THOMANN M'A TUER - à l'attention des musiciens professionnels

Je me permet d'intervenir, car en effet ce post soulève un problème réel même si le post initial vient à mon avis d'un revendeur dépité. J'ai géré le comparateur de prix Audiofanzine (Sonic Price) à ses débuts et j'ai travaillé aussi dans la distribution. Je peux donc parler du marché.

Premièrement, l'arrivée d'internet à eu des répercutions très fortes sur le marché de la distribution musicale.
Mais ce phénomène n'est pas nouveau : avant, il y avait les catalogues de VPCistes, comme direct music par exemple.
Et ça marchait très bien. Et je me souvient aussi que Pigalle attirait des gens de toute la France. Le choix, le prix, la disponibilité, autant de critères qui attirent les clients.

Internet n'a pas seulement créé une offre nouvelle. Ca a également permit une meilleure information du client.

Donc globalement quand nous souhaitons acheter un produit, on sait ce que l'on veut, on a eu des retours d'autres utilisateurs et on sait à quel prix on aimerais l'acquérir. Reste a choisir chez qui on souhaite l'acheter.

Etant donné que le SAV sont centralisés, et que les revendeurs en ligne proposent des conditions souvent sympa pour les retours on est tentés de les acheter chez eux, sachant qu'en plus le prix est celui qui nous convient.

Et comme dans le cas par exemple de Thomann, la disponibilité est là, on va dire que les feux sont au vert pour acheter chez lui. D'autant plus que son catalogue est super large et que l'on peut en profiter pour acheter des accessoires et autres pièces détachées en même temps.

D'où le succès mérité de Thomann et Music Store.

Concernant la riposte Française, elle a du mal à s'organiser.

La mise à disponibilité fournisseur, appelée "Drop shipping", à permis à bon nombre de marchand Français d'étendre leur catalogue, grâce à certains fournisseurs comme ALGAM (La boite noire). Grâce à eux, les revendeurs Français peuvent disposer d'une dispo virtuelle très large. Par ailleurs, Algam à mis en place une politique de prix qui permettent aux revendeurs Français de s'aligner sur les Allemands et même de faire parfois de meilleurs prix. C'est vraiement à souligner. Bravo Algam.

De l'aure côté nous avons des revendeurs comme Woodbrass, qui se secouent pour faire plus pour leurs clients, et qui se développent via un réseau de magasins. C'est bien vu. Ils permettent aux revendeurs de travailler en local avec la puissance Web de Woodbrass. Une super initiative.

Mon avis sur le marché, c'est que nous sommes dans une période de transition, et que le terme même de "commerce de proximité" est en train de changer.
Et la manière de faire du commerce avec. Prenez Hurricane music à Nantes par exempel: ils cartonnent. Leur secret ? un mag génial, du stock, pas forcément toutes les grandes marques mais un vrai choix, des vendeurs sympa et compétent ET renseignés. Une école de musique, un bon site web, une présence Facebook très bonne.

Voilà le marché tel qu'il est en décembre 2017.