Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou

Editorial du 21 juillet 2018 : commentaires

  • 164 réponses
  • 53 participants
  • 5 176 vues
  • 51 followers
Sujet de la discussion Editorial du 21 juillet 2018 : commentaires

CharonneMême en été, alors que la chaleur est là, les douches froides ne sont pas forcément agréables et on aurait vraiment adoré pouvoir discuter quelques semaines encore des mérites de Kanté, de la bonhommie de Griezmann ou de l’avenir de Mbappé, se gargariser de cette jeunesse porteuse d’espoir qui est allée chercher sa victoire à force de travail et de solidarité. Profiter, quoi ! Seulement voilà, au milieu de cette France qui gagne, il a fallu que revienne seulement trois jours après l’État qui tabasse, nous ramenant à cette autre discipline dont nous fumes les Champions du Monde en février 1962. Il n'y a bien heureusement pas de mort à déplorer cette fois, mais disons que le pronostic vital de la confiance est clairement engagé, et notre président va avoir bien du travail pour prouver au peuple qu'il est à même de le protéger de ses propres collaborateurs et de ses propres choix.

Cet été, il y aura donc de quoi faire pour les musiciens : des hymnes à la joie comme des chansons colères, et sans doute plein de choses au milieu pour raconter les paradoxes du monde ou s’en soustraire. Et pour cela, on pourra se servir du Pocket Amp Acoustic de Palmer pour les grattes et du DrumBrute Impact d’Arturia pour le beat, le tout rentrant dans une Arrow d’Universal Audio en passant par les plus improbables pédales pour guitare qui soient. Gageons qu’il y a sans doute moyen grâce à tout cela de choisir la température de la douche…

Sur ce, bon week et à la semaine prochaine.

Los Teignos
From Ze AudioTeam

__________________________________________________________________________________
Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

Afficher le sujet de la discussion
91
Oui, je m'en rend compte, je sais écrire, je sais ce que je dis, et je sais pourquoi je le dis. J'ai pris une bonne heure pour écrire ce post tellement j'ai été choqué par certains commentaires. Maintenant, quoi que tu en penses et outre nos précédents désaccords, si tu veux répondre sur le fond pas de problème, même si tu n'étais absolument pas visé par mon intervention, je comprends que ça te fasse réagir. Par contre, sur la forme, j'assume : je n'essaie pas de convaincre quiconque mais plutôt de donner un sourire au mec qui lira ce fil demain ou dans 10 ans et ressentira la même chose que moi à la lecture des énormités qui ont été dites ici. Une petite bouffée d'air frais pour lui comme pour moi.
92
Citation de linn134 :
Point Godwin ?
Spoiler - Cliquer ici pour lire la suite


ach ! fous zerez vuizillé !

En france on a du pêt drôle , mais on a pas d'idées.

CANIGOU ...C'EST  FOU !!!

un jour ton tour viendra

93
Citation :
autant l'allusion à 1962 est machiavélique tant elle est insidieuse dans sa perfidie sous-jacente, avec notamment cette allusion au fait qu'il n'y a bien heureusement pas de mort à déplorer. Mort au singulier, faut-il le souligner pour ceux ici très nombreux qui n'étaient pas né en 1962. Or, et c'est là que le pronostic vital de la confiance dans l'éthique "politique" de Los Teignos est entamé, mis à mal, car induisant de fait une analogie avec ce qui s'est passé en 1962.


Deb76, je relis mon texte après tous ces commentaires, après avoir suivi les infos de ce week-end, et je prends donc deux mètres de recul pour te répondre.

Sincèrement, je ne crois avoir fait preuve d'aucune pensée machiavélique, insidieuse ou perfide et alors que notre président condamnait les violences d'après Coupe du Monde en nous regardant droit dans les yeux tout en ayant connaissance des agissements de son molosse (Collomb en a connaissance dès le 2 mai et des sources indiquent que le président a été informé de l’affaire), je ne crois certainement pas être le meilleur destinataire pour ces adjectifs.

Le mort au singulier s'explique d'abord par le fait que Benalla a tabassé un gars, pas dix, qu'il me semblait que de la sorte, je signifiais qu'il n'y avait pas un seul mort dans le cas Benalla : il convient de ne pas surinterpréter un singulier.

Quant au fait d'évoquer Charonne, je le redis, je voulais mettre en face du plus haut titre footballistique le plus grave fait de violence de l'état à l'égard de ses citoyens parce que ce qu'est la France réside entre ces deux pôles :

Citation :
il a fallu que revienne seulement trois jours après l’État qui tabasse, nous ramenant à cette autre discipline dont nous fumes les Champions du Monde en février 1962.


