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Test du Sirin de Moog Music - Le bas qui remonte

8/10

Présenté au NAMM 2019, le Sirin est un Minitaur doté d’une tessiture étendue dans le registre aigu. Construit en série limitée, ce piaf fait-il le poids face au taurillon ?

Test du Sirin de Moog Music : Le bas qui remonte

La célèbre pédale basse Taurus a débuté sa carrière en 1976. Décli­née en Taurus II quelques années plus tard, trente ans passe­ront avant que Moog ne présente une incar­na­tion moder­ni­sée, la Taurus III, produite à 1500 exem­plaires. Il s’agit d’un synthé sous forme de gros péda­lier d’une octave basé sur deux VCO linéaires à ondes en dent de scie, qui lui confèrent un son très parti­cu­lier dans les graves, sans annu­la­tion de phase quand on accorde leur batte­ment. L’ins­tru­ment est clas­sieux, cher, rare, lourd et encom­brant. Deux ans plus tard, Moog Music lance le Mini­taur, un module qui tient dans la main, pour une frac­tion du prix, conser­vant le bas de spectre et appor­tant une longue série d’amé­lio­ra­tions tout au long de sa carrière. Toute­fois, comme ses ancêtres Taurus, le Mini­taur a une limite liée au pilo­tage linéaire de ses VCO : la trans­po­si­tion vers le haut, bloquée à 523 Hz, la tension de commande néces­saire deve­nant trop élevée pour aller au-delà. Pas bien grave, dira-t-on, pour un synthé orienté basses… Mais sept ans plus tard, au NAMM 2019, Moog Music présente un nouveau module, créé à l’oc­ca­sion d’une expo­si­tion à L.A. (The House of Elec­tro­nics) et produit en série limi­tée de 2500 exem­plaires. Repous­sant la limite de 523 Hz tout en repre­nant les carac­té­ris­tiques du Mini­taur, le Sirin conserve-t-il cette iden­tité sonore qui a fait la répu­ta­tion des Taurus ?

 

01 Taurus 1
00:0000:26
  • 01 Taurus 100:26
  • 02 Taurus 300:12
  • 03 Detu­ned00:22
  • 04 Saw Square00:14
  • 05 Rez Sync00:22
  • 06 Ultra V00:26
  • 07 Mixed 5th00:20
  • 08 Sq Sync00:19
  • 09 Hi Sq00:41
  • 10 Hi Saw00:32
  • 11 Hi Voice00:22
  • 12 Self Possible00:33


Petit oiseau


Sirin_2tof 01.JPGLe Sirin reprend la physio­no­mie, les dimen­sions et le poids du Mini­taur. Ce « messa­ger analo­gique de joie » est construit tout en acier natu­rel brossé. Il affiche 1,2 kg sur la bascule, pour 222 × 130 × 79 mm. A l’in­té­rieur, on découvre une petite carte audio couverte de compo­sants montés en surface, hormis quelques embases de jacks traver­sants. Surprise, c’est une carte séri­gra­phiée « Mini­taur Rev B millé­si­mée 2012 » ! La qualité de construc­tion est très bonne, mise à part la fini­tion de la tôle­rie (trous non tarau­dés, visse­rie métal basique, flancs plutôt vifs !). Les commandes, iden­tiques à celles du Mini­taur, sont répar­ties sur la face avant légè­re­ment oblique quand on pose le module à plat. Il s’agit de 17 poten­tio­mètres de bonne dimen­sion typique­ment Moog, d’un petit ajus­table pour l’ac­cor­dage global et de 4 boutons-pous­soirs rétroé­clai­rés. Les poten­tio­mètres sont vissés au panneau, ce qui leur assure confort et préci­sion. Deux diodes permettent de visua­li­ser l’ac­ti­vité MIDI et le batte­ment du LFO ; sur le Sirin, tout ce qui s’al­lume est de couleur ambre.

