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Test de l'Arturia MicroBrute - Génétiquement surdoué !

9/10
Award Qualité/Prix 2013
2013
Qualité/Prix
Award

Moins de deux ans après la présentation du MiniBrute, le MicroBrute est déjà à la conquête du monde de la musique électronique, avec une taille et un tarif encore plus agressifs. Mais jusqu’où s’arrêteront-ils ?

En 2012, Artu­ria a ouvert un nouveau marché, un Océan Bleu, comme on dit en stra­té­gie : intro­dious­singue ze Mini­Brute, un vrai synthé analo­gique mono­dique pour les mordus de la souris, les DJ ou les musi­ciens non-clavié­ristes voulant complé­ter leur arse­nal sonore. Il a aussi su conqué­rir les fans de synthés tout court à la recherche d’un grain nouveau à tarif tout à fait abor­dable, sans passer par la case vintage et son lot de tracas­se­ries liées à la main­te­nance (ce sont ceux qui râlent pour la petite taille du clavier). Si l’on se réfère aux derniers numé­ros de série dans la nature, il s’est vendu plus de Mini­Brute en un an que de Mini­moog en dix, coco­rico ! Et la grande majo­rité de construc­teurs qui pensait le marché du synthé déprimé, voire mori­bond…

Tous – et non des moindres – se sont fait doubler par Artu­ria et les plus réac­tifs ont mis un an à contrat­taquer. Du coup, l’offre de synthés analo­giques mono­diques à prix serré est aujour­d’hui plus large, nous ne nous en plain­drons pas. Mais plutôt que s’en­dor­mir sur leurs lauriers, les concep­teurs d’Ar­tu­ria, toujours sous la bien­veillance d’Yves Usson, ont travaillé dur depuis un an : résul­tat, un nouveau coup de semonce dans l’uni­vers de la musique élec­tro­nique, cette fois dans une gamme de prix équi­va­lente au soft­ware, histoire de faire craquer les derniers réfrac­taires aux vrais instru­ments qu’on joue avec les doigts. Et aujour­d’hui, le Micro­Brute est déjà en boutique !

Plus petit mais toujours costaud

Arturia MicroBrute

Qu’y a-t-il de plus compact que le Mini­Brute ? Le Micro­Brute pardi ! Il occupe la moitié de la surface de son mini-frère. La taille réduite est permise par clavier de 2 octaves à mini-touches, soit 32 cm de large pour 22 cm de profon­deur. Ce n’est plus dans un sac à dos qu’il tient, mais dans une housse de PC. L’alu massif de la coque a cédé place à un plas­tique moulé très rigide ; seule la plaque de fond est métal­lique, ce qui limite le poids à 2 kg. Cepen­dant, une impres­sion de soli­dité se dégage. Les potards sont fermes, les curseurs d’en­ve­loppe agréables et les petits sélec­teurs suffi­sam­ment francs du collier malgré le léger jeu de la tige. Le mini-clavier est correct, avec une résis­tance équi­li­brée pour ce type de clavier : il trans­met la vélo­cité vers l’ex­té­rieur, mais le Micro­Brute n’y répond pas en interne. Toutes les commandes sont en prise directe, il n’y a pas de contrôle numé­rique sauf le tempo : pour s’amu­ser, on a 19 potards (dont un à détente centrale pour la modu­la­tion bipo­laire de l’en­ve­loppe de filtre), 1 sélec­teur rota­tif 8 posi­tions, 4 curseurs linéaires, 6 sélec­teurs linéaires (2 ou 3 posi­tions) et 2 boutons de bascule d’oc­tave (-2 –1 0 +1 +2). De quoi faire ! Les commandes sont logique­ment répar­ties sur 2 rangées, ce qui faci­lite la prise en main : oscil­la­teur, filtre en haut ; LFO, enve­loppe et séquen­ceur en bas. Le potard le volume n’a pas été oublié, relié à la sortie audio envoyant du +4dB. Les 2 molettes de pitch et modu­la­tion sont bien là, aussi petites que sur le Mini­Brute, placées juste au-dessus du clavier pour conser­ver la compa­cité géné­rale.

