Derniers films vus
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fairbec
2248
AFicionado·a
Membre depuis 21 ans
Sujet de la discussion Posté le 05/10/2003 à 19:14:46Derniers films vus
Pour ma part ce w-e, c'est 'les invasions barbares' (d. arcand) et 'goodbye lenin!' (w. becker)
Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?
Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...
Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?
Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...
·dulciné
798
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 6 ans
56381 Posté le 16/08/2022 à 18:27:07
Quelques films plus ou moins vieux ces derniers jours :
L’Hôtel de l’Alpiniste Mort
Policier/SF soviétique.
Assez surprenant.
J’ai appris que c’était écrit par les frères Strugatsky, auteurs de Stalker, on retrouve effectivement la montée progressive du fantastique et la défaite d’un personnage rationnel par l’inexplicable, éléments qui m’ont le plus plu dans ce film au final un peu plat au-delà de son originalité (ou sa kitschité).
La musique est composée par le syntheux Sven Grünberg.
Rosemary’s Baby
Argh.
La paranoïa, la fin surréaliste, quasiment comique ("God is dead!").
De loin celui des trois qui m’a le plus pris émotionnellement.
Et sans parler de l’esthétique générale, du jeu et de la tronche des acteurs, tout bien bien bien.
127 heures
Happy Tree Friends / 20
L’Hôtel de l’Alpiniste Mort
Policier/SF soviétique.
Assez surprenant.
J’ai appris que c’était écrit par les frères Strugatsky, auteurs de Stalker, on retrouve effectivement la montée progressive du fantastique et la défaite d’un personnage rationnel par l’inexplicable, éléments qui m’ont le plus plu dans ce film au final un peu plat au-delà de son originalité (ou sa kitschité).
La musique est composée par le syntheux Sven Grünberg.
Rosemary’s Baby
Argh.
Spoiler - Cliquer ici pour lire la suite
Beaucoup aimé la scène d’après-réveillon.
Au moment même où le mec de Rosemary va trop loin dans le mépris (« tu ne peux pas changer un docteur qui ne te plaît pas, ça serait un manque de respect »), qu’elle va se révolter, pouf la douleur disparait pour laisser place à la joie maternelle, comme une simple concession stratégique de la part du diable.
Au moment même où le mec de Rosemary va trop loin dans le mépris (« tu ne peux pas changer un docteur qui ne te plaît pas, ça serait un manque de respect »), qu’elle va se révolter, pouf la douleur disparait pour laisser place à la joie maternelle, comme une simple concession stratégique de la part du diable.
La paranoïa, la fin surréaliste, quasiment comique ("God is dead!").
De loin celui des trois qui m’a le plus pris émotionnellement.
Et sans parler de l’esthétique générale, du jeu et de la tronche des acteurs, tout bien bien bien.
127 heures
Happy Tree Friends / 20
Ipwarrior
8298
Je poste, donc je suis
Membre depuis 20 ans
56382 Posté le 16/08/2022 à 23:07:50
Le Chaos Walking ça se regarde une fois mais pas 2...
C'est quand même loin du niveau d'un Passengers.
En fait le Passengers cela aurait pu être quelque part les parents de l'héroïne de Chaos Walking, genre faire un raccord entre les 2 films.
Cela aurait été intéressant je trouve, pour donner plus de moyen à Chaos Walking, parce ça fait cheap question budget...
C'est quand même loin du niveau d'un Passengers.
En fait le Passengers cela aurait pu être quelque part les parents de l'héroïne de Chaos Walking, genre faire un raccord entre les 2 films.
Cela aurait été intéressant je trouve, pour donner plus de moyen à Chaos Walking, parce ça fait cheap question budget...
kosmix
46307
Ma vie est un thread...
Membre depuis 19 ans
56383 Posté le 17/08/2022 à 19:21:52
Citation de Ipwarrior :
Le Chaos Walking ça se regarde une fois mais pas 2...
J'aurais tendance à dire que Rosemary's Baby aussi...
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
Frajean
2642
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 9 ans
56384 Posté le 18/08/2022 à 22:45:45
Prey, le dernier Disney. Remake du premier Predator (celui de John McTiernan en 1987), mais chez les comanches. Vous remplacez Schwarzenegger par une jeune indienne intelligente, vous copier/coller 90% du scénario, et voilà ! Mais quand on a bien aimé le film original, cette copie se laisse voir avec plaisir. Tout aussi sanglant, tout aussi énergique, même tension, mais avec des effets spéciaux modernes. J'ai finalement passé une bonne soirée même s'il n'y a aucune surprise.
will_bru
24367
Vie après AF ?
Membre depuis 16 ans
56386 Posté le 03/09/2022 à 14:20:24
C'est le problème de toutes les franchises de "monstres" en fait. A bien y regarder. Qu'attendre de neuf d'un nouveau predator ?
One Breath III : Find out the end of the story, piece by piece : WBBTMR - One Breath III
Je vous en prie, allongez vous dans les plantes vertes.
Soot_and_Stars
6046
Je poste, donc je suis
Membre depuis 18 ans
56387 Posté le 03/09/2022 à 14:48:38
Quand je vois le mot disney je freine des 4 fers
Môssieur Jean
1166
AFicionado·a
Membre depuis 5 ans
56388 Posté le 03/09/2022 à 15:25:36
Citation de will_bru :
C'est le problème de toutes les franchises de "monstres" en fait. A bien y regarder. Qu'attendre de neuf d'un nouveau predator ?
Nouveaux environnements, nouveaux contextes, nouveaux personnages/adversaires et donc nouvelles stratégies, nouvelles mises en scène, nouvelles tensions....bref, pour résumer, nouveau spectacle.
Comme Columbo en fait ou Maigret, c'est toujours pareil mais c'est jamais la mëme chose.
