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Test du contrôleur Native Instruments Maschine Jam - Pump up the Jam

9/10
Award Valeur sûre 2016
2016
Valeur sûre
Award

Native Instruments ont surpris tout le monde lorsqu’ils ont annoncé, au début du mois de septembre de cette année, la sortie du Maschine Jam, produit que personne n’attendait.

Ressem­blant exté­rieu­re­ment au fils illé­gi­time qu’une Maschine aurait eu avec un Push, dépourvu d’écran, mais équipé de bandeaux tactiles, accom­pa­gné d’une mise à jour du logi­ciel Maschine l’au­to­ri­sant à travailler avec un contrô­leur Maschine tradi­tion­nel sur une même instance du logi­ciel, et proposé au tarif plutôt agres­sif de 390 €, il n’en fallait pas plus pour forte­ment éveiller notre curio­sité et cher­cher à en savoir plus.

Toute­fois, avant de commen­cer, j’in­vite ceux qui ne maîtri­se­raient pas complè­te­ment l’en­vi­ron­ne­ment Maschine et ses codes à se repor­ter au début du test que j’avais effec­tué de la Maschine Studio.

C’est parti !

Jam bien ton physique

Comme d’ha­bi­tude, débu­tons par le débal­lage de la bête. Outre l’ap­pa­reil lui-même, la boîte contient un câble USB, un pied en plas­tique qui permet de suréle­ver la partie arrière de Maschine Jam, ainsi que les docu­ments permet­tant l’en­re­gis­tre­ment du produit et le télé­char­ge­ment du bundle Komplete 11 Select, toujours appré­ciable, ainsi que de béné­fi­cier d’une réduc­tion de 25 € sur l’achat de logi­ciels Komplete ou Maschine Expan­sions.

Le Maschine Jam mesure 320 mm de large pour 295 mm de profon­deur pour envi­ron 60 mm de haut potard compris, des valeurs assez proches de celles des autres appa­reils de la gamme Maschine. Au niveau des connec­tiques sur la tranche arrière, signa­lons juste la présence d’une prise USB, d’une autre pour bran­cher une pédale et d’une sécu­rité Kensing­ton.

Native Instruments Maschine Jam : NI MASCHINE JAM Rendering 01

On retrouve natu­rel­le­ment la parenté du Maschine Jam avec le reste de la gamme dans l’es­thé­tique de l’ap­pa­reil qui adopte la charte assez sobre et « classe » de la marque, toute en noir, anthra­cite et… surfaces brillantes et réflé­chis­santes, grandes pour­voyeuses de traces de doigts. Mais ne soyons pas injustes : ces surfaces justi­fient parfai­te­ment leur présence par leur nature trans­pa­rente permet­tant la lecture des LED sous-jacentes. Tout va bien !

La première série de LED en haut à droite est prévue pour permettre le vision­nage des niveaux de master, groupe, sortie secon­daire (CUE) et des deux canaux d’en­trée audio. Atten­tion, je repré­cise : à l’image des autres appa­reils de la gamme Maschine, le Maschine Jam est exclu­si­ve­ment un contrô­leur. Les canaux d’en­trée audio cités plus haut sont pure­ment virtuels et peuvent être affec­tés par exemple aux entrées physiques d’une carte sonore tierce.

La seconde série de LED se situe dans la partie basse de l’ap­pa­reil et sert à affi­cher la valeur des para­mètres comman­dés par une série de bandeaux tactiles nommés Smarts­trips, de même nature que ceux que l’on peut trou­ver sur les claviers Komplete Kontrol S et qui font ici leur première appa­ri­tion dans la gamme Maschine.

Mais l’autre très grosse nouveauté qui saute immé­dia­te­ment aux yeux, c’est la matrice de 8×8 pads RGB cliquables qui occupe la majeure partie de la surface supé­rieure. Ceux-ci ne sont toute­fois sensibles ni à la vélo­cité et encore moins à l’af­ter­touch, à la manière de ce l’on peut trou­ver sur la majo­rité des modèles de Launch­pad de Nova­tion.

