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réactions au dossier [Bien débuter] Comment déterminer la tonalité d’un morceau de musique ?

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Sujet de la discussion [Bien débuter] Comment déterminer la tonalité d’un morceau de musique ?
Comment déterminer la tonalité d’un morceau de musique ?
Comme nous l’avons vu précédemment, la construction d’une gamme nécessite le respect de certains intervalles bien précis entre les notes. Pour cela, en fonction de la tonique choisie, il faudra employer un certain nombre de dièses ou de bémols – des altérations, représentées en début de chaque ligne de la partition à côté de la clef – pour pouvoir coller au mode (majeur ou mineur) voulu.

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Accepter qu'on n'sait pas, c'est déjà l'premier pas.

 

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131
mode mineur naturel appelé également mode aéolien

ce n'est pas une tonalité
132
Je continue, Jim, après une petite pause… sur notre sujet "Comment déterminer la tonalité d’un morceau de musique ?"

Citation :
@Jimbass : … le sujet : c'est quelle tonalité cette suite d'accords : Em D CM7 Am ?



J’ai commencé de répondre tout à l’heure (post 128) – mais je crois bien que je vais en remettre une couche…
Pour ceux qui me trouvent trop bavard, ils peuvent sauter le développement : je leur donne tout de suite la conclusion :

Une « tonalité », ce n'est pas qu'une suite de notes, mais c’est aussi une relation dynamique entre ces notes, telle que définie par leurs fonctions respectives.


x
Hors sujet :
Hors-sujet ?

Ce qu'il faut voir - et entendre -, c'est que, dans le "système tonal", une tonalité, qui est, rappelons-le une fois pour toutes, définie selon
1) un mode (une certaine succession d'intervalles)
2) rapporté à une tonique (une note de référence),
Une tonalité, donc, n'est pas seulement une forme mais aussi (et surtout ) un fonctionnement.
En d'autres termes : une "tonalité" (définie pour pouvoir répondre utilement à la question "C'est en quoi ce passage ?") n'est pas toute entière décrite par la succession des notes qui la composent. Elle est aussi décrite au travers des fonctions des différents degrés.

Une théorie (consistante) n'est pas arbitraire.
Disons que, si l’on peut toujours (heureusement !) contester le bien fondé de ses prémisses, on ne doit pas pouvoir contester la logique des déductions qui la produisent.
Par définition, une théorie est (devrait être) un système cohérent, et même implacablement logique.
En général, on en vérifie la solidité d’une théorie au travers des résultats pratiques qu’elle permet. Et, hors de tout besoin de démonstration logique, la « théorie de la tonalité » a largement prouvé sa validité, depuis 400 ans d'usage - qui perdure (l'usage) encore, à l’état pur, ou sous des formes dérivées, et pour le meilleur comme pour le pire, dans assez de musiques actuelles ("de variété", "de film", etc.)

Donc, on peut, si l’on veut, composer "atonal" (c'est mon cas), mais, quand on prétend composer "tonal".... on comprend les règles du système tonal.
(C'est comme lorsque "on dit qu'on joue au football" ; alors on ne va pas suivre les règles du rugby – sauf quand il prend l’envie à un petit malin d’inventer un nouveau jeu… cf. la rubrique « atonalité »)
Donc, la théorie n'est pas arbitraire. Et son lexique n'est pas non plus tout à fait fantaisiste ! Entre autres, les mots utilisés pour désigner les fonctions de certains degrés ne sont sans raison :
Tonique, Dominante, Sous-Dominante, Tonique, Sensible, etc.
Dans une suite (de notes) prises au hasard… - par exemple : Mi, Ré, Do, La - selon que le MI est entendu (voulu) comme Tonique (avec LA, alors, comme Sous-Dominante), ou comme Dominante (avec LA comme Tonique), ou selon que ce sera le LA qui sera voulu comme Dominante, alors le RE sera Tonique…
Là, je fais simple, juste avec les fondamentales de ta série d’accords, mais tu comprends que ce « jeu de rôles » est applicable au niveau des constituants des accords eux-mêmes…

Donc, pour conclure ce trop long développement :
Une « tonalité », ce n'est pas qu'une suite de notes, mais c’est aussi une relation dynamique entre ces notes, telle que définie par leurs fonctions respectives.

