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Test du Kiviak Instruments Wofi - Woaf ! Qui va là ?

8/10
Award Innovation 2025
2025
Innovation
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Fruit d’un mariage hautement improbable entre un Casio SK1 et le Wi-Fi, le premier-né de Kiviak Instruments, le Wofi, intrigue. Après avoir fait parler de lui internationalement, il est temps de découvrir ce qui se cache derrière sa surface en aluminium blanc et ses flancs en bois clair.

Test du Kiviak Instruments Wofi : Woaf ! Qui va là ?

Après une campagne de finan­ce­ment parti­ci­pa­tif réus­sie sur Kicks­tar­ter et plusieurs mois d’at­tente, le Wofi est enfin là. Kiviak Instru­ments, filiale de Kiviak Tech­no­lo­gies — une entre­prise française basée à Avignon et spécia­li­sée dans la concep­tion et la gestion de plate­formes Cloud — propose de reve­nir aux sources du sampling. L’objec­tif : le rendre à nouveau amusant et intui­tif, tout en l’en­ri­chis­sant de fonc­tion­na­li­tés modernes et inno­vantes. Parmi celles-ci, on trouve des possi­bi­li­tés de synthèse granu­laire, une batte­rie rechar­geable et un Cloud dédié à l’échan­tillon­nage, sorte d’iCloud pensé spéci­fique­ment pour les musi­ciens adeptes du sampling.

Surtout, l’ins­tru­ment se veut simple et immé­diat, incar­nant le slogan « less is more ». Contrai­re­ment à de nombreux instru­ments élec­tro­niques actuels qui multi­plient les fonc­tion­na­li­tés, le Wofi, mono­tim­bral et avec un sample par patch, cherche à stimu­ler la créa­ti­vité en offrant une inter­face claire, un accès direct à la plupart des para­mètres et des fonc­tions intel­li­gentes conçues pour aller à l’es­sen­tiel.

Voyons ce qu’il a dans le ventre et si ces promesses sont tenues.

Design et inspi­ra­tion : entre tradi­tion et moder­nité


00075-4500À la livrai­son, le Wofi est soli­de­ment protégé dans un double carton, lui-même emballé dans un carton de trans­port. À l’in­té­rieur, on trouve un câble USB, un câble d’ali­men­ta­tion (alimen­ta­tion externe), une carte mémoire au format proprié­taire, et un guide rapide plas­ti­fié, conçu comme un pense-bête. Le mode d’em­ploi complet, au format PDF, est quant à lui dispo­nible sur le site de Kiviak.

Une fois déballé, le Wofi séduit par un design élégant. Sa coque en alumi­nium blanc et ses flancs en bois clair gravés du logo de Kiviak Instru­ments font bonne impres­sion. Malheu­reu­se­ment, les plas­tiques utili­sés pour les commandes, de qualité moindre, desservent un peu l’en­semble. Dommage.

Avec ses dimen­sions de 510 × 230 × 65 mm, le Wofi est rela­ti­ve­ment compact et affiche un poids idéal de 2,5 kg, ni trop léger, ni trop lourd.

Les commandes sur la façade sont rassem­blées par module. Sur la partie supé­rieure, de gauche à droite, on trouve le module Player, qui permet de contrô­ler la lecture des samples, puis le module Enve­loppe. Les quatre faders de cette section contrôlent l’unique enve­loppe ADSR. Au centre se situe la section Mana­ger, où trône un écran en couleur de taille conve­nable, garant d’un retour d’in­for­ma­tion clair et effi­cace. Cette section permet de gérer les patches, les samples, leur édition, les réglages système, ainsi que l’ac­cès au cloud et à la carte mémoire. Notons la présence d’une touche Shift, qui donne accès à des fonc­tions secon­daires heureu­se­ment cette touche n’est pas trop solli­ci­tée. Sous l’écran, un touch strip assi­gnable permet de contrô­ler une grande partie des para­mètres de l’ins­tru­ment.

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Vient ensuite la partie Filtre, bien mise en évidence par un gros rota­tif bleu de cutoff, suivie de la fameuse section Textu­rer. Un LFO vient ensuite border la partie droite. Comme le touch strip, il est assi­gnable à une grande partie des para­mètres.