Une pensée comparable à ce que j'écrivais la semaine précédente :
Citation :
J’aurais bien de la peine à vous résumer plus de deux siècles d’histoire (de France) où le génie et la splendeur n’ont jamais cessé de côtoyer la bêtise et l’horreur


Et je pourrais en écrire bien d'autres comme cela : la France, c'est ce qui se tient entre la Déclaration des droits de l'homme et le colonialisme, entre Verdun et Vichy, entre l'Abbé Pierre et Papon, entre la Guillotine et le vaccin contre la rage... C'est ainsi que j'ai toujours vu mon pays (ou n'importe quel pays d'ailleurs), comme un tissu complexe de contradictions qui ne m'empêchent nullement d'y être profondément attaché, et d'avoir cet amour exigeant pour lui.

Sans penser que les deux affaires Benalla et Charonne sont comparables dans leur contexte comme dans leur gravité (je ne crois pas avoir dit que Benalla était le nouveau champion du monde du tabassage et je souligne immédiatement ensuite que l'une a fait des morts et l'autre pas), elles n'en demeurent pas moins l'une et l'autre dans la même colonne historique de l'état qui violente son peuple, de l'état qui tabasse et du gouvernement compromis dans cette violence, et j'insiste sur ce point car c'est tout ce qui fait la différence avec une bavure comme dans l'affaire Oussékine par exemple.

Bien sûr, nous ne sommes pas face à une violence planifiée, face à un ordre présidentiel de répression et face aux morts de Charonne. Mais nous ne sommes certainement pas face à une "simple" bavure d'un chargé de mission qui aurait pété les plombs. Nous sommes face à une affaire qui compromet l'Elysée avant et surtout après les faits, et le gouvernement, et donc l'Etat.

L'Elysée a choisi cet homme en connaissant son profil et lui a donné les responsabilités qu'il avait en toutes connaissances de causes (toute personne impliquée dans la sécurité de l'état fait l'objet d'une enquête des services de renseignement)
L'Elysée a laissé cet homme exercer son influence sur les services de police de l'Etat.
L'Elysée a accepté qu'il "observe" une manifestation alors que ce n'est certainement pas l'habitude pour un employé de l'Elysée d'être reçu ainsi par les forces de police.
La Police Nationale a fourni à Benalla de quoi se travestir en policier.
Il s'est produit ce qui devait se produire, parce que Benalla est coutumier de ce genre de choses.
SURTOUT, l'Elysée et certains membres du gouvernement ont traité en interne, non pas une faute, mais une collection de délits qu'ils se sont par la suite efforcés de cacher à la justice, violant la loi à de multiples endroits et compromettant par ailleurs la police nationale.
Ajoutons juste, pour le fun, que l'Elysée a enfin eu l'idée de placer Benalla dans le bus des footballeurs acclamés par le peuple, ce qui n'a rien d'un délit, bien sûr, mais porte le foutage de gueule à un niveau d'excellence.

Contrairement à une bavure classique où il s'agit de juger le seul coupable des faits violents, l'affaire qui nous occupe implique donc l'état, comme Charonne autrefois, d'où la référence.

Je m'en voudrais d'avoir manqué de respect aux victimes avec cette dernière car il n'y a certainement pas de quoi comparer des crimes ou des victimes, et 9 morts ne pèsent certainement pas le poids d'une bastonade sur la balance de la justice comme de la morale. Si certains se sont sentis offensés, bien que je me défende d'avoir jamais comparé les deux, je les prie de bien vouloir m'en excuser. Seulement voilà, Charonne est la référence moderne en matière de violence de l'état français. Le genre d'atrocité après laquelle on dit "plus jamais ça", plus jamais notre Etat ne doit se retrouver compromis dans une violence faite au peuple. Et en l'occurence ici, il l'est. Pas Benalla tout seul, isolé. Mais Benalla secondé par l'Etat, et plus précisément l'Elysée, certains membres de notre gouvernement et certains fonctionnaires de nos institutions. Des gens qui ferment les yeux, qui mentent et qui, alors qu'ils voudraient réformer notre constitution, ne sont visiblement pas à même de comprendre que l'exécutif n'est pas au dessus de la justice.

Bien sûr, le seul coupable des violences demeure le garde du corps, bien sûr le Macron et le Collomb de cette affaire n'ont pas les mains aussi sales de sang que le De Gaulle, le Papon ou le Frey de Charonne. Mais il n'en demeure pas moins que nous sommes ici face à une affaire d'Etat avec de vraies responsabilités politiques et des délits qui dépassent de très loin la petite personne d'un garde du corps brutal. Car si le bilan n'est pas lourd, si aux crimes succèdent les délits, ce n'est pas tant ce qu'a fait Benalla qui est le plus préoccupant (il a fait ce que tout bon molosse fait), c'est ce qui s'est passé autour de lui.

