réactions au dossier Derrière le son de Fanny Pisonero (SCH, Dadju, Hatik, Alonzo, La Zarra)
- 93 réponses
- 34 participants
- 8 141 vues
- 31 followers
Neo Alchemist
7534
Administrateur·trice du site
Membre depuis 4 ans
Sujet de la discussion Posté le 11/12/2021 à 12:00:01Derrière le son de Fanny Pisonero (SCH, Dadju, Hatik, Alonzo, La Zarra)
Elle sait ce qu’elle veut et ça lui réussit. Depuis près de 10 ans maintenant, elle officie comme ingénieure du son dans différents studios français, et collabore avec de grands noms de la musique urbaine. À mesure que le temps passe, son palmarès grandit et les idées de projets fusent. Partons ensemble derrière le son de Fanny Pisonero.
Lire l'article
Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'un article. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !
Lire l'article
Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'un article. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !
Will Zégal
74997
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
51 Posté le 14/12/2021 à 16:26:59
Exact.
Que c'est triste !
Que c'est triste !
Coramel
6504
Modérateur·trice généraliste
Membre depuis 21 ans
52 Posté le 14/12/2021 à 16:29:36
x
Hors sujet :Citation de Will :17ème post du sujet.
Ok. Effectivement. J’avais pas vu, ou oublié
Noisey Houtan
3982
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 19 ans
53 Posté le 14/12/2021 à 17:07:54
Ma seule réserve ici ne concerne pas tant l'interviewée qui fait avec ce qu'on lui demande que la journaliste. Mêmes questions que sur l'interview précédente (Jesse Daniel). Toujours un fort tropisme vers les questions publicitaires "quel matos utilises-tu" ? Aucune écoute de l'invité au final... Je sais pas, quand elle parle de sa progression de 16 à 22 ans ça mérite d'être approfondit. Quelles rencontres ? Quels conseils à chaque étape ? Quel rôle ? Quelles difficultés ? etc...
Pareil quand elle parle de sa collab avec Gradur. Quels partis pris ont été importants ? Des anecdotes techniques (de la vraie technique, au sens pratique, pas "j'utilise tel matos, toi aussi si tu veux être une star du son achète le") ?
Bref... en fait il vous manque quand même de vrais journalistes encore "sincèrement" passionnés à Audiofanzine pour ce genre d'exercices... et j'accuse même pas foncièrement la journaliste ici qui répond peut-être au cahier des charges que vous lui donnez et fait ce qu'elle peut dans le temps imparti (une vraie interview c'est plus d'une journée de travail entre la préparation, l'interview, le dérush, la rédaction, les a/r éventuels avec la personne interviewée pour précisions/confirmations si il y a lieu, avec la rédaction...). À un moment AF, le plus gros média du son francophone, il pourrait trouver le moyen de concilier ses revenus publicitaires avec des dossiers de qualités ?
Pareil quand elle parle de sa collab avec Gradur. Quels partis pris ont été importants ? Des anecdotes techniques (de la vraie technique, au sens pratique, pas "j'utilise tel matos, toi aussi si tu veux être une star du son achète le") ?
Bref... en fait il vous manque quand même de vrais journalistes encore "sincèrement" passionnés à Audiofanzine pour ce genre d'exercices... et j'accuse même pas foncièrement la journaliste ici qui répond peut-être au cahier des charges que vous lui donnez et fait ce qu'elle peut dans le temps imparti (une vraie interview c'est plus d'une journée de travail entre la préparation, l'interview, le dérush, la rédaction, les a/r éventuels avec la personne interviewée pour précisions/confirmations si il y a lieu, avec la rédaction...). À un moment AF, le plus gros média du son francophone, il pourrait trouver le moyen de concilier ses revenus publicitaires avec des dossiers de qualités ?
The only way to do it is to do it. (Merce Cunningham)
[ Dernière édition du message le 14/12/2021 à 18:32:30 ]
Peaveycroquette
4688
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 20 ans
54 Posté le 14/12/2021 à 21:41:49
+1 Yokosho (derechef, me semble-t-il)
Ce n'est pas tant la jeune femme que je critiquerais, que la teneur générale de l'entretien, qui est clairement orienté vers les néophytes, ce qui n'est pas un mal en soi, j'en conviens.... m'enfin, là, franchement, on n'apprend rien, à part que l'eau, ça mouille.