Pour « déterminer la tonalité d’un morceau de musique », il ne suffit pas de faire l’inventaire des notes qui sont utilisées, mais aussi déterminer quelle fonction, quel rôle, on veut voir jouer à chacune de ces notes.

Disons, pour faire image, que « la succession des notes », c'est… la boîte de vitesse, mais que les « fonctions des degrés », c’est le moteur.
L'un, sans l'autre… ne va pas loin.
Et – pour filer la métaphore mécanique – la direction, elle est où ?
Ah mais, celui qui tient le volant, c’est toi !
:D:

"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... "  (Montaigne / Essais I / chap L)

http://patrickg75.blogspot.fr/

https://patrickg.bandcamp.com/

 

133
La plupart du temps, en jam ou autre, quand quelqu'un demande quelle est la tonalité, ça veut juste dire, "quel est le ton", c'est à dire quelle est la hauteur absolue de la note qui sera :
- le centre de gravité du morceau
- le point de détente
- le degré I
- la finale
- la tonique

Tout ça, désigne la même chose à l'écoute, qu'on soit dans un style modal ou tonal.

La tonalité mineure du système tonal, possède aussi un mode, le mode mineur. Parce-que ce qui définit un mode, c'est la distance des différents degrés par au degré I.
Le mode mi aolien possède aussi un ton, c'est mi.
En musique modale, on changeait jamais de ton quasiement.
Et c'est quand on a commencé à vouloir le faire et changer fréquement de ton, qu'on a inventé des constructions musicales qui facilitaient les changements de ton, et aussi qu'on a du trouver comment noter les changements de ton, donc le nom j'imagine de système tonal est devenu naturel, comme système anglobant tous ces principes de style et de techniques pour exprimer ce style.

Si on est hyper rigide dans l'interprétation de la théorie du système tonal, alors pour que le truc en mi soit une tonalité, alors il faut qu'il y ait une cadence V I avec un accord V majeur etcetera.

Mais on ne peut pas être aussi rigide, parce-que souvent les styles s'entremèlent et empruntent certains principes.

En 2015, dire que ce truc en mi est en tonalité de mi mineur, c'est franchement pas une aberration.
Ne serait ce que stylistiquement c'est plus proche de la musique tonale, que de la musique modale du moyen age.
Un morceau de pop en mineur est plus dans la lignée de la musique tonale que de la musique modale.

De plus chipoter que c'est tonal ou pas on s'en fout, puisqu'on se doute bien que ce que les gens veulent, c'est juste savoir quels sont les # et b à la clef.

[ Dernière édition du message le 15/09/2015 à 16:44:30 ]

134
Citation :
Donc, on peut, si l’on veut, composer "atonal" (c'est mon cas), mais, quand on prétend composer "tonal".... on comprend les règles du système tonal.
(C'est comme lorsque "on dit qu'on joue au football" ; alors on ne va pas suivre les règles du rugby – sauf quand il prend l’envie à un petit malin d’inventer un nouveau jeu… cf. la rubrique « atonalité »)


Je vais dire ça en espérant que ça à comprendre à quel point la notion de centre tonal est importante.

D'ailleurs la musique atonale est donc un bon exemple.
Son but était de faire disparaître la notion de centre de gravité, principe présent en musique modale, mais surtout en musique tonale.
Mais pour y arriver, et ne serait ce qu'avoir l'idée de le faire, il fallait bien comprendre ce qui fait l'essence de la musique tonale.
En musique atonale, le but est bien de chercher à donner une fonction identique à tous les degrés.
Il n'y a plus de point de détente.

Ca serait un peu comme faire un jeu qui s'appellerait anti-football. Pour avoir l'idée de faire un jeu contraire au football, il faut forcément connaitre le football.