Sur l’étage infé­rieur, un petit séquen­ceur de 16 pas (notes et para­mètres) est équipé de 16 pads rétroé­clai­rés, ainsi que d’un pad dédié au tap tempo, d’un enco­deur pour le réglage du tempo, un autre pour les modes de lecture, puis, les commandes de trans­port.

Enfin, en dessous se trouve un mini-clavier à touches slim de deux octaves, sensible à la vélo­cité et à la pres­sion mono. Il est enca­dré, à gauche, par les touches de trans­po­si­tion et la section Recor­der, qui inclut un petit micro inté­gré, et, à droite, par la section Master, avec ses réglages de volume casque et de gain géné­ral, complé­tée par l’in­té­gra­tion d’un petit haut-parleur d’ap­point.

À l’ex­cep­tion des poten­tio­mètres de gain d’en­re­gis­tre­ment, de volume casque et de volume géné­ral, tous les rota­tifs sont des enco­deurs sans fin et cliquables. Ils sont agréables à mani­pu­ler et béné­fi­cient d’un effet d’ac­cé­lé­ra­tion : une rota­tion rapide entraîne un chan­ge­ment de valeur rapide, tandis qu’une rota­tion lente permet un ajus­te­ment précis. C’est très pratique, mais cela pour­rait gagner en progres­si­vité.

Le clic permet soit de vali­der une valeur, soit de réini­tia­li­ser le para­mètre. Pratique.

Wofi backL’en­semble de la connec­tique se trouve à l’ar­rière. On y trouve une sortie casque au format mini-jack, des entrées et sorties stéréo sur jack 6,3 mm (TRS/TS), un trio MIDI (de plus en plus rare, parti­cu­liè­re­ment dans cette caté­go­rie), des prises CV, Gate (I/O) et Mod, garan­tis­sant une inté­gra­tion au monde modu­laire, ainsi que des prises Sync In et Out. S’y ajoutent le bouton d’ali­men­ta­tion, la prise USB et celle dédiée à l’ali­men­ta­tion.

Sur le côté droit se trouve l’em­pla­ce­ment pour la carte mémoire. Celle-ci, de type flash, peut conte­nir jusqu’à 100 Mo de données. Le choix d’un format proprié­taire, bien que moins flexible, permet de garan­tir une meilleure opti­mi­sa­tion de la lecture et de l’écri­ture des samples.

Sous l’ap­pa­reil, un clapet dissi­mule la batte­rie rechar­geable de type Li-ion, qui peut être faci­le­ment rempla­cée, bon point. Cette batte­rie offre une auto­no­mie annon­cée d’en­vi­ron 4 heures, véri­fiée lors de ce test.

Le test a été réalisé dans un premier temps avec le firm­ware 1.0.2, qui présen­tait encore quelques problèmes. Il a ensuite été pour­suivi avec la version 1.0.3, où tout s’est déroulé sans encombre, cette dernière semblant avoir corrigé une grande partie des bugs de jeunesse.

Le Wofi : un héri­tage du Casio SK1

À l’al­lu­mage, après une courte anima­tion du logo d’en­vi­ron trois secondes, le Wofi est prêt à jouer. On remarque au passage que, pour un clavier de petite taille, celui du Wofi est très agréable à jouer, d’un niveau compa­rable, bien que diffé­rent, à celui des Reface de Yamaha. À l’uti­li­sa­tion, on ne peut s’em­pê­cher de penser à certains produits Artu­ria.

La pres­sion mono peut être assi­gnée, avec une inten­sité réglable, au filtre, à la vélo­cité, au pitch ou encore au glitch. La poly­pho­nie, qui atteint 10 voix, offre un confort suffi­sant pour un jeu poly­pho­nique sans contraintes.

En parcou­rant les patches livrés avec l’ins­tru­ment, on découvre des textures hybrides et sédui­santes : des flûtes désuètes au grain légè­re­ment crun­chy, des basses typées analo, des pads vinta­ge… Si le contenu fourni aurait pu être plus exhaus­tif et quali­ta­tif, il y a déjà de quoi s’amu­ser, mais l’in­té­rêt prin­ci­pal est ailleurs : enre­gis­trer et mani­pu­ler ses propres sons.