Chaque section de synthèse est déli­mi­tée par une séri­gra­phie claire et un fond coloré, plus voyant mais moins classe que le noir du Mini­taur ; une affaire de goût ! Toujours pas d’écran pour visua­li­ser les noms de programmes, para­mètres ou valeurs, ni pour éditer les fonc­tions cachées. Il faudra travailler à l’oreille, de tête ou avec l’édi­teur maison gratuit. Autre point d’er­go­no­mie à souli­gner : au cours de la carrière du Mini­taur, bon nombre de réglages ont été ajou­tés ; le Sirin en béné­fi­cie évidem­ment. La plupart sont acces­sibles en façade en main­te­nant la touche Glide et en tour­nant l’un des poten­tio­mètres. Hélas, les concep­teurs n’ont pas profité de l’oc­ca­sion pour ajou­ter le nom de ces fonc­tions secon­daires sur le nouveau Lexan… pas très malin ! Idem pour le mode d’em­ploi, qui se contente de lister au début les fonc­tions déve­lop­pées au cours du temps pour le Mini­taur et de copier-coller ensuite le manuel initial en remplaçant simple­ment le nom de la machine. Surpre­nant de la part de Moog…


Connexions variées


Sirin_2tof 08.JPGL’en­semble de la connec­tique est situé à l’ar­rière, sur un panneau astu­cieu­se­ment placé en léger retrait (atten­tion à ne pas se couper avec la tranche des flancs !). D’abord l’au­dio : sortie casque mini-jack stéréo, sortie mono et entrée mono, toutes deux au format jack 6,35 TS. L’en­trée audio permet de trai­ter des sources externes via le VCF et le VCA (en main­te­nant une note enfon­cée ou en envoyant une tension de 5V dans l’en­trée Gate). On trouve ensuite 3 prises CV (pitch à 1V/Octave, filtre et volume) et une prise Gate, le tout au format jack 6,35 : ceci permet de pilo­ter le Sirin avec des synthés modu­laires, pédales ou séquen­ceurs analo­giques. Les commandes CV/Gate et MIDI peuvent fonc­tion­ner simul­ta­né­ment.

On trouve aussi une entrée MIDI DIN (mais pas de sortie, dommage) et une prise USB type B (cette fois, avec entrée et sortie MIDI « Class Compliant »). Le Sirin est ainsi capable de réas­si­gner ses entrées CV/Gate vers n’im­porte quel para­mètre interne ou de les conver­tir en signaux MIDI sur des CC au choix (conver­sion CV -> MIDI via la sortie USB). Enfin, on trouve une borne pour alimen­ta­tion 12V DC univer­selle, syno­nyme d’ali­men­ta­tion externe. La connec­tique est soli­de­ment vissée à la carcasse, merci. Ah, mais au fait, il est où l’in­ter­rup­teur marche/arrêt ? Euh, ben, toujours pas trouvé, patron… ah ben là, on est mal !


Terri­toires éten­dus


Sirin_2tof 03.JPGDans un contexte d’abon­dance de synthés analo­giques mono­diques plus ou moins copiés sur les premiers synthés Moog, on peut se deman­der quel est l’in­té­rêt d’un module de type Taurus. Réponse, le son si parti­cu­lier dans les basses, cette ampleur incroyable pour un son grave mono­pho­nique, lié à la concep­tion des VCO et à leur mode d’ac­cor­dage : pas de pince­ment ou d’an­nu­la­tion de phase comme sur un synthé clas­sique, le son reste gros, vibrant, géné­reux. Une sorte de « Oumph » auquel seules des enceintes costaudes dans les basses fréquences rendront justice. Le niveau de sortie est très élevé. L’ab­sence de Sub-VCO ne pose pas de problème. Les enve­loppes claquent plus que sur les Taurus et la synchro des VCO permet d’al­ler visi­ter de plus vastes terri­toires sonores. Comparé à un Mini­taur, le son est iden­tique dans les graves, que ce soit avec les ondes en dent de scie ou carrées ; on trouve sur la toile un compa­ra­tif montrant des diffé­rences dans l’onde carrée, mais la carte interne possède deux ajus­tables pour cali­brer cette onde sur chaque VCO, ce qui peut expliquer des diffé­rences d’un modèle à l’autre. Comparé à la Taurus III, on est vrai­ment très proche tant qu’on reste dans le registre bas, les ondes en dent de scie et les mêmes plages d’en­ve­loppes, bien évidem­ment.

