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Oui, chaque fois qu'on voit une série ou un film, on passe un moment à se demander où est ce qu'on a vu ces tronches, il y a plus que jamais une grande porosité grand écran / petit écran - par contre je ne limite pas ça à Netflix.
Argument/20
Merci d'avoir essayé
Ca c'est typiquement des effets de style de Bay, c'est exactement pour ça que j'ai dit :
C'est comme Dream Theater par exemple. Je trouve que c'est quand même globalement de la grosse merde, mais je reconnais que c'est de la grosse merde très bien faite.
Cette scène est pas ratée du tout, c'est juste que c'est Bay au meilleur de ce qu'il sait faire dans le genre.
On peut aussi parler de Kubrick comme tu le fais de Bay :
2001, j'ai essayé, les 10 premières minutes avec les singes qui s'excitent sur un menhir, aucun intérêt. Les costumes sont nazes, la musique est mal choisie, ca fait carton pate dégueulasse. J'ai pas été plus loin, peut etre qu'après ils inventent le feu et qu'ils réduisent Charlton Heston en esclavage.
Quand tu sens que la branlette intellectuelle te gicle à la gueule, vaut mieux passer à autre chose.
C'est une scène d'exposition en même temps, c'est pas censé faire avancer l'intrigue, ça présente les personnages, pas plus.
Bref, de toute façon je sais bien que je convaincrait personne sur ce sujet. Ceux qui aiment deja le style trouveront leur compte, les autres trouveront ça nul à chier, le statu quo sera sauf et on pourra parler de la prochaine merde pompeuse des Coen en toute tranquillité.
Si tu parles de poésie comme utilisation de symboles et comme jeu avec le langage (cinématographique en l'occurence), alors oui, y'en a selon moi dans la très grande majorité des oeuvres, y compris documentaires, y compris ratée. Y'aurait vraiment que certains genre de niche qui n'en utliseraient pas (snuff, porno gonzo..)
Disclaimer pour ceux qui regarderont 6 Underground a cause de moi:
Ca reste Michael Bay : montage épileptique, grosses vannes bien grasses, gros plan sur des culs, scénario de trois pages, explosions, défis aux lois élémentaires de la physique sont au programme.
Venez pas vous plaindre, vous êtes prévenus.
Silverfish Imperatrix
6599
Je poste, donc je suis
Membre depuis 6 ans
Oui, chaque fois qu'on voit une série ou un film, on passe un moment à se demander où est ce qu'on a vu ces tronches, il y a plus que jamais une grande porosité grand écran / petit écran - par contre je ne limite pas ça à Netflix.
Mon thread sur le jazz, principalement bop et post bop:
KoalaMan
19513
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
Silverfish Imperatrix
6599
Je poste, donc je suis
Membre depuis 6 ans
Ok
Mon thread sur le jazz, principalement bop et post bop:
Traumax
51839
Goncourt du Grouik
Membre depuis 18 ans
sqoqo
7050
Je poste, donc je suis
Membre depuis 17 ans
Les 10 premières minutes, c'est de la merde.
C'est raté. Point.
Je ne parle pas en partant d'une envie de regarder un bunuel hein ...
Tu regardes Taken, tu sais ce que tu regardes...ca fait le job.
Là..j'en ai presque ri.
Le cimetière aux avions pompeux.
La poursuite en bagnole, du sous James Bond. Ça fait du surplace. Ce qui est un comble pour tous ces démarrages en trombe.
Les quelques répliques d'acteurs
Le yamakazi
Encore une fois, peut être qu'après cette scène inaugurale complètement foirée, ça s'améliore.
Mais je n'ai pas pu aller plus loin.
Quand tu sens que la nullité t'insulte, vaut mieux passer à autre chose.
Pourtant comme Denfert, je me préparais une petite soirée blockbuster/popcorn relax.
Dans les couleurs chatoyantes et le parti-pris montage clipesque, le film avec Mads Mikkelsen..Polar...c'était 30 crans au-dessus
C'est raté. Point.
Je ne parle pas en partant d'une envie de regarder un bunuel hein ...
Tu regardes Taken, tu sais ce que tu regardes...ca fait le job.
Là..j'en ai presque ri.
Le cimetière aux avions pompeux.
La poursuite en bagnole, du sous James Bond. Ça fait du surplace. Ce qui est un comble pour tous ces démarrages en trombe.
