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Editorial du 13 juin 2020 : commentaires

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Sujet de la discussion Editorial du 13 juin 2020 : commentaires

Même si la prochaine fête de la musique s’apprête à être jouée depuis Internet ou les balcons, on jurerait à voir les rassemblements dans la capitale que COVID-19 n’a jamais existé ou tout du moins qu’il est loin derrière nous. Fini les gestes barrières et les masques, on assiste à un retour à la normale aussi brutal que l'avait été le confinement, entre amnésie ou désir d'amnésie. Et pourtant, un détail trahit le changement qui s’est opéré chez certains : les agences immobilières sont prises d’assaut, de nombreux citadins semblant amorcer un exode vers les zones plus rurales où il fait mieux vivre lorsqu'un virus toque à la porte. De fait, après que les gouvernements successifs se sont cassés les dents sur le problème de la décentralisation, c'est peut-être bien le Coronavirus qui va conduire au repeuplement de la diagonale du vide... Une chose est sûre en tout cas : on a tout loisir de faire du bruit à la campagne, que ce soit avec une Epiphone Uptown Kat branchée dans un PRS MT15 ou en jouant les 94 pianos de l’UVI Key Suite Bundle. Une raison de plus de quitter la ville !

Sur ce, bon week et à la semaine prochaine.

Los Teignos
From Ze AudioTeam

__________________________________________________________________________________
Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

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71
Malheureusement bda65 a raison.

Toilettes sèches et économies d'eau, c'est très louable (moi les toilettes sèches c'est hors de question), bel effort.
Mais ça ne servira à rien au niveau global.
Montrer l'exemple, ok.
Mais même si le monde entier faisait ces efforts, on serait loin du compte.

Seule une décroissance massive (qui n'arrivera qu'à la fin sûrement) permettra à l'écosystème de retrouver une stabilité... Ça paraît évident.
72
Citation :
Seule une décroissance massive (qui n'arrivera qu'à la fin sûrement) permettra à l'écosystème de retrouver une stabilité... Ça paraît évident.


Totalement d'accord avec toi, sauf qu'aujourd'hui la croissance arrive avant les besoins. En gros, logiquement parlant, on marche sur la tête.:oo:
Aujourd'hui on ne produit pas pour combler un besoin mais on produit pour créer le besoin.
Il y a des tas d'exemples dans tous les domaines. Y compris la musique.

Je vais essayer de me faire comprendre au travers d'un seul exemple :??: : j'ai besoin d'une guitare...:???:
Que dois je faire :???: . Me diriger vers les grosses marques qui produisent en masse comme Gibson, Fender ou autres (un tas de guitares déjà produites de toutes les couleurs, essences et autres...) et qui ne pensent qu'à leur croissance économique? Ou me diriger vers un luthier qui va me fabriquer la guitare dont j'ai besoin?
Certes, cette dernière sera plus chère car j'aurai payé beaucoup de main d'oeuvre. Mais n'est ce pas là la solution écologique? Je peux, auprès de ce luthier, choisir mes bois en respectant la planète, la largeur du manche et tant d'autres paramètres.
73
Citation de bidouille2004 :
Citation :
Seule une décroissance massive (qui n'arrivera qu'à la fin sûrement) permettra à l'écosystème de retrouver une stabilité... Ça paraît évident.


Totalement d'accord avec toi, sauf qu'aujourd'hui la croissance arrive avant les besoins. En gros, logiquement parlant, on marche sur la tête.:oo:
Aujourd'hui on ne produit pas pour combler un besoin mais on produit pour créer le besoin.
Il y a des tas d'exemples dans tous les domaines. Y compris la musique.

Je vais essayer de me faire comprendre au travers d'un seul exemple :??: : j'ai besoin d'une guitare...:???:
Que dois je faire :???: . Me diriger vers les grosses marques qui produisent en masse comme Gibson, Fender ou autres (un tas de guitares déjà produites de toutes les couleurs, essences et autres...) et qui ne pensent qu'à leur croissance économique? Ou me diriger vers un luthier qui va me fabriquer la guitare dont j'ai besoin?
Certes, cette dernière sera plus chère car j'aurai payé beaucoup de main d'oeuvre. Mais n'est ce pas là la solution écologique? Je peux, auprès de ce luthier, choisir mes bois en respectant la planète, la largeur du manche et tant d'autres paramètres.