135
Citation :
@mirak63
La plupart du temps, en jam ou autre, quand quelqu'un demande quelle est la tonalité, ça veut juste dire, "quel est le ton", c'est à dire quelle est la hauteur absolue de la note qui sera :...
- la tonique


Je n'ai aucune expérience des jams (ou autres improvisations collectives), alors, c'est par curiosité intellectuelle que je te pose la question : est-ce que déclarer seulement la tonique est suffisant ?
Est-ce que vous ne donnez pas aussi le mode ?
...
Ah oui ! je comprends ! C'est parce que tout le monde va improviser sur un standard répertorié, dont le "mode" a évidemment déjà été fixé (par le compositeur du standard. Mais oui mais c'est... bien sûr !)
Donc, effectivement, il s'agit seulement, pour les "jammeurs", de savoir la hauteur absolue de la tonique.
Evidemment, si il y en a qui commencent par DO RE MI quand d'autres vont attaquer par RE MI FA#... ça va cacafouiller dur !
Pourtant les uns et les autres respecteront les intervalles entre les notes...

Bon, ceci dit, je crois pas que ce soit tout le sujet ici "Comment déterminer la tonalité d’un morceau de musique"
Sinon, sur le fond, ce que tu écris est plutôt juste (comme une quinte juste !). Dommage que ça s'emmêle parfois un peu dans le lexique...

Citation :
...la musique atonale ... Son but était de faire disparaître la notion de centre de gravité,...
Mais pour y arriver, et ne serait ce qu'avoir l'idée de le faire, il fallait bien comprendre ce qui fait l'essence de la musique tonale.
En musique atonale, le but est bien de chercher à donner une fonction identique à tous les degrés.
Il n'y a plus de point de détente.


A vrai dire, il n'y a même plus de "degrés"... Mais on va pas commencer ici un exposé des principes de la musique dodécaphonique, sérielle, etc.
On se ferait disputer !
:??:

Citation :
Ca serait un peu comme faire un jeu qui s'appellerait anti-football. Pour avoir l'idée de faire un jeu contraire au football, il faut forcément connaitre le football.


Comme c'est vrai ! D'ailleurs l'un des meilleurs traités d'harmonie (tonale) (que je recommande à tous les friands de "références"), c'est le Traité de Schoenberg, qui comme chacun sait, a été le décisif dynamiteur de la prééminence du "centre tonal", l'inventeur du dodécaphonisme, l'un des grands ancêtres les plus radical de la musique contemporaine, etc.

"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... "  (Montaigne / Essais I / chap L)

http://patrickg75.blogspot.fr/

https://patrickg.bandcamp.com/

 

136
Citation de patrick_g75 :
Citation :
@mirak63
La plupart du temps, en jam ou autre, quand quelqu'un demande quelle est la tonalité, ça veut juste dire, "quel est le ton", c'est à dire quelle est la hauteur absolue de la note qui sera :...
- la tonique


Je n'ai aucune expérience des jams (ou autres improvisations collectives), alors, c'est par curiosité intellectuelle que je te pose la question : est-ce que déclarer seulement la tonique est suffisant ?
Est-ce que vous ne donnez pas aussi le mode ?
...
Ah oui ! je comprends ! C'est parce que tout le monde va improviser sur un standard répertorié, dont le "mode" a évidemment déjà été fixé (par le compositeur du standard. Mais oui mais c'est... bien sûr !)
Donc, effectivement, il s'agit seulement, pour les "jammeurs", de savoir la hauteur absolue de la tonique.
Evidemment, si il y en a qui commencent par DO RE MI quand d'autres vont attaquer par RE MI FA#... ça va cacafouiller dur !
Pourtant les uns et les autres respecteront les intervalles entre les notes...

Bon, ceci dit, je crois pas que ce soit tout le sujet ici "Comment déterminer la tonalité d’un morceau de musique"
Sinon, sur le fond, ce que tu écris est plutôt juste (comme une quinte juste !). Dommage que ça s'emmêle parfois un peu dans le lexique...