Les quelques répliques d'acteurs
Le yamakazi
Encore une fois, peut être qu'après cette scène inaugurale complètement foirée, ça s'améliore.
Mais je n'ai pas pu aller plus loin.
Quand tu sens que la nullité t'insulte, vaut mieux passer à autre chose.
Pourtant comme Denfert, je me préparais une petite soirée blockbuster/popcorn relax.
Dans les couleurs chatoyantes et le parti-pris montage clipesque, le film avec Mads Mikkelsen..Polar...c'était 30 crans au-dessus
Traumax
51839
Goncourt du Grouik
Membre depuis 18 ans
Citation :
c'est de la merde.
C'est raté. Point.
Argument/20
Merci d'avoir essayé
Citation :
Le cimetière aux avions pompeux.
La poursuite en bagnole, du sous James Bond.
Les quelques répliques d'acteurs
Le yamakazi
Ca c'est typiquement des effets de style de Bay, c'est exactement pour ça que j'ai dit :
Citation :
je comprends les gens qui n'aiment pas, parce que je comprends pourquoi ils n'aiment pas.
C'est comme Dream Theater par exemple. Je trouve que c'est quand même globalement de la grosse merde, mais je reconnais que c'est de la grosse merde très bien faite.
Cette scène est pas ratée du tout, c'est juste que c'est Bay au meilleur de ce qu'il sait faire dans le genre.
On peut aussi parler de Kubrick comme tu le fais de Bay :
2001, j'ai essayé, les 10 premières minutes avec les singes qui s'excitent sur un menhir, aucun intérêt. Les costumes sont nazes, la musique est mal choisie, ca fait carton pate dégueulasse. J'ai pas été plus loin, peut etre qu'après ils inventent le feu et qu'ils réduisent Charlton Heston en esclavage.
Quand tu sens que la branlette intellectuelle te gicle à la gueule, vaut mieux passer à autre chose.
Citation :
Ça fait du surplace
C'est une scène d'exposition en même temps, c'est pas censé faire avancer l'intrigue, ça présente les personnages, pas plus.
Bref, de toute façon je sais bien que je convaincrait personne sur ce sujet. Ceux qui aiment deja le style trouveront leur compte, les autres trouveront ça nul à chier, le statu quo sera sauf et on pourra parler de la prochaine merde pompeuse des Coen en toute tranquillité.
oryjen
17492
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 19 ans
Ho mais arrêtez, làààà!
C'est le problème de la fonction d'un truc: Si tu essaies de planter un clou avec une pioche, c'est nul, voilà.
Là c'est du cinéma de divertissement.
Faut juste comprendre à quoi ça sert.
Une fois compris ça, c'est très bon.
Ca n'empêche pas que ce soit le genre de cinéma dont certains cinéastes qui se branlent avec le cinéma comme outil de compréhension du monde (comme Ken Loach par exemple), disent "ça me gave".
Là où ces gens-là sont pénibles, c'est qu'ils ont l'air de s'imaginer qu'on a besoin d'eux et de leur art pour comprendre le monde.
En filigrane il y a aussi l'idée pénible qu'eux, ils comprennent le monde, et que les autres gens, spécialement ceux dont parlent leurs films (par exemple pour Loach, ceux qui bossent "avec" Uber), ne comprennent pas ce qui leur arrive.
Or pas du tout.
Par contre on a besoin de poésie (un point de vue décalé sur le réel).
Mais c'est peut-être ce que ces cinéastes-là ne comprennent pas... Ou c'est peut-être ce dont ils préfèrent ne pas parler, parce que là ça devient vraiment délicat: Faut trancher entre sensibilité et sensiblerie; c'est périlleux.
Pour tout le monde.
Même pour ceux qui parlent de la vulgarité chez les autres.
Après, il y a peut-être, d'une façon biaise, une sorte de poésie chez certains cinéastes qui ont l'air de ne faire que du divertissement.
Bon, mais là c'est périlleux aussi: L'outrance dans la démonstration d'absence de poésie, est-ce, même de manière biaise, de la poésie?
J'ai mon avis, mais je ne sais pas ce qu'il vaut: C'est une question que je continue à me poser sans réussir à trancher.
Peut-être le vôtre pourrait-il m'être utile en ce sens?...
