réactions à la news Le musicien tend-il vers la solitude ?
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Los Teignos
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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?
Addiktion
Encore faut-il trouver les bonnes personnes pour collaborer sur des projets!
Suffisamment doués, motivés, assidus, disponibles, fiables, qu'ils aient a peu près les mêmes influences, les mêmes ambitions, que les personnalités soient compatibles, bref...cela fait déjà pas mal de conditions indispensables simultanées qui rendent la chose pas si évidente au final.
La majeure partie des groupes de séparent ou tombent à l'eau. Un peu comme les couples Il faut quand même obtenir une certaine synergie ou cohésion de groupe, et donc il faut faire les bonnes rencontres, et le hasard a sa place ici. On ne choisit pas toujours de travailler seul, même si la technologie le permet.
Jedimetal
Le pb aussi avec l'ordi, en ce moment c'est mon cas, c'est le temps passé à bidouiller et à configurer, à regarder des tutoriels etc, avant j'étais sur audacity qui est tout simple et ensuite j'ai voulu passer à un séquenceur plus complet et heureusement j'ai trouvé reaper, mais avant ça j'en ai testé et quelle perte de temps...
En fait il faut savoir prendre le temps de faire ces choses mais surtout ne pas perdre de vue l'apprentissage de la musique et le fait de s'éclater, seul ou avec d'autres musiciens.
Site web : http://jedipunk.wix.com/alexcarret-composer
Soundcloud : http://soundcloud.com/alexandre-carret
Mupiz : http://www.mupiz.com/jedimetal
=LouF=
Hors sujet :
Rusko mixe tout avec Acid, cette course à la nouveauté est un leurre.
Addiktion >+ 1 et le résultat abouti que permet un ordinateur t'aides à trouver un collaborateur plus facilement (meilleure visualisation du projet et matériel de travail de base présent)
PJ Arnold
Pour ma part, je pense que toute la phase de production peut etre gerée par une
seule personne grace au home studio de nos jours, autant cela me parait beaucoups plus dur
voir utopiste de vouloir en faire de meme avec la partie commercialisation et communication.
will_bru
Cependant, j'avoue que l'exercice de la MAO faite tout seul dans son coin est devenu rédhibitoire pour moi. J'en ai besoin parce que tout au long de mes expériences musicales en groupe j'ai souvent (voire tout le temps) eu envie de me substituer aux autres gars du groupe : moi la partie de batterie je la jouerais plus simplement, l'autre ligne de gratte je ferais ci et ça, etc.
En gros, quelque part, j'ai toujours eu envie d'être mon groupe idéal à moi tout seul, et là ça prend toute sa valeur.
J'aime composer, arranger, enregistrer tout seul dans mon coin, parce que ça répond à mon idéal musical. Mais en contrepartie, je ne peux pas me défaire de l'expérience de groupe qui est enrichissante, on partage, on fait des concessions, etc.
du coup j'ai un groupe et un projet DIY à moi tout seul et je trouve comme ça mon équilibre musical.
C'est pas la même expérience, mais on a besoin autant de l'une que de l'autre.
One Breath III : Find out the end of the story, piece by piece : WBBTMR - One Breath III
Je vous en prie, allongez vous dans les plantes vertes.
[ Dernière édition du message le 13/06/2012 à 13:08:17 ]
xxoioxx
Je travail seul par ce que j'aime travailler seul. Par ce qu'on est jamais mieux servie que par soit même, par ce qu'on ne pourra jamais me dire "si se que tu fais sa marche c'est grasse a ton pot, tout seul tu n'en aurai pas été capable", par ce que j'aime pas prêté mes jouets, par ce qu’a-par qu'en je suis au chiotte c'est le seul moment ou on me fous la paix.
xxoioxx
deb76
Bonjour,
J'ai 65 ans dans quelques jours et j'assume totalement de travailler en solitaire dans mon home-studio pas trop mal équipé. Je le revendique même. J'ai commencé à apprendre à jouer de la guitare en 1966. Dès 1968, j'ai commencé à jouer du rock en groupe avec passage de soli de guitare à la Chuck Berry à Hendrix en passant par le Clapton des Cream. Mais dès 1968, j'ai commencer à créer de la musique électroacoustique, avec en 1970 et 1971, deux stages de formation dont un à Bourges au GMEB (Groupe de Musique Expérimentale de Bourges). En 1981, je suis passé de la bande magnétique à l'ordinateur via un stage de 40 jours à l'Ircam. En sortant, j'ai créé un duo guitare, synthés et computers (dont un Apple IIe-Alpha Syntaury) qui m'a mené disons jusqu'en 2000. Depuis, je compose seul. Et depuis deux ans, à la retraite de mon métier de journaliste d'un quotidien régional, c'est ma principale activité, avec toutefois un travail d'initiation à la publication de magazines numériques et d'Ibooks et d'ePub, dont les sujets tourneront, bien entendu, autour de l'ordinateur et le compositeur en musique contemporaine.
Aujourd'hui, ce qui m'intéresse ce sont les dispositifs de musique mixte, c'est à dire écrire pour des instruments ou des timbres obtenus avec les plugins de synthèse, de Csound (quelle bonne idée ce plugin Csound qui permet de jouer des fichiers Csound et de les traiter comme n'importe quel VSTi), et le traitement électronique via un dispositif incluant aussi des synthés hardware dont un modulaire. Pour le moment, c'est une phase solitaire, qui ne me dérange pas du tout - étant solitaire par nature - mais qui débouchera sur un projet mélangeant musiciens et comédiens.
