réactions à la news PreSonus lance Studio One 3
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Banshee in Avalon
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Ny Batteri
J’ai une toute petite expérience de travail sur les STAN (après avoir utilisé un vieux cubase et reaper, je trouve actuellement mon bonheur avec Studio one), et je trouve une analogie intéressante avec les logiciels de CAO. Je connais par mal ce domaine et j'ai été témoin de l'importante évolution dont ils ont bénéficié en 10/15 ans.
On est passés d'une planche à dessin virtuelle (AutoCAD), où l'idée était de produire des plans (représentation schématique de pièces ou d’assemblages), à un environnement en 3D, où l'on conçoit des pièces et des assemblages au plus près de la réalité (en tout cas de l’idée qu’on a en tête), la mise en plan n'étant que l'étape ultime (et largement assistée et simplifiée).
En tant qu'ingénieur, j'apprécie de pouvoir consacrer mon énergie à l'activité où j'ai le plus de valeur ajoutée (la conception). L'ergonomie est assez géniale, les menus s'adaptant automatiquement à l'activité que je suis en train de réaliser. Je peux mettre en place une fonction en quelques clics et me faire une idée de ce que ça donne, et approfondir par la suite. Bref, c’est une approche très orientée « métier », le logiciel étant programmé au plus proche des contraintes du métier, avec des modules spécifiques.
A l’usage, on se rend compte que les débutants sont capables de prendre en main les fonctions de base très rapidement et de développer leurs connaissances en fonction de leurs besoins. Le revers de la médaille est qu’une personne peut tout à fait utiliser le logiciel sans connaître les règles de l’art du métier, ce qui peut aboutir à des conceptions farfelues voire carrément irréalistes.
Alors c’est vrai que je parle là de logiciels à plusieurs milliers d’€ la licence, mais on n’est pas si loin des tarifs des STAN professionnelles. Et je pense comme Los Teignos que ce secteur attend encore sa révolution. Il y a toujours tant de choses à paramétrer avant de pouvoir commencer à faire de la musique ! Je pense qu’il y aurait de la place pour un soft ayant une orientation purement créative, où la technique pourrait être approfondie dans un 2ème temps, sans pour autant être trop limitée comme dans certains softs « d’aide à la composition »
My 2 cents…
La vraie virtuosité, ce n'est pas plein de notes dans tous les sens, mais plein de sens dans toutes les notes
delchambre
Hors sujet :
sinon photoshop ou gimp ?
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Le groupe: Khohd (Post Metal / Post Rock)
Les trucs persos: remix&versions persos - Compos et Compotines AF - Mixages "blues/jazz/rock" - Vidéos kitch
sub26nico
Une autre chose pratique serait qu'au moment où tu sauvegardes,
le logiciel fasse en rendu de 10 secondes en MP3 automatiquement,
et qui servirait ensuite de pré-écoute d'un projet sans avoir à l'ouvrir.
Avec les fichiers PSD de photoshop, tu as un aperçu en thumbnail géré
par le système que ce soit sous Mac ou Windows, idem pour les vidéo,
il serait temps que les STAN pensent à ce genre de détail...
GarageBand fait quelquechose dans le genre, pas d'export mp3 mais la possibilité
de pouvoir lire le fichier à partir du finder, sans démarrer le soft.
Comme j'utilise pas GBand, ça ne me sers pas mais ton idée me serrait bien utile,
bien que faire un export en mp3 ne me prends pas bien plus que 10 s dans le soft que j'utilise.
-Livingroom-
Anonyme
Oui, oui, et ça reste bien pourri comme système. Car quand tu as trouvé le nom de ton morceau, tu dois le retrouver au milieu de 250 dossiers qui s'appellent ProjetXX
Bah à ce moment là, il faut classer tes morceaux en cours par sous-catégories en fonction du style ou je ne sais quel critère. Sinon, tu vas galérer tout autant pour trouver ton projet afin de l'ouvrir.
Par contre, ton idée de la preview audio, ça serait très pratique en effet
En fait, le système parfait n'est pas compliqué, au moment où tu nommes ton projet (c'est à dire quand tu sauvegardes et non quant tu crées le projet), le logiciel devrait renommer tous les fichiers et dossiers qui s'y rapportent (y compris les prises audio) en incluant le nom du projet.
Oui mais ce que je réclame, ce n'est pas forcément plus d'outils (car des outils, on en a même trop), mais plus d'intelligence.
Oui, je vois... le problème, c'est qu'il y a tellement de façon de travailler différentes... du coup, un logiciel intelligent, ça veut dire un truc dédié avec un workflow particulier, comme Maschine par exemple. Y'en a qui adore, perso, je n'arrive pas à travailler avec, à l'écran on dirait un casse-brique , je ne sais jamais où sont mes stockés mes pattern etc... Du coup, je préfère un soft généraliste avec plein de fonctions mais totalement configurable.