C'est le problème de la fonction d'un truc: Si tu essaies de planter un clou avec une pioche, c'est nul, voilà.
Là c'est du cinéma de divertissement.
Faut juste comprendre à quoi ça sert.
Une fois compris ça, c'est très bon.
Ca n'empêche pas que ce soit le genre de cinéma dont certains cinéastes qui se branlent avec le cinéma comme outil de compréhension du monde (comme Ken Loach par exemple), disent "ça me gave".
Là où ces gens-là sont pénibles, c'est qu'ils ont l'air de s'imaginer qu'on a besoin d'eux et de leur art pour comprendre le monde.
En filigrane il y a aussi l'idée pénible qu'eux, ils comprennent le monde, et que les autres gens, spécialement ceux dont parlent leurs films (par exemple pour Loach, ceux qui bossent "avec" Uber), ne comprennent pas ce qui leur arrive.
Or pas du tout.
Par contre on a besoin de poésie (un point de vue décalé sur le réel).
Mais c'est peut-être ce que ces cinéastes-là ne comprennent pas... Ou c'est peut-être ce dont ils préfèrent ne pas parler, parce que là ça devient vraiment délicat: Faut trancher entre sensibilité et sensiblerie; c'est périlleux.
Pour tout le monde.
Même pour ceux qui parlent de la vulgarité chez les autres.
Après, il y a peut-être, d'une façon biaise, une sorte de poésie chez certains cinéastes qui ont l'air de ne faire que du divertissement.
Bon, mais là c'est périlleux aussi: L'outrance dans la démonstration d'absence de poésie, est-ce, même de manière biaise, de la poésie?
J'ai mon avis, mais je ne sais pas ce qu'il vaut: C'est une question que je continue à me poser sans réussir à trancher.
Peut-être le vôtre pourrait-il m'être utile en ce sens?...
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
dana12
17910
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 15 ans
Traumax, tu m'as donné envie de regarder. A priori, pas du tout ce que je recherche pour un film (oui, j'aime bien le cinéma pompeux ). J'avé essayé les Transformers, quand les loupiots étaient plus jeunes, mais j'ai pas tenu jusqu'à la fin (à part le 1er, mais ça ne m'a pas enthousiasmé), et j'ai vu Rock, pas exceptionnel dans mon souvenir mais pas catastrophique non plus (pas de point de vue de cinéphile cultivé, j'en suis bien incapable).
Je vais tenter 6 Underground
). J'avé essayé les Transformers, quand les loupiots étaient plus jeunes, mais j'ai pas tenu jusqu'à la fin (à part le 1er, mais ça ne m'a pas enthousiasmé), et j'ai vu Rock, pas exceptionnel dans mon souvenir mais pas catastrophique non plus (pas de point de vue de cinéphile cultivé, j'en suis bien incapable).Je vais tenter 6 Underground
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
Anonyme
24289
Je crois que je vais faire de même.
Par contre j'ai regardé ad astra, ben c'est pas ouf, pas ouf du tout. Le seul truc qui m'a fait marrer, ce sont les images directement piquées au space cowboys de Eastwood. Bref ce film est à la sf ce que la margarine est au beurre salé.
Par contre j'ai regardé ad astra, ben c'est pas ouf, pas ouf du tout. Le seul truc qui m'a fait marrer, ce sont les images directement piquées au space cowboys de Eastwood. Bref ce film est à la sf ce que la margarine est au beurre salé.
[ Dernière édition du message le 22/12/2019 à 09:06:04 ]
Traumax
51839
Goncourt du Grouik
Membre depuis 18 ans
Citation :
Après, il y a peut-être, d'une façon biaise, une sorte de poésie chez certains cinéastes qui ont l'air de ne faire que du divertissement.
Si tu parles de poésie comme utilisation de symboles et comme jeu avec le langage (cinématographique en l'occurence), alors oui, y'en a selon moi dans la très grande majorité des oeuvres, y compris documentaires, y compris ratée. Y'aurait vraiment que certains genre de niche qui n'en utliseraient pas (snuff, porno gonzo..)
Disclaimer pour ceux qui regarderont 6 Underground a cause de moi:
Ca reste Michael Bay : montage épileptique, grosses vannes bien grasses, gros plan sur des culs, scénario de trois pages, explosions, défis aux lois élémentaires de la physique sont au programme.
Venez pas vous plaindre, vous êtes prévenus.
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