Petite remarque, je constate que ma pratique de la musique a considérablement changée. De guitariste rock (guitare que je continue à jouer en acoustique mais aussi complètement triturée avec mon VG99), je suis passé par la volonté de maîtriser les synthétiseurs à l'écriture musicale. Notamment, j'ai commencé l'apprentissage de celle-ci en écrivant sur partitions mes fichiers midi, et j'ai vite abandonné la notation "pianoroll" au profit de l'écriture solfège, avec les changements de tempo, de métriques, d'utilisation de tuplets complexes, etc. Et c'est aujourd'hui, ce qui me passionne le plus. Un éditeur de partitions comme Notion 3 me permet d'écrire sur la même partition pour instruments (ou banque comme l'Ircam Solo Instruments, je déteste les sonorités Blockbuster), plugins de synthèse et synthés hardware. Et ça, c'est une sacrée avancée, en tout cas pour moi.
PS : avec Bernard Reeb, nous avons fait Intersection-Synthèse sans jamais nous rencontrer, chacun dans notre home-studio. On a échangé nos fichiers via Dropbox ou en s'envoyant des cartes photo SD.
https://debrildidier.fr/debrildidier.fr/Actualit%C3%A9s/Biographie.html
Site (en cours de construction)
Identification séries dodécaphoniques avec Opusmodus
[ Dernière édition du message le 13/06/2012 à 14:18:14 ]
plcv83
Solitude/replis sur soit/isolement/insatisfaction/indecision/non creativité/individualisme/egocentrisme/mepris.
voilà ce qui me viens à propos de ce sujet.
j'ai commencé la zic en groupe en tant qu'ado, j'ai grandi, eu une copine qui m'a pris du temps donc moins de repète, j'ai pris un 4 piste k7 (1990) pour bosser sur nos compo à la maison et avancer mais avec moins de repete. j'ai eu un boulot à plein temps et une femme à plein temps donc by by le groupe. début de l'isolement musical. J'ai perdu un temps de dingue à apprendre l'usage du HS sans ordi puis avec ordi.... tout ça m'a mené à avoir pas mal de matos mais au final pas plus d'idée et pas plus de pognon dans la poche (qui aurait du affluer grace à mes super compo ). sentiment de frustration profond. j'ai decidé de m'y plonger a fond croyant que c'etait du à un manque de technique. Re des heures et des heures, replié sur moi, isolé de mon environnement et de la musique (qui reste pour moi un synonyme de Vie) à trouver le VST qui ... De plus les compos n'avaient au final pas de sens, des exemples d'utilisation de matériel en somme. Il n'y avait pas d'implication dans la musique, la technique et la technologie prenaient le dessus. C'est cette certitude de pouvoir y arriver seul qui m'a foutu dans le fossé.
J'ai cherché à côtoyer d'autre zicos mais quand tu as un emploi du temps chargé, tu ne peux trouver personne, ou 1h tout les trois mois quand les agendas coïncident. C'est donc l'isolement, la solitude. De plus à bosser tout seul, à son rythme, casse le processus de création car on ne prends plus de risque, plus de décisions. on empile les pistes, les versions, enregistre les grattes en son clair et on fait du reamp à tout va jusqu'a trouver le son (qui n'existe pas). Que dire des son d'instruments électroniques qui nous inspirent. J'ai plus souvent l'impression que ces sons dirigent notre musique et qu'il faut avoir un sacré recul sur soit pour que l'inverse arrive.
les professionnels le savent, si tu veux en vivre, il faut être efficace, décisif. Le HS amateur est tout l'inverse la plupart du temps. j'ai passé des heures à editer, pitcher, cross-fader.... pour tout compte fait rien de très interessant pour les autre. mon ego est lui assez satisfait, n'est ce pas le principale.
Je viens de me prendre un petit 8 pistes numerique sans edition, automation... J'ai déjà rencontré plusieurs zicoss, pour boeuffer et enregistrer des idées brutes ensemble et qui sait enregistrer une fois composé.
ça me rappelle le débat avec les appareil photos numériques et l’argentique. avec le numérique, on peut ne pas prendre de risque, avec l'argentique tu prends des risques. Le professionnel prends des risques aussi avec le numérique...
Merci docteur, je vous doit combien?
yorganyst
Encore faut-il trouver les bonnes personnes pour collaborer sur des projets!
J'ai toujours privilégié le jeu en groupe, pour sa richesse musicale, le coté humain, et bien sur pour la scène, ultime aboutissement qui est de proposer sa musique à un public.
Mais pas facile de trouver ceux qui vont partager ça : disponibilités, entente, goût musicaux, sérieux, niveau technique compatible avec le sien (ni trop, ni trop peu...), objectifs (faire de l'argent, se faire plaisir, faire des tournées, juste une maquette...).
En plus le mode de vie moderne, où l'on change de taf régulièrement, où l'on déménage souvent, où l'on peut selon le secteur bosser le week-end, très tôt, très tard... Avec la plus grande motivation possible, et même quand on a trouvé les bons collaborateurs, il arrive souvent qu'on abandonne des projets pourtant porteurs.
Pour moi le HS m'a surtout permis de continuer à composer et avancer pendant des périodes où je n'avais pas de groupe.
Aujourd'hui, le HS est au service du groupe (maquettage, enregistrement des répètes et concerts pour noter les défauts et erreurs, échange de plans, de riffs par Internet...).
Seule la phase de compo se fait en solitaire (et les arrangements en groupe), ce qui est bien, car en groupe on a plus tendance à improviser et trouver des riffs, que réellement composer avec des structures réfléchies ou encore travailler l'ambiance qu'on veut donner.
La chaine YT du Dr Quack : swamp/southern/blues rock & Cigar Box Guitar
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