Synthés dans la variété internationale dans les années 70 et 80.
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vilak
Salut,
Je me suis souvent demandé quels étaient les synthés de prédilection sur un certain nombre de tubes 80s en variété/synthpop internationale qui ont quelques riffs mémorables.
Toutes infos bienvenues
Alors on commence par celui-là.
Pro-one pour la basse et le synthé.
Pour le rythme j'entends divers sources : TR-808 + ARP 2600 ou TR-808 + Pro-one
kosmix
C'est pas bien de se moquer kosmix
Je ne me moque pas, je recadre en rappelant le contexte
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
oryjen
Une esthétique toute nouvelle, résolument audacieuse et pompée sur personne, un bain de jouvence, une charnière du genre que me fit la survenue de Human League, Devo, The Cure ou The Police, et plus tard de Radiohead.
Du coup le classement dans le grand fourre-tout "variété" ne me semble pas très approprié... On a là un effort créatif qui relève de tout autre chose à mon humble avis...
Pour moi, outre l'excellence de l'arrangement global du morceau, ce titre se distingua d'emblée par 3 points saillants:
- Le son de nappe flangée (quel instrument?).
- Le son du thème sur le refrain (ta-da'taa/ ta-da'taa/ ta-da'ta'taaa...): Un gros synth poly en unison détuné, mais lequel?
- Le timbre de voix improbable de Hollis, et sa bouille que j'adore: A l'époque (il était très jeune, incroyable maturité créative déjà! D'ailleurs "vrai" musicien, un signe qui ne trompe pas: Un des rares mélodistes de talent!), et surtout sur le clip du morceau, je lui trouvais EXACTEMENT la tronche de Gaston Lagaffe telle que je pouvais l'imaginer irl
Tôt retiré, dégoûté par le showbizz, l'homme aussi avait une posture forte et singulière...
Des partis pris peu commerciaux qui provoquent la grogne de leur maison de disques, EMI, jusqu’au conflit et la séparation. Signé par Polydor (et son étiquette Verve), Talk Talk prolonge ses expériences dans un dernier album, Laughing Stock (1991), marqué par le blues archaïque de Robert Johnson et le free jazz d’Ornette Coleman. Entre moments suspendus et explosion de violence, ces plages préfiguraient les futures explorations de Radiohead. Elles avaient aussi fasciné Alain Bashung, grand admirateur de Hollis, et influencé son album Chatterton (1994).
Le voyage collectif s’arrêtera là. Suivi d’un trou de sept années avant que le chanteur revienne en solo, avec un disque éponyme, Mark Hollis (1998) poussant encore plus loin ses désirs d’épure et de jeu des silences.
Avec minutie, le chanteur écrit tous les arrangements et des orchestrations vouées aux sonorités acoustiques, non amplifiées. « Une instrumentation tout acoustique permet d’atteindre plus facilement l’intemporalité, nous expliquait-il. Jouer à un aussi faible volume rend la musique idéalement fragile et vulnérable. » Dans ce magnifique et ultime album, la voix murmurante de Mark Hollis venait parfois se poser sur une bruine ravelienne, accompagnée d’un harmonica dissonant, de bassons pointillistes ou d’un swing fantomatique. Jusqu’à s’évanouir et s’effacer. Comme pour anticiper sa retraite musicale.
Extrait d'un article du Monde daté du 26 Février 2019.
Il est décédé l'an dernier à l'âge de seulement 64 ans...
Et oui, cette intro incroyable, restée pour moi mémorable dans toute l'histoire de la Pop, à égalité avec celle de Fade To Grey...
So British!
Sinon: Le Home-Studio de Christophe en 1986 (merci Anafrog!):
Et son installation concert en Janvier 2020, juste avant...
Pour moi ce gars n'avait rien fait de bien marquant ni de bien original, bien engoncé toute sa vie dans la jolie crasse du strass-paillettes de la variétoche sentimentale à deux balles (à part peut-être Les Mots Bleus, issu d'une collaboration avec Jarre, qui n'était officiellement sur ce titre que parolier... mébon, les deux compères étaient amis intimes... va savoir)...
...jusqu'à la survenue étrange, inattendue, de son album Bevilacqua(son vrai nom) en 1996. Je me rappelle ma stupeur à l'écoute de cet album résolument synthétique et par moment même carrément expérimental
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 29/04/2020 à 04:15:35 ]
j-master
"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus
synthwalker
https://fr.audiofanzine.com/synthetiseur-rack/forums/t.618856,synthes-dans-la-variete-francaise-80s.html
Talk Talk, il faut aller un peu en arrière sur ce fil pour reprendre la discussion, le Jupiter-8 utilisé pour le son en question, avec des vidéos de concerts à l'appui (DX7, JP-8 x3, JX-3P, etc), etc.
j-master
je suis déjà -en gros lurker- le sujet des synthés de la variété française. Ils sont très bien ces threads, d'ailleurs.
Ce qui est amusant, c'est qu'à part quelques touches, je ne considère pas spécialement Talk Talk comme un groupe à synthés. Bien sûr il y en a, mais mon album de référence d'eux, The Colour of Spring n'en contient pas tant que ça.
"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus
synthwalker
Mais à la base le groupe est très synthés, écoute The Party's Over, leur premier album de 1982, tout synthé et très BAR
j-master
"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus
Coramel
j-master
je met en HS et en spoiler, parce que c'est pas le sujet, mais ce morceau de Talk Talk, qui était en face B de mon 45 tours de "Life's What You Make It" est absolument incroyablement monstrueusement génialchefd'oeuvreargljemeurs
"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus
[ Dernière édition du message le 29/04/2020 à 10:28:30 ]
Gam
Parole, une voix inimitable et unique dans ses imperfections, musicalite, sound design, en avance sur le autres, tout y etait
[ Dernière édition du message le 29/04/2020 à 11:54:12 ]
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