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Synthés dans la variété internationale dans les années 70 et 80.

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Sujet de la discussion Synthés dans la variété internationale dans les années 70 et 80.
Je fais un honteux copié-collé du post de Renaudg :

Citation de renaudg :
Salut,

Je me suis souvent demandé quels étaient les synthés de prédilection sur un certain nombre de tubes 80s en variété/synthpop internationale qui ont quelques riffs mémorables.

Toutes infos bienvenues :)


Alors on commence par celui-là.
Pro-one pour la basse et le synthé.
Pour le rythme j'entends divers sources : TR-808 + ARP 2600 ou TR-808 + Pro-one

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1131
Merci pour tous ces precieux partages :bravo:
Je n.ai pas toujours le temps de commenter ces derniers mois, mais je vous lis toujours.
1132
Intéressants ces instruments.

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

1133
Citation :
Pas de boucles (ça n'existait pas à l'époque)

Détrompes toi ça existait. Les boucles existe depuis l'arrivée des musiques 'concrètes' de Schaeffer (années 60) voir même depuis que les bandes magnétiques existent. Jarre en parle comme d'une école à part entière, une formation ou la technique du "cut-up" (terme repiqué à William Burrough dans son procédé d'écriture) était une manière de travailler sur la matière sonore brute (répétition, distorsion, vitesse). C'est comme ça que, entre autre, Moroder à réussi à finir son" I Feel Love", morceau extrêmement difficile à synchroniser et accorder sur le capricieux Moog Modular III P (qui n'était pas à lui à ce moment et que seul un ingénieur savait utiliser). En plus la Disco était une musique très rythmée en 4/4 et le cut était donc plus simple au niveau des points de coupes car plus évident à identifier dans ses 'évènements'.

Revega

[ Dernière édition du message le 24/12/2020 à 11:15:50 ]

1134
Citation de revega :
Citation :
Pas de boucles (ça n'existait pas à l'époque)

Détrompes toi ça existait. Les boucles existe depuis l'arrivée des musiques 'concrètes' de Schaeffer (années 60) voir même depuis que les bandes magnétiques existent. Jarre en parle comme d'une école à part entière, une formation ou la technique du "cut-up" (terme repiqué à William Burrough dans son procédé d'écriture) était une manière de travailler sur la matière sonore brute (répétition, distorsion, vitesse). C'est comme ça que, entre autre, Moroder à réussi à finir son" I Feel Love", morceau extrêmement difficile à synchroniser et accorder sur le capricieux Moog Modular III P (qui n'était pas à lui à ce moment et que seul un ingénieur savait utiliser). En plus la Disco était une musique très rythmée en 4/4 et le cut était donc plus simple au niveau des points de coupes car plus évident à identifier dans ses 'évènements'.


Technique du Cut Up également utilisée par le compositeur et musicien Français Jean-Jacques Perrey 1929-2016 qui composait a partir de bout de bandes magnétiques coupées en petit bouts, puis recollées et ralenties ou accélérées

Mondialiste et Droit de l'Hommiste Fan des musiques populaires de la zone mondiale

[ Dernière édition du message le 24/12/2020 à 12:15:39 ]

1135
Citation :
Technique du Cut Up également utilisée par le compositeur et musicien Français Jean-Jacques Perrey 1929-2016 qui composait a partir de bout de bandes magnétiques coupées en petit bouts, puis recollées et ralenties ou accélérées

Absolument! Tout comme aussi les précurseurs Louis et Bebe Baron dans les années 50 dont la BOF La Planète Interdite en est le témoignage.

Revega

[ Dernière édition du message le 24/12/2020 à 12:32:30 ]

1136
Les mêmes Louis et Bebe Baron dans leur studio laboratoire dans les années 1955-56 on comprendra mieux ainsi leurs manières de travailler les sons, surtout a une époque ou les Synthés tels qu'on les connait en 2020, relevaient encore presque de la science fiction :idee:

120 Years of Electronic Music Category: 1940–1950

https://120years.net/category/date/1940-1950/

a4un.jpg

Mondialiste et Droit de l'Hommiste Fan des musiques populaires de la zone mondiale

1137
Planète Interdite quel film ! :bave:

Pierre Henry a lui aussi utilisé la technique du cut-up pour ses musiques concrètes ; il rencontre d'ailleurs Pierre Schaeffer en 1946.

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

1138
Citation de revega :
Citation :
Pas de boucles (ça n'existait pas à l'époque)

Détrompes toi ça existait. Les boucles existe depuis l'arrivée des musiques 'concrètes' de Schaeffer (années 60) voir même depuis que les bandes magnétiques existent. Jarre en parle comme d'une école à part entière, une formation ou la technique du "cut-up" (terme repiqué à William Burrough dans son procédé d'écriture) était une manière de travailler sur la matière sonore brute (répétition, distorsion, vitesse). C'est comme ça que, entre autre, Moroder à réussi à finir son" I Feel Love", morceau extrêmement difficile à synchroniser et accorder sur le capricieux Moog Modular III P (qui n'était pas à lui à ce moment et que seul un ingénieur savait utiliser). En plus la Disco était une musique très rythmée en 4/4 et le cut était donc plus simple au niveau des points de coupes car plus évident à identifier dans ses 'évènements'.


Ok, j’aurais dû ajouter que cela n’existait pas pour le grand public...
A l’époque, pas de looper, pas d’Ableton, etc. Seuls quelques privilégiés avaient accès aux gros magnétos à bandes, aux synthés modulaires, et ;
1139
Citation :
A l’époque, pas de looper, pas d’Ableton, etc. Seuls quelques privilégiés avaient accès aux gros magnétos à bandes, aux synthés modulaires, et ;

Pour le modulaire oui mais pour les magnétos non, c'était un outils très populaire dans les foyers. Le cut up ça se faisait sur des magnétophones très conventionnels comme on en trouvait dans les années 60/70/80. Je me souviens avoir gardé celui de mon père pendant des années et jouer avec la bande c'était pas compliqué. Cabaret Voltaire avait d'ailleurs fait ses premiers travaux uniquement à partir de 'cuts' sur ces magnétos. En fait à partir du moment ou la bande était accessible c'était pas dur d'interagir avec (la couper, la retourner, la détendre). Comme certains qui concassait des vinyl 7" de différentes musiques pour les re-coller en les mélangeant tout en pitchant la rotation pour voir ce que ça donnait. Bref de la manipulation brute à la porté de tous mais que bien peu se permettaient de faire finalement.

Revega

[ Dernière édition du message le 25/12/2020 à 19:55:59 ]

1140
Le making of de Blue Monday, de New Order.

Au programme: Oberheim DMX, Prophet 5, Emulator, Moog Source.