00 – Synth­pop EALA – Wofi
00:0001:36
  • 00 – Synth­pop EALA – Wofi01:36
  • 01 – Bass Monday00:57
  • 02 – Bass Relic00:19
  • 03 – Bass Seq Repli­cant01:12
  • 04 – Bass Seq Ashe­ville 100:14
  • 10 – Vowel00:33
  • 12 – Strings Monday00:50
  • 13 – Synth Monday00:44
  • 14 – Pluck­synth Monday00:28
  • 15 – Impro Pad Wofi + Reverb01:36
  • 16 – Voxpad01:32
  • 18 – Glocken­spiel00:38
  • 19 – Key00:54
  • 20 – Flute Straw­berry00:46
  • 21 – Machines 103:05
  • 22 – Machines 202:46
  • 24 – Filter Test01:30
  • 25 – Xylo Textu­rer 101:59
  • 26 – Xylo Textu­rer 2 Noisy taste01:29
  • 27 – Noisy seq 101:40
  • 28 – Loop tweak02:29
  • 99 – Rougail Noisy00:12

 Struc­tu­rel­le­ment, le Wofi est davan­tage à consi­dé­rer comme un synthé­ti­seur où les oscil­la­teurs sont rempla­cés par des fichiers audio, plutôt que comme un sampler au sens où on l’en­tend aujour­d’hui. Par exemple, il n’est pas ques­tion ici de réali­ser du multi­sam­pling. Bien que sa mémoire de 100 Mo (18 minutes d’en­re­gis­tre­ment) permette de captu­rer des samples rela­ti­ve­ment longs, ce n’est pas son propos. Sa philo­so­phie l’amène davan­tage vers l’en­re­gis­tre­ment de samples courts, qui seront mani­pu­lés via les diffé­rents modules pour créer des textures uniques à forte person­na­lité.


Wofi_cardL’en­re­gis­tre­ment s’ef­fec­tue à partir du module Recor­der. On peut choi­sir la source, Mic pour le micro interne ou Line pour enre­gis­trer un micro dyna­mique ou un synthé­ti­seur, par exemple. Après un premier appui sur la touche Rec, l’écran affiche un vumètre, utile pour régler le gain et éviter l’écrê­tage. Il est possible de choi­sir une note de réfé­rence, de préécou­ter la source, ou encore de lancer l’en­re­gis­tre­ment avec un synthé­ti­seur externe. Un second appui sur la touche Rec lance l’en­re­gis­tre­ment, tandis qu’un troi­sième l’ar­rête.

L’échan­tillon­nage s’ef­fec­tue en 48 kHz et 16 bits. Une fois réalisé, il est possible de l’édi­ter, notam­ment en défi­nis­sant les points de départ et de fin, ainsi que les points de bouclage. L’af­fi­chage de la forme d’onde sur l’écran, avec une fonc­tion de zoom précis, faci­lite gran­de­ment ces opéra­tions. Il est égale­ment possible de norma­li­ser le sample ou d’ap­pliquer des fade in et fade out. Dans ce cas, les enco­deurs de la section Textu­rer sont mis à contri­bu­tion pour un accès direct.

À noter que l’édi­tion des samples peut égale­ment être effec­tuée sur mywo.fi, grâce à une commu­ni­ca­tion bidi­rec­tion­nelle. Il est ainsi possible d’ajou­ter des effets, tels que la compres­sion et le times­tret­ching. Nous y revien­drons.

Bien sûr, que ce soit via mywo.fi, l’ap­pli­ca­tion Wofi Mana­ger, ou encore la carte mémoire proprié­taire, il est égale­ment possible d’im­por­ter et d’ex­por­ter ses samples au format wav.

Des capa­ci­tés hybrides : sampling et synthèse

Il est ensuite temps de passer à la synthèse et aux trai­te­ments pour person­na­li­ser les échan­tillons. On commence par la section Player, qui permet non seule­ment de régler le pitch et de choi­sir l’ordre de lecture des samples (à l’en­droit, à l’en­vers, en boucle ou en ping-pong, ce dernier étant baptisé « Boom », pourquoi pas), mais aussi, via l’en­co­deur Machine, de sélec­tion­ner parmi 12 types de rendu.

Wofi couv3En plus d’un mode « clean », chaque type émule soit un sampleur vintage exis­tant, soit des créa­tions origi­nales. Parmi les repro­duc­tions de modèles vintages, on retrouve l’Akai S900/950, l’EMU SP-1200, le Yamaha VSS-30, et bien sûr, le Casio SK-1. Ces styles incluent divers algo­rithmes exploi­tant diffé­rents modes d’in­ter­po­la­tion, tels que sample & hold, linear, et Whit­ta­ker-Shan­non. De plus, chaque type est carac­té­risé par sa propre fréquence d’échan­tillon­nage et sa réso­lu­tion spéci­fiques.