Arturia MicroBrute

Petite nouveauté par rapport au Mini­Brute, on trouve une matrice de modu­la­tions en haut à droite de la façade sous forme de 8 connec­teurs mini-jack ; deux petits cordons de patch sont d’ailleurs four­nis, nous en repar­le­rons plus tard. Sur le panneau arrière, la connec­tique prend toute la place dispo­nible. Inter­rup­teur secteur, borne pour alimen­ta­tion externe, prise USB (entrée / sortie Midi unique­ment, la bestiole ayant besoin de plus de patate que l’USB ne peut déli­vrer pour être alimen­tée), entrée Midi, entrée audio jack 6,35 avec potard de gain dédié (permet­tant un gain plus pêchu que sur le Mini­Brute), sortie casque mini-jack, sortie audio jack 6,35, entrée Gate mini-jack, sortie Gate mini-jack, sortie Pitch + Bend mini-jack, port Kensing­ton anti­vol et potard d’ac­cor­dage géné­ral. Ceux qui savent comp­ter en déduisent qu’il y a 2 potards à l’ar­rière du Micro­Brute ; Artu­ria a eu l’ex­cel­lente idée de les rendre entiè­re­ment esca­mo­tables en appuyant dessus, ce qui les protège des coups ou mouve­ments non souhai­tés, bien vu ! A partir de leurs obser­va­tions, les plus obser­va­teurs obser­ve­ront 2 petits trous situés entre le potard d’ac­cor­dage et le port Kensing­ton : ils servent à étalon­ner le VCO (fréquence initiale + pente en Volt/octave). En revanche, même défaut que sur le Mini­Brute, il n’y a pas d’en­trée pour pédales. 

Filia­tion presque assu­rée

Arturia MicroBrute

Dès les premières mani­pu­la­tions, on retrouve le grain origi­nal du Mini­Brute. La filia­tion est donc assu­rée. On peut obte­nir exac­te­ment les mêmes sons avec des réglages iden­tiques (à l’ex­cep­tion des fonc­tions du Mini­Brute absentes sur le Micro­Brute, bien évidem­ment). On retrouve avec plai­sir l’os­cil­la­teur unique à ondes multiples mixables et modu­lables qui ouvrent immé­dia­te­ment de larges terri­toires expé­ri­men­taux. Lorsqu’on pousse le volume des formes d’onde, on sature le filtre et le son devient plus sale. Le filtre résonne toujours sans aucune rete­nue passés les 75% de course de réso­nance, ce dans tous ses modes ; ça hurle aussi fort qu’un MS20 qui se serait coincé l’os­cil­la­teur dans un couvercle de CS80. Avec le Brute factor, on crée de la distor­sion qui va du simple réchauf­fe­ment clima­tique à la pire catas­trophe natu­relle analo­gique. L’en­ve­loppe claque toujours aussi fort ! Tiens, le Sub a évolué, on peut main­te­nant mélan­ger sa tona­lité de l’oc­tave à la quinte en continu. Tiens bis, il n’y a pas de géné­ra­teur de bruit, dichtre fiantre !

Arturia MicroBrute

Avec la matrice de modu­la­tion et le séquen­ceur, on s’amuse vrai­ment beau­coup : par exemple, on choi­sit un LFO carré synchro­nisé au séquen­ceur et on l’as­signe au Sub via la matrice : on alterne ainsi entre le Sub à l’oc­tave ou à la quinte en synchro avec le séquen­ceur (dont on a pas mal abusé dans les exemples audio, avouons-le, mais cela permet­tait de faire varier le son avec les 2 mains). En modi­fiant la vitesse du LFO synchro­nisé, on change la divi­sion tempo­relle et donc la fréquence des modu­la­tions, le résul­tat est surpre­nant. Autre délire, on assigne l’onde triangle du LFO à la PWM de l’onde impul­sion, ou encore au Meta­li­zer de l’onde triangle. Cela donne envie de se fabriquer des cordons multiples pour modu­ler plusieurs para­mètres en même temps. En l’ab­sence de mémoires programmes et autres modu­la­tions de para­mètres via CC Midi (le Micro­Brute étant un pur analo, à part le LFO, le séquen­ceur et la partie Midi), Artu­ria a conçu des feuilles de programmes que l’on place sur la façade, comme sur le Mini­Brute, à l’an­cienne. La machine est livrée avec 10 feuilles de Presets et 5 feuilles vierges.