__________________________________________________________________________________
Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

[ Dernière édition du message le 23/07/2018 à 08:50:53 ]

94
Bon, ce n'est pas la première fois qu un éditorial ici parle de politique , alors pourquoi faire tout un foin ? (d'ailleurs à cette époque , le premier foin a déjà été coupé ) .
vous remarquerez aussi qu'aucun éditorial d'af n'a non plus jamais fait l'éloge du nazisme ou des aspects positifs de la préconisations du lsd chez les jeunes enfants que je sache. Ces abrutisseries dangereuses étant réservées en d'autres lieux , en d'autres sites.

Pourquoi l'éditorial ne devrait pas parler (par exemple , et pas que je le souhaite particulièrement , hein ...)) de religion ( à l'occasion certainement d'un différend entre groupuscules religieux se massacrant mutuellement , cas le plus courant , ou d'un lynchage d'une jeune femme pour une page d'un livre soit disant arrachée ) ... si c'était un fait d'actualité sur lequel rebondir.

Un édito sur la sieste ... rapport avec la musique ? la sieste comme source de repos et d'inspiration meilleur que tous les stimulants artificiels. la sieste corse notamment.

Un éditorial parlant de relaxation . Rapport avec la musique évident, ressourcement personnel , moyen permettant un contact plus intime avec les forces vives de l'intuition et donc de la créativité. Il faut au moins essayer avant d'en parler , sinon on ne peut pas en parler , tout simplement. Parfois certains me demandent comment m'est venu tel ou tel truc , ou tel arrangement , je leur réponds ; Par la détente , la réceptivité , la remise à zéro des compteurs avant tout , accompagné parfois d'émotions vécues dans telle ou telle situation particuliere , mais pas forcément besoin de très grosses émotions.

Un édito évoquant le cheminement spirituel ... aie ! là je crois que ça ne concernera qu'une très infime part de l'humanité. Mais bon , je ne m'en offusquerais pas pour autant. Parfois certains éditoriaux d'af ne déclenchent pas d'intérêt marqué à mes yeux , qu'importe. Je ne vais pas me désabonner de la newsletter pour autant, cela aura retenu davantage l'attention d'autres aforumistes.

Il y en a qui rouspètent ? et notamment à cause de faits "politiques" ]moi je dirais que :

En france on a du pêt drôle , mais on a pas d'idées.

CANIGOU ...C'EST  FOU !!!

un jour ton tour viendra

[ Dernière édition du message le 23/07/2018 à 04:33:16 ]

95
Citation de Los :

...................

Sans penser que les deux affaires Benalla et Charonne sont comparables dans leur contexte comme dans leur gravité.......
.......
Bien sûr, nous ne sommes pas face à une violence planifiée, face à un ordre présidentiel de répression.....
......
....ce n'est pas tant ce qu'a fait Benalla qui est le plus préoccupant (il a fait ce que tout bon molosse fait), c'est ce qui s'est passé autour de lui.


Je vois que nous sommes d'accord sur le fond, non ?
Le problème n'est pas le comportement de cet embryon de Tonton Macoute, mais la façon dont il est assumé par le gouvernement et la Présidence.
Et cette situation est sans rapport avec celle de 1962.


PS : et l'actualité va plus vite et loin que nos commentaires...
;)

"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... "  (Montaigne / Essais I / chap L)

http://patrickg75.blogspot.fr/

https://patrickg.bandcamp.com/

 

[ Dernière édition du message le 23/07/2018 à 10:24:16 ]

96

 

A Los Teignos : J'ai bien lu tes explications et je pense effectivement que ton but est loin d'une quelconque pensée "machiavélique, insidieuse ou perfide". Le problème c'est que si aujourd'hui je suis en retraite de mon métier de journaliste de la presse écrite - ce qui me permet pour mon plus grand bonheur de me consacrer totalement à la musique - je continue à l'être dans l'âme et je lis donc tes éditos où il y a de la politique comme si tu étais un pro dans ce cadre, dans cette spécialisation. Et pour avoir eu l'occasion de le pratiquer de temps à autre, où chaque mot, chaque adjectif, chaque allusion, doivent-être très précisément calibrés afin de faire le maximum d'impacts  l'objectif étant d'être cité dans les revues de presse, on t'apprend dans les stages de spécialisation à être précis dans le choix des mots, des citations. Et dans un tel contexte, afin d'être remarqué, d'être en quelque sorte efficace en perfidie. C'est à dire à utiliser sous ta plume tous les artifices qui te le permettent. Et pour certains - j'écris bien "certains" - cela peut passer par des allusions insidieuses ou par le jeu notamment de citations devenant machiavéliques car similaires à des munitions à "multiples impacts médiatiques". C'est parfois douteux, mais pour certains c'est l'efficacité qui prime afin d'agir sur l'opinion de leurs lecteurs.