L’objet du Sirin étant de monter bien plus haut que le reste de la famille Taurus, qu’en est-il dans les aigus ? Eh bien il peut être tran­chant comme une serre de rapace ou tout doux comme un duvet d’oi­sillon. La rapi­dité des enve­loppes et le velouté du filtre font comme toujours des merveilles dans ce registre, prou­vant une nouvelle fois qu’un Moog (hormis un membre de la famille Taurus) n’est pas fait que pour les basses. La mémoire interne renferme 128 empla­ce­ments. On y accède en main­te­nant la touche Glide et en appuyant sur les touches de forme d’onde des VCO pour incré­men­ter/décré­men­ter. Avec les touches Glide + Release, on peut sauve­gar­der le programme en cours. On peut aussi dumper des programmes ou banques via MIDI, par exemple via l’édi­teur/biblio­thé­caire maison gratuit pour gérer les sons avec préci­sion. Le Sirin émet (via USB) et reçoit (via USB et DIN) des CC MIDI pour tous ses para­mètres, avec une réso­lu­tion de 7 ou 14 bits, de quoi éviter les effets d’es­ca­lier, cool.


Prise de hauteur

Le Sirin reprend la même archi­tec­ture sonore que le Mini­taur dans sa dernière version d’OS (2.2.1 à ce stade). On part de deux VCO auxquels on peut mélan­ger un signal audio externe, le tout passant dans un VCF puis un VCA. Chaque VCO est capable de produire les ondes dent de scie (pour les sons typiques Taurus) et carré fixe, sélec­tion­nables par deux pous­soirs. La PWM n’est toujours pas au programme. Le VCO2 peut être désac­cordé du VCO1 sur plus ou moins une octave, avec un poten­tio­mètre dédié. Avec la touche Glide enfon­cée et le même poten­tio­mètre, on peut régler le batte­ment de manière ultra précise ; ce batte­ment reste constant quelle que soit la fréquence des VCO, alors que le désac­cor­dage varie. L’ac­cor­dage géné­ral de la machine se fait quant à lui via un petit poten­tio­mètre situé en façade sous le logo.

Comme sur les précé­dents Taurus et Mini­taur, les VCO sont comman­dés avec des tensions linéaires (Hz/Volt). La diffé­rence sur le Sirin, c’est le circuit de pilo­tage des VCO (toujours en Hz/Volt). Il permet de dépas­ser la limite supé­rieure de C5 (523 Hz) en éten­dant la tessi­ture jusque D8 (4698,64 Hz). Dans les graves, il descend à 20,60 Hz (E0), soit le début du spectre audio (pour mémoire, le MIDI va de C-1 à G9, un piano de A0 à C8). Nous avons contacté les concep­teurs du Sirin chez Moog Music pour savoir quels circuits avaient été modi­fiés ; réponse courte : le dispo­si­tif de pilo­tage des VCO, tout le reste est iden­tique au Mini­taur. Nous n’en saurons pas plus ; peut-être qu’au final, ce ne sont que quelques valeurs de compo­sants et un para­mé­trage diffé­rent du logi­ciel qui commande le pitch ! Les VCO peuvent se synchro­ni­ser. Corol­laire inté­res­sant, il est possible de ne modu­ler que le pitch du VCO2, pour les effets carac­té­ris­tiques de balayage de synchro. Dernier point, un para­mètre permet de redé­clen­cher de cycle des deux VCO à chaque nouvelle note, pour plus d’im­pact ; il est unique­ment acces­sible via CC MIDI et l’édi­teur.