Mais la MAO franchement, c'est pas le pire, quand je vois les logiciels d'image de synthèse, ou de dessin, même les outils de bureautique avec le temps sont devenus complexes...
[ Dernière édition du message le 22/05/2015 à 19:44:55 ]
kratzertchri
- C'est vraiment pas mal, et sur un grand écran tactile je trouve ça plus facile que Sonar, notamment grâce aux boutons un peu plus gros.
- J'ai eu plein de problèmes de décrochage... la carte se réinitialisant plusieurs fois...
- Ce qui me manque dans Sonar et qui est pris en charge par Studio One: le fait de pouvoir mettre des effets sur les entrées, la gestion du monitoring des musicos sans latence (parce que j'ai une carte son presonus)
- Par contre, au niveau de l'édition, je suis tellement habitué à l'outil SMART de Sonar que là être obligé de changer d'outil pour chaque truc, ba ça diminue la vitesse de travail. Le fait de ne pouvoir détacher la barre de contrôle (pour par exemple la mettre sur l'écran tactile avec la console). Et un petit truc, qui n'est pas grand chose, mais les icônes dans Sonar ça permet en 1 coup d'oeil de retrouver le bon instrument, bon ce n'est qu'un détail...
Bref, ce n'est qu'un test rapide, plutôt positif, mais je vais rester avec Sonar, qui bien sûr n'est pas parfait, mais c'est sans doute par question d'habitude !
En tout cas cette nouvelle version de Studio One est plutôt cool !!!
CaptainBoom
Tous mes nouveaux morceaux vont dans Temp. Dès qu'ils commencent à être un tant soit peu aboutis, ils partent dans le dossier adéquat via la fonction sauvegarder dans un nouveau dossier et je supprime celui de Temp.
La seule chose qui me dérange, c'est que dans la fenêtre songs de SO, il ne propose pas les sous-dossiers. Je suis obligé de passer par le menu Ouvrir. Mais généralement, ils sont de toutes façons accessibles par les derniers projets ouverts.
deb76
Citation de Reno Mellow :
Bref, pour le deb, l'outil doit être accessible a tous
Oh, je n'insiste pas, je souhaitais seulement souligner qu'il y a différentes manières d'écrire de la musique et de se servir de Studio One avec lequel j'ai une totale affinité. Quant aux possibilités de la CAO (Composition Assistée par Ordinateur), via effectivement le Lisp, mais dont les fonctions et la syntaxe ont été bien repensées musicalement, on peut quasiment tout faire. Et cette puissance, à mes yeux, méritent de se creuser quelque peu les neurones car on a devant soi un espace qui va de l'aléatoire, au semi aléatoire, à la musique algorithmique et à la composition classique, note à note, et dans tous les styles. Et surtout, ce qui me plait, c'est qu'on débute son projet avec une un script vierge et on complète au fur et à mesure. Et comme on trvaile avec des fonctions et des variables, les liens, comme avec un modulaire s'établissent aisément et permettent des modifications rapides et répercutées sur l'ensemble. Quant à la notation musicale, c'est l'américaine (de C = Do ... B= Si), et les durées celles des raccourcis des éditeurs de partitions (w, h, q , e, t, etc.) ou en fractions 1/4, 1/8, 1/16. Bref écrire une phrase musicale n'est pas plus compliquée que de l'écrire dans une STAN. En revanche, le fait de pouvoir associer les nuances de ppppp à fffff, les articulations (staccissimo, tenuto, marcato, etc), de noter les changements de tempo et de métriques, les ajustements de tuning, les panoramiques, font qu'une fois qu'on s'est habitué à écrire ainsi, c'est extrêmement rapide et très précis. Et avec l'avantage d'avoir une partition avec un rendu visuel très proche des éditeurs de partitions, et surtout de pouvoir jouer les différentes parties via un séquenceur comme Studio One avec les synthés virtuels ou hardware, ou mélanger les deux. Et perso, je trouve cette écriture bien plus pertinente et précise que le piano-roll. Voilà, pour Reno Mellow...
https://debrildidier.fr/debrildidier.fr/Actualit%C3%A9s/Biographie.html
Site (en cours de construction)
Identification séries dodécaphoniques avec Opusmodus
[ Dernière édition du message le 23/05/2015 à 15:36:03 ]
Alex Plosion
Citation :Un exemple volontairement poussif qui illustre ce que je veux dire :
Je reçois souvent des morceaux à mixer ou des sessions en provenance de musiciens pour y faire X ou Y choses où, sans pouvoir donner de statistiques exactes, une bonne partie ont un tempo de..... 120 bpm
Pourquoi? Parce que 120 bpm c'est le tempo par défaut de bcp de STAN.