Bass Pulse
00:0000:38
  • Bass Pulse 00:38
  • Bass Saw 00:29
  • Bass Metal Env 00:23
  • Lead Metal Env 00:23
  • Lead PWM Env matrix 00:33
  • Lead Saw 00:25
  • Arp Metal LFO matrix 00:31
  • Arp Over LFO matrix 00:35
  • Arp PWM LFO matrix 00:35
  • Arp Ultra LFO matrix 00:35
  • Arp VCO mix 01:02
  • Arp Over­tone 00:47

Unique et unique

L’unique voix analo­gique du Micro­Brute est produite par un unique VCO, un vrai de vrai. Il faut d’ailleurs attendre quelques minutes pour que le four du Docteur Usson se mette à tempé­ra­ture de cuis­son (52°C) pour faire mijo­ter le VCO de manière stable. Comme sur le Mini­Brute, cet oscil­la­teur est à la fois unique et unique : unique d’abord, parce qu’il n’y en a qu’un dans tout le synthé ; unique ensuite, parce qu’il est capable de mélan­ger très fine­ment toutes ses formes d’onde (chacune avec son propre volume) mais aussi de les modu­ler (chacune avec un para­mètre permet­tant d’en chan­ger le contenu harmo­nique).

Les formes d’onde dispo­nibles sont la dent de scie (trans­for­mable en Ultra­saw), l’im­pul­sion (à largeur variable entre 50 et 90%, pour éviter qu’elle ne s’éteigne complè­te­ment) et le triangle (avec pein­ture métal­li­sée de série pour créer des sons agres­sifs, palliant un peu le manque de synchro d’os­cil­la­teurs). S’ajoute un Sub oscil­la­teur à onde carrée, conti­nuel­le­ment variable de l’oc­tave infé­rieure à la quinte, origi­nal et nouveau par rapport au Mini­Brute ! Autre nouveauté, le géné­ra­teur de bruit blanc est passé à la trappe, c’est bien domma­ge…

Sans échelle

Le VCF du Micro­Brute est iden­tique à celui du Mini­Brute. Il est en grande partie respon­sable de l’ori­gi­na­lité du grain. Plutôt que reprendre le filtre en échelle type Moog que l’on trouve sur la plupart des synthés analo­giques, c’est un filtre Stei­ner Parker modi­fié qui a été utilisé. Il s’agit d’un filtre multi­mode réso­nant 2 pôles tour­nant en modes passe-bas, passe-bande et passe-haut (mais pas de réjec­tion de bande cette fois !). La fréquence de coupure varie de 20 Hz à 18 kHz. Avec une coupure réglée entre 350 Hz et 8 kHz, la réso­nance peut pous­ser le filtre en auto-oscil­la­tion outran­cière sans effon­drer les autres fréquences ; il faut dire qu’elle a été domp­tée par Yves, Master Of The Youni­veurse (c’est ainsi qu’on le nomme dans les milieux auto­ri­sés). La fréquence de coupure est direc­te­ment modu­lable par le suivi de clavier (0 à 200%), l’en­ve­loppe ADSR (modu­la­tion bipo­laire) et la molette de modu­la­tion.