Bah en jam, ça peu partir sur un morceau connu de tous, ou bien souvent ça part sur un riff rythmique de basse, ou de guitare, qui va tourner en boucle.
Si quelqu'un ne peut pas reconnaitre le ton, bah il demande, et on l'aide, mais si il peut pas le faire, il va galérer pour improviser, c'est certain.

Ces questions sont tout à fait dans le sujet.
Trouver la tonalité d'un morceau, ça veut pas forcément dire trouver la tonalité d'un morceau écrit sur papier et sur partition.
Trouver la tonalité d'un morceau sur un disque, ou bien au beau milieu d'une jam, ou bien quand on compose en répète avec un groupe, ça fait entièrement partie du problème.

Citation de patrick_g75 :
Citation :
...la musique atonale ... Son but était de faire disparaître la notion de centre de gravité,...
Mais pour y arriver, et ne serait ce qu'avoir l'idée de le faire, il fallait bien comprendre ce qui fait l'essence de la musique tonale.
En musique atonale, le but est bien de chercher à donner une fonction identique à tous les degrés.
Il n'y a plus de point de détente.


A vrai dire, il n'y a même plus de "degrés"... Mais on va pas commencer ici un exposé des principes de la musique dodécaphonique, sérielle, etc.
On se ferait disputer !
:??:

Citation :
Ca serait un peu comme faire un jeu qui s'appellerait anti-football. Pour avoir l'idée de faire un jeu contraire au football, il faut forcément connaitre le football.


Comme c'est vrai ! D'ailleurs l'un des meilleurs traités d'harmonie (tonale) (que je recommande à tous les friands de "références"), c'est le Traité de Schoenberg, qui comme chacun sait, a été le décisif dynamiteur de la prééminence du "centre tonal", l'inventeur du dodécaphonisme, l'un des grands ancêtres les plus radical de la musique contemporaine, etc.


Concernant les principes de la musique sérielle etcetera, j'irais pas bien loin.
Donc peut être qu'écouter l'un puis l'autre peut créer un déclic chez certaines personnes, on sait jamais :bravo:

[ Dernière édition du message le 15/09/2015 à 19:20:11 ]

137
Citation de mirak63 :

...

Ces questions sont tout à fait dans le sujet.
Trouver la tonalité d'un morceau, ça veut pas forcément dire trouver la tonalité d'un morceau écrit sur papier et sur partition.
Trouver la tonalité d'un morceau sur un disque, ou bien au beau milieu d'une jam, ou bien quand on compose en répète avec un groupe, ça fait entièrement partie du problème.

Tu as tout à fait raison Mirak, mais alors il ne suffit pas de "trouver le ton" (la hauteur absolue de la tonique). Il faut aussi savoir se repérer dans les méandres des modes et modulations, distinguer les accords "réels"et les notes "étrangères", etc.
Bonne soirée !

"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... "  (Montaigne / Essais I / chap L)

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138
Citation de patrick_g75 :
Je dois bien comprendre : (Em) Mi Sol Si / (D) Ré Fa# La / (CM7) Do Mi Sol Si / (Am) La Do Mi
C'est bien ça ?

Exactement !

Citation de patrick_g75 :
Après ça, est-ce que cette suite d'accord est "dans" la tonalité de Mi mineur ?
En fait, dans les usages "classiques", quand on déclare une "tonalité" c'est surtout pour tout un morceau. Et (dans les usages classiques), si on déclarait un morceau en 'Mi Mineur', on pourrait bien y trouver un passage comme le tien, mais...
Mais, d'abord, ce n'est qu'un passage (un riff). La question est : un passage pour passer où ?

Cette suite d'accord sert sur l'intro et tous les couplets du morceau, ainsi que la fin du solo qui le conclut. Les refrains contrastent beaucoup avec ca (notamment avec un tempo différent, ca vire limite punk :diable:). La toute dernière note de la chanson est un Mi (en fait un accord E5, mais ca pourrait être le Em évoqué ci-dessus).