Filtre clas­sique


Sirin_2tof 15.JPGL’étage de mixage permet de doser préci­sé­ment le niveau des deux VCO et de l’en­trée audio (combi­nai­son Glide + poten­tio­mètre VCO1 LVL, avec une plage de réglage de 0 à 200 % du gain unitaire) avant d’at­taquer le VCF. En pous­sant les niveaux, on fait légè­re­ment et musi­ca­le­ment satu­rer le filtre. Il s’agit du tradi­tion­nel filtre passe-bas 4 pôles en échelle de tran­sis­tor, tiré du célèbre module 904. La plage de fréquences varie de 20 Hz à 20 kHz, avec une réponse des commandes parfai­te­ment lisse, sans effet d’es­ca­lier. Pour ce faire, toutes les commandes conti­nues béné­fi­cient d’un scan à une fréquence très élevée suivi d’un atté­nua­teur pour élimi­ner les effets d’es­ca­lier.

Lorsque la fréquence de coupure du filtre est réglée à zéro, rien ne passe. La modu­la­tion de fréquence par l’en­ve­loppe dédiée est bipo­laire. Le filtre entre en auto-oscil­la­tion dès qu’on dépasse envi­ron 80 % de gain sur la réso­nance. Le reste des fréquences semble un peu moins écrasé que sur des filtres de même concep­tion, mais un peu quand même. Toujours en auto-oscil­la­tion, on peut jouer du filtre (onde sinus pure) en rédui­sant le volume des VCO à zéro et en réglant le suivi de clavier à 100 %. Ce dernier réglage est unique­ment possible via CC MIDI (de 0 à 200 %) ; ce serait bien que Moog améliore les choses sur ce point, comme pour les autres para­mètres cachés, tant qu’il reste des poten­tio­mètres dispo­nibles. L’ac­tion de la vélo­cité sur le filtre est égale­ment acces­sible via CC MIDI. On termine par le VCA et son poten­tio­mètre de volume final (non mémo­ri­sable). Là aussi, l’ac­tion de la vélo­cité sur le volume est unique­ment acces­sible via CC MIDI, tout comme le réglage de prio­rité de note (haute, basse, dernière note jouée). Mais c’est mieux que rien !


Modu­la­tions basiques


Sirin_2tof 13 chez MarcLe pitch des VCO peut être modulé par un Glide, avec acti­va­tion et réglage de vitesse en façade. On choi­sit le type de Glide unique­ment par CC MIDI (pente linéaire constante, temps linéaire constant, pente expo­nen­tielle), tout comme son mode de réponse (perma­nent ou legato). Un mode chro­ma­tique (discret) aurait été appré­cié, c’est une fonc­tion assez rare­ment prévue et pour­tant si sympa­thique… Le Sirin offre aussi deux enve­loppes AHDSR. Les temps de Decay et Release peuvent être réglés sépa­ré­ment, tout comme le temps de Hold, par usage combiné de la touche Glide + poten­tio­mètre. On appré­cie le punch de ces enve­loppes, dont les temps ont une plage de réponse confor­table de 1 ms à 30 secondes. L’en­ve­loppe de VCF peut être routée vers les VCO via le LFO, alors que la seconde enve­loppe est dédiée au VCA. Signa­lons que les deux enve­loppes peuvent être ou non redé­clen­chées (déta­ché ou legato) et que l’en­ve­loppe de VCF dispose d’un délai (réglages là encore acces­sibles par combi­nai­son Glide + poten­tio­mètre).
Passons au LFO, en exem­plaire unique. Il peut modu­ler les VCO et le VCF. Le nombre de forme d’ondes a été revu : triangle, carré, rampe, dent de scie, S&H et enve­loppe du VCF ; cette dernière posi­tion permet donc à l’en­ve­loppe de VCF de modu­ler le pitch, en parti­cu­lier celui de VCO2 seul, très utile pour la hard-synchro, comme déjà dit ! Ce choix se fait aussi par combi­nai­son Glide + poten­tio­mètre. La plage de fréquence est confor­table, de 0,01 à 100 Hz. Le cycle peut être synchro­nisé à l’hor­loge MIDI, suivant diffé­rentes divi­sions tempo­relles : de 4T à 1/64, en passant par les valeurs ternaires et poin­tées. Ce réglage se fait via CC MIDI. La quan­tité d’ac­tion du LFO est condi­tion­née par la posi­tion de la molette de modu­la­tion (elle est prio­ri­taire sur les réglages faits avec les poten­tio­mètres VCO et VCF). On peut aussi forcer le cycle du LFO ou le lais­ser oscil­ler libre­ment (réglage via CC MIDI). Pour finir le chapitre, il n’y a pas plus d’ar­pé­gia­teurs que sur le Mini­taur. Un ensemble de modu­la­tions très clas­sique et très basique…