Arturia MicroBrute

Le VCA arrive logique­ment en bout de chaîne de trai­te­ment. On y trouve la fameuse boucle de feed­back bapti­sée Brute Factor, posi­tion­née entre la sortie du VCA et l’en­trée du VCF. Suivant le réglage du facteur, de la coupure et de la réso­nance du filtre, les résul­tats sont variables : de simples satu­ra­tions dans les graves aux distor­sions les plus déchi­rantes ; heureu­se­ment que le niveau audio est en partie compensé auto­ma­tique­ment. L’en­ve­loppe affecte direc­te­ment le VCA sans qu’on puisse en régler l’in­ten­sité ; seul le mode Gate permet de contour­ner le problème en main­te­nant le VCA ouvert à 100%, mais atten­tion aux clics. 

Patche ou lis

Arturia MicroBrute

Pour modu­ler le signal, le Micro­Brute propose un Glide (porta­mento réglable). Il y a aussi un LFO et une enve­loppe ré-assi­gnables via une matrice de modu­la­tion. Le LFO est pré-assi­gné au pitch. Il fonc­tionne par défaut en cycle libre, mais peut être basculé en synchro de cycle via logi­ciel (cf. ci-dessous). Son action est modi­fiable en direct ou via la molette. La fréquence varie entre 0,1 et 200 Hz en mode libre. En mode synchro, la fréquence est calée sur l’hor­loge du séquen­ceur, le para­mètre de fréquence permet­tant alors de modi­fier la divi­sion tempo­relle. Les formes d’onde dispo­nibles sont le carré, la dent de scie et le triangle. Il n’y a ni onde aléa­toire (pas de géné­ra­teur de bruit), ni para­mètre de délai. L’en­ve­loppe est quant à elle de type ADSR ; elle est rapide et claquante ; l’at­taque et le déclin varient de 2,5 ms à 2,5 secondes, alors que le relâ­che­ment varie de 5 ms à 5 secondes. L’en­ve­loppe est en perma­nence assi­gnée au VCA, sauf en mode Gate ou elle est désac­ti­vée. Elle est aussi pré-assi­gnée au Meta­li­zer de l’onde triangle. 

La devise d’Yves Usson est « patche ou lis, fais ton choix, moi j’ai fait le mien… ». Pas éton­nant que le Micro­Brute offre une petite matrice de modu­la­tions à 3 sources x 6 desti­na­tions. Les sources sont le suivi de clavier (sortie CV à 1 Volt/octave située en face arrière), le LFO et l’en­ve­loppe (sorties CV en face avant) ; dès qu’on enfonce un cordon dans une source, on décon­necte le pré-routage (LFO vers pitch / enve­loppe vers Meta­li­zer). Idem pour les desti­na­tions, judi­cieu­se­ment choi­sies : Meta­li­zer, Ultra­saw, Sub (mixage octave / quinte), PWM, pitch et filtre. Une manière bien pensée de contour­ner le nombre restreint de modu­la­tions directes, là où le Mini­Brute était beau­coup plus costaud. En revanche, le VCA ne fait pas partie de la liste des desti­na­tions, c’est bien dommage. Comme nous l’avons dit, les plus brico­leurs n’at­ten­dront pas très long­temps avant de se confec­tion­ner des cordons multiples pour assi­gner une source à plusieurs desti­na­tions, genre insectes à 6 patches. On peut aussi profi­ter de cette matrice pour connec­ter le Micro­Brute à un synthé analo­gique modu­laire, que ce soit pour utili­ser le LFO ou l’en­ve­loppe comme sources, ou pilo­ter les 6 para­mètres-cibles à partir du modu­laire, contour­nant ainsi la rareté de LFO et enve­loppe internes !