Deux autres nouveau­tés dans la concep­tion hard­ware de l’ap­pa­reil sont moins détec­tables à l’oeil nu, mais tout autant porteuses d’évo­lu­tions de work­flow. Le bouton rota­tif cranté clas­sique des derniers modèles de Maschine devient sensible au toucher sur la Jam. Et une série de boutons numé­ro­tés de 1 à 8 fait aussi son appa­ri­tion, permet­tant l’ac­cès direct aux scènes dans votre projet Maschine. En dehors de ces quatre éléments, Maschine Jam propose bien d’autres parti­cu­la­ri­tés et nous détaille­rons tout cela plus avant dans ce banc d’es­sai. Toute­fois l’uti­li­sa­teur habi­tuel de la série Maschine se trou­vera en terrain connu et n’aura aucun mal à trou­ver ses marques.

Pour clore le chapitre de l’as­pect exté­rieur et du design, je dirais que comme toujours chez Native Instru­ments, nous sommes en présence d’un produit qui inspire confiance. Construc­tion solide, pous­soirs qui répondent bien à la pres­sion, enco­deur rota­tif sensible au toucher et franc du cran­tage, il n’y a déci­dé­ment pas grand-chose à repro­cher à l’as­pect externe et au ressenti tactile du Maschine Jam.

Main­te­nant que nous avons exploré un peu la carcasse de la bête, voyons comment celle-ci commu­nique visuel­le­ment avec nous et pallie l’ab­sence d’écran inté­gré.

C’est dans les vieux pots…

De manière géné­rale, l’er­go­no­mie du Maschine Jam et notam­ment de la gestion de la struc­ture du morceau repose essen­tiel­le­ment sur un prin­cipe : la diffé­ren­cia­tion visuelle de chaque domaine de fonc­tion­na­li­tés. Là où sur les autres modèles de contrô­leurs Maschine on a toujours la même matrice physique de 16 pads et donc au final toujours la même repré­sen­ta­tion visuelle pour des fonc­tion­na­li­tés somme toute très diffé­rentes – ce qui peut s’avé­rer parfois un peu trou­blant – les choses sont orga­ni­sées comme suit dans le cas du Jam.

Native Instruments Maschine Jam : strip

Les boutons numé­ro­tés au-dessus de la matrice sélec­tionnent les scènes et les boutons alpha­bé­tiques au-dessous de la matrice les groupes. La liste des patterns, le step-séquen­ceur, le piano-roll, la liste des sounds d’un groupe, les snap­shots (nouveauté tout à fait inté­res­sante sur laquelle nous revien­drons plus bas), tout ceci quant à soi s’af­fiche sur la matrice de pads avec à chaque fois une iden­tité visuelle bien défi­nie.

Et je ne parle même pas de l’écran en surim­pres­sion qui vient recou­vrir l’in­ter­face du logi­ciel dans certains cas parti­cu­liers pour pallier l’ab­sence d’écran inté­gré et propo­ser un assor­ti­ment de para­mètres contex­tua­li­sés, ou encore de l’af­fi­chage des para­mètres de plug-ins ou de groupe via les LED des Smarts­trips comme je le disais plus haut. Globa­le­ment, on se repère donc visuel­le­ment très bien sur le Maschine Jam.

C’est en cela d’ailleurs que l’uti­li­sa­tion de Maschine Jam est perti­nente notam­ment en rela­tion avec un contrô­leur Maschine tradi­tion­nel. Rappe­lons ici que le Maschine Jam est le premier appa­reil à pouvoir travailler conjoin­te­ment sur une seule et même instance du logi­ciel Maschine avec un contrô­leur Maschine tradi­tion­nel. Une fonc­tion « instance » permet d’ailleurs à l’uti­li­sa­teur du Jam de bascu­ler instan­ta­né­ment d’une instance à l’autre. Deux contrô­leurs Maschine tradi­tion­nels ne peuvent en revanche toujours pas coopé­rer au sein d’une même session du logi­ciel.

…qu’on fait les meilleures Jam !

Native Instruments Maschine Jam : song

L’évo­lu­tion de l’er­go­no­mie telle que décrite ci-dessus entraîne pas mal de chan­ge­ments. Tout d’abord, l’uti­li­sa­teur de Maschine béné­fi­cie enfin d’une véri­table visi­bi­lité sur l’en­semble de son projet et de la possi­bi­lité de mieux appré­hen­der celui-ci dans sa globa­lité. En effet, les patterns ne se contentent plus d’adop­ter la même couleur que le groupe auquel ils sont ratta­chés, mais doré­na­vant ils sont de plus dispo­sés en colonne au-dessus du bouton dudit groupe.