Cet un exemple parfait de "l'incidence de l'outil sur l'art", chose qui, selon mon point de vue, devrait être réduite au minimum.
C'est très bien vu comme remarque et d'ailleurs, je pense qu'on pourrait tout à fait se passer d'afficher le tempo dans la plupart des STAN : on s'en fout un peu de savoir le tempo quand on compose, comme on se fout de savoir le numéro de la mesure... A bien y regarder, même sur un Studio One qui n'est pourtant pas le plus bavard en la matière, les trois quarts des choses affichées au démarrage sont inutiles. Et la pire de toute, qu'on retrouve au démarrage de quasiment toutes les STAN, c'est la table de mixage. Tu crées un nouveau projet et on t'affiche déjà une console alors que tu n'as même pas enregistré la moindre piste, comme si c'était un meuble virtuel posé là même quand il ne sert à rien... C'est un non sens complet. Tout comme c'est un non-sens créatif de demander à nommer un projet au démarrage : ça a un sens informatique, mais aucun en musique. Quand on ouvre sa STAN pour composer, on commence rarement par le titre, et encore moins par préciser un tempo et une signature rythmique. Le nom vient souvent à la fin et, suivant les STAN, il faut alors s'emmerder à renommer projets et dossiers. Combien d'entre nous ont des dossiers remplis de 'Projet 1', 'Projet 2' ou 'Projet JJ MM AAAA HH MM' ou encore 'Sans-titre-54'. C'est juste ultra con.
Pour me marrer, j'avais fait un doc qui compile des idées sur ce que devrait être la STAN parfaite, et je crois que les développeurs à qui je l'ai montré m'ont pris pour un dingue car on était en rupture totale avec les modèles actuels, Reaper y compris (qui malgré tout, reprend les canons ergonomiques posés par les Cubase, Pro Tools, Logic et Cakewalk aux débuts de la MAO). Une des idées fortes tenait au fait que l'interface de base doit être une page blanche et doit se construire à mesure que le projet se construit, et que le rôle du logiciel, c'est de la construire intelligemment en fonction de ce que l'utilisateur propose (ça impliquait donc, contrairement à tout ce qui existe aujourd'hui sur le marché, de l'intelligence artificielle et un dialogue permanent avec l'utilisateur). Appliqué à l'idée du tempo, ça signifie que le soft se débrouille pour analyser le premier enregistrement qu'on fait dans un nouveau projet (audio ou MIDI) et qu'il en déduit tout seul comme un grand le tempo, sans qu'on ait à le lui préciser... Et s'il n'en est pas sûr, il affine sa prédiction avec le deuxième enregistrement. Et ce n'est que lorsqu'après avoir glané suffisamment d'infos qu'il peut proposer des options basées sur le tempo comme la quantisation... Mais bon, ce genre d'outil est encore bien loin de voir le jour, à moins que je me mette au C++ et à l'assembleur ou que je trouve un dingo pour me suivre là-dedans.
Je voulais juste réagir à ça, car je pense exactement le contraire. Je précise que je suis du côté de la "création" (ça fait un peu prétentieux de dire ça, mais c'est pour situer mon intervention), un piètre technicien, un éternel débutant en MAO. Et je pense que la création est tout le contraire d'une élaboration spontanée à partir de rien. Fixer le nom d'un projet, fixer le tempo, le cadre dans lequel on va créer est pour moi fondamental. Si je ne suis pas capable de dire le nom du projet, le tempo ou sa signature rythmique, c'est que ce n'est pas encore le moment d'enregistrer. Je ne dis pas que c'est la vérité, mais c'est ma façon de travailler et ça illustre bien selon moi la difficulté qu'il y a à constituer un STAN qui convienne à chacun. Un STAN c'est une méthode de travail matérialisée en quelque sorte. Il y a des options prises, parfois des compromis, parfois on laisse la possibilité de choisir deux chemins, mis on aura fait l'impasse sur un troisième chemin. Quoi qu'il en soit, c'est extrêmement difficile de se mettre à la place des autres et décider quel est le workflow que tout le monde devra suivre, le STAN parfait!! Le mieux, c'est pour moi une situation de pluralité: plusieurs STAN, plusieurs philosophies de travail, chacun choisissant celle dont il est le plus proche. C'est pour moi indépassable, tant il n'y a pas qu'une seule logique de création musicale, il n'y aura jamais une forme de STAN qui conviendra à tous.