Ce n'est pas tant la jeune femme que je critiquerais, que la teneur générale de l'entretien, qui est clairement orienté vers les néophytes, ce qui n'est pas un mal en soi, j'en conviens.... m'enfin, là, franchement, on n'apprend rien, à part que l'eau, ça mouille.
chacal549
1933
AFicionado·a
Membre depuis 20 ans
55 Posté le 14/12/2021 à 22:39:08
Vous avez pas tout à fait tort pour le coup, même si en regardant un peu les interviews passées, je me dis qu'indépendamment des questions posées, cela dépend aussi de la personnalité de l'interviewé, certains tu leur dis "bonjour" ils te répondent avec 15 ans de leur vie et tu leur demande "quel matos utilises-tu" ils te refont l'histoire de Teletronix en 3 volumes... et d'autres disent juste "bah j'ai fait une école j'ai fait un studio et voilà"
Et c'est vrai, je pense aussi, qu'il est difficile de satisfaire à la foi le public nombreux de gear nerds et celui d'assoiffés de connaissances, et de concilier le format internet qui pousse à la rapidité, au concis et à la quantité parfois plus que la qualité. Tu ne prends pas, je pense, le même temps pour réaliser un entretien à 4 pages dans un mensuel que pour faire un article parmi les 15 news quotidiennes d'un webzine.
Enfin bon, je me fais probablement encore l'avocat du diable et sans mauvaise foi oui, moi aussi j'aimerais voir du parcours plus développé, du parler technique/théorie, de l'anecdote à foison ...
Et c'est vrai, je pense aussi, qu'il est difficile de satisfaire à la foi le public nombreux de gear nerds et celui d'assoiffés de connaissances, et de concilier le format internet qui pousse à la rapidité, au concis et à la quantité parfois plus que la qualité. Tu ne prends pas, je pense, le même temps pour réaliser un entretien à 4 pages dans un mensuel que pour faire un article parmi les 15 news quotidiennes d'un webzine.
Enfin bon, je me fais probablement encore l'avocat du diable et sans mauvaise foi oui, moi aussi j'aimerais voir du parcours plus développé, du parler technique/théorie, de l'anecdote à foison ...
Avocat du diable et de sa musique et expert en vacuité dispendieuse.
Noisey Houtan
3982
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 19 ans
56 Posté le 14/12/2021 à 23:22:32
Oui Peavey c'est pas la première fois que j'aligne cette tendance dans la ligne éditoriale d'AF.
Ici je suis sympa, je pointe 2 moments parmi beaucoup d'autres où ça aurait pas été inutile d'approfondir. Et en ce sens, chacal, je pense que c'est précisément au journaliste de driver l'interview. Face à une personne un peu réservée et qui te fais des réponses minimales adéquates, bah tu creuses, à l'inverse face à une personne volubile, tu recentre. Pour ça il faut avoir préparé l'interview.
Dans mon domaine quand je le faisais pour une webzine, j'avais affaire à des artistes (danse) dont je connaissais grosso modo toute la carrière voire avec lesquels j'avais travaillé moi-même. Et pourtant je prenais 1/2j pour préparer mes interviews.
Là c'est à se demander si la journaliste a pris la peine d'écouter le travail de Fanny Pisonero (les albums et titres principaux au moins) pour driver l'interview sur le développement de certains titres, certaines sonorités, certaines collab, voire pour pointer une évolution ou que sais-je...
Autre axe possible : concernant le fait que ce soit une femme. Fanny Pisonero n'en parle pas beaucoup mais elle concède que c'est un sujet et pas juste à demi-mot. Que ce soit pas le sujet d'AF je le conçois. Mais que ça fasse l'objet d'un morceau d'interview plus conséquent ce serait pas du luxe.
Encore un autre axe : concernant justement les préjugés par lesquels les puristes peinent à admettre le statut artistique des musiques urbaines (pfff) ça aurait mérité là-aussi un développement un peu plus long sur la dimension créative du travail du son dans ces musiques pour le situer dans l'histoire de la musique.
