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La superficialité de la populasse par la musique.

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Sujet de la discussion La superficialité de la populasse par la musique.
Ou plutôt la conception superficielle de la musique et son appropriation par tout un chacun.

Yop tout le monde!
Il ne s'agit ici aucunement d'un débat underground versus musiques populaires et cie.
Je pars juste du constat que trop souvent à mon goût, une majorité de gens, musiciens y compris, ne cherchent en la musique qu'un côté que je considère comme superficiel.

On cherche à se divertir, à trouver/faire des morceaux pleins d'entrain, que le tout soit dansant, que ça groove, que ce soit festif, que ça divertisse gentillement.

Si l'on regarde ce qu'attendent les gens d'un concert, cela se résume souvent à un spectacle.
Rarement on attend de pouvoir pénétrer une atmosphere, d'essayer de rentrer dans une ambiance qui soit autre que celle qui pousse en trémousser son popotin .
Ou alors, on attend juste un défouloir.

C'est chiant.

Pour moi, on reste à la surface des choses. Ce ne sont pas deux trois textes engagés, ou simplement ayant une certaine portée sociale qui changent la donne.

Alors évidemment, il y a de la place pour tout et pour tous, mais une fois de plus, ce qui prédomine est la superficialité.
Que l'on se comprenne bien, ce que j'appelle comme tel, c'est le refus de l'investissement dans des ambiances qui font appel un minimum à l'être plus qu'au corps. De façon moins pompeuse, qui fasse plus appel à l'imagination, qui demande une certaine implication.

La musique associée aux mots fêtes/danse/défouloir, ça va cinq minutes mais bon...
Je trouve dommage que la plupart en reste là.
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La musique est un art populaire. L'avantage c'est que pratiquement tout le monde peut y trouver son plaisir mais ça a dévié principalement à cause d'une pression financière sur les maisons de disques pour qui les prévisions de recettes engendrées grâce à un artiste finissent par primer sur sa qualité musicale.

C'est dommage mais le résultat est qu'il est difficile de partager collectivement des moments musicaux avec des amis d'influences musicales diverses, le meilleur compromis étant les musiques dansantes et peu profondes que tout le monde connaît ou peut comprendre.

A part pour le jazz ou le classique il est difficile de s'affranchir de l'innondation mainstream subie au quotidien et l'éclatement des genres de musiques n'est pas fait pour favoriser la structuration de réseaux alternatifs comme on peut le voir par exemple au cinema.
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Très très bien analysé, tu es musicologue?
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Non je suis newbie des prairies :clin:
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:non: On ne casse pas les newbies, ils faut les laisser s'habituer au cassage entre vieux.
Sauf si ils sont faked. Sinon, entre aficionados et +, on peut s'en foutre plein la tronche ! :bravo:
edit : sinon carotte, uoi ça peut faire chier que tout un monde n'apporte pas l'attention qu'on voudrait, dans le domaine que l'on exploite et travaille. Etant le cas dans tous les domaines, trouvant des réciproques partout, mon choix personnel et évoluable avec le temps bien sûr, est de faire de la musique à la fois grand public et à la fois underground, pour être connu par le plus de monde possible (car musique vendable = jouer dans plus d'endroits), et reconnu (car ça ouvre à un monde musicien plus vaste = jouer dans plus d'endroits). C'est simplifié, mais je ne crois pas que l'idée directrice d'un projet/groupe doive être trop complexe. :noidea:
Voilà voili voilou (sans rentrer dans les détails)
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En France, une certaine déviance de beaucoup de musiciens vers la musique Jazz-manouche-branquignole-troubadours-chanteurs-tryo-alike-mes-couilles-en-gelée
a une certaine tendance à profonder me gonfler, puisque nous ne pouvons détecter par cette orientation musicale qu'une profonde envie démagogique de se rendre immédiatemment accessible à Tatie Danièle comme à Charles-Edouard, mon pote le RMIste révolutionnaire qui vit dans une cabane en Aveyron pendant que Papa fait refaire son petit studio de 120m2 à Neuilly.

Jouer des reprises de Tryo (génial...) ou de je-ne-sais-quelle-bouze a un côté festif mais tellement creux.

Je ne sais comment dire à une personne qui m'est proche, guitariste en devenir, que la musique qu'il écoute et dont il s'inspire, c'est relativement du caca. Voilà. Si j'avais un ascenceur, je ne sais même pas si j'oserais mettre ça dedans. A vrai dire, je n'ai pas d'ascenceur, donc la question ne se pose pas.

Et on retrouve ça avec le rock FM, la popish, et truc... En gros, faut que ça pête, faut que les gens soient contents pour aller dépenser tout leur fric à la cabane grec-frites-saucisses-merguez en achetant des T-Shirts Solida...oups.. Je l'ai dit...

On aura donc compris que je vomis la musique "française" dans sa grande généralité.
Toutes mes références sont anglo-saxonnes, parce que, nous, on n'a pas de Massive Attack.

Na.
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Citation : Très très bien analysé, tu es musicologue?



Vous allez vous foutre de moi, mais j'étais tout à fait sérieux quand j'ai dit ça...

musicologue
(nom commun)
Personne qui s'occupe de musicologie, étude scientifique de l'histoire de la musique et de la théorie musicale.


Et pas d'ironie du tout si je trouve l'analyse de Ghost19 excellente...
Pour une fois que je suis sérieux, on rigole, et quand je veux faire rire on me prend au sérieux...

Et putain!!! super!!! je suis un artiste imcompris alors!!!!! :idee2: :idee2: :idee2:


Hors sujet : Eh, Ghost19, c'est vrai que j'étais sérieux... hein, juré!

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Si t'étais sérieux, c'est encore plus drôle :mdr:
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Strobo>

Pourtant il y a des poètes en france. et des "artistes" anglosaxons creux.

En tout cas, j'ai pas compris ta position vis-à-vis de la superficialité. Tu semble y être particulièrement hostile mais tu fait des amalgames et des raccourcis..euh..comment dire... superficiels :|