Chaque type possède une person­na­lité bien distincte, et les textures ainsi obte­nues sont riches en carac­tère. Elles peuvent être granu­leuses et agres­sives, ou, au contraire, douces et désuètes. Cette section est enri­chie par un time-stretch et un effet de glitch qui ajoutent divers arte­facts numé­riques typique­ment Lo-Fi : du noise, de la distor­sion…

Le sample ainsi traité passe ensuite par un filtre réso­nant numé­rique passe-bas, commu­table en 12 dB ou 24 dB. Dans les deux modes, il apporte une couleur inté­res­sante, permet­tant aussi bien de tailler dans le gras que d’adou­cir subti­le­ment un signal un peu trop riche. Les pas de quan­ti­fi­ca­tion sont légè­re­ment audibles, mais parfai­te­ment raccords avec la philo­so­phie du Wo-Fi.

Vient ensuite le module Textu­rer, un effet basé sur la synthèse granu­laire. Grâce à ses cinq para­mètres (Chaos, Density, Size, Depth et Mono/Stereo, c’est assez expli­cite), il est possible de créer des ambiances variées, comme par exemple, de courtes réver­bé­ra­tions, des effets shim­mer, des harmo­ni­sa­tions démul­ti­pliées.

Côté modu­la­tion, une seule enve­loppe ADSR est assi­gnable à la section ampli­fi­ca­tion, au filtre, ou aux deux simul­ta­né­ment. Si la course géné­reuse des faders est appré­ciable, on peut regret­ter qu’une seconde enve­loppe n’ait pas été inté­grée, cela n’au­rait pas compro­mis la simpli­cité d’uti­li­sa­tion.

Wofi longQuant au LFO, il est assi­gnable à une grande partie des para­mètres grâce au bouton Learn. Il dispose des formes d’ondes triangle, carré et dent de scie ascen­dante. Sa vitesse peut être synchro­ni­sée au tempo interne ou via des sources externes (CV/Gate, MIDI).

Un petit séquen­ceur pas à pas de 16 pas, seule­ment, capable de gérer les notes et les para­mètres, est égale­ment proposé. Les notes et les valeurs peuvent être saisies en temps réel pendant le jeu ou en mode pas à pas en utili­sant les 16 pads rétroé­clai­rés. L’écran peut affi­cher deux modes de présen­ta­tion : soit sous forme de cellules affi­chant les notes, soit sous un affi­chage de type piano roll. Bien que ce séquen­ceur reste assez basique et ne propose pas de mode « song », le Wofi propose un ingé­nieux mode Révi­sions. Celui-ci permet de gérer diffé­rentes versions d’un patch et prend tout son sens lors des perfor­mances et du jeu en direct.

Chaque révi­sion stocke l’état complet de tous les para­mètres. Il est possible d’en­re­gis­trer et de navi­guer entre elles en se servant des 16 pads (shift + knob Chaos pour accé­der aux versions au-delà de la 16e)

L’en­semble est très intui­tif et c’est un bonheur que de faire évoluer les séquences à la volée. Ceux qui aiment perfor­mer vont s’en donner à cœur joie.

Connec­ti­vité et cloud : une approche inno­vante

Penchons-nous main­te­nant sur l’une des origi­na­li­tés du Wofi. Kiviak Instru­ments propose aux utili­sa­teurs de stocker et de parta­ger leurs patches et samples sur un cloud. L’objec­tif est de créer une petite commu­nauté où, à l’ins­tar d’un réseau social, il est possible de se consti­tuer des groupes d’amis. Ainsi, tous les posses­seurs d’un Wofi peuvent béné­fi­cier des enre­gis­tre­ments et des talents de sound desi­gners des autres utili­sa­teurs. Cela se fait via le site mywo.fi, qui permet une connexion bidi­rec­tion­nelle avec le Wofi.