Face cachée

Le Mini­Brute intègre un arpé­gia­teur, le Micro­Brute comprend quant à lui un séquen­ceur de notes program­mables en pas à pas. D’après le construc­teur, il est d’ailleurs ques­tion que le Mini­Brute évolue rapi­de­ment en ce sens via mise à jour de l’OS. Il y a 8 motifs réins­crip­tibles et sauve­gar­dés en mémoire. Chaque séquence offre 64 pas consti­tués d’une note entrée au clavier ou d’un silence (touche Tap / Rest). On ne peut éditer une séquence déjà en mémoire, juste repar­tir de zéro, c’est bien dommage. Lorsqu’on lance la séquence, le clavier la déclenche et la trans­pose en temps réel. Les notes émises peuvent être trans­mises par CV / Gate (ce qui permet de pilo­ter un synthé analo­gique externe) ou via USB (pour le Midi Out). Le logi­ciel gratuit Artu­ria Micro­Brute Connec­tion (OS 0.9b testé) permet de choi­sir le mode de lecture (Hold, Retrig­ger, Next Step, Gate) et la divi­sion tempo­relle par rapport à une horloge externe. L’op­tion « Step On » fait avan­cer la séquence, soit via l’en­trée Gate, soit via la touche Tap Tempo, sympa. Sont prévus au programme les envois / récep­tions de séquences, grou­pées ou indi­vi­duel­les… pouvoir aussi les éditer serait gran­diose !

Arturia MicroBrute

C’est égale­ment par le biais de ce logi­ciel que l’on peut modi­fier certains autres para­mètres internes inac­ces­sibles depuis le Micro­Brute seul : mode de redé­clen­che­ment du LFO et de l’en­ve­loppe, prio­rité de note (haute, basse, dernière) ; Yves Usson nous a donné l’as­tuce suivante, pour ceux qui comptent utili­ser simul­ta­né­ment un Micro­Brute et un Mini­Brute : en réglant la prio­rité de note sur « haute » et « basse » respec­ti­ve­ment pour chaque synthé, on peut jouer en mode duopho­nique. Tiens d’ailleurs, sans pous­ser au vice, avoir les 2 sous la main… 2 VCO, 2 VCF, un arpé­gia­teur, un séquen­ceur, ça se complète bien toussa, miam… C’est aussi via ce logi­ciel qu’on choi­sit le canal Midi d’émis­sion, le canal Midi de récep­tion et la courbe de réponse en vélo­cité du clavier en émis­sion (linéaire, expo­nen­tielle loga­rith­mique). 

Le mot de la fin

Qui aurait pensé il y a deux ans qu’on pour­rait ache­ter un synthé analo­gique neuf, moderne, origi­nal, trans­por­table sur toutes les scènes et puis­sam­ment armé pour 500 € ? Aujour­d’hui, on peut s’of­frir un Micro­Brute pour quasi­ment la moitié de ce prix, ça parait dingue ! Ce modeste inves­tis­se­ment, du même ordre de gran­deur qu’un soft, permet d’avoir un grain analo­gique bien trempé, des commandes directes pour déclen­cher / tritu­rer le son en temps réel et un inter­façage avec diffé­rentes géné­ra­tions de synthés. Les arbi­trages existent mais ne sont pas rédhi­bi­toires et les ronchons aux gros doigts pour­ront se rabattre sur un clavier de commande séparé. Ceci mis à part, voici un synthé à part entière qui devrait faire tomber les dernières barrières de résis­tance et séduire les plus réfrac­taires aux vrais instru­ments élec­tro­niques. Quant à ceux qui ont déjà un Mini­Brute, le Micro est grand ouvert et leur tend la perche. Allez hop, un Award qualité / prix 2013 large­ment mérité !

Télé­char­ger les fichiers sonores (format FLAC)

 

Notre avis : 9/10

Award Qualité/Prix 2013
2013
Qualité/Prix
Award
  • Prix très compétitif
  • Prise en main immédiate
  • Territoires sonores très variés
  • Oscillateur à ondes variables et empilables
  • Filtre multimode au grain original
  • Matrice de modulations à cordons
  • Connectique CV / Gate
  • Séquenceur programmable à mémoires
  • Entrée audio à gain réglable
  • Construction inspirant confiance
  • Très facile à transporter
  • Manuel Français / Anglais / Japonais didactique
  • Pas de générateur de bruit
  • Une seule enveloppe
  • Un seul LFO
  • Modulation du VCA limitée à l’enveloppe
  • Pas de transposition par demi-ton
  • Clavier mini-mini
  • Pas d’entrée pour pédale

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