[ Dernière édition du message le 23/05/2015 à 13:37:28 ]
Los Teignos
Le sujet de la table de mixage est très intéressant car la table sert pour l'heure à des choses qui pourraient être décomposés en différentes interfaces : d'un côté elle sert à ajouter des effets créatifs (flanger par exemple, ou disto, etc.) qui pourraient ne pas être ajoutés au niveau de la table mais des sources mêmes (une disto, ça se met entre la guitare et son ampli, pas sur la table). Le fait même qu'on puisse mettre un ampli en insert d'une tranche est bizarre : je ne dis pas que c'est stupide ou inintéressant, je dis que c'est ainsi que font tous les séquenceurs du marché et que ça ne va pas de soit.
De l'autre, la table sert à placer les éléments dans l'espace (plus ou moins fort, plus ou moins reverbérés, avec plus ou moins d'aigus, plus à droite ou plus à gauche) et dans ce cas, une interface graphique pourrait tout à fait s'y substituer (voire 3D). C'est ce qu'on trouvait en germe dans Intuitive MX et c'est le même genre de démarche qu'on aura, pour la réverb seulement, dans un Virtual Sound Stage :
Encore une fois, je dis pas que c'est mieux : ça procure sans doute bien des inconvénients par rapport à la table de mixage telle qu'on nous la propose dans les logiciels, mais ça a le mérite de décomposer des tâches qui n'ont rien à avoir : la création sonore, et le mixage proprement dit.
De la même façon, il semble évident pour tous les développeurs de séquenceurs que tous les instruments MIDI doivent être programmés à partir d'une interface de type Piano. Observons l'exemple d'une guitare : en accordage standard un Mi aigu peut se faire sur la 6eme corde à vide, sur la 5ème corde en frettant à la cinquième case, sur la quatrième corde en frettant à la 9ème case, et sur la troisième corde en frettant à la 14e case. 4 possibilités pour jouer une même note, et qui ne rendront pas le même son car comme on ne se situe pas au même endroit sur le manche, et que les cordes sollicités sont de sections, tensions et matériaux différents, le même Mi pourra varier en sustain comme en timbre. La guitare permet en outre de jouer 2 de ces mi ensemble.
Or, à moins de jongler avec des keyswitches ou de superposer plusieurs fois le même instrument virtuel, ces choses sont impossibles avec tous les séquenceurs du marché, parce qu'ils partent du principe que le piano roll, c'est bien pour tout. Alors que c'est très limitatif du coup. Et finalement, à bien y regarder, les seules instruments qu'on puisse programmer simplement et correctement avec un Piano Roll, ce sont bien des instruments... à clavier.
Pourquoi tout le monde se satisfait du Piano Roll? Parce que tout le monde n'a jamais fait que du piano roll et que tous les séquenceurs du marché, en terme d'interfaces, sont d'un conformisme un brin affligeant.
Je pourrais encore parler du choix que tous ont fait de représenter une piste par une forme d'onde : pourquoi plus ça qu'un sonagramme alors que ce dernier permet de voir, non seulement la dynamique, mais aussi la hauteur tonale? Est-ce que tout ce qui compte c'est la dynamique du signal? Pour un ingé son à l'enregistrement, oui, sans doute. Pas pour un musicien, ni même pour le même ingé son au moment du mix. Et pourquoi tout le monde fait ça alors? Parce que tout le monde fait comme ça depuis le début de la MAO? N'est ce pas ridicule, en outre, à l'heure où l'on dispose de technologies pour reconnaitre le pitch, les accords et que ce qu'on pourrait afficher sur une piste audio, ce sont bien les notes et accords qu'elle comprend plutôt que sa dynamique?
Et je pourrais parler de milles autres détails, comme les peak-mètres qui t'indiquent quand tu satures, alors qu'on aurait plus souvent besoin de savoir quand un instrument est faux (certains instruments sont accordés avec un la à 442 Hz (des pianos par exemple), c'est bien de s'en rendre compte quand le guitariste s'est accordé sur du 440) ou de la quantisation (personne ne quantise jamais exactement sur les temps, même en électro, et c'est pourtant la valeur par défaut de la plupart des séquenceurs alors qu'elle devrait être 'quantiser à 50%'. Pourquoi le groove quantize vient il dans un second temps alors que, sitôt la batterie mise en boîte, c'est sur elle que devrait se caler toute tâche de quantification? Bref, j'ai 30 pages d'exemples du genre dans un doc que j'avais fait. Si vous voulez, je le mets en ligne mais ailleurs, parce que le pauvre Studio One 3, je l'ai Hachessisé à mort, là.
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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?
[ Dernière édition du message le 23/05/2015 à 15:38:21 ]
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