Wofi wavediteurLe site propose égale­ment un petit éditeur audio pour réali­ser quelques opéra­tions basiques et ajou­ter des effets — au nombre de trois pour l’ins­tant (compres­sion, time stretch et norma­li­sa­tion). Mais là où le Wofi se démarque vrai­ment, c’est qu’il est équipé de son propre wifi, que l’on peut acti­ver ou désac­ti­ver à volonté. On perçoit clai­re­ment ici l’ex­per­tise de Kiviak dans ce domaine. Le char­ge­ment des samples et patches prove­nant du cloud peut se faire direc­te­ment depuis l’ins­tru­ment, sans avoir besoin d’un ordi­na­teur. Les galères de certains services cloud sont vite oubliées. Malgré tout, tout ceci reste option­nel. Ceux qui préfèrent ne pas passer par le Cloud peuvent toujours échan­ger des fichiers avec un ordi­na­teur via l’ap­pli­ca­tion Wofi Mana­ger. Les mises à jour du firm­ware peuvent, elles aussi, s’ef­fec­tuer de ces diffé­rentes façons.

FAQ

  1. Quelles sont les spéci­fi­ca­tions prin­ci­pales du Wofi ? Le Wofi combine des échan­tillons audio rétro et des fonc­tion­na­li­tés modernes telles que la connec­ti­vité Wi-Fi, des effets inté­grés et un design intui­tif.

  2. À qui s’adresse le Wofi de Kiviak Instru­ments ? Le Wofi convient aussi bien aux musi­ciens nostal­giques qu’aux amateurs de sons expé­ri­men­taux cher­chant un appa­reil unique.

  3. Peut-on créer ses propres sons avec le Wofi ? Oui, le Wofi permet l’en­re­gis­tre­ment, l’édi­tion et la mani­pu­la­tion de vos propres échan­tillons audio.

Carac­té­ris­tiques tech­niques

  • Type d’ins­tru­ment : Synthé et sampler numé­rique et créa­tif.
  • Design : Boîtier en alumi­nium blanc, flancs en bois clair.
  • Connec­ti­vité : Wi-Fi inté­gré pour échan­ger des sons.
  • Effets : Textu­rer, un effet granu­laire protéi­forme.
  • Écran : Inter­face intui­tive avec affi­chage OLED.
  • Alimen­ta­tion : Fonc­tionne sur batte­rie rechar­geable.

Fiche tech­nique complète dispo­nible sur Audio­fan­zine

Notre avis : 8/10

Award Innovation 2025
2025
Innovation
Award

Doté d’une jolie présentation, le Wofi est un instrument attachant à la personnalité bien marquée. Par ses choix tranchés, il ne plaira pas forcément à tout le monde, mais ceux qui accrocheront au concept et à l'expérience l’aimeront vraiment. Plus encore que d’habitude, la note est à moduler selon le profil de l’utilisateur. Il est conçu pour ceux qui aiment interagir avec la matière sonore de manière simple et ludique, ainsi que pour ceux qui aiment se laisser porter par des performances live et voir où cela les mène. À l'inverse, ceux qui espèrent composer et programmer un morceau dessus risquent d’être déçus (1 sample, monotimbral). Il n’est pas conçu pour cela. Il fait de sa simplicité une force, et son écran convivial est d’une grande aide pour les actions secondaires. Si la mémoire peut sembler limitée au premier abord, elle reste en accord avec la philosophie de l’instrument.

Ses émulations de différents sampleurs vintage et les modèles originaux proposés sont tous très réussis. À cela s’ajoutent le module Texturer et le filtre passe-bas numérique, qui finissent de personnaliser le sample utilisé.

Soulignons également sa compatibilité avec les configurations modulaires, où il pourra apporter une plus-value intéressante.

Si le séquenceur limité et l’unique enveloppe peuvent lui être reprochés, le Wi-Fi intégré et le Cloud sont une vraie réussite, bien qu’absolument pas indispensables pour utiliser l’instrument. Ces ajouts intelligents, qui permettent d’échanger des samples et des patches en ligne sans nécessiter de connexion à un ordinateur, lui valent un Award Innovation.

  • Instrument ludique et amusant
  • Prise en main immédiate
  • Les différentes émulations d'échantillonneurs
  • MyWofi avec ses capacités de partage entre utilisateurs
  • Wifi intégré
  • Jolie présentation
  • Le module Texturer
  • Time stretch
  • Écran convivial
  • Les révisions de patches
  • Clavier agréable
  • Intégration aux systèmes modulaires
  • Séquenceur limité et sans mode song
  • Une seule enveloppe
  • Plastique des commandes
  • mode d'emploi en pdf clair, mais succinct.
Pays de fabrication : Chine

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