Bref... des axes possibles pour cette interview, ça manquait pas et dans le lot pas mal d'axes font débat ou sont le lieu de préjugés qui durent et auraient mérité qu'on s'y attarde (d'ailleurs ils sont tous ressortis fissa dans ce fil de discussion)... là ça pue le publi-reportage sous le prétexte d'une interview et c'est dommage.
Ici je suis sympa, je pointe 2 moments parmi beaucoup d'autres où ça aurait pas été inutile d'approfondir. Et en ce sens, chacal, je pense que c'est précisément au journaliste de driver l'interview. Face à une personne un peu réservée et qui te fais des réponses minimales adéquates, bah tu creuses, à l'inverse face à une personne volubile, tu recentre. Pour ça il faut avoir préparé l'interview.
Dans mon domaine quand je le faisais pour une webzine, j'avais affaire à des artistes (danse) dont je connaissais grosso modo toute la carrière voire avec lesquels j'avais travaillé moi-même. Et pourtant je prenais 1/2j pour préparer mes interviews.
Là c'est à se demander si la journaliste a pris la peine d'écouter le travail de Fanny Pisonero (les albums et titres principaux au moins) pour driver l'interview sur le développement de certains titres, certaines sonorités, certaines collab, voire pour pointer une évolution ou que sais-je...
Autre axe possible : concernant le fait que ce soit une femme. Fanny Pisonero n'en parle pas beaucoup mais elle concède que c'est un sujet et pas juste à demi-mot. Que ce soit pas le sujet d'AF je le conçois. Mais que ça fasse l'objet d'un morceau d'interview plus conséquent ce serait pas du luxe.
Encore un autre axe : concernant justement les préjugés par lesquels les puristes peinent à admettre le statut artistique des musiques urbaines (pfff) ça aurait mérité là-aussi un développement un peu plus long sur la dimension créative du travail du son dans ces musiques pour le situer dans l'histoire de la musique.
Bref... des axes possibles pour cette interview, ça manquait pas et dans le lot pas mal d'axes font débat ou sont le lieu de préjugés qui durent et auraient mérité qu'on s'y attarde (d'ailleurs ils sont tous ressortis fissa dans ce fil de discussion)... là ça pue le publi-reportage sous le prétexte d'une interview et c'est dommage.
The only way to do it is to do it. (Merce Cunningham)
chacal549
1933
AFicionado·a
Membre depuis 20 ans
57 Posté le 15/12/2021 à 00:14:45
Encore une fois tout à fait d'accord sur le fond.
Après je me demande si c'est vraiment comparable entre (arrête moi si je me trompe, je suppute) un webzine tenu par des passionnés bénévoles qui décident du coup eux-mêmes du temps et de l'énergie qu'ils passent sur un article/une interview, et un site professionnel où des salariés ont des deadlines et des impératifs de quantité de sujets à gérer, avec un budget qui a ses limites. Je ne suis pas sûr et certain que AF puisse se permettre de donner 2 ou 3 jours au total à un de ses rédacteurs pour une interview sans que ça se fasse au détriment d'un autre contenu...
Certes ça reste des supputations, je ne bosse pas chez AF mais si c'est comme ceux je connais t'as pas beaucoup de marge de manoeuvre, c'est pas l'effectif rédactionnel et le budget des inrocks
Après je me demande si c'est vraiment comparable entre (arrête moi si je me trompe, je suppute) un webzine tenu par des passionnés bénévoles qui décident du coup eux-mêmes du temps et de l'énergie qu'ils passent sur un article/une interview, et un site professionnel où des salariés ont des deadlines et des impératifs de quantité de sujets à gérer, avec un budget qui a ses limites. Je ne suis pas sûr et certain que AF puisse se permettre de donner 2 ou 3 jours au total à un de ses rédacteurs pour une interview sans que ça se fasse au détriment d'un autre contenu...