  Pour ma part, concernant l'édito, puisque la politique peut-être présente, un encadré dans l'édito, en guise de billet d'humeur ne me dérangerait pas. 

"Citation de Los Teignos

Seulement voilà, Charonne est la référence moderne en matière de violence de l'état français. Le genre d'atrocité après laquelle on dit "plus jamais ça", plus jamais notre Etat ne doit se retrouver compromis dans une violence faite au peuple. Et en l'occurence ici, il l'est. Pas Benalla tout seul, isolé. Mais Benalla secondé par l'Etat, et plus précisément l'Elysée, certains membres de notre gouvernement et certains fonctionnaires de nos institutions. Des gens qui ferment les yeux, qui mentent et qui, alors qu'ils voudraient réformer notre constitution, ne sont visiblement pas à même de comprendre que l'exécutif n'est pas au dessus de la justice."

Pour ma part, et là on diverge totalement, je n'aurais pas évoqué Charonne en raison de ses morts ainsi que du contexte de l'époque - attentats de l'OAS, avant ceux du FLN, guerre d'Algérie pour défendre l'Algérie francaise ou pour l'Indépendance de l'Algérie, négociations autour des futurs Accords d'Evian - mais j'aurais plutôt fait une référence à des évènements plus récents telle la fameuse nuit du 10 mai 1968 au quartier latin et où les CRS et autres gardes mobiles étaient totalement déchaînés contre les manifestants, et dont je fus. Peut-être aussi du côté de la loi Devaquet, dans les manifestations étudiantes plus proches de nous et qui sont souvent durement réprimées. Bref, les exemples pour étayer la violence de l'Etat aurait pu être tout autre que les évènements de Charonne. 

 

[ Dernière édition du message le 23/07/2018 à 10:52:31 ]

97
Citation :
Oui, je m'en rend compte, je sais écrire, je sais ce que je dis, et je sais pourquoi je le dis. J'ai pris une bonne heure pour écrire ce post tellement j'ai été choqué par certains commentaires. Maintenant, quoi que tu en penses et outre nos précédents désaccords, si tu veux répondre sur le fond pas de problème, même si tu n'étais absolument pas visé par mon intervention, je comprends que ça te fasse réagir. Par contre, sur la forme, j'assume : je n'essaie pas de convaincre quiconque mais plutôt de donner un sourire au mec qui lira ce fil demain ou dans 10 ans et ressentira la même chose que moi à la lecture des énormités qui ont été dites ici. Une petite bouffée d'air frais pour lui comme pour moi.


Je note que tu assures que tu sais ce que tu dis et pourquoi tu le dis. C'est mieux ainsi.
Je n'ai pas pris pour moi tes remarques. D'ailleurs, en l'absence de précisions quant à tes cibles, je ne vois pas qui pourrait se sentir particulièrement visé.
Quant au fond de l'affaire, je me suis assez exprimé par ailleurs, et je ne vois pas l'intérêt de radoter à ton usage en particulier - toi qui, de plus "ne veux convaincre personne".
Enfin, si tu estimes que distribuer tous azimuts des "conneries", "énormités", et autres gentillesses apportera "de l'air frais", et donnera "le sourire dans 10 ans"...

"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... "  (Montaigne / Essais I / chap L)

http://patrickg75.blogspot.fr/

https://patrickg.bandcamp.com/

 

[ Dernière édition du message le 23/07/2018 à 11:14:26 ]

98
Bravo pour cet édito génial Los Teignos. Il faut quand même rappeler que la Justice n'est pas moins politique que la musique ou même la vie en général. L'étymologie de politique, c'est la science des affaires de la cité. Partant de cette définition toute décision de vie en société est politique. Jouer de la musique, élever des enfants, tout ça quoi...Donc continue de nous enrichir des propos portés par ta superbe plume.
99
J'ai lu attentivement le poste #96 de @deb76 : un exposé assez complet de la technique de l'amalgame. Technique courante dans la pratique politique militante, mais en principe exclue de celle du journalisme honnête.
La question est : un éditorial doit-il suivre les principes du "pur" journaliste ?

"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... "  (Montaigne / Essais I / chap L)

http://patrickg75.blogspot.fr/

https://patrickg.bandcamp.com/

 

100
Sauf que la police est effectivement impliquée dans l’histoire : elle obéit à Benalla, le couvre...

En plus les deux sont récidivistes : dans une autre manifestation du premier mai, au jardin des plantes, Benalla a fait enfermer les manifestants dans un square et les a fait noyer dans les lacrymogènes. Pour ne pas s’étouffer, les manifestants ont commencé à escalader les grilles avec pointes, au risque de s’empaler dessus. Ce sont les pompiers qui ont rouvert les grilles, contre la volonté de la police.

[ Dernière édition du message le 23/07/2018 à 11:48:13 ]