Valeur sereine


Sirin_2tof 12.JPGLe Sirin est une réus­site. Conser­vant l’es­sence sonore de la série Taurus, il offre les quali­tés du Mini­taur tout en élar­gis­sant la tessi­ture de trois octaves vers le haut. Du coup, il touche un terri­toire sonore plus confor­table, des grosses basses sans compro­mis aux leads analo­giques surai­gus. Nous en appré­cions la spon­ta­néité, la flui­dité, les mémoires, les CC MIDI, la compa­cité et la robus­tesse, à défaut de la fini­tion de la carros­se­rie. Nous repro­chons au construc­teur, outre l’ab­sence de PWM dans les VCO et de modu­la­tions évoluées, de ne pas avoir séri­gra­phié les fonc­tions secon­daires et de ne pas avoir ajouté l’ac­cès direct à certains para­mètres cruciaux, tels que le suivi de clavier ou les assi­gna­tions de vélo­cité.

Vient alors le moment des inter­ro­ga­tions avant achat, en parti­cu­lier le débat Sirin versus Mini­taur. Quand on part de zéro en synthé analo­gique mono, le grain conju­gué à la large tessi­ture donne l’avan­tage au Sirin. Quand on a déjà un synthé analo­gique mono couvrant les aigus, un Mini­taur suffit ; la réci­proque est vraie : si on a déjà un Mini­taur, mieux vaut le garder et prendre un autre synthé analo­gique mono qui appor­tera un grain diffé­rent sur toute la tessi­ture. Revendre son Mini­taur pour prendre un Sirin est un mauvais calcul finan­cier. Bref, on n’a pas fini de se prendre la tête, car ce petit oiseau bariolé ne demande qu’à sortir de sa cage pour faire trem­bler les murs et briser les vitres.

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  • Sirin_2tof 15.JPG
  • Sirin_2tof Editor 1
  • Sirin_2tof Editor 2
  • Sirin_2tof Editor 3

 

Notre avis : 8/10

  • Gros son typique basse Taurus
  • Tessiture élargie vers le haut
  • Ajout de la synchro sur les VCO
  • Enveloppes ADSR punchy
  • LFO complet
  • 128 mémoires internes
  • Prise en main immédiate
  • Ajout de réglages secondaires en accès direct
  • Fluidité des commandes
  • Emission/réception de CC MIDI
  • Conversion CV/Gate vers MIDI (USB)
  • Entrée audio vers le VCF
  • Robuste, compact et léger
  • Pas donné par rapport au Minitaur
  • Pas d’onde PWM dans les VCO
  • Fonctions secondaires non sérigraphiées
  • Certains réglages inaccessibles en façade
  • Pas de sortie MIDI DIN
  • Pas de bouton marche/arrêt
  • Finition de la carrosserie
  • Manuel à peine mis à jour

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