La créa­tion de scènes s’en trouve égale­ment ample­ment faci­li­tée, qui plus est par l’ap­pa­ri­tion des boutons numé­ro­tés mention­nés plus haut auto­ri­sant l’ac­cès direct auxdites scènes. Quoi de plus simple alors que de sélec­tion­ner la scène que l’on souhaite, puis d’ac­ti­ver un par un tous les patterns de son choix, ou encore de sélec­tion­ner l’en­semble de scènes que l’on souhaite faire jouer au logi­ciel, le tout sans chan­ger d’in­ter­face ?

De la confi­ture pour les boutons

Toujours selon ce prin­cipe de diffé­ren­tia­tion visuelle cité plus haut, les sounds compo­sant un groupe sont affi­chés dans le carré 4×4 pads infé­rieur droit de la matrice. On accède à cet affi­chage en pres­sant sur l’un des boutons de sélec­tion de groupe, puis sur l’un des boutons comman­dant une fonc­tion parti­cu­lière comme « Mute » ou « Solo ». Par défaut, cet affi­chage est momen­tané, mais on appré­ciera de pouvoir le rendre perma­nent à tout moment, afin d’af­fec­ter plus faci­le­ment un état à tel ou tel sound par exemple.

Native Instruments Maschine Jam : perform FX

Les para­mètres des sounds sont acces­sibles via une pres­sion sur le bouton « control » et sont immé­dia­te­ment mappés aux Smarts­trips tactiles, qu’il s’agisse de para­mètres « géné­riques » comme le gain ou le pano­ra­mique, ou de para­mètres spéci­fiques par exemple au plug-in employé dans tel empla­ce­ment de sound.

Les bandeaux tactiles s’avèrent un vrai bonheur à utili­ser. Non seule­ment ils sont très réac­tifs, mais qui plus est ils offrent une palette de jeu plus éten­due que celle propo­sée par des potards rota­tifs : pouvoir atteindre direc­te­ment une valeur donnée sans tran­si­tion aucune est toujours un plai­sir. D’ailleurs, il convient de citer ici une nouveauté dans le soft Maschine appa­rue pour coller à la sortie du Maschine Jam et de ses bandeaux tactiles : les perform FX !

Il s’agit en fait d’un module permet­tant de choi­sir entre plusieurs types d’ef­fets, dont tous les para­mètres sont natu­rel­le­ment modi­fiables comme sur les effets tradi­tion­nels, mais dont un para­mètre en parti­cu­lier est affecté à un mode « Perform », lui-même affecté au Smarts­trip d’un groupe. On peut ainsi char­ger un Perform FX par groupe et donc par strip et les modu­ler indé­pen­dam­ment en temps réel. On peut bien sûr égale­ment les auto­ma­ti­ser, comme tout autre para­mètre modu­lable de Maschine.

Et l’en­semble desdits para­mètres modu­lables de Maschine peut être sauve­gardé à tout moment dans un « snap­shot » grâce à la nouvelle fonc­tion « Lock ». Chacun des snap­shots sera symbo­lisé par l’un des 64 pads de la matrice dans un nouvel affi­chage, et pourra donc être rappelé à tout moment, soit instan­ta­né­ment, soit via un morphing progres­sif libre­ment défi­nis­sable.

C’est un peu ce qui manquait à Maschine, la possi­bi­lité d’al­ter­ner entre des confi­gu­ra­tions complètes de plug-ins pour l’en­semble d’un projet. Cette lacune est main­te­nant comblée, et large­ment !

Lady Marme­lade

Native Instruments Maschine Jam : step

Le séquençage se fait via des confi­gu­ra­tions d’af­fi­chage qui rappellent furieu­se­ment ceux de la gamme Push d’Able­ton. On a d’abord le séquençage ryth­mique, avec dans le coin infé­rieur droit toujours les 16 sounds d’un groupe, et les lignes supé­rieures de la matrice employées pour les pas de séquence. On peut soit séquen­cer un son à la fois, soit 4, soit 8. Dans ce dernier cas, le carré des 16 sounds dispa­raît et l’en­semble de la matrice est affec­tée aux pas de séquence. Cela s’avère très pratique pour créer très rapi­de­ment des patterns complexes.

