.
Citation :Mais, par contre (toujours pour pinailler...) Je trouve que ta formule : "On cherche la sensible altérée, dans un morceau classique elle a toutes les chances d'apparaître régulièrement."... je trouve cette formule bien dangereuse : une "sensible altérée" cela veut dire, à strictement parler, une sensible - que l'on a altérée ! Donc abaissée ou hausser d'un demi-ton. Et, comme tu le sais, la sensible + 1/2 ton = tonique !
Pas en mineur où la tierce du cinquième degré non altérée serait à un ton la tonique.
Citation :Et puis, si tu veux dire que la sensible doit être toujours affectée d'un dièse ou d'un bémol ? Non bien sûr ! En Do et en Fa, la sensible est pure de toute "altération" (respectivement Si et Mi, n'est-ce pas...)
D'un dièse, pas d'un bémol, et uniquement pour distinguer le mineur du majeur. Pour savoir si on est en Do majeur ou en La mineur, on cherche un sol# sur la portée. En Sol majeur, la sensible est un Fa#, mais le dièse est à la clé.
Je comprends ce que tu voulais dire.
Mais, c'est bien alambiqué pour un résultat incertain.
En Do mineur, par exemple, ce n'est ni un # ni un bémol qu'il faut chercher alors, mais un bécarre ! (un Si bémol à la clé - nous sommes dans le relatif mineur de Mi bémol majeur - doit être "naturalisé" : Si naturel pour fournir la "sensible" - nous sommes d'accord ?)
Mais, surtout - surtout ! - devoir ainsi aller à la pêche aux altérations pour savoir dans quelle tonalité on se trouve... Il vaut mieux comprendre la ligne mélodique dans sa cohérence, non ?
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Magnesium
Pourquoi ainsi tordre les choses ?
"La tierce du cinquième degré" ?!
Pourquoi ne pas nommer simplement "le septième degré" ?
Parce que quand on parle de "sensible", on parle généralement bien de la troisième note de l'accord de dominante et non de la septième note de l'accord de tonique. En harmonie classique le troisième degré (mi mineur en do majeur) et le septième degré (si diminué) est plutôt considéré comme un accord de dominante sans tonique. En majeur en tout cas, c'est peut-être différent en mineur, je ne l'ai pas encore assez potassé. Bien-sûr il y a toujours des exceptions et des moyens détournés d'utiliser telle ou telle note mais les règles de base c'est ça.
Mais, c'est bien alambiqué pour un résultat incertain.
En Do mineur, par exemple, ce n'est ni un # ni un bémol qu'il faut chercher alors, mais un bécarre ! (un Si bémol à la clé - nous sommes dans le relatif mineur de Mi bémol majeur - doit être "naturalisé" : Si naturel pour fournir la "sensible" - nous sommes d'accord ?)
Bien-sûr, par dièse il fallait plutôt comprendre élevé d'un demi-ton.
Mais, surtout - surtout ! - devoir ainsi aller à la pêche aux altérations pour savoir dans quelle tonalité on se trouve... Il vaut mieux comprendre la ligne mélodique dans sa cohérence, non ?
Pas à toutes les altérations, uniquement aux accidentelles. C'est pourtant la manière la plus simple de déterminer des tonalités : chercher les notes caractéristiques des différentes tonalités.
Sans altérations à la clé, un sol# voudra dans la plupart des cas dire qu'on est en La mineur et non en Do majeur, car sol# à peu de chance de s'y trouver. De même, les changements de tonalité temporaires devront être appuyés par leurs notes caractéristique pour le changement se fasse bien entendre : En do majeur, un fa# signale généralement que l'on est passé en tonalité de sol majeur.
Bien-entendu, dans la réalité ce n'est souvent pas aussi simple. Il faudra différencier les altérations appartement à un changement de tonalité des broderies qui sont juste des notes étrangères servant à enrichir la mélodie sans que l'on considère qu'on module, mais dans les premiers temps on laisse ça de côté.
newjazz
Citation de : ike06100
@newjazz
bon, alors on ne doit pas en avoir la meme lecture , ce n'et pas grave...
je cite : "si , au contraire , elle est élevée d'un demi ton chromatique ( la dominante du mode majeur ) , le morceau est dans le gamme mineure relative"
amitiés
Mea maxima culpa, c'est moi qui ait été inattentif dans ma lecture de l'extrait que tu as fourni.
Et cela me fait réaliser que le Danhauser n'est plus tout à fait à jour concernant la notion de gamme relative. Lorsqu'il a été rédigé au XIXième siècle, on avait beaucoup de mal à envisager une gamme mineure qui ne possèderait pas de sensible. La gamme mineure naturelle (qu'à aucun moment il ne nomme d'ailleurs, sauf sous la forme de "gamme mineure mélodique descendante") se devait donc absolument d'être modifiée au niveau de sa septième par l'ajout d'un demi-ton pour être "acceptable".
Aujourd'hui, cette vision est de plus en plus contestée, et l'on considère donc que la relative mineure d'une gamme majeure est la gamme mineure naturelle - à laquelle on a d'ailleurs enfin donné un véritable nom qui ne la cantonne plus à n'être qu'une sous-forme de la gamme mélodique.
A ce sujet, je te renvoie notamment aux ouvrages suivants:
Lilian Dericq (Paris 8) - éditions Outre-Mesure - "En harmonie: Fondements de l'harmonie tonale"
Jo Anger-Weller - éditions Henry Lemoine- "Clés pour l'harmonie"
[ Dernière édition du message le 05/09/2015 à 20:54:54 ]
Catradora
Chaque gamme dispose donc de cinq tons voisins. Par exemple, pour Sol majeur, les tons voisins seront :
Mi mineur (sa relative)
Do majeur (sa quarte supérieure)
Ré majeur (sa quinte supérieure)
La mineur (relative de Do majeur)
Si mineur (relative de Ré majeur)
Un moyen simple de les retrouver :
- On prend la tonalité (par exemple Sol Majeur)
- Pour trouver les tons voisins, on descend d'un bémol (si mi la ré sol do fa) d'un côté, ce qui donne Ré Majeur, et de l'autre on monte d'un bémol (si mi la ré sol do fa) ce qui donne Do Majeur.
- Ensuite, pour trouver les tons voisins mineurs, on descend à la tierce inférieure de sol (on descend de trois tons) : sol > fa > mi mineur.
- Ensuite on recommence avec les mineurs, moins un bémol d'un côté et plus un de l'autre.
Cela donne donc : (M majuscule = Majeur et m minuscule = mineur)
Ré M<Sol M>Do M
si m < mi m > la m
[ Dernière édition du message le 05/09/2015 à 21:33:58 ]
ike06100
Les avis divergent alors , mais ce tableau est tout de meme de 2014 !
et il faut corriger Wiki !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Relative_mineure
mais finalement peu importe le nom de la gamme mineure relative et on va tout mettre dans le sac des gammes mineures
patrick_g75
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
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