Certes ça reste des supputations, je ne bosse pas chez AF mais si c'est comme ceux je connais t'as pas beaucoup de marge de manoeuvre, c'est pas l'effectif rédactionnel et le budget des inrocks
Avocat du diable et de sa musique et expert en vacuité dispendieuse.
iktomi
14717
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 5 ans
58 Posté le 15/12/2021 à 07:53:34
Citation de chacal549 :
le format internet
plot twist : ce "format" n'existe pas
Les autres conditions relevées sont déjà suffisantes : biais d'intention possible de l'entevue, ligne édito, temps alloué, modèle bénévole (qui ne sont pas propre au net)
[ Dernière édition du message le 15/12/2021 à 07:59:35 ]
Will Zégal
74997
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
59 Posté le 15/12/2021 à 09:32:49
Chacal549 : justement, le travail de professionnels est sensé être plus qualitatif que celui des amateurs. C'est normalement pour ça qu'on les paye (dans le cas d'AF, indirectement en étant des cibles publicitaires).
Dans la pratique, ce n'est effectivement pas toujours le cas : des amateurs passionnés peuvent être très compétents et consacrer beaucoup de temps que les professionnels d'un milieu fragile financièrement (typiquement le cas de la presse) n'auront pas.
J'ai fait (sauf omission) trois interviews pour Audiofanzine : Laurent DeWilde , Sixun et Satine. Dans les trois cas, même si j'ai été payé pour ça, on était effectivement plus proche du travail d'un passionné que de la rentabilité professionnelle, parce que le prix payé ne couvrait pas du tout le temps passé : ni l'après-midi (et presque la soirée) avec Laurent ni le temps de répétitions, balances et concert de Sixun en banlieue (avec le temps de trajet qui va bien), ni l'après-midi et la soirée passés sur le concert de Satine pour le reportage photos, puis les retrouvailles quelques jours plus tard pour l'interview, ni le temps passé à retranscrire ensuite mes enregistrement et à les reformater pour en faire un truc à la fois suffisamment concis et lisible, la sélection et le traitement des photos...
J'ai été très bien payé autrement : les belles rencontres, le plaisir d'une soirée chez et avec un homme charmant (Laurent DeWilde), les personnalités passionnantes de Sixun et de Satine, leurs concerts, l'intérêt professionnel de savoir comment ces genre travaillent, vivent leur métier... Mais d'un point de vue strictement pécuniaire, on ne peut pas dire que ça ait été rentable.
Dans la pratique, ce n'est effectivement pas toujours le cas : des amateurs passionnés peuvent être très compétents et consacrer beaucoup de temps que les professionnels d'un milieu fragile financièrement (typiquement le cas de la presse) n'auront pas.
J'ai fait (sauf omission) trois interviews pour Audiofanzine : Laurent DeWilde , Sixun et Satine. Dans les trois cas, même si j'ai été payé pour ça, on était effectivement plus proche du travail d'un passionné que de la rentabilité professionnelle, parce que le prix payé ne couvrait pas du tout le temps passé : ni l'après-midi (et presque la soirée) avec Laurent ni le temps de répétitions, balances et concert de Sixun en banlieue (avec le temps de trajet qui va bien), ni l'après-midi et la soirée passés sur le concert de Satine pour le reportage photos, puis les retrouvailles quelques jours plus tard pour l'interview, ni le temps passé à retranscrire ensuite mes enregistrement et à les reformater pour en faire un truc à la fois suffisamment concis et lisible, la sélection et le traitement des photos...
J'ai été très bien payé autrement : les belles rencontres, le plaisir d'une soirée chez et avec un homme charmant (Laurent DeWilde), les personnalités passionnantes de Sixun et de Satine, leurs concerts, l'intérêt professionnel de savoir comment ces genre travaillent, vivent leur métier... Mais d'un point de vue strictement pécuniaire, on ne peut pas dire que ça ait été rentable.
[ Dernière édition du message le 15/12/2021 à 10:05:40 ]
Anonyme
60 Posté le 15/12/2021 à 10:23:17
Citation :
là ça pue le publi-reportage sous le prétexte d'une interview et c'est dommage.
Ben, c’est normal; nous sommes sur un site commercial, une société commerciale, un système commercial.
L’âge d’or n’est pas encore arrivé...
- < Liste des sujets
- Charte