Surtout qu’ici inter­vient une autre nouveauté appor­tée par le Jam : la fonc­tion « Varia­tion » ! Grâce à elle, il est possible de défi­nir des para­mètres d’« huma­ni­sa­tion » ou de « rando­mi­sa­tion » des séquences, tant au niveau ryth­mique que de vélo­cité, palliant ainsi partiel­le­ment la non-gestion de ladite vélo­cité direc­te­ment au niveau des pads.

Mais l’on peut aussi béné­fi­cier d’un séquençage mélo­dique, c’est-à-dire béné­fi­cier de l’af­fi­chage du piano roll des patterns direc­te­ment sur la matrice. Chaque pad corres­pond alors à une note dont la durée peut être préa­la­ble­ment défi­nie. Selon la gamme de jeu qui aura été prédé­fi­nie, seules certaines notes pour­ront être inté­grées au piano roll. Il en va de même pour le mode suivant d’en­trée de notes, le mode « Keyboard », permet­tant de jouer direc­te­ment les parties sur la matrice de pads, le layout des pads se modi­fiant selon la gamme choi­sie.

En ce qui concerne la géné­ra­tion de notes, on peut même para­mé­trer les bandeaux tactiles pour qu’ils génèrent des suites de notes ou même des accords, auto­ri­sant ainsi de toutes nouvelles sensa­tions de jeu. Enfin, on appré­ciera le fait que le mode d’en­re­gis­tre­ment est entiè­re­ment para­mé­trable à partir du Jam.

Pas besoin d’en faire des tartines

Vous l’au­rez constaté, depuis le début de ce banc d’es­sai, je me suis montré plutôt enthou­siaste quant au dernier-né de chez Native Instru­ments. Il me faut main­te­nant souli­gner les petits points qui m’ont chagriné.

Tout d’abord, l’on sent clai­re­ment que l’ap­pa­reil a été fait pour complé­ter une gamme déjà exis­tante. Bien entendu, vous me direz que cela n’est pas forcé­ment grave, que cela peut même s’avé­rer très perti­nent, notam­ment pour ceux qui ne souhai­te­raient pas inves­tir des fortunes dans un appa­reil dont les fonc­tions feraient en partie doublon avec celles des appa­reils qu’ils possèdent éven­tuel­le­ment déjà. Soit.

Mais on est tout de même parfois en droit de se poser des ques­tions quant à la perti­nence de l’aban­don de certaines fonc­tions basiques. Dans le cas du Jam, on perd entiè­re­ment la possi­bi­lité de suppri­mer un plug-in ou de le bypas­ser. Pour un appa­reil destiné à l’im­pro live, le fait de ne pas pouvoir bypas­ser à la volée est tout de même très dommage. Cela, on peut natu­rel­le­ment le faire sur un contrô­leur Maschine tradi­tion­nel, qui devient alors quasi­ment le parte­naire obligé du Jam en live, alors qu’à part ça celui-ci aurait pu se suffire à lui-même dans ce contexte-là. Contexte qui d’ailleurs implique que Native ait aban­donné égale­ment les fonc­tions d’édi­tion de samples sur son dernier produit, soit dit en passant.

D’un autre côté, il faut égale­ment savoir que la gestion des snap­shots dont je parlais plus haut ne peut se faire qu’avec le Maschine Jam, les snap­shots en ques­tion n’étant, pour l’ins­tant en tous cas, ni gérables via un contrô­leur Maschine tradi­tion­nel, ni même via le logi­ciel.

Dernier exemple d’in­ter­dé­pen­dance du Maschine Jam avec un autre appa­reil de la gamme : lorsque l’on veut char­ger un nouveau projet, on obtient tradi­tion­nel­le­ment un message dans le logi­ciel ou bien sur les écrans des contrô­leurs Maschine si l’on souhaite sauver ou non notre projet actuel, ou bien aban­don­ner le char­ge­ment d’un nouveau projet. Ceci peut se gérer via un contrô­leur Maschine tradi­tion­nel, mais pas via le Maschine Jam. Si celui-ci est « tout seul », il faudra repas­ser par le clavier et la souris. Là aussi, c’est un peu dommage. Bref. Mais sortons de la théma­tique de l’in­ter­dé­pen­dance des produits d’une même gamme.