MilloLundi
62
Posteur·euse AFfranchi·e
Membre depuis 2 ans
56389 Posté le 04/09/2022 à 13:05:42
Le dernier film sur Elvis... N'étant pas un fan d'Elvis et encore moins de Tom Hanks, je se suis parti avec un "à priori" plutôt négatif. Mais je me suis bien laissé emmener par le fil narratif un peu "original" : mélange de flashback et de "déroulé classique" le tout restant parfaitement claire à suivre. Et surtout tres surpris d'apprendre qu'Elvis etait lié d'amitié avec BBKing et Rosetta Tharpe, mais surtout de ses liens avec la communauté afro américaine. De plus la BO est tres moderne puisqu'elle n'hésite pas à mélanger du blues/gospel avec du rap/hiphop tres récents. Bref sans être un chef d' œuvre j'ai passé un bon moment, appris quelques anedoctes historiques, et jai finalement apprécié et Elvis et Tom Hank donc ca fait pas mal pour un seul film.
[ Dernière édition du message le 04/09/2022 à 13:09:36 ]
kosmix
46307
Ma vie est un thread...
Membre depuis 19 ans
56390 Posté le 12/09/2022 à 15:43:08
Revu hier soir : L’Été en Pente Douce (Gérard Krawczyk, 1987). Film dur et triste, un choix pas forcément judicieux pour un dimanche soir...
Vu enfant (à la télé bien-sûr) je n'en gardais que le souvenir d'un Jacques Villeret attardé mais sympathique et faisant parfois sourire avec bienveillance et empathie. De l'empathie c'est d'ailleurs ce qu'on ressent pour le trio qui tente de vivre au milieu de ces connards de la campagne, une situation que l'on pourrait vite qualifier de cliché grossier, mais pour l'avoir vécue moi-même dans mon enfance je peut vous certifier qu'il n'en est rien, du moins à cette époque là dans les années 80.
On se ravira d'un Jean-Pierre Bacri (qui avait encore des cheveux !) au mieux de sa forme en gueulard au grand cœur, et plus encore de la merveilleuse et plantureuse Pauline Lafont qui se dévoile dans tous les sens du terme pour son plus grand rôle au cinéma. À noter qu'elle disparaîtra peu après dans un tragique accident de randonnée à l'âge de 25 ans. Quant à Jacques Villeret, il livre ici et une fois de plus une prestation d'acteur irréprochable d'une très haute tenue. Enfin le cabotin Guy Marchand complète ce casting parfait dans un rôle sur-mesure (le seul vrai rôle dans lequel il excelle réellement) : celui d'un fumier-connard-fdp, à l'image de tout un village arriéré, macho et fermé à l'autre, à tout ce qui est différent, étranger.
Film étouffant et claustrophobe, on est bien loin de l'image d'une campagne tranquille, bucolique, apaisée et libératrice. Film-vérité sur la nature humaine, ses petites magouilles, ses petites mesquineries, ses coups-bas et bien-sûr ses ragots, ses rumeurs et ses complots minables. Film crève-cœur d'une France obscurantiste incapable d'empathie et d'ouverture, servi par des acteurs au sommet il prend aux tripes et donne mal au ventre. Heureusement la fin libératrice apaise quelque peu cette histoire de malaise ordinaire pour qui oserait vouloir se faire une place là où on le marginalise.
Un film français comme on ne sait plus en faire, un réalisateur et des acteurs d'une trempe qui se fait désormais rare voire inexistante. Un discours désabusé, un constat triste mais profondément humain.
Vu enfant (à la télé bien-sûr) je n'en gardais que le souvenir d'un Jacques Villeret attardé mais sympathique et faisant parfois sourire avec bienveillance et empathie. De l'empathie c'est d'ailleurs ce qu'on ressent pour le trio qui tente de vivre au milieu de ces connards de la campagne, une situation que l'on pourrait vite qualifier de cliché grossier, mais pour l'avoir vécue moi-même dans mon enfance je peut vous certifier qu'il n'en est rien, du moins à cette époque là dans les années 80.
On se ravira d'un Jean-Pierre Bacri (qui avait encore des cheveux !) au mieux de sa forme en gueulard au grand cœur, et plus encore de la merveilleuse et plantureuse Pauline Lafont qui se dévoile dans tous les sens du terme pour son plus grand rôle au cinéma. À noter qu'elle disparaîtra peu après dans un tragique accident de randonnée à l'âge de 25 ans. Quant à Jacques Villeret, il livre ici et une fois de plus une prestation d'acteur irréprochable d'une très haute tenue. Enfin le cabotin Guy Marchand complète ce casting parfait dans un rôle sur-mesure (le seul vrai rôle dans lequel il excelle réellement) : celui d'un fumier-connard-fdp, à l'image de tout un village arriéré, macho et fermé à l'autre, à tout ce qui est différent, étranger.
Film étouffant et claustrophobe, on est bien loin de l'image d'une campagne tranquille, bucolique, apaisée et libératrice. Film-vérité sur la nature humaine, ses petites magouilles, ses petites mesquineries, ses coups-bas et bien-sûr ses ragots, ses rumeurs et ses complots minables. Film crève-cœur d'une France obscurantiste incapable d'empathie et d'ouverture, servi par des acteurs au sommet il prend aux tripes et donne mal au ventre. Heureusement la fin libératrice apaise quelque peu cette histoire de malaise ordinaire pour qui oserait vouloir se faire une place là où on le marginalise.
Un film français comme on ne sait plus en faire, un réalisateur et des acteurs d'une trempe qui se fait désormais rare voire inexistante. Un discours désabusé, un constat triste mais profondément humain.
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
[ Dernière édition du message le 12/09/2022 à 15:46:07 ]
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