Etant luthier moi même, je te dirais : le luthier !

Autre solution : tu apprends à la faire toi même !!! C'est jouissif et économique !


74
C'est totalement vrai...
Muella est Luthier, l'exemple est énorme... : )

Le rayon dentifrice à Auchan est malade. Diversifier les produits pour vendre plus.

Pour Aristote, la croissance sert le bien commun. L'économie humaine en tant que bien commun.
Depuis quelques décennies, elle est la fin en soi. Moche. Et idiot.

S'enrichir encore lorsqu'on a déjà un capital de 10 millions d'EUR (exemple) c'est psychiatrique.

[ Dernière édition du message le 14/06/2020 à 14:23:52 ]

75
Citation de 5h4r0 :

Le rayon dentifrice à Auchan est malade. Diversifier les produits pour vendre plus.

Le dentifrice peut rendre malade! Que Choisir
Aller jusqu'à vendre des produits potentiellement dangereux devrait clairement être interdit. Dès maintenant, pas dans 20 ans...
76
Citation :

Des mots, encore des mots, pour exprimer des idées à partager et à débattre.
Utilisés à tort et à travers ?
Peut-être, c'est une opinion.
Quand Stockhausen et les autres grands contemporains, Berio, Pendereski, Ligetti, ont écrit leurs oeuvres, les "classiques" ont parlé d'usage des notes et des timbres à tort et à travers...


Distinguer les notions de "responsabilité" et de "culpabilité", ce n'est pas ici affaire d'opinion, mais de logique du langage.
Et confondre ces notions, c'est "penser à tort", effectivement, Old Mitchell.

Après, affirmer que tels compositeurs contemporains disposent des sons "à tort et à travers", ce n'est qu'un jugement esthétique. Une opinion parmi d'autres en effet, pour le coup.
Mais si tu confonds éthique, esthétique, logique... Nous ne jouons pas la même partie.

( et ne pas distinguer le rouge du vert - par exemple - c'est juste un symptôme de daltonisme...:clin:)

Aucune personne ne peut être jugée coupable, en droit, si elle n'est pas déclarée responsable (des actes pour lesquels on la juge)
Mais on peut être estimé responsable de tels ou tels actes sans être pour autant déclaré coupable.

(Si je fais trop cuire mon pain, j'en réponds : j'en suis 'responsable' - à proprement parler. Vais-je pour autant me dire 'coupable' ? Question d'éthique personnelle ?)

La "culpabilité" se réfère à un système de valeurs morales. La "responsabilité" est déterminée par les seuls faits, et les relations causales qui les relient les uns aux autres. Les faits, bien compris pour ce qu'ils sont, se fichent de la morale en cours.



"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... "  (Montaigne / Essais I / chap L)

http://patrickg75.blogspot.fr/

https://patrickg.bandcamp.com/

 

[ Dernière édition du message le 14/06/2020 à 16:45:05 ]

77
puis on est foutue on mange trop comme disait souchon, tous ces étals plein de viandes à la couleur pas fraîche et tous ces légumes parfois à 3/4 passés, combien de tonnes de bouffe on jette ?
perso je ne fais qu'un repas par jour et je m'en trouve que mieux et j'essai de manger local et donc souvent meilleur et il ne faut pas oublier que le premier médicament c'est ce qu'on bouffe.
78
Citation de bidouille2004 :

... Les politiques se comportent et se comporteront toujours en gestionnaires financiers quelque soit leur tendance. Même les écologistes baissent les bras quand ils sont au pouvoir.
L'argent a toujours pesé plus que le reste malheureusement :((

Le problème pour moi, se situe au niveau de la production matérielle que j'appelle "Kleenex"......


Là, j'ai été pêcher ma citation dans ce post de bidouille, mais cela aurait pu être ailleurs - cette façon de parler abstraitement de l'argent.