Native Instruments Maschine Jam : piano roll

Un autre point qui selon moi s’avère un peu problé­ma­tique est le suivant : la lisi­bi­lité et l’er­go­no­mie du mode piano roll. En effet, si l’af­fi­chage sur les pads de la matrice indique la posi­tion de la note tonique à chaque octave, il est malaisé de savoir exac­te­ment à quelle octave on est à un instant T, ce manque de lisi­bi­lité étant accen­tué par l’ab­sence dans l’af­fi­chage piano-roll du logi­ciel d’un cadre symbo­li­sant la hauteur de l’en­semble de notes actuel­le­ment affi­chées sur les pads.

Enfin, le layout des gammes dans le mode Keyboard n’est clai­re­ment pas aussi pratique que sur les Push d’Able­ton. En effet, sur ces derniers, le layout est agencé de telle sorte qu’il suffit de trois doigts pour jouer n’im­porte quelle gamme, ce qui n’est pas le cas ici où le jeu à une main ne permet pas de monter ou descendre correc­te­ment les gammes.

Enfin, termi­nons les doléances par deux petits détails. Le bouton rota­tif n’est pas à rota­tion expo­nen­tielle, donc méfiance lorsque vous navi­guez dans le brow­ser si vous n’avez pas correc­te­ment filtré les résul­tats. La touche Shift pour­rait béné­fi­cier d’une posi­tion plus centrale, et les fonc­tions qu’elle active être mieux répar­ties entre les pous­soirs, afin de permettre une mani­pu­la­tion à une seule main en toutes circons­tances, afin de lais­ser la main droite dispo­nible.

Conclu­sion

J’ai éprouvé un réel plai­sir, je dois le dire, à utili­ser le Maschine Jam. Tout y est très intui­tif, et quelqu’un d’un peu habi­tué à l’uni­vers Maschine saura très vite retrou­ver ses marques. La large matrice qui nous sort enfin des 16 pads habi­tuels de la gamme fait du bien et l’on appré­cie réel­le­ment la multi­pli­ca­tion des iden­ti­tés visuelles qu’elle offre selon les fonc­tion­na­li­tés pilo­tées, avec le concours des nouvelles rangées de boutons et des bandeaux tactiles équi­pés de leurs LED. Ces derniers sont un vrai bonheur à utili­ser, notam­ment avec les nouveaux Perform FX. On saluera égale­ment la richesse de fonc­tion­na­li­tés du template déve­loppé pour le pilo­tage d’Able­ton Live. Toute­fois, on regrette la volonté peut-être encore trop marquée de la part de Native Instru­ments de faire inter­dé­pendre le Maschine Jam avec le reste de la gamme, inci­tant l’uti­li­sa­teur à complé­ter sa collec­tion par des exclu­si­vi­tés ou au contraire des aban­dons fonc­tion­nels discu­tables. Mais au vu des nouvelles fonc­tion­na­li­tés propo­sées, du bundle logi­ciel inclus et du prix très allé­chant, nous aurions vrai­ment tort de bouder !

  • Native Instruments Maschine Jam : NI MASCHINE JAM Rendering 01
  • Native Instruments Maschine Jam : step
  • Native Instruments Maschine Jam : song
  • Native Instruments Maschine Jam : piano roll
  • Native Instruments Maschine Jam : strip
  • Native Instruments Maschine Jam : perform FX

 

Notre avis : 9/10

Award Valeur sûre 2016
2016
Valeur sûre
Award
  • Qualité de fabrication
  • Ergonomie générale
  • Différenciation visuelle des fonctionnalités
  • Smartstrips
  • Perform FX
  • Bundle Komplete 11 Select (pour ceux qui ne l’ont pas)
  • Le mode step séquenceur
  • L’utilisation intelligente de l’écran d’ordinateur, notamment avec l’écran en surimpression
  • La fonction Lock et les snapshots
  • Le step séquenceur mélodique qui tient compte la gamme choisie en mode « Scale »
  • Template pour Ableton Live
  • Manque de repères visuels dans le mode piano roll
  • Le layout des gammes qui n’équivaut pas celui des Push 1 et 2
  • Touche Shift très excentrée qui ne permet pas d’effectuer toutes les manips d’une seule main
  • Pas de bypass des plug-ins
  • Pas d’édition de samples
  • Les locks ne peuvent pas être appelés via le logiciel ni un autre contrôleur Maschine, uniquement via le Jam
  • La disposition de la touche Shift et la répartition des fonctions qu’elle active

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