Citation de patrick_g75 :
Là, rien que le fait que tu conduises ta ligne vers cet accord de La (mineur), ça laisse comme un doute sur le fait que Mi soit la tonique...
Je me suis amusé à inverser ta succession - dans une 'réalisation' à quatre voix de ta suite d'accords :
A2 E4 A4 C5 // C3 E4 G4 B4 // D3 D4 F#4 A4 // E3 B3 E4 G4
Les mêmes sons exactement, n'est-ce pas ?
Mais pas le même effet "tonal"...

Attends, j’attrape mon instrument ... ah oui, effectivement dans ce sens là c'est pas du tout la même ambiance.

Citation de patrick_g75 :
les "classiques" aimaient bien retomber sur leur pieds, à la fin. Et c'est pourquoi ils ne se seraient pas servi de cette succession-là comme cadence, pour signer un morceau en "Mi mineur".

Cool, j'ai pas cherché à faire un morceau qui sonne "classique".
Ce que j'aime bien c'est la couleur particulière amenée par le maj7, qui fait du coup ressortir le côté sombre du La mineur qui suit.

Citation de ike06100 :
Un petit exercice si tu veux bien , bien sur, cette suite est en quoi ? à ton avis :
| Bm | D | F#m | E |

Je sens le piège (d'autant plus après ce qu'a expliqué Patrick), mais allons-y.
Toutes les notes de ces accords tombent dans la gamme de F#m (naturel), et ca ferait alors une cadence iv VI i VII parfaitement légale.

Citation de mirak63 :
Si on est hyper rigide dans l'interprétation de la théorie du système tonal, alors pour que le truc en mi soit une tonalité, alors il faut qu'il y ait une cadence V I avec un accord V majeur etcetera.

Ah c'est à ce point là ! Parce qu'on présente cette "résolution" comme une force du mode majeur (au point qu'on a fait le mode mineur harmonique pour garder cette "feature"), mais de là à la rendre obligatoire ...
139
Citation :
Citation de ike06100 :

Un petit exercice si tu veux bien , bien sur, cette suite est en quoi ? à ton avis :
| Bm | D | F#m | E |

Je sens le piège (d'autant plus après ce qu'a expliqué Patrick), mais allons-y.
Toutes les notes de ces accords tombent dans la gamme de F#m (naturel), et ca ferait alors une cadence iv VI i VII parfaitement légale.


j'avoue avoir été u peu dur avec toi, 3# à la clé , tu remarques du'il n'y a pas d'accord dominant, c'est modal.

c'est en B dorien , cadence I-III- V -IV

140
x
Hors sujet :
Je suppose que cette page a déjà été signalée ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mode_(musique)
Sûrement. (Et de toute façon, si cela n'a pas été fait, chacun a déjà été faire un tour par là, non ?)

Alors, en résumé ?
Eh bien, en résumé, c'est le souk !
Faites votre marché, il y en a pour tous les goûts.
Et c'est bien ainsi que doit aller le monde.
Et c'est bien, que le monde aille ainsi.

Ceci étant dit : il faut que chacun trouve "ses recettes à lui", pour cuisiner des plats qui lui donnent du plaisir
- et qui en donneront éventuellement à ceux et celles qui voudront bien les goûter.
Et, pour vous je sais pas, mais pour moi, dans la cuisine, je peux bien aimer certains mélanges - mais je trouve que d'autres sont franchement dégueulasses. Parfois, ça peut être "une question de goût", comme on dit (c'est-à-dire une question d'éducation, de culture, etc.), mais c'est aussi, souvent, parce qu'on a mélangé n'importe quoi avec n'importe quoi de n'importe quelle façon, ou bien qu'on a dosé à la benne là où il faut y aller par pincées, ou bien qu'on a oublié de surveiller la cuisson, etc.
Bref, on peut me faire n'importe quoi (je veux dire que je peux "manger dans tous les modes" avec appétit) à condition que ce ne soit pas cuisiné n'importe comment.


A la réflexion, c'était pas du tout hors-sujet...
;)



"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... "  (Montaigne / Essais I / chap L)

http://patrickg75.blogspot.fr/

https://patrickg.bandcamp.com/

 

[ Dernière édition du message le 16/09/2015 à 11:12:31 ]