Le problème, ici, vient de ce qu'on fait comme si toutes les situations comprenant des échanges financiers était une seule et même réalité. On ne veut considérer là qu'un seule et unique entité, un bidule quasi métaphysique, pour ne pas dire tout de suite franchement diabolique.
(C'est alors qu'on peut même sortir la majuscule : l'Argent.)

Mais ça ne marche pas aussi simplement.

Si nous voulons un tant soit peu agir sur les choses, il faut au moins les penser comme elles sont, c'est-à-dire : froidement.
(Les 'penser' correctement ne nous donne pas systématiquement le moyen d'agir sur elles, en fait. Mais, ne pas même essayer de les penser ainsi, cela nous interdit d'espérer la moindre action utile.)

Et, comment sont-elles, les "choses de l'argent" ? Elles sont complexes.
Elles sont avec des niveaux, de toutes sortes, qui se croisent, plus ou moins, et d'autres qui éviteront toujours de se retrouver dans le même espace-temps. Etc.
Je dis 'Etc.', parce que je ne vais pas faire un cours sur l'économie mondiale : c'est largement au-delà de mes compétences ! :clin:
Je me contente de dire : observez ce que vous pouvez, tout ce que vous pouvez - même si ce ne pourra jamais être tout ce qui devrait être observé.
Et alors, qu'est-ce que je peux observer - par exemple ?
Je me contente ici de deux situations :

1) je ne sais plus qui vient de dire ici que, vouloir toujours "faire plus d'argent", quand sa fortune personnelle atteint N milliards de dollars, c'est "psychiatrique".
Je suis tout à fait d'accord ! La cupidité, c'est une maladie mentale. Vraiment.
Bon.
Mais, ça, c'est le fait de quelques centaines d'individus dans le monde, non ?
Admettons que cette même cupidité soit la seule passion de quelques millions d'actionnaires dans ce même monde...
Croyez-vous que cette seule passion individuelle, même ainsi multipliée, suffise à constituer tout ce tient ce système ?

2) je ne sais plus qui, s'imaginant vouloir acheter une guitare, nous demande s'il vaut mieux qu'il achète de la production +/- industrialisée, ou bien qu'il s'adresse à un luthier, pour du sur-mesure...
Quelque soit la réponse donnée, il y aura échange d'argent.
Et si notre ami guitariste va même jusqu'à se la fabriquer lui-même, sur le conseil de notre ami luthier... ! Sympa. Mais ça va réduire les revenus (en argent) du luthier.

Bon, c'est juste deux illustrations aux deux bouts du "système". Mais, c'est, ici et là, le même.

"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... "  (Montaigne / Essais I / chap L)

http://patrickg75.blogspot.fr/

https://patrickg.bandcamp.com/

 

79
Citation de ironbull :
puis on est foutue on mange trop comme disait souchon, tous ces étals plein de viandes à la couleur pas fraîche et tous ces légumes parfois à 3/4 passés, combien de tonnes de bouffe on jette ?
perso je ne fais qu'un repas par jour et je m'en trouve que mieux et j'essai de manger local et donc souvent meilleur et il ne faut pas oublier que le premier médicament c'est ce qu'on bouffe.



Je te rejoins.... à 100 %

Je suis végétarien, et je ne fais aussi qu'un seul repas par jour !

Je ne jette jamais rien comme nourriture parce que je calcule au plus près les portions.

Je ne veux plus de voiture... je marche ou je prends le bus.

[ Dernière édition du message le 14/06/2020 à 19:35:42 ]

80
Citation :
2) je ne sais plus qui, s'imaginant vouloir acheter une guitare, nous demande s'il vaut mieux qu'il achète de la production +/- industrialisée, ou bien qu'il s'adresse à un luthier, pour du sur-mesure...
Quelque soit la réponse donnée, il y aura échange d'argent.


C'est un exemple que j'ai donné pour comparer 2 choix qui agissent sur l'économie. D'un côté, il y a une seule production adaptée à un seul besoin (le luthier). De l'autre, il y a la grosse firme (Gibson ou Fender ou autre) qui produit des tonnes de guitares différentes en espérant vendre un certain pourcentage de sa production.
La question étant plutôt: Quel système est le moins énergivore pour la planète ?:clin: