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Image Line FL Studio 20 Signature Edition
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Test de la STAN Image Line FL Studio 20

Test écrit
21 réactions
Happy birthday to you
8/10
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Si en 2013, nous testions FL Studio 11 puis FL Studio 12 et 12.1 en 2015, en 2018 nous testons… FL Studio 20 ! Pardon ?

Test de la STAN Image Line FL Studio 20 : Happy birthday to you

Il faut dire que c’est le ving­tième anni­ver­saire du logi­ciel né en 1998 sous le nom de Fruity Loops. À l’époque, il ne s’agis­sait guère plus que de l’ému­la­tion virtuelle d’un step-séquen­ceur analo­gique hard­ware. Son créa­teur Didier Dambrin a depuis fondé la société Image Line pour éditer le logi­ciel qui a beau­coup évolué.

Reste à savoir si derrière ce numéro de version bien rond et la barre symbo­lique des vingt ans d’exis­tence, l’édi­tion 2018 de FL Studio n’est qu’une version ultras­té­roï­dée du logi­ciel. C’est ce que nous allons décou­vrir ensemble, sachant que je renvoie ceux qui souhai­te­raient avoir des détails sur le fonc­tion­ne­ment géné­ral de la STAN au banc d’es­sai de la version 11 expliquant tout cela.

On se cotise pour les cadeaux ?

Avant de commen­cer, deux choses sont à noter. La première, et non des moindres, c’est qu’à partir de cette 20e mouture, FL Studio n’est plus réservé au monde Windows mais qu’il est égale­ment compa­tible avec Mac OS. La seconde, c’est qu’il est très impor­tant de rappe­ler la poli­tique tari­faire parti­cu­lière d’Image Line qui s’avère poten­tiel­le­ment très inté­res­sante. En effet, on achète FL Studio une fois dans sa vie, et toutes les mises à jour futures sont gratuites. Seuls sont factu­rés le passage d’une gamme à une autre.

Rappe­lons que les versions propo­sées sont les suivantes : « Fruity » à 99 €, « Produ­cer » à 199 €, « Signa­ture » à 299 € et enfin «  All plugins » à 899 € (TTC).
Pour les détails fonc­tion­nels de chacune de ces gammes, je vous propose de vous rendre direc­te­ment sur le site du fabri­cant.

Les amuse-bouches

linear phaseOn commen­cera par les plug-ins, sachant que ZGameE­di­tor Visua­li­zer, Slicex et Direct­Wave gagnent chacun quelques menues amélio­ra­tions. tandis que la réverbe inté­grée Reeverb 2 se dote d’un modu­la­teur ultra­ba­sique censé donner plus de natu­rel à son rendu… Pour le coup, je ne suis pas très convaincu. On saluera en revanche l’ajout de deux presets à la réverbe à convo­lu­tion Fruity Convol­ver qui la trans­forment tout simple­ment en… EQ à phase linéaire ! Et comme cela fonc­tionne très bien, c’est bien vu.

Termi­nons ce tour d’ho­ri­zon des plug-ins avec un quasi-nouveau venu : le VFX Level Scaler à utili­ser au sein du Patcher. Pour rappel, le Patcher est une inter­face graphique qui permet de créer très rapi­de­ment et simple­ment des chaînes poten­tiel­le­ment complexes d’ins­tru­ments et d’ef­fets. Je quali­fie VFX Level Scaler de « quasi nouveau venu » car il s’agit en fait d’une version live du Level Scale Tool déjà présent dans le piano roll. Cette dernière offre toute­fois bien d’autres possi­bi­li­tés que le plug dont il s’ins­pire, lequel se limi­tait à la gestion de la vélo­cité entrante. En effet, outre la vélo­cité, VFX Level scaler prend en charge les infor­ma­tions MIDI de relâ­che­ment, de pitch, de pano­ra­mique et celles prove­nant des modu­la­teurs X et Y. Ces para­mètres devraient d’ailleurs parler aux vieux habi­tués du logi­ciel, à qui Image Line réserve une petite surprise dont nous en parle­rons plus loin…

VFX Level ScalerLes modi­fi­ca­tions peuvent se faire selon des progres­sions linéaires ou loga­rith­miques, les courbes étant inté­gra­le­ment para­mé­trables. Il n’y a en revanche aucun preset prévu pour l’ins­tant, ni de possi­bi­lité d’en créer. Une fonc­tion d’hu­ma­ni­sa­tion est égale­ment présente avec plusieurs modes d’opé­ra­tion. On peut ainsi répar­tir les éléments aléa­toires exclu­si­ve­ment dans le domaine posi­tif (au-dessus de de la valeur d’ori­gine), dans le domaine néga­tif (en dessous de la valeur d’ori­gine) ou équi­ta­ble­ment entre les deux. On dispose même d’un para­mètre permet­tant de régler la durée de l’af­fi­chage des événe­ments sur l’écran inté­gré du plug.

Comme tous les éléments du Patcher de FL Studio, les para­mètres du Level Scaler sont pilo­tables par MIDI à condi­tion de réali­ser au préa­lable une télé­com­mande dédiée au sein de ce même Patcher. À l’usage, nous béné­fi­cions donc là d’un plug-in qui marie très bien simpli­cité d’uti­li­sa­tion et puis­sance, et qui fera la joie des mani­pu­la­teurs de flux MIDI même si ces évolu­tions inté­res­santes n’ont rien de révo­lu­tion­naire. Aussi allons-nous voir ce qu’il se trame du côté du step-séquen­ceur…

Le retour des vieux amis

graph editorVoici le moment de dévoi­ler la surprise que j’ai évoquée plus haut. En effet, les fans de la STAN seront ravis de décou­vrir que le Graph Editor est de retour, après avoir été évincé de la version 12 !

On rappel­lera rapi­de­ment aux néophytes que cette fonc­tion­na­lité, qui faisait un peu partie de l’ADN de FL Studio, permet­tait d’ac­cé­der à de multiples para­mètres (cf. ceux gérés par le VFX Level Scaler) pour chacun des pas du step-séquen­ceur. La version actuelle reprend l’in­té­gra­lité des fonc­tions des versions anté­rieures, avec une nette amélio­ra­tion graphique et un piano roll minia­ture pour les hauteurs de notes.

Le sampleur retrouve quant à lui des effets qui avaient eux aussi disparu par le passé, mais gagne égale­ment de nouvelles fonc­tion­na­li­tés – offset et sample start – qui permettent d’édi­ter rapi­de­ment le point de départ d’un sample. Tout comme pour les plug-ins, il n’y a rien de renver­sant là-dedans et même si le retour du Graph Editor fait plai­sir, c’est ailleurs qu’on trou­vera les chan­ge­ments les plus profonds appor­tés par les déve­lop­peurs d’Image Line.

À table ! …de mixage

Les modi­fi­ca­tions subies par la table de mixage ne sont elles non plus pas très nombreuses. On passera rapi­de­ment sur le fait que l’on dispose désor­mais de 125 pistes pour se concen­trer sur la seule véri­table grosse évolu­tion de la console, qui est loin d’être anodine. En effet, durant les dernières années, nombreux ont été ceux qui ont témoi­gné sur Inter­net avoir rencon­tré des défaillances de la compen­sa­tion auto­ma­tique de latence des plug-ins au sein du logi­ciel d’Image Line (voir enca­dré). Et il semble­rait que l’édi­teur ait entendu les doléances des utili­sa­teurs. En consé­quence, les déve­lop­peurs ont complè­te­ment réécrit les routines concer­nées pour cette version 20.

En ce qui me concerne, j’ai passé le nouveau système de compen­sa­tion à la mouli­nette de deux bons géné­ra­teurs de latence : les plug-ins LinEQ et Puig­Tec EQP1A de chez Waves. Dans les deux cas, la compen­sa­tion auto­ma­tique s’est très bien compor­tée, mais elle le faisait chez moi déjà dans la version 12 de FL Studio ! Je me garde­rai donc de tirer quelque conclu­sion que ce soit pour le moment. Seuls le temps et les utili­sa­teurs nous diront si Image Line a réussi ou non son pari.

Atelier maquillage

nouvelle interfaceParmi les chan­ge­ments profonds opérés dans cette dernière mouture, on parlera aussi de l’in­ter­face géné­rale. Au lance­ment du logi­ciel, on remarque tout de suite que certaines petites choses ont évolué. Ainsi, les boutons de redi­men­sion­ne­ment et de ferme­ture de la fenêtre prin­ci­pale viennent rejoindre le coin supé­rieur droit de l’es­pace de travail, comme pour toutes les autres appli­ca­tions : révo­lu­tion ! Si vous le souhai­tez, rien ne vous empêche toute­fois de reve­nir à une version FL Studio 12 de votre inter­face, ou même de la modi­fier tota­le­ment et de créer diffé­rents presets selon vos besoins. Voyons cela plus en détail.

Rappe­lons qu’il y a long­temps qu’Image Line porte une atten­tion parti­cu­lière à l’as­pect et l’er­go­no­mie de l’in­ter­face de son séquen­ceur. Celui-ci a même été l’un des premiers logi­ciels audio à propo­ser une inter­face graphique inté­gra­le­ment vecto­ri­sée afin de permettre le libre redi­men­sion­ne­ment des diffé­rents éléments qui la consti­tuent. Cette carac­té­ris­tique a d’ailleurs été adop­tée par la majeure partie des éditeurs concur­rents pour leurs propres produits, et l’on ne peut que s’en féli­ci­ter. En plus de cette vecto­ri­sa­tion, les versions anté­rieures de FL Studio propo­saient déjà la possi­bi­lité de modi­fier l’em­pla­ce­ment des diffé­rents éléments de l’in­ter­face, à condi­tion toute­fois de rester dans la partie supé­rieure de la fenêtre de travail. Aujour­d’hui, Image Line pousse encore plus loin la logique qui consiste à lais­ser l’uti­li­sa­teur adap­ter son envi­ron­ne­ment de travail à ses besoins spéci­fiques. En effet, on n’est plus limité au seul espace supé­rieur pour placer ses barres d’ou­tils : libre à chacun de les dispo­ser où bon lui semble sur la tota­lité de l’es­pace de travail. On peut égale­ment défi­nir l’es­pa­ce­ment entre les diffé­rents éléments, et si cet espa­ce­ment sera fixe ou flexible.

édition interface graphique

Au-delà de ça, Image-Line nous propose dans la dernière version de son soft un véri­table éditeur qui nous permet de suppri­mer ou d’ajou­ter des éléments à volonté et de sauve­gar­der comme je le mention­nais plus haut toutes les modi­fi­ca­tions effec­tuées au sein d’au­tant de presets qu’on le souhaite.

Mais il est temps main­te­nant d’abor­der l’élé­ment qui a subi à mon sens les plus inté­res­santes évolu­tions, j’ai nommé la play­list.

Le gâteau, le gâteau !

Signa­lons tout d’abord quelques menues amélio­ra­tions qui, sans être révo­lu­tion­naires, rendront l’ex­pé­rience FL Studio encore plus agréable pour l’uti­li­sa­teur, telles que le passage de 199 à 500 du nombre maxi­mal de pistes de la play­list, ou encore la possi­bi­lité de régler ces dernières à la même taille ou de cacher toutes celles d’un même groupe en un seul clic. On notera égale­ment que la mini-preview située dans la barre hori­zon­tale de la play­list et du piano roll est désor­mais affi­chable sur deux lignes si on le souhaite, que l’au­dio enre­gis­tré s’af­fiche à présent direc­te­ment durant l’en­re­gis­tre­ment, ou encore qu’une prise de son en boucle groupe immé­dia­te­ment entre elles les pistes créées par chaque répé­ti­tion de la boucle. Tous ces éléments ne manquent certes pas d’in­té­rêt, mais comme dirait l’autre, il n’y a pas de quoi décor­ner un bœuf non plus (pauvre bête)…

En revanche, on s’in­té­res­sera davan­tage à ce qui suit. Tout d’abord, on saluera l’en­trée de FL Studio dans l’ère moderne – petit tacle affec­tueux – avec l’ar­ri­vée de deux fonc­tions présentes depuis des lustres chez la concur­rence mais qui faisaient jusqu’ici cruel­le­ment défaut dans le séquen­ceur d’Image Line. La première fonc­tion, c’est le punch in / punch out qui permet de n’en­re­gis­trer un signal qu’entre certains points de la time­line préa­la­ble­ment défi­nis. Pour bien faire les choses et contrai­re­ment à certains concur­rents (n’est-ce pas, Able­ton Live…), le logi­ciel auto­rise même l’in­ser­tion d’au­tant de points d’en­re­gis­tre­ment qu’on le souhaite. C’est très bien.

punch in

Quand à la seconde fonc­tion, il s’agit de la possi­bi­lité d’in­clure enfin des chan­ge­ments de signa­ture ryth­mique, et ce aussi bien dans la play­list que dans les patterns à travers le piano roll. Allé­luia !

time signatureMais ce n’est pas tout. En ce qui concerne le rende­ring, la play­list offre main­te­nant trois nouvelles options très appré­ciables. On peut doré­na­vant conver­tir en un seul fichier audio tous les éléments MIDI ou audio d’une piste, tous les éléments sélec­tion­nés sépa­ré­ment au sein de pistes diffé­rentes, ou encore tous les clips iden­tiques d’un morceau, ce qui est très pratique pour créer rapi­de­ment des fichiers audio.

Puisqu’on parle de fichiers audio, on appré­ciera beau­coup égale­ment la nouvelle fonc­tion­na­lité qui permet de décou­per instan­ta­né­ment et direc­te­ment dans la play­list un fichier audio en plusieurs « slices », sans plus néces­si­ter de passer forcé­ment par l’ou­til Slicex. Cette découpe peut se faire selon des frac­tions tempo­relles, des frac­tions de boucle ou même selon certains presets ryth­miques de styles musi­caux prédé­fi­nis, hélas non enri­chis­sables avec ses propres presets. Mais c’est déjà fort louable dans l’état actuel des choses. Atten­tion toute­fois, concer­nant les presets de style musi­caux, il arrive parfois que sur un maté­riau un peu complexe, le résul­tat final soit un peu surpre­nant et surtout dépasse un peu la durée de l’échan­tillon préa­lable. Aucun problème n’est toute­fois à signa­ler avec des ryth­miques de départ simples, ou avec la découpe selon des frac­tions tempo­relles.

arrangementCe qui fait vrai­ment à mon sens le sel de cette nouvelle play­list et l’un des prin­ci­paux inté­rêts de cette version 20 de FL Studio réside toute­fois dans la possi­bi­lité de gérer plusieurs arran­ge­ments au sein d’un même projet ! Oui, vous avez bien lu : on peut désor­mais créer autant d’ar­ran­ge­ments qu’on le souhaite et navi­guer entre eux comme on le ferait par exemple entre les patterns, de manière tota­le­ment fluide et sans aucun temps de char­ge­ment. Et ceci inclut égale­ment l’ac­ti­va­tion de la fonc­tion « perfor­mance mode », c’est-à-dire que vous pour­rez navi­guer entre des arran­ge­ments dont certains disposent de la matrice de clips « façon Able­ton » et d’autres qui en sont dépour­vus.

Enfin, sachez que vous pouvez égale­ment déci­der de fusion­ner deux arran­ge­ments selon plusieurs modes. Bref, c’est une fonc­tion qui vous offre une grande liberté et qui augmente très sensi­ble­ment la flui­dité de votre travail.

Ainsi, je dois dire qu’à titre person­nel et en tant que testeur, j’ai tout parti­cu­liè­re­ment goûté cette fonc­tion qui m’a évité plusieurs fois de devoir créer des projets diffé­rents selon les aspects spéci­fiques du logi­ciel que je souhai­tais tester, et ainsi de ne pas avoir à me retar­ti­ner à chaque fois les temps de char­ge­ment, en parti­cu­lier ceux des plug-ins (FL Studio lui-même étant toute­fois très véloce à ce niveau-là). À ma connais­sance, seul Studio One propose jusqu’à main­te­nant une solu­tion compa­rable, avec le prin­cipe des « Scratch pads ».

Aucune fête ne saurait être parfai­te…

Si toutes les évolu­tions de FL Studio que je vous ai présen­tées durant ce banc d’es­sai sont tout à fait posi­tives et perti­nentes, il me semble utile de souli­gner certaines choses plus discu­tables. J’évoquais plus haut le souci d’Image Line de propo­ser une ergo­no­mie toujours plus pous­sée à l’uti­li­sa­teur. Certes… mais à la condi­tion que celui-ci fasse l’ef­fort de s’adap­ter. On pour­rait dire que cette consta­ta­tion s’ap­plique à tous les logi­ciels : ce n’est pas faux. Mais Image Line pousse le concept encore plus loin en refu­sant d’ap­pliquer certaines conven­tions répan­dues dans le monde infor­ma­tique (sur lesquelles je ne revien­drai pas en détail) et qui peuvent s’avé­rer dérou­tantes pour celui qui découvre le soft, d’au­tant que les raccour­cis clavier ne sont pas éditables, contrai­re­ment à ce qu’on voit chez nombre de concur­rents !

samplerCeci m’amène à repar­ler de la nouvelle fonc­tion d’édi­tion d’in­ter­face, dont je trouve qu’Image Line ne tire pas encore complè­te­ment parti. Je m’ex­plique : d’une part, les éléments présents dans l’in­ter­face par défaut ne sont pas si nombreux que cela et s’avèrent pour la plupart très utiles : les suppri­mer n’aura de sens que pour les utili­sa­teurs expé­ri­men­tés maîtri­sant tous les raccour­cis clavier. D’autre part, les éléments supplé­men­taires que l’on peut affi­cher ne sont pas très nombreux non plus (neuf en tout).

Or, comme de nombreuses STAN, FL Studio est un logi­ciel qui regorge de fonc­tion­na­li­tés perdues au fin fond de divers sous-menus. Un grand nombre d’entre elles est certes acces­sible via les raccour­cis clavier, mais l’im­pos­si­bi­lité de modi­fier ces derniers force l’uti­li­sa­teur à apprendre par cœur les raccour­cis prévus par défaut s’il ne veut plus perdre son temps dans les sous-menus, ce qui peut vite s’avé­rer fasti­dieux. Il me semble donc qu’il aurait été judi­cieux de profi­ter des nouvelles possi­bi­li­tés de confi­gu­ra­tion d’in­ter­face – et notam­ment de créa­tion de presets ! – pour propo­ser l’ac­cès « graphique » à davan­tage de fonc­tion­na­li­tés du logi­ciel. Cela aurait par exemple permis à l’uti­li­sa­teur de se consti­tuer libre­ment des inter­faces diffé­rentes en fonc­tion des situa­tions (compo­si­tion, édition audio, mixage, etc.). Connais­sant l’édi­teur et sa poli­tique très conscien­cieuse de mise à jour, il n’est pas inter­dit de penser que nous ne sommes qu’à la première étape d’une évolu­tion dans ce sens.

Conclu­sion

Que dire en conclu­sion de cette ving­ti…­par­don trei­zi…, enfin bref, dernière version de FL Studio ? Eh bien, il faut se rendre à l’évi­dence : on ne peut pas juger cette STAN comme n’im­porte quelle autre, à cause de son modèle écono­mique singu­lier. En effet, je le rappelle encore ici, on ne paie FL Studio qu’une seule fois dans sa vie, et toutes les mises à jour posté­rieures sont gratuites, qu’elles soient mineures ou majeures. Et cela influence consi­dé­ra­ble­ment le regard que l’on peut porter sur le logi­ciel, par ailleurs excellent en soi, et sur l’exi­gence d’in­no­va­tion que l’on peut avoir (ou non) concer­nant chaque nouvelle édition du soft.

Disons-le tout net : si la dernière version en date avait dû être payante comme chez la plupart des concur­rents, je ne sais pas si j’au­rais conseillé aux déten­teurs d’une version anté­rieure d’évo­luer vers elle. Certes, on ne peut pas dire que les amélio­ra­tions propo­sées ne soient pas inté­res­santes, au contraire.
Mais il faut bien se rendre à l’évi­dence : à part l’édi­teur d’in­ter­face et la gestion d’ar­ran­ge­ments multiples qui font à mon sens le véri­table inté­rêt de cette nouvelle mouture, tout le reste fait davan­tage penser à une grosse mise à niveau, soit vis-à-vis des anciennes versions avec le retour de fonc­tion­na­li­tés dispa­rues et appré­ciées des utili­sa­teurs (le Graph Editor) et la correc­tion de fonc­tions défaillantes (la repro­gram­ma­tion de la compen­sa­tion de latence dont l’ave­nir nous dira si elle a été effi­cace), soit vis-à-vis de la concur­rence avec l’adop­tion tardive mais bien­ve­nue de prin­cipes tels que l’in­ser­tion de chan­ge­ments de signa­ture ryth­mique ou celle de points de punch in / punch out.

Au vu de ce constat, on se dit que l’on est tout de même loin de ce que la célé­bra­tion d’un 20e anni­ver­saire aurait pu nous lais­ser espé­rer en termes d’in­no­va­tions et de surprises. Seule­ment voilà, les mises à jour étant gratuites pour tous les anciens utili­sa­teurs, ces derniers n’ont abso­lu­ment aucune raison de ne pas évoluer vers cette version 20, et ce, qu’ils soient restés sous Windows ou bien qu’ils aient swit­ché vers Mac OS, puisque FL Studio 20 propose pour la première fois la compa­ti­bi­lité avec les ordi­na­teurs à la pomme.

Qu’en est-il enfin pour ceux qui souhai­te­raient acqué­rir le soft (299 €) pour la première fois ? Disons que ceux-ci auront accès à un logi­ciel très puis­sant, très stable, bourré de bonnes idées et poten­tiel­le­ment indé­fi­ni­ment évolu­tif. Mais je leur conseille­rais toute­fois de bien essayer la démo en premier lieu car l’er­go­no­mie géné­rale très parti­cu­lière de la STAN pourra en effet dérou­ter ceux qui sont habi­tués à des envi­ron­ne­ments plus clas­siques.

  • linear phase
  • VFX Level Scaler
  • graph editor
  • punch in
  • time signature
  • sampler
  • arrangement
  • nouvelle interface
  • édition interface graphique

 

8/10
Points forts
  • Toutes les raisons pour lesquelles on aime FL Studio (cf. tests précédents)
  • La compatibilité avec Mac OS
  • L’éditeur d'interface
  • La gestion des arrangements multiples
  • Le VFX Level Scaler
  • La transformation de la réverbe à convolution en EQ à phase linéaire
  • Le retour du Graph Editor
  • L’adoption des changements de signature rythmique et des points de punch in/out
  • La reprogrammation de la compensation automatique de latence…
Points faibles
  • …dont l'avenir nous dira si elle a été efficace
  • Le concept de l'éditeur d'interface qui pourrait être poussé plus loin
  • ...notamment pour compenser l'absence d'édition des raccourcis clavier
  • Une version anniversaire qui fait davantage penser à une grosse mise à niveau plutôt qu'à la version bourrée d'innovations que l'on aurait pu attendre

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